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On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole

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Rafaël Uso - Il Matto
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MessageSujet: On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole EmptyVen 5 Déc - 19:11


On peut dire que ce n'était pas voulu ?
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Rafaël, derrière son journal, regardait du coin de l’œil se qui se passait un peu plus loin. Il avait pour mission aujourd’hui d’épier les faits et gestes d’un homme dont il avait seulement eu la photo. Il l’avait repéré dans la foule mais il n’était pourtant pas sur de lui. Cela lui arrivait rarement mais tout de même… Il soupira et ferma les yeux un instant, sentant autour de lui les vibrations, les sentiments de cette foule présente dans la rue marchande de Regalo. Il était peu souvent venu dans cet endroit car il se trouvait en plein territoire ennemi. Il était là car il était vraiment obligé d’être là. Regalo. La vie était mouvementée et le soleil brillait sans aucun nuage dans le ciel. Il n’aimait pas ce temps. C’était le seul qui aurait pu le trahir. Dans un sens, on pourrait se demander pourquoi, même sous 40°, le jeune homme se balade en noir avec des rangers immense. Ou comment vous dire : « Hey ! J’suis un méchant ! » ! Rafaël soupira derechef avant de se lever pour suivre sa proie qui était alors en mouvement. Il savait simplement qu’il devait le suivre pour obtenir des informations. Mais des informations de quoi ? Ses supérieurs trouvaient un malin plaisir à lui taire les données dont il avait le plus besoin. Que c’était navrant. On lui avait pourtant toujours dit : « Avant de faire quoi que ce soit, renseigne-toi ». Et là, on pouvait le dire, il était très mal renseigné. Il baissa de nouveau la tête vers son journal pour faire comme si. Être une personne comme une autre, se fondre dans la masse.

Puis, il perdit la cible de vue. Son boulot venait de trouver un échec. Il pesta dans son coin et tenta rapidement de trouver l’endroit par lequel elle aurait bien pu passer. Soudain, il vit une ombre qui se déplaçait trop rapidement à son gout et la suivit alors. Marchant aussi rapidement qu’il le pouvait et regardant toujours autour de lui pour être sur que d’une on ne le suive pas, et de deux au cas où la cible aurait changé de chemin.  Il arpenta les rues dont il ne connaissait pas le bout et finit par se retrouver devant une boutique. Cette boutique semblait être, au premier abord, très chic et cher. Il haussa un sourcil et avança à pas de loup (sans mauvais jeu de mots) vers la porte en bois sombre qui se trouvait devant lui. Qu’allait-il y avoir de l’autre côté ? Etait-ce même un magasin ou se trompait-il ? Il était parfois très stupide. Une fois, pensant à une boutique, tout comme ici, il était entré et avait vu une vieille dame faisant la cuisine. Il était aussitôt repartit, fermant la porte aussi vite qu’il l’avait ouverte. Il était entré chez quelqu’un…

Mais cette fois, quand il poussa la porte, lentement, une clochette tinta à ses oreilles. Il ne s’était pas trompé pour une fois. Un sourire vint même effleurer ses lèvres.

Quand il se retrouva à l’intérieur, il n’y avait personne, pas un client. Les murs étaient tapissés d’instruments et, à sa plus grande surprise, des dizaines et des dizaines ! Tous à cordes ! Il regarda, émerveillé ces instruments dont il connaissait si peu. Il en avait déjà entendu parler, probablement, dans les livres. Il y avait vu quelques mentions dans le plan que l’on lui avait fournit avant de commencer cette mission, qui, disons le, partait en cacahuète de par la perte de sa cible. Il soupira de nouveau. Quel boulet il était.

Parcourant le magasin des yeux, il ne sut dire si la personne qu’il suivait quelque instant auparavant se trouvait être ici. Dans l’arrière boutique ? Il ne pouvait pas, comme débarquant de nulle part, passer derrière le comptoir et se mettre à fouiller. De plus, il n’avait même pas la moindre certitude que sa proie soit bien ici. C’était bien sa veine. Comment allait-il faire ?

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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole EmptySam 6 Déc - 15:09

Le jeune homme fixait la porte d’entrée de sa boutique depuis l’arrière de son comptoir. Il ne bougeait pas d’un centimètre, restant en équilibre sur ses deux pieds et les yeux légèrement plissés. Personne n’entrait, personne ne sortait. C’était un fait non révocable par « beau temps », les clients se faisaient moins nombreux et le meilleur moment pour ses affaires était celui de la quinzaine de degrés nuageuse ce qui, de toute évidence n’était pas le cas. Depuis le début de la journée, pas un seul nuage n’était venu entraver les rayons du soleil continuant fièrement sa promenade interminable dans le ciel. Un tel temps n’était pas chose improbable pour l’Italie. A l’extérieure, une foule prenait la lumière, déambulant sans réel but. C’était là ce que faisaient les Italiens par grand soleil, ils se pavanaient, prenaient parfois un rafraîchissement, à d’autre occasions allaient au port alors que depuis sa boutique interposée aux rares courants d’air frais, l’anglais mourrait sur place.

Derrière son masque de commerçant, Chealsey pleurait sur son sort, lui pauvre étranger incapable de s’habituer à de telles températures. On n’aurait pu croire que des cheveux blonds pouvaient être un rempart aux rayons qui par courtoisie épargneraient leur congénère mais il n’en était rien et bien au contraire, la génétique faisait que le blond relevait d’une pigmentation faible et donc plus sujette à des effets tout à fait désirables comme insolation, maux de tête, coups de soleil et la liste était longue. Le fait qu’il n’ait pas particulièrement besoin de sortir de sa boutique aurait pu être un plus car sa position avait l’avantage d’être a l’abri. Néanmoins, c’était sans compter sur la chaleur. C’était à nouveau à phénomène climatique face auquel le blond avait d’hors et déjà fait ses preuves. Et son courage immense agrémentée de sa force physique avaient tous deux faits qu’il s’était montré incapable de surmonter cette force de la nature. Honnêtement, pouvait-on lui en vouloir ? Il avait passé vingt années de sa vie en Angleterre, pays de la pluie et du thé « chaud », impliquant donc un froid compensatoire. Physiquement, il s’était fait conformément au climat de son pays natal et en était resté là. Il avait un peau très claire, des cheveux blonds, et des yeux bleus.

Il avait pourtant cherché. Pendant des heures il avait réfléchit à un moyen de remédier à son supplice. Il avait déjà eu droit à sa douche froide bien qu’il n’aurait pas préféré s’y risquer à nouveau de peur de se rendre malade par l’écart de température, il avait entrouvert la porte de son atelier pour créer un courant d’air, bloqué l’accès de la lumière par le plafond dans celui-ci, après tout, mieux valait ne pas le transformer en serre. Dans cette histoire, le plus ironique devait être que les instruments semblaient beaucoup mieux le supporter que lui. Il aurait probablement demandé à genoux pour fermer le magasin. Seulement, la boutique était sienne et à priori, il n’avait nulle part où aller en faisant exception de cet endroit. Donc il valait certainement mieux pour lui rester ici. Il se voyait bien se changer dans les prochains temps. Après tout, si la situation continuait, il allait finir par empester la sueur et ce ne serait certainement pas là le meilleur argument de vente. Il soupira. Le courant d’air était totalement efficace, la porte ouverte sur l’atelier complètement dans le noir était plus que glauque et il commençait vraiment à penser que le temps à l’extérieur était plus clément que la chaleur emmagasinée dans son magasin.

Chealsey décida donc de tenter le tout pour le tout et fouilla dans sa salle à vivre pour trouver n’importe quoi pouvant faire rempart au soleil. Il hésita sur le parapluie mais revint sur sa décision. Il allait dans un premier temps se faire remarquer et avec le monde dehors, il allait certainement crever un oeil. Il mit alors la main sur sa cape. Il n’eut cette fois pas même l’occasion de se poser des questions. Il en était hors de question. Quand bien même cette apocalypse prendrait sa vie, il était hors de question qu’il se balade avec la tenue faisant pour lui office d’attirail de mission pour les Momento et puis, soyons francs. Déjà qu’un type encapuchonné de nuit et par mauvais temps était suspect, qu’en était-il du même personnage au beau milieu de la foule par canicule en pleine foule. Il soupira à nouveau, les larmes aux yeux pensant que si quelqu’un devait l’achever, il aurait été mieux qu’elle le fasse maintenant ! Le blond se ressaisit et décida de partir « à l’aventure » avec pour simple tenue son habit de circonstances, soit une chemise sans le moindre plis bien évidemment, un pantalon et des chaussures. Puis il sortit.

A l’instant où il retourna le panneau indiquant l’état d’activité de la boutique et qu’il mit le pied dehors, l’anglais cru voir sa vie passer devant ses yeux. La mort était là, elle n’était pas loin et s’appelait rayon UV ! C’était encore pire qu’à l’intérieur. Il n’avait qu’une envie, revenir sur ses pas et rentrer directement mais cela le rendrait potentiellement ridicule. Il fallait au moins qu’il fasse quelque chose à l’extérieure. Plus loin dans la rue, il y avait un marchand qui à priori pourrait lui donner une boisson fraiche. C’était déjà cela. Il tailla la route dans la foule, pensant succomber de déshydratation à chacun de ses pas. Finalement, il acheta la dite boisson moyennant un sourire et retourna fissa dans sa boutique, ouvrant la porte sans même prendre la peine de la fermer derrière lui courant presque dans son arrière boutique. Certes, il dramatisait légèrement la situation et n’avait pas de coups de soleil ou quoi mais déjà, il se voyait tomber dans les pommes. Il avait déjà prévu des vêtements de rechange dans sa pièce à vivre dont il sentait désormais la fraicheur face à l’extérieur. Il était en train de se changer lorsque les cloches de sa boutique tintèrent. Cette fois, c’était la meilleure. Il finit de s’habiller moyennant une certaine précipitation puis se rendit dans la boutique derrière son comptoir laissant la porte entrouverte et boutonnant le dernier bouton de sa chemise.

« Bonjour, en quoi puis-je vous être utile »

Chealsey ne prit pas même la peine de regarder d’abord à qu’il pouvait avoir affaire, se contentant de sourire comme il l’aurait fait à un client. Puis, il y prêta d’avantage attention et eut envie de sortir de sa propre boutique. Comment cette personne pouvait-elle humainement survivre pareillement vêtue ? La nature était mal faite, tellement injuste. En plus, elle ressentait le besoin d’exposer ses actes de favoritisme à la vue des démunis. C’était pour le moins déprimant. A ce niveau là, qu’importe l’originalité de la tenue, les originaux, le luthier commençait à les voir passer trop fréquemment pour critiquer directement.
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Rafaël Uso - Il Matto
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MessageSujet: Re: On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole EmptyMar 9 Déc - 10:43


On peut dire que ce n'était pas voulu ?
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Le soleil lui cognait sur la tête au moment où il se levait du banc sur lequel il était pour espionner sa cible. Il aurait quand même bien aimé savoir pourquoi il faisait cela, pourquoi il était là. Il soupira et, le journal sous le bras, se dirigea vers l’endroit où sa cible avait disparu. Il se mit dos à un mur, le journal devant les yeux pour que personne ne le voie après avoir tourné dans la même rue que lui. Il zyeuta tout autour de lui pour voir si personne ne l’avait remarqué, si personne n’avait grillé sa couverture. Il respira un grand coup avant de se des adosser du mur et suivre, le journal toujours devant les yeux, ce qu’on lui avait demandé de suivre.  Sa traque se fit pendant une bonne dizaine de minutes avant qu’il se fasse alpaguer par une petite fille voulant lui vendre un bouquet de leur ou une clémentine. Il baissa les yeux quelques secondes pour observer la demoiselle et lui répondre poliment par la négative. Et voilà, ce qu’il redoutait venait d’arriver. Quand il releva les yeux pour repartir à la chasse, il venait de perdre sa cible. Il mit ses mains derrière sa tête, désespérer de lui-même. Il se mit alors à courir. Enfin, marcher très vite. Comme quelqu’un de pressé. Il se retrouva alors dans une ruelle contenant un magasin. Il vit quelqu’un y entrer. Il ne savait pas si c’était ce qu’il cherchait, mais qui ne tente rien n’a rien. Il déboula devant la porte et la poussa lentement. La cloche tinta et, posa le premier pas dans cet univers de musique. Des instruments tapissaient les murs et, alors qu’il les observait, quelqu’un vint le déboussoler. Il sursauta légèrement. Mais est-ce qu’on voulait sa mort aujourd’hui ?

On lui demanda s’il avait besoin d’aide. Il tourna lentement la tête vers cette voix et y découvrit une personne derrière le comptoir. Un homme blond le regardait comme s’il était fou. Son sourire l’énervait. Il savait que c’était un sourire forcé qu’il devait attribuer à chaque personne qui venait pousser la porte de son humble magasin. Il fit claquer sa langue contre son palais et ne répondit pas à la question, se contentant d’avancer vers là où se trouvait l’homme qui venait de lui parler. Il ouvrit la bouche puis finalement se ravisa. Il ne pouvait même pas faire semblant de connaitre quelque chose concernant ce que montrait le magasin car il n’y connaissait tout simplement rien. Et de toutes les manières, si il avait voulus se la jouer : "Je m’y connais héhé" ! Le tenant lui aurait probablement rit au nez. Il n’était pas doué pour mentir. Il n’était pas très doué pour jouer la comédie. Il avait toujours été très direct avec les gens, mais là, il était en mission et normalement il n’aurait du parler à personne, juste observé. Il soupira. Il allait devoir mettre sa mission de côté pendant une dizaine de minutes, le temps qu’il réussisse à sortir d’ici sans passer pour un goujat.  Il réfléchit un instant. De toute manière, il aurait pu passer du temps ici, sa cible n’allait pas s’envoler de la ville. Rafaël regarda l’homme droit dans les yeux et chercha encore quoi dire. Il se frotta l’arrière de la tête. Il allait trouver, il allait trouver. Puis, soudain, comme un éclair, une idée lui vint.

_ Bonjour ! Je cherche un cadeau pour ma sœur, mais je ne m’y connais absolument pas.

Il riait intérieurement. Lui ? Une sœur ? Il avait de la chance d’avoir eu une étincelle pour se sortir de cette galère. Et puis, il n’était absolument pas du genre à faire des cadeaux comme cela. Pourquoi ? Quel est cette absurdité que d’offrir quelque chose à quelqu’un pour un évènement plus ou moins important ? Il eu un sourire. Bon ! Il fallait l’inventer maintenant cette sœur ! Il n’était pas doué pour le théâtre. Son seul terrain de préférence c’était sans aucun doute l’assassinat ou l’espionnage. Mais certainement pas joué le grand frère aimant qui offre des cadeaux à sa soit disant sœur. Il regrettait déjà son idée.


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MessageSujet: Re: On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole EmptyVen 12 Déc - 17:17

Il arrivait au blond de se demander ce que cela aurait pu donner s’il était né en Italie ou même dans cette ville. Peut-être aurait-il pu avoir une enfance plus classique. Aujourd’hui il serait chauffeur, boulanger, mendiant ? Toutes les options semblaient possible et donnaient là l’opportunité de s’imaginer toute une nouvelle vie, peut-être plus simple et moins tape à l’oeil où il y aurait moins de questions et moins de choix à faire. Oui, l’idée lui plaisait bien en soit. Mais il y avait toujours ce risque. Ce risque de se voir vivre la même vie sur un modèle Italien. Bien que le jeune homme trouvait plus de facilités à se dire que les pires monstres se trouvaient en Angleterre, une part de lui savait pertinemment que ce n’était pas le cas. L’être humain était le même partout et il y avait toujours cette possibilité que son histoire ait pu se répéter ici même. Auquel cas, peut-être aurait-il fui cette île pour aller se réfugier là où nulle ne le connaîtrait. L’Angleterre par exemple ? Mais me diriez-vous. Pourquoi cette pensée soudaine qui n’avait absolument rien à voir avec le sujet en cours ? C’était bien ce que pensait Chealsey en regardant son client potentiel. Certes, ce n’était pas très respectueux en tant que commerçant de divaguer de la sorte mais en quoi était-ce un problème ? Il avait chaud, il avait envie de penser à autre chose, être né ici lui aurait permis de ne pas avoir chaud, point barre. Après tout, le jeune homme était un comédien né donc il n’y avait aucune raison pour qu’on lui reproche ce que l’on ne savait pas.

Le luthier tentait de se focaliser légèrement plus sur son travail. Après tout, il ne manquerait plus qu’il ne fasse pas attention à un échange de mots et se perde dans la volonté du client, ce qui démontrerait d’un manque complet de professionnalisme. Il regardait donc le brun se frotter l’arrière du crâne sans un mot, ne sortant bien évidemment pas de son personnage. Il savait à quel point l’envers du décors était désagréable au regard et se contentait de l’affichage comme toujours. Tout de même, il se demanda ce qui pouvait causer la réflexion chez l’individu. Etait-il venu dans la boutique comme ça ? Tout à coups ? Sans même savoir s’il voulait être aidé ? Etait-il peut-être juste perdu ? L’anglais haussa mentalement un sourcil, ça commençait mal. Il le laissait bien évidemment réfléchir et en profitait pour détailler ses habits. Le noir augmentait la chaleur alors sérieusement, pourquoi ? Chealsey ne pu poursuivre et retrouva le regard. Il mourrait littéralement de chaud rien qu’à le regarder. il y avait décidément des personnages bien étrange. Il en avait entendu parler mais ne réussissais pas à remettre le doigt dessus. Ah, il venait de retrouver. On appelait cela le masochisme non ? Finalement, quand le client potentiel se décida à ouvrir la bouche pour parler…. Bah… Avec des mots. Le luthier lui sourit de plus belle l’air attendrit.

« Bien sur, parlez moi un peu de votre soeur et je ferais en sorte de trouver quelque chose. »

Dans la vie, il y avait un fait inexorable et qu’il fallait savoir reconnaître. Si vous vouliez mentir à un menteur, mieux valait être d’un niveau au moins égal. Dans le cas contraire, vous étiez grillé sur le champ et sans préavis. Malheureusement pour le brun, il n’y avait pas meilleur menteur qu’un commerçant de profession et ce au même tire d’un politicien. En définitive, pour le jeune homme, il n’y avait pas vraiment de doute. Ce n’était pas vraiment la raison de la présence de l’individu en ces lieux. Néanmoins, le blond ne se risquait pas à dire si l’individu avait vraiment une soeur. Après tout, il s’en fichait royalement. En tous cas, il était évident que l’on allait pas offrir intempestivement un instrument à une femme ou une enfant. Ce devait de loin être le plus étrange des cadeaux. Le comble dans cette affaire était que cela allait l’occuper, peu-être même lui faire oublier la météo s’il s’épargnait de faire une fixation sur la tenue du brun. Il ne l’estimait même plus comme client potentiel. Plutôt comme touriste. Il n’avait rien à faire ici et les deux personnages autant l’un que l’autre le savaient. Certes, il y avait bien ce mépris qui grondait dans l’air mais il ne fallait pas en vouloir au blond. Après tout, on était tout de même en train de lui faire perdre son temps. Ce qui pouvait être agaçant là-dedans étant précisément que Chealsey avait du temps à consacrer à ses stupidités, lui rappelant ainsi que sa vie actuelle était assez mal foutue.

« D’où venez-vous si je puis me permettre ? »

Le jeune homme commençait à réaliser avec stupeur à quel point son affaire tombait en ruine. En tant qu’apprenti à Londres, il avait eu droit à des personnes ressemblant à des musiciens ou au moins donnant l’air de pouvoir s’y intéresser. Ici, l’anglais avait l’impression que la vie prenait un malin plaisir à bouleverser cet ordre logique et si agréable dans le seul but de jouer avec lui. Ils lui manquaient étrangement ces temps où il pouvait encore s’élever contre une cliente mentalement car elle avait les cheveux mal attachés. C’était sans compter sur des personnages comme Alex, Kyrielle, Elysion et maintenant.. S’il venait à connaître le nom de cette personne, ils seraient surement amenés à se revoir. A tous prix, il devait ne pas entendre ce nom. Il avait déjà bien trop d’originaux dans ses fréquentations, désirés ou non.
[HRP] Navré du délais, t'étais ma dernière réponse et je ne voulais pas me retrouver sans rp à faire. ._.[/HRP]
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MessageSujet: Re: On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole EmptyMer 17 Déc - 20:57

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Le mensonge est un vilain défaut...

Dans le magasin, un homme blond semblait le regarder avec des yeux énormes. Pourquoi ? Il ne savait pas et ne s’attarda pas plus que ça sur ce petit détail. Les instruments présents sur les murs semblaient le narguer, comme lui crachant qu’il n’avait rien à faire ici, qu’il était un étranger. Il était partout étranger. Même dans sa petite Allemagne il s’était sentit étranger. On lui faisait ressentir qu’il l’était et on lui montrait. Que demander de plus ? Il soupira un instant et fit alors sa requête. Un instrument pour sa « sœur ». Il fallait encore qu’il l’invente sa sœur. Et cela devait être le plus réaliste possible. Mais en un sens, pourquoi dépenserait-il de l’argent pour quelqu’un d’imaginaire ? Pourquoi perdrait-il son temps à chercher, comparer des objets qui finirait probablement dans un coin de son appartement ? Il soupira de nouveau. Que la vie était dure. Il aurait préféré être vraiment là pour quelqu’un. Mais il n’avait personne et préférait la solitude. Maintenant qu’il était là parce qu’il avait perdu sa cible, il ne pouvait pas faire autrement que d’aller au bout de son mensonge. Il savait que ce n’était pas crédible. Il savait que le commerçant saurait sans aucun doute qu’il n’était pas là pour ce qu’il vendait mais juste parce qu’il s’était perdu. Il ne savait y faire dans  ce domaine. Vraiment. Il se désespérait lui-même. Il ferma les yeux un instant, visualisant une femme qui aurait pu être sa sœur. Il tenta de l’imaginer comme il put. Il la fit blonde avec de grands yeux verts. Aimant la musique, évidemment. Pour être dans un magasin de musique, il fallait bien qu’elle aime cela. Il la fit petite, au alentour de 13 ans. Joyeuse et aimant la vie. Tout le contraire de lui quoi. Il fallait dire  qu’elle faisait d’un instrument. Mais lequel. Il examina les murs et choisit celui qui affichait le plus bas prix. C’était vraiment un rat. Un sourire vint effleurer ses lèvres. L’homme en face de lui semblait encore le dévisager. Rafaël n’aimait pas vraiment, voire pas du tout cela. L’homme blond derrière le comptoir lui demanda ce qu’il cherchait. Il réfléchit encore un instant. Etait-il sur de ce qu’il allait faire ? Il pourrait tout aussi dire qu’il venait en éclaireur pour trouver quelque chose pour sa « sœur ». Il soupira un instant et se tourna vers la porte comme s’il allait partir. Après tout, il n’était pas obligé de lui en parler, il n’était pas obligé de lui dire pourquoi il était là, comment il s’était trompé. Il ferma les yeux un instant et décida de ne pas laisser cet homme seul dans ce magasin. Quand un autre client entrerait, il en profiterait pour sortir en toute discrétion. Il soupira derechef.

_ Et bien, elle joue de beaucoup d’instruments, je ne sais pas vraiment lesquels, mais je me souviens avoir vu un comme cela pendant un de ses récitals.

Il pointa ce qui lui semblait être un violoncelle. Il sourit, tentant tant bien que mal, essayant de paraitre le plus crédible possible. Il savait pertinemment que cela ne serait pas facile. Il avait déjà essayé, du moins lancer son mensonge et la seul chose qu’il avait eu droit en retour se trouvait être un sourire forcé qui lui prouvait bien que la commerçant avait comprit qu’il lui mentait. Rafaël tenta de sourire. Il n’avait pas l’habitude de le faire et pourtant, voilà qu’il le faisait. Même s’il était forcé cela ressemblait, de l’extérieur, à quelque chose de vrai. Puis, alors qu’il semblait bien, pour une fois qu’il n’était pas trop gêné de parer avec un inconnu. Celui-ci parla encore, lui demandant alors d’où il venait. Ses yeux s’agrandirent légèrement, de façon à ce que son interlocuteur ne remarque rien. Son cœur s’accéléra et à l’aide de sa respiration, il tenta même de la calmer. D’où venait-il ? Devait-il dire la vérité ou encore lui mentir ? Il n’avait pas vraiment de compte à lui rendre en même temps. Mais si cette question avait été posée c’était probablement par rapport à ses vêtements. Dans un sens, Raf’ aurait surement réagit de la même façon que lui. Il choisit alors de lui dire la vérité. Mais qu’est ce que la vérité ? La conformité entre ce que je dis et ce qui est ou ce que pense et donc ce que je dis ? Il secoua doucement la tête pour s’enlever ces idées philosophiques de la tête. Il décida finalement, comme un bon garçon, de ne pas mentir une autre fois.

_ D’Allemagne. Je viens d’Allemagne. Pourquoi ?

Cette dernière question avait été faite comme s’il avait demandé autre chose. Une simple réponse comme une autre. Il regarda ses mains un instant. Il venait de dire la vérité et il ne tremblait pas. Voilà longtemps qu’il n’avait pas dit la vérité à quelqu’un qu’il venait tout juste de connaitre, qu’il venait tout juste de croiser, aborder une conversation avec Rafaël se trouvait être plutôt, voire complètement difficile. Mais en ce moment, il ne savait pas trop pourquoi, il avait envie de s’ouvrir. Il avait juste envie d’arrêter de trop mentir, à chaque parole, à chaque mot sortant de sa bouche. Et malgré cela, il n’y arrivait toujours pas. Enfin, quand on pense que le plus dur pour lui devait probablement être de dire la vérité ! On en rigolerait ! Et là, alors qu’il ne connaissait même pas le nom de l’homme en face de lui, il venait de lui révéler l’endroit dans lequel il avait grandit, l’endroit dans lequel il était né. Il soupira et tourna légèrement la tête, se mettant ainsi de profil. Il chercha quelque chose à faire avec ses mains pour tenter d’oublier ce qu’il venait de faire.

Sur ce coup, il n’était pas un bon espion. Il regrettait déjà d’être entré dans cette boutique… Il regrettait déjà d’avoir perdu sa cible de vue et d’avoir cru qu’elle était entrée ici. Rester naturel. Rester naturel. Il tenta un dernier va-tout et sourit comme il pu.

[HRP]Pas de soucis =) [/HRP]
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MessageSujet: Re: On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole EmptySam 20 Déc - 3:46

Il fallait croire que Chealsey n’avait absolument rien à faire. Mis à part s’occuper de ce faux client bien évidemment mais ce n’était que secondaire en rapport à sa pensée qui vaquait ailleurs. Il fallait dire que l’individu lui donnait des indices de réflexion. Certes, il n’avait surement pas de soeur mais d’une certaine façon cela donnait matière à rêver. Le luthier avait été fils unique pour la simple et bonne raison que sa naissance en elle-même avait déjà été en plus d’être non désirée, un sérieux handicap au développement de ses deux géniteurs. Mais qu’aurait-il pu se produire s’il avait eu une soeur ou même un frère. La situation paraissait complètement invraisemblable et parfaitement décalée. Pourquoi cela ? Il y avait toujours eu cette forme de lien entre les individus de cette famille créant une situation de constant malaise. Il était évident de savoir pourquoi ses parents n’avaient pas eu de second enfant. A bien songer, il aurait aurait étonnant que la tragédie eut pu être évitée. Sa mère aurait fait de même qu’il l’avait fait avec lui et cela n’aurait fait qu’un enfant malheureux de plus pour une femme vouée à ne pas l’accepter. Il ne fallait pas croire que le jeune homme détestait sa mère, c’était tout le contraire. Mais la distance que lui permettait de prendre la famiglia avec ces choses lui donnait l’occasion de revenir sur la personne qu’elle était et sur sa responsabilité quant à sa mort. A tous prix, il avait tenté de mettre le vice sur son père mais à présent, il réalisait progressivement que la seule raison de la peine de ces deux personnes était lui et personne d’autre. C’était là difficile à digérer lorsqu’il comprenait qu’il n’avait rien pu faire pour éviter sa naissance et qu’il avait en somme existé pour détruire ses parents, chacun à leur façon. Chealsey ne savait pas regretter d’être né car il savait pertinemment que cela ne changeait rien et que l’on ne revenait pas sur les éléments passés. C’étaient eux qui s’accrochaient à vous pour vous pourrir un peu plus chaque jour qui passait.

Au même moment, il continuait d’observer son client auquel il avait posé une question n’étant pas plus utile que la tâche de passer ses nerfs sur lui. Il n’était pas difficile à sa façon de voir la porte de déduire qu’il ne rêvait que de filer. Ce n’était en soit pas plus mal puisque ce ne serait pas au jeune homme d’aller le retenir. Mais apparemment, le brun n’osait pas franchir cette barrière que faisait l’entrée. C’était assez étrange et démontrait certainement d’un grand manque de confort face à la situation. Ce n’était pas une bonne chose pour le luthier. Il avait beau être de mauvaise humeur et avoir décidé de se défouler sur l’inconnu car il le pouvait, il n’avait rien d’un tempérament sadique. Bien au contraire, il avait trop de mépris pour les personnes agissant ainsi pour faire de même. Il s’en voulut un peu sur le coups. Il se sentait prêt à essayer de se rattraper d’une manière ou d’une autre. Par ailleurs, si la situation continuait ainsi, le faux client allait probablement finir par acheter un instrument. Bien évidemment, le blond était un bon vendeur et la vente définissait son train de vie étant donné qu’il refusait toute possible compensation des Momento. Néanmoins, il n’aimait pas pratique la vente forcée et l’idée qu’un instrument soit jeté aux ordures car non désiré n’était pas meilleure. Donc il devait le décourager d’acheter un instrument sans ternir l’image de la boutique ? Cette idée était complètement insensée. L’anglais s’imaginait déjà expliquant à quel point ses produits étaient de mauvaise qualité ou encore probablement compliquer la tâche en expliquant au brun qu’il était percé à jour, que sa soeur était certainement inexistante et qu’il pouvait prendre la porte. Ce qui, aurait de loin été mesquin surtout lorsque Chealsey semblait avoir décidé de se débarrasser de ce malaise.

Une part du jeune homme était pour tout dire tenté d’apprendre à l’inconnu à mentir. Si être dans une impasse le mettait mal à l’aise, mieux valait maîtriser cet art au sommet de sa force. Décidément, le blond commençait vraiment à avoir de la peine pour lui. Un grand frère aimant allant chercher un cadeau pour sa soeur commencerait au plus souvent par venter sa soeur avant de chercher un cadeau approximatif. Dans le cas où il ne se préoccupait pas de la dite soeur, il ne l’aurait pas mentionnée en premier lieu. Mais quel frère prendrait la peine d’acheter un instrument dont il ne serait pas certain qu’il soit le bon ? Probablement des frères négligeant, profil que celui-ci n’avait précisément pas choisit. L’autre détail crucial était « elle joue beaucoup d’instrument ». De nos jours et même de tous temps, on ne jouait pas de beaucoup d’instruments soit cas exceptionnels. Généralement, on devenait alors une bête de foire et on ne jouait plus de l’instrument, on l’interprétait pour le plaisir des autres. Ce genre de prodiges n’apparaissaient donc jamais dans des récitals où se produisaient les musiciens spécialisés dans un grand maximum de deux instruments en général. C’était là tant de détails que le jeune homme mourrait d’envie de souligner auprès de son mauvais menteur mais qu’il ne pouvait pas faire. Il tentait tout de même de donner un coup de main aussi stupide fût-il.

« Je suis vraiment navré mais je ne dois plus en avoir de disponible. »

C’était un mensonge effronté mais que pouvait-on lui reprocher de plus que d’essayer d’empêcher un type de s’enfoncer plus encore qu’il ne l’avait déjà fait. Le jeune homme accorda un regard à l’extérieur de la boutique. La luminosité avait subitement diminué. Etant donné le temps horrible magnifique d’auparavant, c’était quelque chose qu’il avait du mal à comprendre. Mais il ne se posait pas plus de question. Il encourageait vivement l’inconnu à partir sans le dire. Tout de même, il posait cette question, espérant là peut-être détendre l’atmosphère et lui permettre de comprendre que le maître luthier n’allait pas le manger s’il décidait de ne pas consommer. Pour autant, la question n’eut absolument pas l’effet escompté. Effectivement, le client parut très gêné dans sa réponse. Il n’y avait pas de dissimulation, ce n’était pas un mensonge, tout simplement une aberration. Apparemment, le dit personnage n’avait pas de limite à son manque d’éloquence en société et c’était là une chose que le jeune homme n’avait que très peu rencontré. Le plus effrayant dans cette affaire était que Chealsey était bien loin de disposer de l’apparence d’un grand méchant loup (désolé, trop tentant). Mais sérieusement, que pouvait-il espérer répondre à cela ? Pourquoi lui aurait-il demandé une chose pareille ? Le blond se retrouvait avec une question à laquelle il ne savait pas répondre mais il trouverait bien. Par contre, le côté inquiétant était la haute suspicion que l’inconnu générait. Il avait quelque chose à se reprocher et en soit, l’anglais n’en avait rien à faire mais là… Il était dans sa boutique et que la famiglia locale débarque ici n’aurait pas été bon pour lui. Déjà que vivre sous leur nez était occasionnellement inquiétant, il se retrouvait déjà bien trop souvent mêlé à des affaires louches…Le jeune homme sourit et rit légèrement.

« Simple curiosité, veuillez m’en excuser. »

Puis arriva ce qui ne devait précisément pas arriver. Néanmoins, c’était quelque chose que le jeune homme avait découvert dans le livre acheté à Nordia. Un des éléments relatifs à sa carte y était écrit noir sur blanc et en disait long sur sa vie dans son intégralité. Ce mot était « malchance ». Pas même malheur. Vraiment, le mot signifiant qu’il ne pouvait rien y faire de toute façon. C’était difficile à admettre au départ mais était devenu non négligeable à cause de l’acharnement des preuves à ce sujet. La vie s’acharnait contre lui et il était une bombe à sa manière et nécessairement, les autres étaient pris dans l’explosion. Ce qu’il se passait ? Un coup de tonnerre et un véritable déluge, empêchant toute personne de sortir comme de rentrer. Oui, cela ressemblait bien à une bonne blague et c’en était une pour le luthier qui était vraiment damné. Il ne manquait plus que la situation empire car le faux client pouvait y voir un nouveau coup et paniquer d’avantage. Le blond mourrait d’envie de soupirer mais ne pouvait bien évidemment pas se le permettre. Avec sa chance, la possibilité pour que l’arcane débarque en mettant de la boue sur l’intégralité de son plancher était fort probable. Il laissait tomber, c’était peine perdue, il ne ferait qu’empirer sa situation.
« Vous prendrez un thé peut-être? La maison vous l’offre pour le désagrément occasionné. »
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MessageSujet: Re: On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole EmptyLun 9 Fév - 20:42

On peut dire que ce n'était pas voulu ?
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Il se demandait encore ce qu’il foutait là… Mentir. Le mensonge n’est jamais bon, surtout dans une affaire aussi simple et ennuyante que celle-ci. Il se trouvait là, debout dans ce magasin de musique qui ne l’intéressait pas réellement. A vrai dire, il ne savait pas jouer d’instrument. Peut-être devrait-il apprendre ? Cela aurait pu l’aider dans ses espionnages. Se faire passer pour un artiste de rue, jouer au piano dans le restaurant où mangerait sa cible. Il allait apprendre. C’était une bonne idée. Il baissa lentement les yeux et se sentit bête face à cet homme qui devait probablement savoir jouer de tous les instruments qui se trouvaient dans son magasin. Il ouvrit les yeux face à sa stupidité. Au lieu d’être venu ici pour soit disant acheter un instrument à sa sœur, il aurait pu dire qu’il venait chercher des cours de piano par exemple. Il secoua la tête et regarda l’homme en face de lui qui cachait son jeu. En effet, Rafaël savait pertinemment que celui-ci savait qu’il mentait. Il savait qu’il n’avait jamais eu de sœur, qu’il n’était pas là pour acheter mais juste pour passer le temps. Il lui avait dit qu’il n’avait plus de violoncelle. Tant mieux. Il s’encra au sol, ses pieds bien droits, parallèles aux épaules, il se tenait limite comme un militaire.

Il n’en avait plus. Heureusement. Il aurait été dommage pour lui de perdre une pièce pour un homme qui n’en avait pas grand-chose à faire, ou du moins très peu. Et puis, qu’aurait-il fait avec un violoncelle sérieusement ? Il soupira de soulagement. Il sourit à l’homme en face de lui qui répondait alors à sa question précédente. De la curiosité disait-il. Cela ne le gênait pas plus que ça, il n’avait pas grand-chose à cacher hormis sa famille et sa fonction dans celle-ci. Il tourna lentement la tête pour observer un instant dehors. Le soleil continuait de briller et la journée ne faisait que commencer. Il revient finalement sur le vendeur lorsque celui-ci ouvrit de nouveau la bouche.

Il lui proposa un thé. Offert par la maison qu’il disait. Cela ne le dérangeait pas. Il aurait pu changer la conversation autour d’un de ces thés. Pourquoi pas… Rafaël posa sa main sur le comptoir et accepta. Il allait devoir redevenir lui-même. Arrêté de faire style et demander de réel conseil. Pouvait-on apprendre le piano ou la guitare rapidement ? Il lui demanderait quand il reviendrait avec son thé. Cela entamerait la conversation et cela ferait, peut-être, oublié à l’homme qu’il était arrivé dans son magasin en mentant. Il avait le temps finalement. Son contrat était partie et il l’avait perdu. Mais bon, tout vient à point à qui sait attendre. Il le retrouverait probablement chez lui, dans la soirée, buvant avec sa femme comme la veille au soir. Il soupira. Il se demanda s’il pouvait lui demander des cours. Ou du moins, qu’il lui apprenne quelques trucs. Il ne savait pas s’il allait accepter. Il ne savait pas s’il allait se foutre de lui. Mais qui ne tente rien n’a rien. En ce moment, il était vraiment très étrange. Son caractère avait en quelque sorte changé depuis qu’il avait rencontré cet autre homme qu’il devait voir le lendemain ou le surlendemain, il ne savait plus. Mais depuis cela, il s’était adoucit. Il ne tuait plus tant que ça, restait sage et arrivait même une conversation sans le menacer, sans l’insulter.

_ Seriez-vous d’accord pour m’apprendre quelques trucs avec différents instruments ? On dirait que je ne suis pas venu ici pour rien.

Il se mit à sourire. Il savait bien, et d’ailleurs, il allait lui dire, qu’il savait que Raf’ mentait. Si bien que maintenant, c’était devenu assez simple de parler, très léger de continuer la conversation.

_ Vous savez bien que je n’ai pas de petite sœur. Je le vois dans vos yeux que vous faite semblant depuis le début. Je suis navré de vous avoir menti, mais c’est la première excuse qui m’est venu à l’esprit.

Il se gratta l’arrière de la tête comme il avait l’habitude de la faire quand il ne savait que faire de ses mains. La grande question résidait encore. Il ne le connaissait pas assez pour pouvoir dire s’il allait accepter de suite, sous la condition d’argent, bien entendu, et surtout s’il allait lui répondre. Arf, Rafaël leva les yeux, regardant le plafond. La soirée risquait d’être longue.


[HRP]Excuse moi du retard ><...[/HRP]
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MessageSujet: Re: On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole EmptySam 7 Mar - 1:00

Peut-être y avait-il une raison pour tout. Peut-être que le hasard en son sens premier n’existait pas si tant est qu’il en avait d’autres. Ce n’était pas là le genre de réflexions qui étaient agréables au jeune homme. Il n’avait en fait pas vraiment de raison de s’interroger sur ce sujet. Les choses comme le destin et le karma étaient bons pour ceux qui avaient quelque chose à accomplir. Lui se voyait bien suivre une ligne droite. Il n’aimait pas penser qu’il y avait quelqu’un d’autre pour agir à sa place. Ainsi, ses actes, ce qu’il lui arrivait, ses réussites et surtout ses erreurs étaient de son simple du. Cela ne le dérangeait étonnamment pas tellement. On aurait pu croire qu’en vue de son peu d’estime pour sa personne et son point de vue pessimiste sur sa propre vie, il aurait méprisé ce mode de vie plus encore mais non. Il en était arrivé à un stade où il n’en avait plus rien à faire. Il était en vie, il commençait à s’impliquer dans quelque chose, savait que c’était certainement mal et essayait de se défaire de cette notion. La distinction lui coutait trop cher.

Reparlons donc de ce client trop chaudement habillé, baratineur aux faux semblants douteux. Ne restons pas dans le négatif, on pouvait lui reconnaître un certains sens… du maintient. Oui, cela ne voulait pas dire grand chose mais venant de Chealsey, c’était déjà un compliment ! Donc du thé. Cela lui laissait une bonne occasion de fuir un instant vers son arrière boutique pour pousser un long et reluisant soupir. C’est d’ailleurs bien ce qu’il fit le temps de mettre un peu d’eau à bouillir. Il revenait assez vite après avoir de nouveau traversé son atelier, posant une main sur le comptoir. A cette nouvelle remarque de son prétendu client, le blond fût tenté de hausser un sourcil. Dans sa grande retenue il ne le fit pas bien évidemment mais fût un peu outré à sa manière de ce que lui dit le brun. Il n’y avait pas des centaines de raisons à cela. Simplement, il n’aimait pas se voir dire que l’on pouvait apprendre un peu d’un instrument. Cela revenait pour lui à se faire des fiches pour briller en société et il avait horreur de cela. Pour autant, ce qui l’énervait plus encore était que malgré qu’il déteste ça, il enseignait à ces personnes car elles représentaient une part de sa clientèle non négligeable. Il regardait les instruments, agacé que le brun n’ait même pas pris la peine d’en choisir. Habituellement, les clients étaient moins téméraires et s’essayaient à un seul. Monsieur voulait en prendre plusieurs ? Monsieur voulait défier le rite de l’enseignement tout en sachant qu’il ne semblait pas vraiment faire la différence d’un instrument à l’autre ?

Soyons franc, Chealsey n’était pas quelqu’un de méchant. Sa nature voulait même qu’il soit plus patient avec ses élèves. Après tout, il valait mieux ne pas trop pousser plutôt que harceler pour chercher le progrès. Cela n’empêchait pas que cette fois, il n’avait pas envie de procéder ainsi. Et c’était surement pour la grande malchance de l’allemand que des instincts moins bienveillants prenaient le blond à la gorge. Oui, il fallait le dire, en soit, le brun n’avait rien fait de mal et c’était plus par ignorance que par mépris pour la profession ou l’art certainement qu’il était allé demander pareille chose au luthier. Après tout, si vraiment la personne avait été consciente de sa demande, l’anglais n’aurait pas pu faire le ‘’méchant’’. Il sourit s’avançant dans la boutique et prenant entre ses mains un violon

« Comme du violon par exemple ? »


Oui, il avait volontairement sélectionné l’un des instruments les plus durs et désagréable d’apprentissage. Bien évidemment, les oreilles du blond en pâtiraient mais pour une fois qu’il se permettait ce genre de folies. Puis, il cligna un peu des yeux, entendant l’allemand. Maintenant il s’excusait ? Il lui mentait à on ne sait quel sujet sans raison apparente puis lui disait la vérité. Dans notre jargon actuel nous aurions pu dire que Chealsey s’apprêtait à faire un coup de p**e. Oui, langage grossier mais action obligeait et maintenant le brun le faisait culpabiliser… C’était la meilleure, une bonne blague d’envergure qui méritait qu’il le mette à la porte. Oui, il s’acharnait sur ce pauvre garçon mais dans sa bonne habitude excessivement paranoïaque, l’anglais avait à présent envie de s’arracher les cheveux. Il hésitait. S’en tenir à son plan, y renoncer. S’en tenir à son plan, y renoncer. Cependant, il n’eut pas vraiment à faire ce choix puisqu’un autre détail vint taquiner le cerveau du blond. Il fixait un instant le brun bien qu’on aurait pu croire qu’il le regardait dans les yeux. 


« Vous n’avez pas à vous excuser, il nous arrive tous de mentir un jour ou l’autre. Si je peux me permettre, c’est un tatouage… intéressant que vous avez là. »



Eh oui, car la couleur comme la forme lui rappelaient tous deux étrangement quelque chose qu’il aurait préféré ignorer alors que dans sa tête, une petite voix le suppliait de tout son être. disant : « Pas l’Arcana, pas l’Arcana, pourquoi autant de membre de cette famiglia passent par cette boutique ?! »
[HRP] Voilà enfin la fameuse réponse ! ahaha ! *va s'enterrer* [/HRP]
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MessageSujet: Re: On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole EmptyVen 3 Avr - 20:40

On peut dire que ce n'était pas voulu ?
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J'ai le droit de me la péter non ?

Le soleil qui rentrait dans la boutique l’aveuglait quelque peu. Il n’aimait pas cet astre qui brillait et diffusait sa chaleur. Non, il aurait sans fois mieux préféré se retrouver dans une plaine de neige avec une température de -2° peut-être. Quand il tournait les yeux pour regarder par la fenêtre, d’où rentrait cette lumière. Dans ses yeux, elle réfléchissait et cela lui faisait vraiment mal. Comment comprendre ce temps ? Il avait juste envie de s’en aller de cette ville. Le thé était arrivé et sans prendre son temps, il l’attrapa pour en prendre une gorgée. Il leva les yeux vers l’homme devant lui. Non, non, ce n’était pas le moment de flancher. Il était fatigué et il voulait rentrer, mais avec ce qu’il venait de demander, il en avait pour un petit moment. De plus, au moment où il avait prononcé « quelques trucs » le regard du luthier avait changé complètement et dans ses yeux, de la colère prenait place. Rafaël souffla et ferma de nouveau les yeux. Le violon. Il venait de lui proposer de faire du violon ?! Rafaël ne s’y connaissait pas trop en instrument, mais il savait que ce qu’il avait sous les yeux était un des instruments les plus difficiles d’apprentissages. Il réfléchit un instant. Il se souvenait, loin derrière lui, comme une ombre de son passé, avoir pratiqué une fois, pendant quelques séances, cet instrument au combien ardu. Se souviendrait-il de ce qu’il avait apprit étant enfant ? Souvent, on lui avait rabâché que c’était comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Mais après tant d’année, il n’était pas sûr que cette expression soit encore vraie. Il regarda l’instrument avec appréhension. L’homme qui le fixait semblait être sur de son coup. Il ne semblait pas savoir qu’il avait quelques notions de ce magnifique objet. Bon, après tout, qui aurait pu deviner, rien qu’en regardant une personne s’il savait jouer, ou non, d’un instrument. Il ne savait pas ce qu’il faisait ici. Il ne savait pas pourquoi il s’était excusé. Il s’étonnait lui-même, vraiment. On aurait presque pu dire que le soleil lui tapait sur la tête, qu’il lui grillait les neurones.

Il prit dans sa main gauche sa tasse de thé resté là, sur le comptoir et en but une nouvelle gorgée comme pour tenter de se calmer. Il fit craquer ses doigts avant de regarder sa tasse vide, reposée sur le comptoir. Il examina les autres instruments présents dans la salle. Il y en avait beaucoup, mais beaucoup les mêmes. Rafaël soupira et bientôt, il avait tourné de nouveau la tête vers son « prof ». Le violon ? Vraiment ? il n’était pas assez bête pour se laisser avoir, mais en même temps, s’il arrivait à se souvenir de quelques mouvements cela aurait pu le sauver. Il prit lentement l’instrument dans ses mains et le plaça comme il faut sous son menton avant de prendre l’archer et de la poser lentement. Il inspira un grand coup et tenta rapidement de se souvenir de quelques notes. Puis, cela lui vint. D’abord, il fit crisser l’archer une mauvaise note en sortit. Il secoua doucement la tête avant d’inspirer une seconde fois, de fermer les yeux et de finalement sortir une série de notes justes. Un sourire l’envahit et les souvenirs avec. Il reposa doucement l’instrument dans les mains de son propriétaire.
686F8C
_ J’en ai fais un peu quand j’étais plus jeune. Mais je veux bien réapprendre. Cela me rappellera beaucoup de souvenir.

Rafaël se mit à sourire comme nostalgique. Cela ne lui arrivait pas souvent. Il ne savait pas trop ce qui lui arrivait en ce moment mais il avait envie de vivre. Bref, il se mit en face du comptoir et regarda l’homme qui se tenait devant lui. Il compatit en quelque sorte, par la suite à ce que venait de dire le loup. Puis, étrangement, une question vint prendre place dans ses oreilles. Une question qu’il aurait préféré éviter mais là, il n’avait pas forcément le choix. Il retient sa respiration un moment et finalement expire. Il ne savait que dire. Devait-il encore mentir et risquer de s’attirer les foudres ou bien encore dire la vérité, ce qui, pour un espion, n’était pas conseillé ? Il ne faisait pas vraiment, en ce moment, son travail correctement et cela allait être bien difficile à justifier. Il allait devoir en répondre devant son supérieur. Mais bon, cet homme lui inspirait quelque chose de particulier. Comme si il connaissait déjà tout ce que Rafaël allait dire ou faire. C’était vraiment un sentiment étrange.

[color:0281=686F8C]_ Oui, je me le suis fait faire en arrivant ici. Une sorte de rite d’admission dans mon nouveau boulot quoi.

Il n’avait pas vraiment mentit. Mais n’avait pas vraiment dit la vérité non plus. S’il s’agissait là d’un Arcana, il ne savait pas, il aurait encore plus de problème avec ses supérieurs cette fois. Allez dire à un Arcana qu’un Momento se balade dans ces rues. Et puis, peut-être qu’on le reconnaitrait. Il avait déjà fait une mission au sein des rangs de l’Arcana. Il ne savait pas à qui il avait à faire. Mais bon, il pouvait également tout aussi bien s’agir d’un simple commerçant ne demandant pas son reste.

[HRP = Retard, retard... Sooooooory >O<]
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MessageSujet: Re: On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole On peut dire que ce n'était pas voulu ? | PV Chealsey Hawkwood - Sole EmptyDim 26 Avr - 16:02

On pouvait dire en soit que Chealsey était surpris et plutôt agréablement ce qui, acceptez de le croire était des plus exceptionnel. Le jeune homme était en effet bien plus enclin au mépris facile et presque gratuit qu’à la presque appréciation. Bon, il ne fallait pas non plus voir cela comme une admiration soudaine et irrémédiable. Après tout, sa composition ne relevait pas non plus du grand art mais d’avantages de bribes de vagues souvenir. Cela n’empêchait qu’à u moment de sa vie il s’était donc consacré à cet instrument. Le jeune homme observait d’avantage le doigté que le son qui sortait de l’instrument. Après tout c’était le plus souvent là que se trouvait l’erreur et on avait beau essayer de ne pas maltraiter l’archer pour sortir des notes correctes, elles seraient toujours lamentables. Il résistait donc à l’envie de le corriger, de venir se placer à côté de lui pour décaler un peu ses doigts déjà sur l’archer car cela restait important puis sur le reste de l’instrument. La technique était vague et imprécise mais la mémoire était bien là. Donc non, le blond ne l’admirait pas et ne lui laissait pas l’avantage de l’avoir impression. En réalité, cela sonnait plutôt comme une petite voix dans sa tête lui disant de ne pas immédiatement mal juger ce personnage mais d’attendre qu’il gâche tout dans ses prochaines paroles. Eh oui, l’observation avait ce caractère vicieux. On faisait dire ce que l’on voulait aux mots et donc aux personnes. Ainsi, même les mots les plus intelligents et les plus bienveillants pouvaient devenir très vite les plus détestables et stupides entre les doigts du luthier. Il aurait pu faire un bon diplomate si sa pensée sortait dans le monde extérieur mais en attendant il la réservait pour son propre usage étant donné que son but n’était certainement pas d’instaurer le chaos.

« Je vois, dans ce cas il est possible de s’arranger pour des leçons si vous me conférez vos disponibilités. »

Il lui souriait après avoir repris le violon, allant le reposer avec délicatesse sur l’étagère appropriée. Non, tous les instruments n’étaient pas identiques et c’était de légères subtilités qui les différenciaient. Après tout, ils n’auraient su être confectionné à la chaîne et étaient tous le fruit d’un travail unique et indépendant. C’était certainement là la valeur de ses instruments. En effet, Chealsey n’avait pas relevé dans les prétentions du brun les éléments qui auraient pu en faire un personnage détestable imbu de sa personne et prétendu gentil pour mieux tromper, prédateur avare et vicieux n’oeuvrant que pour son bon vouloir personnel. Peut-être tout simplement car lui avait essayé de le piéger et qu’il n’avait pas réussi à tomber dans le panneau. Pour cette fois, il lui reconnaissait cela. Cet aspect de sa personne faisait passer le blond pour une personne mauvaise. Lui était persuadé qu’il l’était donc s’enfonçait dans cette part de lui-même quitte à ne plus pouvoir en sortir. Après tout très prochainement cette image ne pourrait que lui allait à merveille. La Momento famiglia, les méchants en somme. Si le luthier en faisait partie, même s’il ne l’avait pas nécessairement choisit, ce ne pouvait être car il l’était lui-même en somme. Il ne se posait pas plus de questions que cela au final à ce sujet, ce ne serait revenu qu’à se faire du mal et croyez le ou non, il n’était pas si masochiste que cela. Il observait son sourire, un peu sceptique puis l’observait lui, conservant le sien. Face à sa réponse, il écoutait la question intéressé et là incapable de dire s’il mentait ou non. C’était embarrassant pour lui mais en même temps quelle raison aurait pu faire qu’on aurait menti sur un tatouage et ce surtout quand on le faisait à un endroit aussi visible que la joue. Pour ce qui était de sa formulation, elle était un peu étrange. « Une rite d’admission » ? Combien de travail allaient requérir une chose aussi grave qu’un tatouage et surtout voyante. Son regard s’éclaircissait légèrement l’ombre d’un instant. Lui-même avait un tatouage. Il avait techniquement un travail mais suivait les ordres de la famiglia mais ce n’était pas la seule et pour que ce personnage soit à Regalo… Etait-il un membre de l’arcane ? Ah… Là il y avait un problème. Il ne voulait pas de cette mafia dans sa boutique ! Certes, il était censé regrouper des informations mais il fallait le comprendre. A chaque fois qu’ils étaient dans le coin, cet endroit ou même lui finissaient sans dessus dessous. Il ne variait pas le ton, essayant toujours de se montrer agréable.

« Je vois. Je suis navré mais si vous voulez bien m’excuser, je dois fermer boutique. J’attend une livraison d’ici peu de temps. »

Oh le vilain mensonge. Mais Chealsey était un menteur toute catégorie et si ce personnage était bien de l’arcana, il le voulait hors de sa boutique sur le champ. Il n’allait pas résister quand même ?! Pourquoi le ferait-il. Après tout il ne savait pas pour son tatouage à lui ! Il ne savait pas pour qui il travaillait ! AHHA ! Oui en effet, le blond était légèrement traumatisé par une membre de l’arcana dont il ne citerait pas le nom sous peine de cracher sur la sorcière. Navrant n’est-ce pas ?
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