Elsa Lorenzino était de mauvais poil. Non pas que cela se voyait vraiment dans son attitude ou ses agissement, mais il était clair quand on la connaissait vraiment que quelque chose n'allait pas. Pourquoi donc quelque chose n'irait pas après tout ? Les affaires étaient florissantes, sa coiffure impeccable et personne ne songeait à l'enquiquiner dans la demeure familiale. Seulement voilà, cela ne suffit pas toujours pour apporter le calme et le bonheur après tout et aujourd'hui notre belle Lady était contrarié. Pourquoi donc ? Par qui plutôt, puisque c'était un homme la cause de son désagrément. Oh, je vous vois venir, mais non, ce n'était pas du tout ce à quoi vous pensez. Côté amour, Elsa était parfaitement tranquille puisqu'elle restait très loin de ces sangsues assoiffées d'héritage qui lui tournaient sans cesse autour. Pourquoi donc s'encombrer avec un mari incapable alors qu'elle se débrouillait parfaitement toute seule ? Puis elle n'était pas du genre à obéir docilement à un homme de toute façon. Quoi qu'il en soit, il y avait pourtant bien un homme qui lui causait des soucis en ce moment, mais cela se déroulait dans le domaine des affaires puisqu'une espèce de charlatan avait débarqué pour proposer des armes à un prix défiant toute concurrence à certains de ces clients.  D'accord, cela n'allait lui faire aucun mal financièrement et elle pouvait parfaitement s'en sortir avec ces clients les plus réguliers, mais cela était avant tout une question de respect. Pourquoi laisserait-elle donc un étranger venir empiéter sur son territoire ? Qu'il aille au diable tient ! Et Elsa se serait volontiers chargé de l'y envoyer elle-même si elle avait réussi à lui mettre la main dessus.

Seulement voilà, celui-ci lui piquait ses clients les moins… Recommandable dirons-nous, du coup une dame de la bonne société comme elle ne pouvait pas vraiment agir à sa guise… Pas sans un peu d'aide en tout cas. Voilà pourquoi la jeune femme avait pris la décision de quitter la demeure familiale une fois la nuit tomber pour se rendre à la capitale de l'île non loin de là. Non sans regret, elle avait choisi l'une de ses robes les plus simples histoire de ne pas trop attirer l'attention, mais même vêtu de la sorte, on voyait bien qu'on avait pas à faire à n'importe qui tout de même. Eh oui, elle n'avait tout de même pas de vêtement de pauvre en réserve la pauvre… Encore que, elle devrait y penser un jour, pour passer inaperçu pour faire disparaitre un cadavre et tout ça… Quoi qu'il en soit, c'est donc caché sous une cape brune que la demoiselle avait fini par sortir de la voiture qui l'avait conduite en ville pour se diriger ensuite seul vers le quartier qui l'intéressait. Par pure paranoïa, elle n'avait pas envie que son chauffeur sache où elle se rendait exactement, ou plutôt auprès de qui. Entrant sans hésiter dans un bâtiment, Elsa monta tranquillement les escaliers jusqu'à se retrouver devant la porte d'un appartement à laquelle elle frappa deux fois… Sans réponse.

" Où est tu encore passé toi… "

Elle avait ronchonné cela avec la certitude que personne ne lui répondrait, mais il fallait bien qu'elle se plaigne tout de même. Après tout, Elsa était habitué à ce que tout le monde se pli en quatre pour elle, du coup, se retrouver devant une contrariété l'agaçait toujours, bien qu'elle était trop bien éduqué pour se mettre à jurer comme n'importe qui. De plus, il n'y en avait pas vraiment besoin puisque la jeune femme était du genre à prévoir les choses et ne tarda donc pas à sortir de quoi régler son problème de la poche de sa robe. Une petite clé, tout à fait quelconque, mais qui par le plus heureux des hasards servait à ouvrir la porte fermée devant laquelle elle se trouvait… Enfin, "heureux hasard"… Disons plutôt que lorsque que la personne qui y vivait avait emménagé, la signorina c'était débrouillé pour se faire faire un double des clés, juste au cas où. Elle avait bien fait après tout, non ? Au moins, la bougresse n'avait pas à attendre dehors comme la dernière des idiotes et put donc aller s'installer dans un l'un des fauteuils du salon. Et c'est ainsi que commença une longue attente… Enfin, peut-être pas si longue, mais la jeune femme n'était pas du genre très patiente par moment. Que pouvait-il bien faire cet idiot ? On ne fait pas attendre une vieille amie comme cela… Même quand celle-ci n'a pas du tout prévenue de son arrivé et que les horaires décents pour une visite étaient passés depuis longtemps.

Tapotant de ses doigts fins sur l'accoudoir du fauteuil, la blonde trouvait effectivement le temps très long et finit par se dire qu'il n'y avait qu'un seul moyen de faire passer le temps plus vite… Une bonne tasse de thé. Bien entendu, son ami n'avait pas de domestique et elle dut donc se lever et se rendre dans la cuisine elle-même dans l'espoir d'en avoir. Une fois dans la pièce, elle se mit donc à ouvrir un placard, puis un autre, à la recherche de thé… D'une théière même, bref, de ce qu'il lui fallait. Mais plus elle ouvrait de placard, plus elle perdait espoir de trouver ce qu'elle cherchait. Se disant que l'homme n'était pas un grand amateur de thé, elle se mit donc à vider les placards et à mettre une pagaille monstre dans l'espoir d'en trouver un peu, dans un recoin oublié, mais rien… Rien ! Seulement… Grr… Du café. D'accord, les Italiens préféraient le café en général, mais ce n'était pas le cas d'Elsa qui trouvait que cela avait un drôle de gout tout de même… Mais se disant que c'était peut-être mieux que rien, elle préféra tout de même tester une nouvelle fois. Mais comment prépare-t-on le café ? Oh, très bonne question… certainement comme le thé ?...Mouais, inutile de vous décrire l'état général de la pauvre cuisine qui n'avait rien demandé une fois que la demoiselle eut fini son ouvrage. Une véritable calamité.

Retournant s'assoir avec son café, qu'elle avait décidé de noyer avec beaucoup de lait et de sucre, la jeune femme reprit donc l'attente, non sans lancer une drôle de grimace à sa tasse lorsqu'elle s'aventura à y gouter pour la premier fois. Crétin de Valentini même pas fichu de recevoir les gens correctement quand il n'était pas là… " Mais pourquoi tu viens le voir lui si c'est si désagréable hein ? " lui souffla une petite voix dans sa tête. " Parce que… Parce que… Oh silence, je n'ai pas à m'expliquer. " Avait-elle rétorqué alors qu'aucun son n'était sorti de sa bouche. Oui, elle avait des conversations avec elle-même dans sa tête et alors ? Quoi qu'il en soit, elle refusait d'avoir celle-ci, car elle en refusait catégoriquement l'issu évidente. Non, Raffaelo ne lui manquait pas. Non, elle n'était pas vexée qu'il ne lui donne pas plus de nouvelle que cela. Pff, elle s'en fichait bien, c'était seulement son meilleur ami après tout, rien de plus. Mais elle fut bien vite interrompue dans les réflexions qu'elle se faisait à elle-même par le bruit d'une porte qui s'ouvrait et bientôt, une tignasse violette très reconnaissable avait fait son apparition.

" Eh bien mon cher Raffaelo, tu rentres bien tard. Je me suis permise d'entrer pour t'attendre, tu ne m'en voudras pas j'espère. ~ "

Un petit sourire au coin des lèvres, Elsa semblait assez fière d'être rentré sans autorisation chez quelqu'un. Oui, certaines personnes avaient vraiment de drôle de passe-temps, mais que voulez-vous. Presque par reflex, la jeune femme reprit une gorgé du liquide qui se trouvait dans sa tasse et dissimula une nouvelle grimace en se rendant soudain compte que ce n'était pas du thé.

" On voit bien que tu ne m'invite jamais, il n'y a même pas quelque chose de décent à boire ici. "

D'un geste décidé, elle repoussa définitivement sa tasse, bien décidé à ne plus jamais entendre parler de café. Venait-elle de faire un reproche dissimulé à son ami là ? Oh mais non, ce n'était pas du tout son genre voyons… Quoi que si, un peu tout de même.

Il était tard, très tard même. On ne voyait même plus le soleil dans le ciel, ce dernier avait laissé place à la lune depuis bien longtemps. Enfin, disons au moins une bonne heure hein. Et que faisait Raffaelo ? Si vous pensez qu'il était du genre à rester chez lui en pantoufle à lire un livre dans son fauteuil, c'est mal le connaître. Très mal. Si on voit un peu quel genre d'énergumène il peut-être, on se doute qu'il est toujours en train de faire quelque chose. Soit en train de prendre du bon temps à boire un verre et rigolant comme un débile, parce que ouais, ça aime parfois rire comme un débile. Même si Raffy a étrangement toujours conscience de ce qu'il fait, ainsi il n'est pas en train s’esclaffer comme un homme ivre bêtement, il s'adapte à son entourage va-t-on dire. Pis c'est plus drôle comme ça. Ou alors il est en train de faire les boutiques à sa façon, le marché noir marche plutôt bien la nuit on peut y faire des bonnes affaires je vous assure. Quand on est comme lui un mordu de la gâchette ça peut partir plutôt vite les munitions, il connaissait un type qui en venait de la assez bonne qualité pour pas trop chère, on va dire qu'il fallait juste pas être trop regardant de la façon dont il se les procurait hein. Mais je vous laisse imaginer qu'en tant que type qui n'hésite pas à mettre une voleuse à son servir juste pour son petit plaisir personnel, ce n'est pas ça qui allait l'arrêter. D'ailleurs, il devrait aller la voir... Ah ah, ce serait bête qu'elle l'oublie. Quoique non, rien à faire, c'est selon lui impossible de l'oublier. On oublie pas le Valentini comme ça ! Comment ça lui peut oublier des gens ? Non. S'il l'aime bien ou qu'elle a intérêt pour lui, vous pouvez être certain qu'il la garde toujours dans un coin de sa tête oh. Déjà il n'y a que peu de personnes qu'il aime bien, alors c'est plus simple à retenir et de deux, on va revenir à son programme de la soirée. Parce que oui, il pouvait faire autre chose que s'amuser le soir hein ! Il pouvait travailler. Car oui, autant monsieur ne se gênait pas pour avoir de l'argent de façon parfaitement malhonnête, mais on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas avoir un travail honnête ? Si si, c'est honnête. Il vend juste ses services, c'est pas de sa faute si y a des gens assez fous pour demander à quelqu'un de tuer pour eux...~ Oui. Il aime voir les choses comme il l'entend.

Mais cette nuit n'allait pas être une nuit blanche à traquer quelqu'un. La cible ? Bof. Une femme, richissime bien sûr, le seul soucis dans cette histoire était le fait qu'elle n'était pas seule, elle avait quelques personnes employés justement à sa protection. Mais ça, c'était qu'un détail pour lui, elle ne faisait pas partit de la haute société on va dire, une grosse bourgeoise qui a un peu beaucoup d'argent rien de plus. Même les insectes peuvent se tirer dans les pattes pour avoir la plus grosse part du marché. Étrangement c'est beaucoup de commerçant qui font appels à ses services, ne supportant pas la concurrence meilleur qu'eux, mais ne voulant pas faire couler leur propre entreprise en prenant le risque de tuer la personne soit-même. Ou alors la personne n'avait juste pas le cran de le faire hein... Rien de bien difficile, pour preuve, notre homme prenait même la peine de jouer un peu. Bon ok, il le faisait souvent, mais disons qu'il y avait certaines personnes plus difficiles à tuer que d'autres hein... Travail de flemmard ce soir on va dire. Pendant la journée, il avait appris à quelle heure la femme devait rentrer chez elle, on lui avait bien sûr donné l'adresse. Il n'avait plus qu'à l'attendre sur place. S'étant au passage chargé de régler leurs comptes aux gens qui gardaient la maison... Attendant à l'étage, il avait accroché  à côté du lit de la jeune femme les deux garde du corps qui ne gardaient désormais plus grand chose. Un crime assez propre, venant de lui ce serait presque étonnant en fait. Un simple cou à la carotide, et ça part vite vous savez hein... Il n'avait plus qu'à attendre derrière la porte, tranquillement. S'étalent même sur le lit en attendant. Le soleil avait disparut, elle allait certainement rentrer dans sa chambre pour se mettre à l'aise pour la soirée ou pour se coucher. Une fois dans la pièce sombre, elle entra pour allumer les lumières. Le jeune homme poussa a porte de sa chambre derrière elle, les enfermant tous les deux. Il lâcha un simple.

- Bonsoir demoiselle.~

Avec un sourire en coin. Il aurait pût être charmant, en fait. Raffy serait actuellement au goûts des gens un peu étrange qui aiment les types tordus et du genre mauvais garçon. Très mauvais garçon même... S'apprêtant à hurler, notre homme traversa l'espace qui restait entre eux rapidement, pour finalement lui mettre la main sur la bouche. Lui intimant de se taire. Bien sûr elle tenta de faire le contraire hein... C'est alors qu'il lui pointa sa lame au niveau de l’œil, la menace marcha bien plus étrangement...  S'ensuit finalement un petit jeu, à chaque plainte ou petit gémissement, la demoiselle perdait une partie de son corps ou gagnait une éraflure, il avait bien sûr pris la peine de l'attacher sur une chaise et de la bâillonner cela s'entend. De toute manière, dès qu'elle commença à gémir de douleur, cela ne pouvais plus s'arrêter, chaque blessure supplémentaires était un calvaire de plus... La pauvre jeune femme est certainement morte une fois évanouit à cause de la douleur devenue trop violente. Pourquoi faire ça ? Oh. Fallait bien pimenter cette chasse si peu amusante hein. Toujours est-il que le visage barré une tâche de sang, il se chargea de couper sa tête pour la ramener à la personne qui serait ravie de la voir ainsi. La personne fût honnête, il pût ainsi repartir avec une bonne somme...

Tranquillement, parce que oui, il sait l'être, le jeune homme arrivait chez lui, aucune idée de ce qu'il allait faire, mais il comptait bien se poser tranquillement chez lui et... Et en fait non. Attends, pourquoi sa porte est ouverte ? Si quelqu'un avait osé lui dérober ses armes ou autre, il avait intérêt à avoir quitté le pays depuis longtemps... L'air mécontent il eut alors le plaisir.. ? -oui oui le plaisir- de voir en fait un visage familier. Elsa ? Haussant les sourcils, il n'avait visiblement pas le temps de poser ses affaire qu'il se fit agresser oralement par cette femme qui lui indiquant qu'elle s'était permise de rentrer pour l'attendre en espérant qu'il lui en veuille pas. Pas comme s'il avait le choix non ? Mais qu'en prime il n'avait rien de décent à boire étant donné qu'il ne l'invitait jamais. Ah... Elsa. En espérant que tu ne changes jamais. Soufflant en regardant l'air blasé le bordel dans sa cuisine, le jeune homme lança sa veste sur  la table. On voit les habitude de monsieur hein. Tout en lâchant.

- Pourquoi t'inviter ? Tu sais très bien le faire toi même ! Qui plus est, ce n'est pas mon truc d'avoir des plantes dans l'eau chaude, j'suis pas une tortue ou autre animal bouffant de la verdure.

Ben ouais. Concrètement, c'est des feuilles dans de  l'eau le thé hein. Silence, toi spécialiste, ne me contredit pas... Reportant à nouveau son regard sur la blonde qui ne semblait pas décider à boire son café, l'homme pris la tasse pour goûter... Ne pas aimer le café est un manque de goût en soit, mais en plus ne pas savoir en faire est en plus un crime. Si si, c'est pire que d'être tueur à gage. C'est pourquoi il ajouta avec un sourire en coin en reposant la tasse qui n'était pas fameuse à son goût.

- Tu ne sais même pas faire un café digne de ce nom... Lâcha-t-il sur un ton moqueur.

Je vous assure qu'ils s'aiment beaucoup hein, il n'y a pas d'autres façon de montrer son affection pour quelqu'un... Quoi si ? Non pas pour eux. Autant vous ne touchez pas aux cheveux de la demoiselle, autant il ne se gênait pas pour lui se foutre de sa gueule. S'affalant sur le canapé qui était situé dans la même pièce que la cuisine -eh oui, gain de place obligé c'est pas bien grand chez lui-, notre homme se débarrassa l'air flemmard de ses bottes avant de passer sa main sur la trace de sang séché sur sa joue. Mince, il l'avait oublié celle-là... Haussant les épaules, il resta ainsi pour l'instant.

- Alors dis-moi ma belle ? Que me vaut l'honneur de ta visite ? T'as besoin de quoi cette fois ? Avant de finalement la fixer avec à nouveau un large sourire moqueur. A moins que je ne te manque trop c'est ça?~

Bouuuh que c'est mignon, la petite Elsa s'ennuie sans son grand et meilleur ami Raffaelo ? Ahah. En même temps ils étaient deux être qui se comprenait bien. Y a pas à dire, autant le courant avait toujours bien passé entre eux, autant il lui avait bien pollué l'esprit l'a rendant au moins tout aussi tarée que lui... Au moins.

Elsa avait beau être noble, le savoir-vivre n'était pas réellement sa spécialité. Bien sûr, elle en connaissait les règles, à la perfection même, mais si elle pouvait se débrouiller pour passer outre et au passage casser les pieds de quelqu'un, elle ne risquait pas de s'en priver. Mais pour le coup, pourquoi prendrait-elle des gants franchement ? Raffaelo n'était franchement pas le genre de type qui frappe avant d'entrer ou respecte la politesse avec ferveur… Bien au contraire, s'il pouvait entrer en défonçant la porte, c'était encore mieux selon lui et cela, Elsa le savait bien. Oh oui, cette énergumène, elle le connaissait bien et pour cause, il était son plus vieil ami et certainement celui avec qui elle partageait le plus de chose… Ou du moins le plus de goûts tordus. Car il fallait bien l'avouer, la noble n'était pas très net dans sa tête et cela était certainement du – au moins en partit – à la fréquentation prolongé du fils Valentini. Si c'était un homme toxique ? Certainement. Si elle avait envie de s'éloigner de ce poison ? Hors de question. En vérité, Elsa ne voyait pas du tout ce qui clochait dans sa façon d'agir ou de penser. Selon elle, assassiner les gens qui nous encombrent et en rire aux éclats en repensant à leurs petits cris pitoyables était une activité tout à fait saine et bénéfique… Bon, pas bénéfique pour eux, mais vous avez compris le principe quoi. Au moins, Raffaelo partageait parfaitement cet avis, ce qui faisait de lui un compagnon de chasse idéal.

Bon après… Il fallait le supporter. Mais cela n'était pas non plus un problème pour la blonde qui semblait être immunisé contre ses âneries. Ah, heureusement qu'ils s'entendaient bien tout de même ces deux-là, sinon, qu'est-ce que ce serait s'ils étaient ennemis… Tu imagines ça petite Elsa dans un coin de tête ? Comment ça ce serait intéressant ? Pff, retourne dormir, on te sonnera quand il faudra égorger quelqu'un. Franchement, mieux valait ne pas imaginer ce qu'un affrontement entre les deux donnerait et parier sur le survivant serait assez incertain… Mais bon, aucune raison qu'ils en arrivent là un jour hein, ce serait tellement dommage de gâcher une belle amitié basé sur leurs folies respectives. Même si ces derniers temps, ils ne s'étaient pas beaucoup vu, il fallait bien l'avouer. Que devenait donc le jeune homme pour oublier ainsi de donner des nouvelles à la blonde ? Elle n'en savait rien, mais était de toute façon bien trop fière pour poser la question directement. Ce serait comme admettre qu'il lui manquait, non ? Hors, même à elle-même, elle ne voulait pas faire cet aveu atrocement gênant. Quoi qu'il en soit, l'ex militaire ne sembla pas malheureux de voir son ami… Ni particulièrement heureux en fait, il semblait même un peu déplorer l'état de sa cuisine, mais ne fit aucun commentaire là-dessus, préférant saluer son amie à sa manière… Donc bref, en omettant le bonsoir.

Ah la politesse, une passion commune visiblement. Raffaelo ne regretta même pas un instant de ne pas avoir invité son amie, constatant qu'elle était assez doué ou culotté pour le faire elle-même et de plus, il ne comptait pas remédier dans les plus bref délais à ce problème épineux qu'était le manque de thé dans cet appartement… Pff, un véritable Italien pure souche celui-là avec son café, à croire que seul cette boisson avait le droit d'exister. Cette comparaison avec un quelconque herbivore se nourrissant de la verdure qu'était le thé selon lui tira à la jeune noble une petite moue méprisante tandis qu'elle fronçait le nez sur ce café qu'il adorait tant et qu'elle avait visiblement raté avec brio.

" Parce que tu trouves que des graines écrasées c'est mieux peut-être ? Tu es quoi, un coq ? " La jeune femme fit mine de réfléchir un instant avant de sourire malicieusement. " Oh, oui. Tu en es un finalement. ~ "  

Comparer le Valentini à un coq sans se soucier des conséquences ? Oh, c'était Elsa, elle pouvait se le permettre et de toute façon, il ne pouvait pas réfuter ce fait, il était un dragueur invétéré adorant se pavaner devant une ribambelle de poules qui ne demandaient qu'à passer à la casserole. Mais qu'il serait mignon avec une crête et des plumes… De plus, réveiller tout le monde à 6h du matin juste pour les emmerder, c'était tout à fait son style. Raffaelo était donc un coq et Elsa… N'importe quoi qui bouffait de l'herbe apparemment, même si on l'aurait plutôt comparé à un carnivore en général. Une lionne peut-être ? A voir. Quoi qu'il en soit, la blonde n'était pas décidé à boire son café finalement, ce qui n'était pas bien grave pour que le Valentini ne tarda pas à arriver près d'elle pour lui prendre la tasse et boire à son tour. Vu la tête qu'il tirait, il ne devait pas beaucoup aimer cela non plus apparemment, mais cela fut bien vite remplacé par un sourire en coin qui fit hausser un sourcil à la demoiselle. Cet air-là, elle ne connaissait, il avait décidé de la taquiner. Et la pic ne tarda pas à arriver puisqu'il lui assura d'un ton moqueur qu'elle n'était pas capable de préparer du café. Pardon ? Elle incapable ? Pff, il ne manquait pas de culot celui-là tient ! Ce n'était tout de même pas de sa faute à elle s'il n'avait pas été là pour sauver sa cuisine de l'ouragan Lorenzino et le préparer lui-même hein. Prenant l'air légèrement outré qui s'imposait, la noble croisa les bras pour le toiser d'un air sévère. Oui, elle n'aimait pas s'entendre dire qu'elle n'était pas capable de faire quelque chose, c'était un fait… Après tout, elle était parfaite, tout le monde savait cela.

" Excuse-moi, mais moi, j'ai des domestiques pour faire ce genre de basses besognes à ma place. Tout le monde dans cette pièce n'a pas été déshérité je te le rappel. "  

Comment cela c'était méchant de lui rappeler que sa famille l'avait chassé comme un malpropre et coupé les vivres ? Mais nooooon… A peine. Mais Elsa aimait bien ce fait et pour cause, cela démontrait selon elle qu'elle était bien meilleure actrice que lui puisqu'elle avait réussi à cacher ses penchants néfastes à sa famille… Enfin, cela se discutait en fait, puisque Raffaelo lui avait tout simplement décidé que cela n'en valait pas la peine certainement… Ah, comme c'est simple d'être un homme pour repartir de rien. Elsa elle n'aurait aucune envie de faire comme lui, le statut que lui apportait sa famille lui convenait tout à fait et la mettait même à l'abri d'un mariage pour subvenir à ses besoins. En sommes, chacun son mode de vie, aucun n'avait envie d'échanger avec l'autre certainement. En tout cas, pour Elsa c'était clair, pas moyen de vivre dans un minuscule appartement sans thé. Quoi qu'il en soit, Raffaelo devait tout de même avoir des occupations plaisante compte tenu de ce que pu observer la jeune fille. En effet, celui-ci avait des traces de sang sur le visage, ce qui pouvait s'expliquer par bien des façons, mais la noble préféra bien entendu choisir la plus malsaine et répugnante. Elle se perdit d'ailleurs un instant à essayer d'imaginer la scène, la victime, la méthode de meurtre ou de torture… Tout à fait jouissif selon elle. Seulement voilà, son ami qui s'était à présent mis à l'aise – et il aurait tort de se gêner, il était chez lui après tout – ne tarda pas à la sortir de sa rêverie déviante pour lui demander ce qu'elle était venue faire là, avant d'ajouter que peut-être il lui manquait trop tout simplement.

Alors là… Alors là… Mais pas du touuuuuut ! Où est-ce qu'il allait chercher tout cela franchement ? Il se prenait vraiment pour quelqu'un d'important hein ? Eh bien non, il ne manquait pas du tout à la jeune femme, elle n'en avait rien à faire de sa petite personne… Bon d'accord, il lui manquait peut-être un peu, mais chut. Elle n'allait tout de même pas lui dire, il serait trop content ce pauvre coq, encore une raison de se pavaner. Elsa n'était en rien l'une de ses groupies, elle l'aimait tout simplement comme un frère… Enfin pas comme le sien puisque c'était un connard et qu'elle l'avait tué, mais un équivalent qu'on n'a pas envie d'étriper en permanence dirons-nous. Mais inutile de lui dire, il devait bien le savoir au fond, alors inutile de passer pour quelqu'un de sensible. A la place, Elsa préféra regarder son ami avec un sourire en coin, sure d'elle comme à son habitude en s'installant un peu plus confortablement dans son fauteuil avant de lui répondre d'une voix calme.

" Me manquer ? Tu en dis des bêtises quand tu t'y mets toi. Je venais tout simplement voir si tu arrivais à survivre sans moi voyons… Mais je constate que tu trouves de quoi t'amuser. Dommage, je t'aurais bien proposé une petite sortie divertissante… Mais je suppose que tu es trop fatigué mon pauvre. ~ "

Comment cela elle insinuait qu'il ne tenait pas le rythme ? Oh, mais non… Elle cherchait juste à le taquiner un peu pour le faire réagir. De plus, il avait tendance à la flemmardise, il fallait donc le pousser un peu de temps en temps. Pourquoi ne pas tout simplement dire qu'elle avait besoin – ou juste envie – de son aide pour tuer un concurrent trop gênant ? Parce qu'être clair, c'était trop lui demander tout simplement, c'était Elsa après tout. Du quoi, serait-il partant ou allait-il faire son difficile et se faire prier ? Ce serait selon son humeur, la noble verrait bien…

Quand un coq est une tortue parlent, cela donne ça. Non sans rire, c'est quelque chose de tout à fait normal de s'envoyer des pics comme ça pour un rien. Connaissant ces deux jeunes gens, on pourrait même dire qu'ils sont très gentils entre eux même. Quand on voit comment ils sont capable de voir les autres personnes, même ceux qui n'ont pas cherché les ennuies ou autre hein, il suffit juste qu'ils soient de mauvais poil ou alors que la tête ne leur revienne pas et ils pouvaient décidé sur un coup de tête de vous pourrir la vie. Et encore, pourrir est parfois un mot bien faible. Alors bon, se faire des vannes ainsi restait très bon enfant. Pis autant être franc, même si Elsa disait cela certainement pour le vexer -ou alors faire semblant, elle devait le connaître hein-, ce dernier ne pût qu'affricher un sourire satisfait. Oui en effet. Le coq est un animal qui lui allait plutôt bien, et il ne s'en cachait pas vraiment. Il est beau gosse, il le sait, atout numéro un, il est intelligent, sans parler de surdoué ou de génie hein, bien qu'il soit visiblement très doué dans le domaine stratégique du combat et en plus il était quelqu'un de plutôt doué. Bon, pas dans tout, mais qu'importe, ça fait toujours classe de dire qu'on est doué ! Il était un escrimeur de très haut-niveaux, au même titre qu'il maniait les armes à feu presque à la perfection, le tout additionnée à des conditions physiques très bonnes, que demander de plus franchement ? Rien. Il avait largement de quoi se vanter selon lui. Il avait fait la remarque à Elsa comme quoi cette dernière n'était pas capable de faire un café digne de ce nom, c'était dans un sens une des raisons qui le pourrait à ne pas regretter d'avoir forcé son départ de chez sa famille. Ok, il y perdait un confort de vie plus que notable, il aurait pût avoir tout ce qu'il voulait qui lui tombe du ciel, mais c'est tellement ennuyant. Et au final se forcer à se débrouiller par soit même n'est pas un mal, on est capable de tout faire tout seul sans avoir besoin de réclamer à tout va que quelqu'un nous fasse-ci, ou nous fasse-ça. Chacun son truc quoi, il était évident que son nouveau mode de vie lui allait très bien, et pour être franc, bien que cette pauvre Elsa n'était parfois pas bien douée -attention, je ne parle pas du côté de l'amusement où là elle excelle pour avoir de bonnes idées indignes d'une Lady de son rang!-, mais il ne la voyait pas quitter ce mode de vie. Ce serait comme l'imaginer ne pas porter des robes en fait. Ahah... Quelle drôle d'image il venait de se mettre en tête là tout de suite.

Il dût cependant bien rapidement arrêter de rire. Pour finalement se dire qu'il ferait mieux de réagir aux pics renvoyés... Oh. Il pourrait éviter, mais s'il y a bien une personne avec qui cela ne le dérangeait pas de tourner en rond pour savoir qui aura le dernier mot, c'était bien elle. Un petit privilège on va dire. Une vieille amie d'enfance, une sorte de sœur certainement. Un machin du style, bien qu'il ne la nommera jamais en tant que tel. Au moins, c'est un peu pareil des deux côtés là-dessus.

- Désolé de ne pas avoir besoin d'être assisté dans la vie Elsa. Mais je te pardonne comme toujours !

Il avait lancé ça avec un de ces sourires. Si on connaît notre homme en tant que tueur, ou alors ce qu'il est en général avec les gens qui ne l'intéressent pas ou peu, c'était à faire froid dans le dos. Cela ne collait pas à sa personnalité, il semblait faire un sourire sympathique qui donnait au final l'impression qu'il allait te poignarder avec ce même sourire... -tu vois le sourire de Sebby ? Ben c'est pareil ahah...-. Mais la blonde devait certainement être habité, puisqu'elle était capable de servir le même genre de sourire. Quelque choses d'appréciable pour une femme de la noblesse, de son point de vue cela s'entend. Bien décidé à resté affalé, il fallait croire cependant que ce n'était pas vraiment dans le programme de la soirée, ou plutôt devrais-je dire dans le programme de la blonde en fait. Niant d'un bloc qu'il ne lui manquait pas du tout -il n'y cru pas, mais ne fit cependant aucune remarque supplémentaire parce qu'il est gentil~-, elle préférait lui annoncer qu'elle avait prévu une... Sortie entre ami dirons-nous. Un moyen de non seulement rattraper le temps passer à ne pas se voir, mais également faire un bon passe-temps digne de ce nom, se résumant souvent à une espèce de chasse à l'homme. Ou alors c'est une façon encore indirect de dire qu'elle avait besoin dans un sens de lui parce qu'il était certainement -obligatoirement en fait cherche pas- plus doué qu'elle pour agir de ce côté là.

Restant un instant sans bouger, ce serait réagir trop rapidement à la nouvelle pic qu'elle lui avait lancé, sous-entendant qu'il n'était pas assez endurant pour faire deux chasse à l'homme dans une même journée... ? C'est très mal le connaître oh, c'est un professionnel de ce côté là et il est évident que ce genre de chose constitue son quotidien. Pis... un Militaire n'est jamais fatigué ! C'est du moins quelque chose qu'il avait retenu, ne jamais être fatigué ou donner signe de faiblesse, c'était un coup pour repartir pour un tour. Soufflant avec le nez, il finit par se redresser pour la regarder du coin de l'oeil avec un large sourire.

- Ne fais pas genre celle qui me propose la chose en t'attendant un refus. Je pourrais très bien le faire juste pour te faire les pieds d'être venue jusqu'ici pour rien. Il se leva, remettant en arrière sa longue chevelure violette. Mais je suis une âme charitable avec toi ma belle, je sais que tu ne pourrais pas te débrouiller sans moi !

Je crois que c'est définitivement impossible pour eux de faire les choses simplement. De se dire « j'ai envie de te voir mon pote ça fait longtemps, comment tu vas ? » ou alors « Besoin d'aide ? Parce que je t'aime bien et que j'aime ce service j'accepte bien sûr ! ». Non bien sûr que non, c'est trop facile hein ! Croisant les bras, il se rapprocha d'elle, comme s'il attendait une réponse de sa part, et en fait c'était un peu le cas. Cependant, il n'eut aucune gêne à une fois à côté d'elle s'asseoir de travers sur son fauteuil, les jambes ballant sur l'accoudoir en somme. Hm ? Oui oui. Je parle bien du fauteuil où la jeune femme était installée pourquoi ? Un soucis ? Il est lourd peut-être ? Il a certes une musculature non négligeable, sans compter les pistolets ou autre qu'il portait encore à ses hanches parce que Monsieur avait prit la peine de se mettre à l'aise mais pas de se désarmé, à croire qu'il fait les choses à l'envers. Mais après tout, il est libre et indépendant, donc il fait ce qu'il veut et toc. Les bras croisés, fier de sa connerie visiblement, il lui tapote la joue avec la paume de sa main, comme on le ferait à une enfant qu'on veut féliciter ou... Ou je sais pas moi, mais t'as l'image en têt quoi ?

- Allez fais pas ta timide ça consiste en quoi cette sortie ?~

Et hop, en mode flemmard, le voilà à s'installer confortablement pour attendre. Cela devait être moins confortable pour elle la pauvre. On s'en fiche ! C'est normal pour eux après tout non ?

Des retrouvailles entre amis, cela devrait être sympathique, vois presque émouvant non ? Eh bien… Non. Car pour le cas présent, on parlait de Raffaelo et d'Elsa. Certes ils se connaissaient depuis leurs petites enfances, avait vécu de belle chose ensemble certainement, mais ce n'était pas pour cela qu'ils se comportaient comme tout le monde. Leur amitié reposait principalement sur le fait qu'il se ressemblait beaucoup, peut-être même plus qu'ils ne voudraient l'admettre un jour. Mais ce n'était pas pour cela qu'ils allaient être tout gentils et mielleux l'un envers l'autre hein. Bien au contraire, quand on connaissait les deux énergumènes, on pouvait se douter que c'était tout le contraire. Aucun des deux n'était connu pour sa bonté légendaire… A l'inverse, chacun pouvait se vanter d'une belle réputation de casse pied de première. Il s'agissait là de deux fortes têtes, prêt à tout pour avoir le dessus sur tous les autres… Du coup, quand ils n'étaient que deux dans la pièce, il fallait bien focaliser son sale tempérament sur l'autre. Pourtant, cela restait amicale… Oui oui, amicale, quand il s'agissait d'eux, on pouvait le dire. Mais s'il fallait vraiment être honnête et désigner qui avait le dessus, la question serait compliqué… Quoi que pas tant que ça finalement. Raffaelo était incontestablement le plus fort physiquement, Elsa n'irait d'ailleurs pas dire le contraire ouvertement, mais elle s'était toujours demandé lequel des deux était le plus taré.

Oui, pour Elsa, c'était une question tout à fait banal à se poser. Qui donc était le moins saint d'esprit des deux ? Elle, cela la perturbait en tout cas, même s'il n'y avait pas vraiment de moyen d'avoir une réponse claire et nette. Comment savoir ce qu'il y avait dans la tête de l'autre après tout ? Dans la sienne en tout cas, c'était un sacré bordel organisé pourrait-on dire. Parfois, une idée malsaine sortait du lot et elle se sentait alors obligé de la réaliser… C'était pareil pour ce cher Raffy ? Mouais, aucune envie de lui poser la question en fait, il serait capable d'inventer n'importe quoi juste pour la faire marcher. Surtout qu'il était d'humeur assez moqueuse ce soir apparemment. Il n'était même pas capable de tenir sa langue sur l'incapacité qu'avait Elsa à préparer un café digne de ce nom, quelle impolitesse franchement ! Mais ce n'était tout de même pas de sa faute si elle était comme il venait de lui signaler une "assisté "…. Pardon ?! Bon d'accord, ce n'était peut-être pas tout à fait faux quand il s'agissait des tâches quotidiennes, comme pour la plupart des nobles en fait. Ils n'avaient tout simplement pas l'habitude de se soucier de ce genre de chose. Cela dit, bien que Raffaelo était déshérité et donc n'était plus vraiment un noble, Elsa savait bien le genre d'éducation qu'il avait eu et avait donc du mal à croire qu'il savait parfaitement se débrouiller tout seul celui-là. Mis à part pour se faire du café bien entendu puisque cela faisait partit du minimum vital. Même Elsa était capable de se préparer du thé seule après tout. Jetant donc un regard dans l'appartement tandis que le jeune homme la regardait avec ce sourire des plus malsains qui ne lui faisait à elle ni chaud ni froid, la demoiselle n'hésita pas à lui répondre avec un petit air sur d'elle.

" Oh oui excuse-moi, je vois que tu sais parfaitement te débrouiller tout seul. Le ménage à l'air d'être devenue ta nouvelle spécialité mon cher, je te félicite. ~ "

Quoi ? Comment cela elle se moquait ? Oui bon… On ne pouvait pas vraiment dire que l'appartement de l'ex militaire était l'endroit le mieux rangé qu'elle avait vu hein, il y avait clairement du laisser aller à ce sujet. Mais pour être tout à fait franc…. Elsa s'en moquait comme de sa première tasse de thé. Elle avait tout simplement envie de le taquiner, après, ce n'était certainement pas elle qui n'avait jamais touché un chiffon de sa vie qui allait vraiment dire quelque chose. (C'est drôle, maniaque comme je suis… Aucun de mes perso n'a quelque chose à faire du ménage. Ironique.) De toute manière, le Valentini n'aurait rien à faire de ses remarques si elles étaient vraies, donc cela n'en valait vraiment pas la peine. Mieux valait en revenir à la présence de la noble ici, qui n'avait en réalité rien à voir avec le ménage ou le café… Encore heureux d'ailleurs, Elsa se poserait beaucoup de questions sur elle-même si c'était le cas. La chasse à l'homme, voilà un sujet bien plus intéressant, sur quoi les deux parties pouvaient très bien se mettre d'accord. Franchement, Raffaelo ne dirait certainement pas non à leur petit jeu préféré, quoi qu'il semble décidé à faire patienter la blonde avant de lui dire oui. Celle-ci le regarda d'ailleurs faire le difficile avec un sourcil froncé, doutant au plus au point qu'il puisse lui refuser cela juste pour l'enquiquiner… Quoi que, c'était un casse pied de première, il fallait s'attendre à tout avec lui après tout.

Mais alors que la jeune femme allait lui rétorquer quelque chose à propos du fait qu'elle ne savait pas se débrouiller toute seule selon lui, elle n'en eut malheureusement pas le temps. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que ce cher Raffaelo avait décidé de faire comme chez lui – peut-être bien à raison puisque c'était le cas – et s'était vautré sur son fauteuil… Même si ce fauteuil était présentement occupé par la blonde qui s'était auto-invité. Non mais… Il était sérieux là ?! Elsa n'était tout de même pas une faible femme, mais il fallait avouer qu'elle restait une dame et que Raffaelo lui était un homme… Plutôt imposant. Lourd en fait, très lourd au sens figuré comme au sens propre. La mine qu'afficha la jeune femme à ce moment-là ne pouvait pas être plus claire. Un magnifique " mais t'es sérieux là mon gars ? " était parfaitement lisible sur ses traits et étrangement, elle soupçonnait que cela soit le but inavoué de son ami. Et que fit-il pour la calmer du coup ? Rien. Bien au contraire, il se permit même de lui tapoter la joue comme il l'aurait fait pour une gamine. S'en fut un peu trop pour Elsa qui n'était décidément pas de bonne humeur aujourd'hui, contrairement à lui qui semblait être l'imbécile le plus heureux du monde. Semblant prête un instant à piquer une belle colère, elle se retint cela dit pour ne pas donner cette satisfaction au Valentini et essaya tout d'abord de le virer de sur elle en bougeant ses jambes. Rien à faire, il était bien installé le bougre. Elle décida donc de devenir un siège tout à fait inconfortable pour lui en enfonçant son index entre ses côtes et ce à plusieurs reprise, cherchant visiblement l'endroit le plus sensible pour bien enfoncer. Oui c'était méchant, mais c'était Elsa après tout. Cela ne l'empêcha d'ailleurs pas de lui répondre.

" Je souhaite la mort d'un enquiquineur de première… Pas la tienne bien entendu, je suis réaliste. Mais ce crétin vole ma clientèle avec ses armes de contrebandes, c'est inacceptable. Du coup… Autant s'en débarrasser une bonne fois pour toute. "

Oui, Elsa voulait buter un mec juste parce qu'il lui volait un ou deux clients… Elle qui était très riche, cela ne devrait pas l'affecter plus que cela, mais c'était plus une question d'honneur que de travail pour le coup. On ne se met pas en travers du chemin de la fille Lorenzino, voilà tout. D'ailleurs, la jeune femme trouvait que la position actuelle dans laquelle Raffy l'avait mise n'était pas tout à fait digne de son rang… Voilà pourquoi, au prix d'un effort musculaire et de précaution pour ne pas abimer sa robe, elle se débrouilla pour pousser littéralement son ami sur le sol et ainsi pouvoir se relever. Ah ben il n'était pas si lourd finalement… Remettant sa pauvre robe froissée en place, la noble prit son attitude la plus snobinarde pour enjamber le jeune homme dans l'espoir de se diriger vers la porte… En espérant qu'il ne fasse pas trop d'histoire pour la suivre ?

Des retrouvailles, comme c'est mignon. Non ? Comment ça non ? Regardez-le un instant et vous verrez tellement d'affection que s'en est mignon. Mais voyons, je crois que nous n'avons pas la même vision de l'affection voilà tout. Car je peux vous assurer que notre homme est particulièrement gentil. Et je pense également que la blonde ici présente était bien plus patiente en sa compagnie. Mais pourquoi donc ? Oh, ben ils ont eut des années pour s'habituer l'un à l'autre hein. Il est évident que notre homme n'est clairement pas du genre à être sympathique juste comme ça en croisant quelqu'un hein. Pour avoir un semblant de gentillesse -quand je parle de gentillesse c'est bien sûr à la made in Raffy hein- il faut du temps et surtout qu'il vous trouve quelque chose et bien sûr qu'en retour vous soyez parfaitement capable de le supporter. Ce n'est pas donné à tout le monde, c'est peut-être propre aux masochistes en fait... Peut-être. Il faut dire que si on remonte un peu dans le temps, la belle Elsa n'était pas vraiment ce genre de petite demoiselle. Elle n'était nullement prédestinée à devenir si violente, peut-être cela le plus fourbe au final, personne ne pouvait s'en douter. Elle était réellement une petite fille gentille et adorable à l'époque. Peut-être un peu victime sur les bords, un peu. Disons qu'elle encaissait bien les choses la brave petite. Elle avait presque eut de la chance de croiser le jeune Valentini à un âge si jeune, il était peut-être déjà du genre vicieux et violent, mais il était clairement moins dangereux qu'actuellement. Ainsi, il avait été capable de prendre sur lui et de la supporter, du moins, de ne pas trop la secouer ou la claquer parce qu'elle est trop molle. Il avait espoirs de la pervertir, de la corrompre de l'intérieur. Jusqu'à ce qu'elle soit au final aussi noire que lui. Elle trouvait le moyen de trouver son attitude normale à l'époque, alors maintenant c'est limite si elle ne souhaite pas participer. Ah ah. Quand on voit le résultat, il a plus que réussit. En faisant au final une excellente allier et une camarade de jeu assez rare. Peu se prêtent à participer avec lui... Elle en fait partit. Bizarrement il arrive à faire participer des femmes, mais les hommes il tombe sur des tapettes. Ces créatures ont des ressources.

Mais bref de blabla, confortablement -ou pas- installée sur son amie. Cette dernière ne semblait pas des plus ravie de ce genre de comportement à son égard. Le contraire ne serait pas Elsa, ce serait comme dire que Cassidy n'était pas une voleuse, c'est illogique totalement. Ben voilà, non sans lui faire des remarques sur l'état de son appartement et une tentative vaine de le faire se lever de là à coup de doigt entre les côtes. Il faut avouer que notre homme ne pût s'empêcher de ricaner. Ah sacré Elsa. Heuresement que physiquement il était bien au dessus d'elle, c'est qu'il aurait du soucis à se faire sinon le pauvre. Se moquant ouvertement de la noble, pas vraiment décidé à se lever. L'homme haussa les épaules.

- J'trouverais une femme à exploiter pour me faire le ménage un jour. Je l'enfermerais dans un placard quand elle ne travaille pas voilà.

Quel humour. En même temps, fallait pas s'attendre à de la subtilité de la part de notre homme. Mais également il serait étonnant de sa part de voir un appartement parfaitement ranger... Certes, il avait eut l'éducation militaire, mais tout de même, faut pas pousser et pas non plus trop en fait hein. Mais attendant qu'elle veuille bien expliquer le pourquoi du comment elle était venu ici, la jeune femme finit par tout simplement lui annoncer la couleur. Comme souvent une chasse à l'homme. Quelqu'un qui la contrarie un peu trop, elle préfère couper court à tout. C'est une idée comme une autre hein, et une solution quoique radicale plutôt efficace. C'est une façon de faire que notre homme approuve, c'est pourquoi il afficha un sourire en coin. Voyons, serait-il assez charitable pour lui donner gratuitement un coup de main ? Bon si on était sérieux cinq minutes il n'y aurait aucun suspence. Il l'adore, adore la chasse à l'homme et Elsa lui a déjà donné de l'argent pour dépanner ou autre plus d'une fois alors... Mettant fin à sa potentielle réflexion interne, notre homme se retrouva par terre parce qu'elle trouva le moyen de le pousser pour se relever. Voulant certainement retrouver un peu de sa fierté va. Haussant à nouveau les épaules pour se relever, non sans se frotter le postérieur -bon sang entre hier et aujourd'hui j'ai l'impression que tous mes perso se frottent les fesses... /sbaf/- il n'eut pas vraiment le temps de donner son avis. Madame qui était visiblement pressée et qui voulait faire genre qu'elle dirigeait tout commença alors à partir. Hein quoi ? Eh ! Il était en droit de refuser hein ! Croisant les bras en affichanrt un air assez peu ravis sur le coup, cette mine étrange disparut de son visage pour laisser placer à un sourire en coin. Et... le voilà lui emboiter le pas. Ou plutôt de la suivre pour finalement l'attraper par derrière , la mettre sur son épaule tel un sac à patate.

- Eh eh..! On fait les choses bien ma Elsa, on se la joue et on passe par des chemins plus approprié pour une balade nocturne !

Fit l'homme tout en faisant demi-tour, ignorant les éventuelle remarques ou tentatives de coup qu'elle pouvait lui mettre pour finalement passer par la fenêtre et... Grimper sur le toit. Oui. Il peut le faire, il est balèze. En même temps sans vouloir t'offenser Elsa il a eut des entraînement du genre avec des sacs remplis donc bon... Une fois en haut, notre homme retrouvait alors un terrain qu'il aimait bien. Des passages qu'il empruntait de temps à autre parce que de un c'est plus fun, de deux plus pratique. Fier de sa bêtise, sachant qu'elle n'était pas forcément la plus à l'aise sur le terrain comme ça, du moins, tirer elle savait faire, mais vu sa robe, comment tu veux faire une chasse à l'homme correcte avec cette tenue franchement ? Pff. C'est pourquoi il pointa la jeune femme du doigt, prenant une tête qui démontrait clairement qu'il trouvait ça ridicile -ou alors c'est juste pour l'ennuyer.. ou les deux huhu-.

- Franchement. On a pas idée de se balader en robe comme ça c'est ridicule et pas pratique. Tu devrais faire un effort ! J'ai croisé une cambrioleuse, elle l'attitude d'une gosse de riche mais au moins, elle mettait pas de robe ! Allez, hop hop.~

Comment ça il s'approchait déjà pour voir s'il pouvait lui déchirer. Oui bon, il se doute bien qu'elle ne comptait pas le laisser faire, mais on va juste dire qu'il comptait l'aider oh. Pis faudrait pas qu'elle glisse du toit cette nouille, il serait bien ennuyé de la voir mourir cette blondasse qu'au fond il adore. Mais.. En tant qu'homme professionnel -oui Elsa il peut l'être !- il demanda tout de même.

- Bon bon. Il se trouve où ton guguss qu'on lui règle son compte ? Je commençais à être en manque de jouer avec toi ainsi !~

Et dire qu'Elsa est du genre très belle, c'est bien pourtant une femme avec laquelle il ne fait aucune alusion sur le physique ou autre. D'autres n'y échappe pas, même quand on trouve avant tout pour elle un intérêt autre que le cul comme on dit. Au moins, c'est avoir une valeur à ses yeux hein. Et non je ne vise personne voyons ahah. Allez Elsa, prend un peu les commandes, Raffy veut bien faire, mais vois tu il ne peut pas tout deviner hein. A tous les coups cela allait se terminer par une courses ou un espèce de concours cette affaire à tous les coups. C'est bien leur genre en tout cas.

Les hommes étaient pénibles, tous autant qu'ils étaient. Elsa le savait bien entendu, elle avait une certaine expérience de cela et se débrouiller en général pour remettre ces derniers à leur place, c’est-à-dire bien en dessous de la sienne. Seulement voilà, avec Raffaelo… C'était un peu différent. Tout d'abord, celui-ci était vraiment doué pour ce qu'il faisait, à savoir, emmerder son monde. Il possédait une sorte de don pour cela et la noble le soupçonnait de s'entrainer en cachette pour toujours parfaire cet art. Elle aussi savait y faire pourtant, mais lui… Non rien à faire, il la surpassait dans le domaine et savait mettre sa patience à très rude épreuve. La pauvre, elle n'avait pourtant rien fait pour mériter cela, elle qui était si gentille et… Ouais non ok, c'était son karma qui la punissait voilà tout. Mais quand est-ce que le karma comptait punir Raffaelo aussi hein ? Pas de sitôt d'après ce qu'elle pouvait voir, celui-ci se portait toujours merveilleusement bien et ne comptait pas arrêter de l'enquiquiner de sitôt. Ah, que c'était beau l'amitié quand même. Mais bon, Elsa ne pouvait pas vraiment se poser complètement en victime non plus hein. Certes, l'ex noble avait le dessus, mais elle lui rendait bien volontiers ses taquineries aussi hein. Si elle était insupportable ? Voilà bien une question qu'elle ne s'était jamais posé. Sans nul doute oui, mais elle aimait bien cette façon d'agir. Cela serait pénible si elle était une pauvre petite chochotte qui se laisse tout le temps faire hein, ce n'était pas son genre. Cela l'avait été peut-être, autrefois, lorsqu'elle n'était qu'une gamine, mais depuis, elle avait bien changé.

Sans nul doute à cause de Raffaelo d'ailleurs. Bien joué monsieur Valentini, vous êtes responsable de la création de ce montre. Un véritable docteur Frankenstein en herbe cet Italien ! Mais il n'était pas non plus responsable si Elsa avait des idées aussi tordu hein, il avait simplement planté la petite graine de la folie et elle avait fait le reste toute seule, comme une grande. La plus grande différence entre eux devait être que contrairement à la belle noble, Raffaelo n'avait plus à se cacher et était publiquement reconnu comme un taré. Hors, la blonde ne pouvait pas se le permettre. Elle était l'héritière des Lorenzino, une jeune femme influente dans la noblesse italienne et elle ne comptait pas renoncer à cette position des plus confortables. – Contrairement à celle qu'elle avait en ce moment dans ce fauteuil à cause du mâle des lieux… - Du coup ? Elle devait sans cesse jouer un rôle, celui de la jeune dame parfaite en tout point et il fallait bien l'avouer, parfois elle en avait vraiment marre. Du coup, ces petites chasses avec son vieil ami lui faisaient le plus grand bien, tant pis pour ceux qui servaient de gibier. Mais avant de partir à la chasse, la jeune femme devait convaincre Raffaelo de venir, ce qui n'était pas bien compliqué en soit, mais là, il était surtout vautré sur elle et ils discutaient tous deux de travaux domestiques. Mais c'était quoi ce genre de conversation sérieusement ? Elsa voulait de l'action ! Pas du tout savoir que monsieur prévoyait d'enfermer une pauvre fille chez lui pour lui faire son ménage… D'ailleurs, elle trouvait cela très dommage de se limiter à cela, ce qu'elle lui fit part d'ailleurs.

" L'enfermer dans un placard vraiment ? Je serais toi, je l'attacherais plutôt sur ton lit, comme cela elle aurait de multiples utilités, pas une bouche à nourrir pour rien. "

… Oui elle lui conseillait de prendre une esclave sexuelle en gros, une qui n'astiquerait pas que les poignées de porte. Ah ah ah, comme elle était drôle ! Non ? Cela la fit rire elle pourtant avant qu'elle ne se décide enfin à virer franchement l'italien de sur ses genoux. Eh bien quoi ? Il était plus que temps de se mettre au travail, fini la paresse monsieur Valentini, Elsa n'avait pas fait tout ce chemin pour rien après tout. Le simple fait de le voir n'était pas un plaisir suffisant, pas du tout même. Du coup ? Elsa fit ce qu'elle savait faire de mieux, à savoir se prendre pour la reine du monde et se diriger d'un pas décidé vers la porte en ayant la certitude d'être suivit. Eh bien quoi ? Il ne la laisserait tout de même pas, elle, une frêle jeune femme allait se faire tuer dans une entreprise risquée, non ? Il ne fallait pas trop miser là-dessus hein, mais bon, Elsa osait croire qu'il tenait assez à sa petite personne pour la suivre. C'est donc fièrement et sans se retournait qu'elle se dirigeait vers la porte, mais malheureusement, elle ne l'atteignit jamais. Pourquoi cela ? Tout simplement parce que le Valentini l'avait rejoint pour… Eh bien… L'attraper par derrière. – non c'est phrase n'est pas vicieuse – et la foutre sur son épaule pour la porter comme un vulgaire sac à patate. Pardon ? Elle, une noble, une magnifique créature crainte et respecté était traitée n'importe comment ? Non mais… Mais…. C'était inacceptable ! Tout un tas de noms d'oiseaux sortirent alors de la bouche de la jeune femme. Des mots qu'une femme de son rang n'aurait sans doute jamais du connaitre, mais elle les connaissait, c'était un fait. Tapant des pieds et des poings sur son pauvre ami, elle tenta d'utiliser son ton le plus autocrate pour s'en sortir.

" Valentini, repose-moi tout de suite ! On ne porte pas une dame de mon rang comme cela ! "

Fallait-il préciser que cette tentative fut un échec ? Non, vous vous en doutez hein. La pauvre eut à peine le temps de saisir un fusil sur la table au passage que le jeune homme était partit dans l'escalade pour rejoindre le toit. Franchement, avait-on idée d'être si excentrique ? Cela ne se faisait pas. Mais au moins, une fois en haut, elle put retrouver une certaine liberté et donc, une certaine fierté sans nul doute. Bien entendu, elle assassinait littéralement Raffaelo du regard, mais bon, c'était Elsa, sans jouer la comédie, elle avait rarement un regard très sympathique hein et comme il y avait très peu de chance qu'elle croise quelqu'un sur ce toit, elle pouvait s'en donner à cœur joie. Mais alors qu'elle se remettait de ses émotions en mettant le fusil à sa place sur son épaule et en époussetant sa robe, elle eut le droit aux moqueries de son ami pour bien empirer les choses. Lui, il cherchait à se faire pousser d'un toit, pas possible autrement. Heureusement qu'il s'agissait de lui, elle en avait l'habitude et l'aimait assez bien pour le supporter. Mais ce qui l'agaça vraiment dans ses paroles, ce ne fut pas qu'il critique sa robe. Cela, il le faisait tout le temps, mais bien qu'il la compare à une cambrioleuse…. Minute… Elle rêvait où il la comparait à une espèce de voleuse pauvresse et sans nul doute roturière ?! Là, c'était clairement abusé ! On pouvait donc comprendre que la jeune femme le pointe du doigt en lui répondant, l'air franchement mécontente.

" Tu oses me comparer à l'une de tes fréquentations douteuse ?! Pff… Puis tu devrais me connaitre depuis le temps, je me débrouille toujours cher ami. "

Vexée ? Oh si peu, il venait juste de dire qu'une fille quelconque était mieux préparée qu'elle et avait même tenté un geste pour lui ôter sa robe, ce qui lui avait fait faire un pas en arrière immédiat. Non mais oh, pas touche hein, on n'a pas gardé les cochons ensemble. On aurait dit qu'il faisait tout pour la mettre de mauvaise humeur la pauvre, comme si elle n'avait pas assez de soucis comme cela en ce moment. L'air toujours refrogné, elle l'écouta donc lui demander où se trouvait la cible du soir. Enfin une parole raisonnable ! Bien qu'il ne se soit pas gêné pour glisser une remarque assez étrange en même temps. Jouer avec elle ainsi ? Ah ah, qu'il était drôle celui-là. Un observateur externe aurait peut-être été choqué, mais pas Elsa, certainement pas. Elle connaissait assez les attitudes de dragueur italien de son ami pour ne pas s'en inquiétait. De toute manière, elle n'était jamais victime de cela elle, c'était bon pour les pauvres filles prêtent à succomber à son charme. Ah, les idiotes. Ce que fit Elsa donc ? Tranquillement, celle-ci se mit à défaire le haut de sa jupe pour… Eh bien, l'enlever tout simplement, comme ça, sur un toit. Non non, elle n'avait pas perdu l'esprit, elle savait parfaitement ce qu'elle faisait et elle se permit même de lui répondre tout en faisant cela.

" Dans cette partie de la ville. " Fit-elle en lui montrant d'un geste désinvolte. " Je te montrerait une fois là-bas. Mais que dirais-tu de mettre un peu d'ambiance sur le chemin mon cher Raffaelo ? ~ "

De l'ambiance comme ? Eh bien figurez-vous qu'une fois le bas de sa robe défait, la jeune femme ne se retrouvait pas du tout les gambettes à l'air, mais bien en pantalon d'équitation et en botte assortit. Ah ah, c'est qu'elle savait être prévoyante parfois cette petite noble. Et que proposait-elle donc pour mettre de l'ambiance ? Tout simplement une petite course jusqu'au coin de la ville indiqué. Un sourire au coin de ses lèvres rouges, la fille Lorenzino s'élança alors pour sauter sur le toit d'en face en incitant l'ainé à la suivre. Non, visiblement, ils ne savaient rien faire simplement ces deux-là…

Parler d'enfermer des femmes dans un placards pour leur faire faire le ménage et les transformer en esclave sexuel le reste du temps. Je crois que c'est quelque chose de parfaitement normal non ? Entre deux amis. Mais oui bien sûr. Vous ne dites jamais ce genre de choses vous ? Non ? C'est vous qui êtes étranges donc, cessez de nous juger ! Oui bon. Vu les spécimens ici présent il y a de quoi trouver ça louche, mais bon. Laissons-les tranquille. Ils ne faisaient rien de mal. Pour l'instant, parce que oui ils étaient en train de parler de chasse à l'homme à l'origine. Le sujet avait légèrement dévié entre deux. Mais c'est tout. Les voilà partit d'ailleurs ! Enfin. À la façon Raffaelo bien sûr. Parce qu'en voyant la noble commencer à se diriger vers la porte de sortie, il avait dût penser que ce serait amusant de l'attraper comme un sac à patate pour sortir par la fenêtre. Eh bien quoi ? Il habitait au dernier étage du bâtiment, du coup il avait assez facilement accès aux toits. C'est plutôt pratique et vu sa forme d'athlète ce n'est pas bien difficile de s'y rendre. Même avec une charge sur le dos. Une charge qui l'insulte de tant de façons qui soit, qui gigote et qui prend un fusil au passage. Au moins, elle n'était pas la petite noble qui disait vouloir se débarrasser de quelqu'un mais qui partait les mains vide hein. Sourire en coin. Ignorant tout ce qu'elle pouvait dire ou dire. Parce que de un cela lui passait au dessus et en plus avait parfaitement conscience que cela l'agacerait encore plus de se sentir ignorée. Ahah. Et oui. Mademoiselle Lorenzino, tout le monde ne vous accorde pas forcément l'attention voulu. En même temps, il s'agit du Valentin et elle devait parfaitement le savoir. Et semblait plutôt bien le supporter. Vu qu'elle revenait toujours dans ses pattes. Belle amitiés hein ? Particulière. Mais belle. Si on est un peu étrange dans sa tête, ou pas tout seul cela va de soit.

Une fois à l'air libre, avant de commencer cette partie de jeu, l'ex-noble cru juger bon de comparer Elsa a une de ses précédente rencontre, une voleuse ni plus ni moins. Affirmant que bien que semblait être un peu précieuse sur les bords -comme beaucoup de femme à son sens en fait-, cette dernière avait au moins la sagesse de ne pas bêtement se ramener en robe. Sérieux quoi cette manie de toujours vouloir être en robe ? Ça a l'air tellement pas pratique ces trucs, bien un truc de femme tient, un truc pour rien faire ! … Oui ceci était une phrase de machiste tellement gratuite. Mais que voulez-vous c'est dans sa nature. En plus de l'ennuyer là-dessus. Se redressant puisqu'il n'aurait pas le plaisir de lui déchirer sa robe pour la rendre plus adéquate. Cette dernière semblait assez mal prendre cette comparaison. Eh. C'est quoi cette insinuation ? Bientôt elle irait lui dire qu'il fréquentait de gueuses. Bon, en fait bien que ce n'était pas clairement dire, l'homme pouvait clairement deviner que c'était fortement sous entendu hein. Mais bon c'est finit l'époque où il ne voyait que des gens de la haute noblesse, il s'était détaché de ça et franchement ce n'était pas plus mal. Les nobles sont souvent d'un ennuie. La seule chose bien chez eux c'est qu'ils ont du pouvoir sur les autres grâce à leur argent ni plus ni moins. Haussant les sourcils. Il croisa les bras. Allons allons pourquoi tant de haine envers ses fréquentations. A croire qu'elle jalousait son mode de vie ! … Bon il savait bien que non, y avait des avantages et des inconvénient mais elle n'était pas assez débrouillarde pour faire face aux inconvénients. Ah ah oui c'est encore une pics gratuite.~

- Arrête ta mauvaises foie parce que je rencontre des filles capables de mieux se débrouiller que toi ma belle. … Il eut un instant de silence lorsqu'il la vit se défaire de son bas c'était le cas de le dire. Du coup il pût ajouter. Mais je dois avouer que tu possèdes quand même un cerveau, même pour une blonde.~

Sourire moqueur. Impossible de les arrêter ces deux-là. Mais au moins. Les voilà paré pour faire une petite balade sur les toit pour atteindre leur cible de la soirée. Fixant alors la direction un peu vague qu'elle lui avait désigné. Elle semblait ne pas s'y rendre tranquillement non. Un jeu ? Très bien. Il était toujours partant pour jouer ! C'est pourquoi le pauvre n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour dire quelque chose que voilà la blonde en tenu d'équitation en train de s'élancer dans la direction donnée. Il haussa les épaule et soupira. Elle espérait vraiment l'avoir sur une épreuve physique.. ? Trottinant tranquillement, il se mit alors à accélérer le pas pour la rattraper. Une fois à son niveau il lâcha.

- Tu espères m'avoir là-dessus ? Franchement...

Et hop, le voilà en train de sauter de toit en toit. Prenant parfois des toits plus éloignés, visiblement ses années chez les militaires l'avaient bien formés hein. Il se rattrapait sur le bord des maison pour se hisser à la force des bras et reprendre sa course. Il eut même le culot de s'arrêter pour demander du feu à un passant en contre-bas. Avant de retourner à la hauteur d'Elsa qui continuait sa course. Bon. Pour une fille de la noblesse fallait l'avouer. Elle avançait bien hein. Mais en fait ce qui l'avantageait fortement, c'est que elle seule savait où s'arrêter. Du coup il était dans la classe des gens chiant qui vous tourne autours pendant que vous vous emmerdez à avancer comme vous pouvez. S'arrêtant sur un toit plus loin pour fumer vite fait une petite clope. Oui il était chiant vraiment. Et n'avait aucun respect. Il était évident qu'il est plus rapide et endurant. Chacun ses méthodes hein. D'ailleurs il lui attrapa le fusil qu'elle portait. Oui, il ne faut pas oublier que notre taré de service possédait un certain nombre d'arme sur lui. Rien à faire, les militaires sont des tarés.

- Je te prends ça. Ça va t'aider.~

Il ricana comme un idiot. Avant de finalement se décider à rester à sa hauteur. Il avait assez fait le pitre. Mais bon fallait bien savoir où s'arrêter. C'était vague ce qu'elle lui avait montré hein. Tout en se rattrapant à un toit -et vérifiant qu'elle n'était pas tombée en bas la pauvre-, avant de passer sur des planches posés là on ne sait pas pourquoi. Il fit.

- J'espère que tu te rattrapera durant la chasse ma chère... Oui c'était de la triche de toute façon, loin d'être ne serait-ce qu'un peu égal. Je compte sur toi pour montrer les progrès que tu aura fait!~

Jusqu'à ralentir quand elle le ferait.. ? Mais après tout, au début elle tuait à coup de cailloux, il aimait bien voir son évolution. Un peu comme si elle était son élève, ou sa création. Hin hin. Oui bon j'arrête ça fait trop vicieux dit comme ça...

Vous connaissez l'histoire de la noble et du psychopathe qui se retrouve sur un toit ? Eh bien… Bizarrement, moi non plus puisque ce n'est malheureusement pas le début d'une blague débile, mais bien ce qui se déroulait actuellement. Ces deux personnes n'avaient visiblement rien à faire dans un endroit pareil, mais pour une raison inconnu qui semblait être passée par la tête de l'aîné du groupe, ils devaient se retrouver ici à ce moment précis. Bon, soyons clair, cela ne devait être qu'un caprice certainement et non pas le besoin vital de faire quelque chose sur ce toit. Franchement, ils auraient pu tout aussi bien marcher, voir prendre une voiture pour se rendre près de l'endroit qu'ils voulaient. Bon, en même temps, la belle voiture avec chauffeur d'Elsa n'était pas dans le coin vu qu'elle n'avait absolument aucune envie qu'on sache qu'elle trainait dans un coin si… Enfin si… Peu dans les standards habituels d'Elsa quoi. Une fille comme elle ne pouvait pas trainer dans des quartiers fréquentés par des gens si peu aisés, surtout quand on savait que Raffaelo habitait dans le coin. Il était tout bonnement hors de question qu'on sache qu'elle avait gardé des liens avec son ami d'enfance. Un noble déshérité franchement, ce n'était pas une compagnie pour une dame bien comme il faut comme elle. Elle n'avait certainement pas envie d'être mal vue non plus par les Valentini. Ses liens avec l'armée pourraient en être compromis… Et cela n'était pas envisageable pour une fabricante d'arme comme elle.

A bien y réfléchir, c'était certainement Raffaelo le plus heureux des deux dans cette histoire. Après tout, lui pouvait faire ce qu'il lui plaisait sans avoir à se préoccuper de sa famille et de ce que les gens pouvaient penser à présent. Pourtant… Elsa ne voulait pas de sa vie. Elle s'était suffisamment battue pour garder sa place d'héritière et s'en montrer digne qu'elle ne comptait pas laisser filer cela. Son rôle lui convenait parfaitement, même si pour cela, elle devait porter un masque sans arrêt. Cela ferait tâche si on savait que l'héritière Lorenzino était une psychopathe qui éliminait ceux qui la dérangeaient sans en ressentir le moindre remord. Ce qui n'allait pas dans son idée du monde devait être supprimé, c'était comme cela. Fort heureusement, elle était assez bonne comédienne pour faire croire qu'elle était une douce demoiselle de bonne famille. Mais pas ce soir. Ce soir, elle était avec Raffaelo et avec lui au moins, elle pouvait être elle-même puisqu'elle savait bien qu'il était bien pire qu'elle au fond. Ce n'était pas pour rien qu'elle était venue le chercher pour une chasse à l'homme en fin de compte, elle savait bien qu'elle s'adressait à la bonne personne pour cela. Du coup ? Ils n'allaient certainement pas rester sur ce toit à attendre le lever de soleil comme deux cons, certainement pas. Ils allaient aller trouver ce type et en faire… Oh, ils verraient bien sur place après tout.

Débarrassé de la partie la plus encombrante de sa robe, la jeune noble était donc prête à l'action. Car oui, elle était débrouillarde ! Contrairement à ce que semblait croire Raffaelo par moment… Ou juste le supposer, car au fond, il la connaissait bien hein. Il ne devrait donc pas être surpris par les tours que pouvaient jouer cette chère Elsa… Elle de son côté avait plutôt mal pris le fait qu'il la compare à une espèce de roturière. Elle s'habillait mal et avait un travail d'homme ? Pff, c'était son problème hein, la blonde de son côté n'allait certainement pas se réduire à cela.

" Capable de mieux se débrouiller que moi ? J'espère que tu plaisante. Mais si ce n'est pas le cas, tu n'as qu'à me l'envoyer. Nous verrons bien laquelle se débrouille mieux… Et tu devrais pourtant savoir que j'ai un cerveau depuis le temps, tu l'a assez jalousé. ~ "

Si c'était vrai ? Non, certainement pas, mais laissez donc la pauvre Elsa rêver un peu hein. Raffaelo était probablement l'un des seuls hommes de l'île à ne pas manquer d'un cerveau, un véritable exploit en somme… Ce qui le rendait tellement agaçant à ses yeux d'ailleurs. Mais bon, cela avait ses utilités aussi. Quoi qu'il en soit Elsa n'était pas venue prendre le thé avec lui. Premièrement parce qu'il n'aimait pas le thé et deuxièmement, parce qu'elle avait d'autre soucis pour le moment. Et puis ce café l'avait dégouté des boissons chaudes pour le moment. Du coup ? Sans même lancer de coup de départ, Elsa était partit, sautant de toit en toit pour rejoindre l'endroit qu'elle désirait. Et ce pauvre Raffy alors ? Oh, il la rattraperait bien assez tôt, elle lui faisait confiance là-dessus après tout. Lui avait eu la chance d'avoir un entrainement militaire contrairement à elle qui avait dû se contenter de l'équitation… Et du tir bien entendu, travail oblige. Quant au reste ? Cela n'était pas digne d'une dame parait-il. Du coup, la pauvre manquait d'entrainement à côté de son ami, mais pour autant, elle se débrouillait pas mal tout de même ! Cela dit, Raffaelo lui n'était pas dupe. La dépassant aisément, il se permit même de lui demander si elle était sérieux en lançant ce petit défis… Eh bien… Pour être honnête, non. Elle ne pensait pas gagner, mais au moins, elle arrivait à le faire bouger en vitesse alors qu'il était plutôt du genre trainard le bougre. Un exploit en somme. Du coup ? Eh bien, Elsa elle avançait bien… A son rythme en tout cas. Parfois, elle perdait le Valentini de vu, mais ne s'en inquiétait pas plus que cela. Il était assez grand pour la rattraper s'il en avait envie hein.

En tout cas, elle ne se démontait pas. D'accord, ce genre d'exercice physique n'était pas vraiment son truc, mais elle n'avait vraiment aucune envie de perdre la face devant son vieil ami. Celui-ci n'était nullement compréhensif avec les gens qui n'étaient pas à la hauteur après tout. Mais alors que la jeune femme s'entêtait à vouloir avancer sans se préoccuper des clowneries de son ami, elle sentit bientôt quelque chose lui échapper… A savoir son fusil. Hey ! D'où il venait lui piquer cela ? C'était à elle après tout, elle lui avait piqué dans les règles chez lui ! Bon d'accord, ce n'était pas très réglo ça, mais quand même. On pouvait comprendre le regard assassin que la demoiselle lançait à ce pauvre type violet. Il savait vraiment être agaçant quand il s'y mettait celui-là, mais pas de quoi perturbait Elsa dans sa course non plus. Ils n'avaient pas de temps à perdre avec ces gamineries et dans un sens… Un poids en moins compte tenu de sa force, ce n'était pas plus mal dans ce genre d'exercice hein. Mais visiblement, monsieur ne comptait pas s'arrêter là puisqu'en plus, il semblait douter des talents pour la chasse d'Elsa. Pff, comme si c'était possible qu'elle puisse le décevoir là-dessus franchement ! Elle était tellement douée voyons… L'ignorant jusqu'à arriver sur le toit qui l'intéressait vraiment, la jeune femme fit ensuite volte-face pour regarder le Valentini et lui répondre l'air plus que sûre d'elle.

" Oh, mais ne t'inquiète pas mon cher. Je ne compte pas me débarrasser de ce type à coup de pierre. Encore que l'effet soit assez drôle à voir en général… Mais j'ai d'autres projets pour lui. Et toi alors ? Pas trop fatigué, tu te sens prêt au moins ? ~ "

Un sourire mesquin aux lèvres, la jeune femme délaissa alors son ami pour regarder autour d'elle. Bon, visiblement, ils étaient au bon endroit. Il ne restait donc plus qu'à trouver une façon d'entrer. Si elle demandait son avis à Raffaelo, celui-ci sortirait certainement une grenade de sa poche pour faire exploser le toit et rentrer de la sorte…Mais… Non ! Inutile de réveiller tout le voisinage pour ce genre de petite vendetta. La jeune femme décida donc de descendre du toit comme elle y était montée… Non, pas comme un sac à patate sur les épaules d'un ancien militaire, mais par l'escalade. Trouvant une fenêtre sans lumière, elle s'introduisit donc dans le bâtiment en laissant bien sûr la fenêtre ouverte derrière elle pour laisser le passage libre à son ami. Une fois celui-ci entrée, elle se tourna vers lui pour reprendre la parole.

" Bon, jusqu'à ce que nous trouvions ce type… Tu es mon garde du corps, fait attention à ce qu'il ne m'arrive rien surtout hein. ~  "

Eh bien quoi ? Elle ne l'avait pas fait venir pour rien hein, il fallait bien qu'il serve à quelque chose. Du coup ? Elle le mettait au défi de se débarrasser de ce qui gênait en attendant qu'elle se débarrasse de sa cible principal. Mais vous pensez qu'elle comptait lui simplifier la tâche ?... Il ne faut pas rêver hein. Cette casse pieds était déjà en train d'ouvrir les portes au hasard en cherchant sur qui elle allait tomber… C'était beau autant de confiance en son ami n'est-ce pas ?

Etaient-ils vraiment des amis ? C'est vrai. Certains pourraient se le demander en les regardant. Après tout, ils passent leurs temps à se chercher des noises, et ne se parlent pas de la façon la plus sympathique qui soit. Pas du tout même. On peut même s'amuser à compter sur les doigts d'une main le nombre de fois où ils s'étaient dit quelque chose de sympathique entre eux c'est dire. Mais dans le fond. Cela fait partit de leur personnalité et le voir tous gentil tout mignon ferait bien trop étrange d'un point de vue externe, mais aussi pour eux-même en fait. Les pauvres. Manquerait plus qu'ils doivent déverser comme ça gratuitement des mots d'amour l'un envers l'autre juste parce qu'ils sont extrêmement proche et que dans le fond, t'as pas intérêt à toucher à l'un, parce que s'il n'est pas capable de se venger seul, l'autre te tombera dessus hein. Qu'on soit bien clair. Mais vu les cas que c'était, généralement il n'y avait pas besoin. A une époque il avait dût la protéger un peu en effet. C'était une petite fille si calme et si douce à cette époque. Et regardez maintenant ce qu'elle était devenue. Comme quoi, parfois il suffit de lui montrer comment réagir quand on est contrarié et lui glisser un petit conseil et pouf. Comme quand on coupe du beurre ça va tout seul ! Maintenant il avait quelqu'un avec qui faire des partis des chasses. Et par chasse je n'entend pas par-là allez chasser le cerf dans les bois hein. Le genre humain était un gibier bien plus utile et intéressant pour les deux. Et ce soir, c'est ce qu'ils avaient décidés de faire. Il est vrai que cela faisait longtemps, cela ne pouvait pas faire de mal à notre homme qui était un sacré pro du travail en solo quand même. En même temps un tueur à gage ça travail seul point. Sinon il ferait partit d'une mafia, mais c'est tellement mieux d'être son propre chef. Il n'était même pas obligée de se cacher comme le faisait son amie d'enfance. La pauvre, obligée de venir en cachette jusqu'ici pour faire ça. Mais il aimait bien. C'était ces petites particularité qui rendait cette femme d'une certaine façon unique à ses yeux et lui permettait de l'apprécier réellement comme une amie. Bien qu'il soit visiblement logique pour une amie de dire qu'il jalousait son cerveau en plus de sous-entendre qu'il avait des mauvaises fréquentations. Eh bien quoi ? Il faisait des rencontres chouettes parfois hein. Et rencontrer une femme sexy mais en prime cambrioleuse de profession on pourrait se croire dans un film si seulement cela existait à l'époque ! Eh bien voilà, c'est eux qui l'ont inventé. Et Elsa a inventé en compagnie de son ami les jeux Assassin's Creed ! Ok je sors et j'arrête de dire des conneries...

En gros c'est une façon comme un autre de dire que les deux avaient pour jeux actuel de faire la courses sur les toits. C'est plus marrant faut l'avouer et ça peut être sacrément pratique pour repérer sa cible, ou alors parfois simplement s'introduire chez lui. Et puis faut avouer qu'étant un mordu des activités physique pour obtenir son corps de Dieu -rien que ça eh ouais- Raffaelo n'était jamais contre de l’exercice. Surtout lorsqu'on voulait le défier, même en sachant pertinemment qu'elle ne pouvait pas gagner. Soyons sérieux cinq minutes. Un homme jeune, entraîné régulièrement qui a fait l'armée contre une noble. Je crois qu'il n'y a pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir qu'à l'arriver notre brave Raffy n'avait qu'à faire un petit sprint pour en quelques saut rejoindre la blonde qui semblait avoir trouver l'immense immeuble qu'elle désirait. Il est évident que c'est dans un meilleur coin que là où notre homme vivait hein. Mais bon. Soufflant un coup et croisant les bras. Il restait pour une fois silencieux. Il n'avait pas pris la peine de répondre à sa provocation. On va dire qu'avec elle, c'était l'une des seules avec qui il savait s’arrêter parce que cela tournerait en rond pour rien. Les deux connaissait la vérité, ce qui est dit c'est une autre affaire.

Affirmant qu'elle était prête à en découvre et ce en ne s'armant pas seulement de cailloux -sauf si elle veut refaire le remix de Goliath.. ? Mais il en doute.- Et demandant si... S'il était fatigué et prêt ? Sérieusement ? Raffy fatigué ? C'est bien quelque chose qu'il n'admettrait jamais et c'est qu'il était résistant le bougre, même avec une journée pleine dans les pattes. Mais bon. Faut avouer qu'en revanche il allait particulièrement bien dormir ce soir.

- Je vois que tu aimes toujours poser des questions stupides ma belle.

Quand je vous disait... Toujours obligé de répondre de façon si sympathique hein. Comme si juste répondre que non, qu'il était prêt, enfin qu'importe mais quelque chose de ce registre était trop dur. Vraiment... Mais elle était habituée autant que lui  à ce genre de réflexion débile. Au moins, il lui communiquait réellement qu'il était paré. Mais bon. Pour une fois. Puisque c'était son truc à elle. Il la laissait commander. Enfin un peu. Disons qu'il regardait comment elle allait prendre l'opération en main hein. Après tout c'est comme s'il évaluait une élève ! Ainsi... Il haussa les épaules et descendit alors jusqu'à la fenêtre en se laissant glisser. Avant d'entrer et d'atterrir avec souplesse dans cette maison sombre et silencieuse. Il faut dire que vu l'heure, les gens normaux dorment hein. Mais eux aussi ont une vie. Du moins. Raffy n'était pas appelé à se lever parce qu'on lui demandait, mais parce qu'il le voulait, pas de chance ! Regardant alors les lieux, se repérant ainsi brièvement dans la pénombre qu'il côtoyait que bien souvent. La belle blonde semblait décidée à prendre les choses en main. Et décider qu'elle serait chef et lui qu'il la protégerait. Ce à quoi il ne pût s'empêcher de répliquer d'un air moqueur.

- J'ai toujours sût que tu avait besoin d'un baby-sitter Elsa. Tu peux compter sur moi.~

Ben oui. C'est tellement plus marrant de la comparer à un nourrisson que de dire que oui, si elle voulait hein. Observant sa façon de faire, faut avouer qu'il avait vu plus discret que de bêtement ouvrir les portes. Si ça se trouve. Les gens dormaient pas hein et. Ah bien tient. Qu'est-ce que je vous disait. N'était-ce pas là un jeune homme qui s'apprêtait à sortir de sa chambre en cachette pour rejoindre on ne sait qui on ne sait où -et franchement on s'en fiche en fait- et qui c'était retrouvé un peu bête devant cette porte qui c'était ouverte avant qu'il ne puisse poser la main sur la poignée ? Moment de bug faut l'avouer. Vous savez ? Ce face à face un peu con. Avant qu'il n'ouvre la bouche pour laisser échapper sa voix rauque. Certainement pour pousser un cri de surprise et alerter les autres habitants de cet immense endroit. Ni une ni deux. On ne voudrait pas alerter les gens de suites oh. Après peut-être. Il saisit le jeune par la gorge pour le soulever avec force. Comme s'il n'avait pas du tout à adolescent en train de se débattre et de le frapper de toutes ces forces pour le faire lâcher. Crachant alors, manquant de souffle. Le pauvre avait dût souffrir. Mais il s'en fichait et faut avouer que tuer par strangulation provoquait toujours ce sentiment de supériorité sur sa victime qui se sentait lentement partir. Finalement. Ses mains arrêtèrent de tenter de s'en prendre à lui. Et tombèrent le long du corps inerte. Il avait à peine eut le temps de faire un bruit avec sa gorge le pauvre. Regardant ce cadavre encore chaud. Il le lâcha sur le sol et retourna simplement tapoter la tête de la plus jeune l'air désinvolte.

- Pff. Faut toujours te surveiller à ce que je vois. In-ca-pa-ble de te débrouiller dans moi. En même temps, je sais que tu es perdue dans ma présence. … Oui il se fichait juste d'elle. J'espère que c'était pas lui ton type. Auquel cas ça me décevrait. Et j'espère qu'il opposera une résistance plus notable.

Parce que bon. Mis à part lui faire des courants d'air hein. Ce jeune homme ne lui avait pas fait grand chose. Mais encore une fois, il était question d'un combat totalement inégale. Cet homme est abusé sérieux... Retournant dans les couloirs. Il Se contenta d'attendre. Ben quoi ? Elle voulait diriger non ? Alors il la laisse faire va. Au pire. Cela fera qu'un bain de sang en sa compagnie si elle se fait prendre. Bien qu'il était évident qu'elle gagnait contre cet ado hein. C'était juste pour lui retirer le plaisir de tuer, mais aussi la frustrer en lui passant devant.~

Pour une noble, on pouvait dire qu'Elsa savait faire des efforts. Vous avez déjà vu une jeune femme de son rang partir à l'aventure et courir sur les toits pour atteindre sa destination ? Bien sûr que non et si vous prétendez un jour l'avoir vu faire cela, elle risque fort de vous faire passer un sale quart d'heure. Déjà que la pauvre n'était plus en robe… Vous voulez la faire passer pour un garçon manqué ou quoi ? D'accord, c'était une forte tête qui ne supportait pas qu'on veuille lui marcher sur les pieds et elle avait parfois des passe-temps d'homme, comme le tir… Rajoutez à cela qu'elle était l'héritière de la famille bien qu'elle soit une femme, on pouvait dire qu'elle avait quelques penchants masculins la pauvre. Mais à part cela, elle était pourtant une vrai dame, bien apprêtée, soignée et prenant le thé et tout ! Elle aimait même le jardinage ! C'était bien un truc de fille ça, non ?... Quoi le jardinier était un homme ? Mais on s'en fiche de sa vie à lui hein, il n'y avait qu'Elsa qui comptait. Bon, peut-être Raffaelo aussi… Un peu… Enfin de temps en temps. Après tout, le pauvre n'était même plus un noble, il n'avait donc plus grande importance mis à part le fait qu'il était son ami, non ? Hm… Non, n'allez pas croire cela, pas du tout même Aux yeux d'Elsa, Raffaelo était bien plus important que n'importe quel crétin de la noblesse qui l'ennuyait à mourir en général, au moins avec lui, c'était facile de s'amuser et de trouver des occupations passionnantes. Comme tuer des gens par exemple… Eh bien quoi ? C'était leurs côtés glauques à tous les deux qui les réunissaient si bien hein, surtout que c'était le Valentini qui avait aidé celui d'Elsa à se développer. On pouvait donc comprendre que ces deux-là soient devenue si proche, même après que le jeune homme soit partit à l'armée et est été viré de sa famille.

C'était bien la plus grande différence entre eux tient. Tandis qu'Elsa faisait tout pour ne pas montrer ses pires penchants, le Valentini lui les montrait fièrement, comme s'il avait toujours été convaincu qu'il était invincible… Eh bien non visiblement, mais s'il était heureux comme cela après tout. Elsa de ce côté ne se voyait pas déshérité, elle avait eu trop de mal à conserver sa place d'héritière pour tout gâcher comme cela. C'était peut-être cela la différence entre eux, non ? S'ils étaient nés tous les deux pour prendre la tête de leur famille respective un jour, le jeune homme lui n'avait jamais eu à prouver qu'il en était digne, contrairement à Elsa qui en tant que femme devait sans cesse rappeler  qu'elle avait la poigne nécessaire pour cela. En somme, Elsa avait dû se battre et être une demoiselle studieuse dans sa jeunesse pour faire la fierté de ses parents, alors que le Valentini lui n'avait qu'à se contenter d'exister pour être reconnu comme héritier… Pff, comme la vie était facile quand on était un homme, mais au moins, à force de se battre pour lui, la jeune femme tenait à son statut sociale et ne souhaiterait donc l'abandonné pour rien au monde. Mais mis à part cela, ils avaient tout de même plus de points communs qu'on  ne pouvait le croire, ce qui expliquait qu'ils s'entendent si bien… Car oui, ils s'entendaient bien… Même si on pouvait en douter compte tenu de la manière dont ils s'adressaient l'un à l'autre hein. Même lorsqu'Elsa demandait simplement s'il était prêt, celui-ci ne pouvait s'empêcher d'être des plus sympathiques en critiquant les questions stupides de son amie. Mais bizarrement… Cela ne vexa même pas Elsa ! Elle en avait l'habitude après tout et ce n'était pas cela qui allait l'agacer. Cela la fit même sourire en fait tandis qu'elle lui répondait sans attendre.

" Il faut bien mon cher, ce sont les seules questions que tu comprennes. Il faut bien que je m'adapte à ton niveau.  "

Comment cela elle le traitait d'idiot ? Mais non… Enfin si peu. Ce n'était pas de sa faute à elle s'ils aimaient s'envoyer des pics après tout et qu'ils pouvaient continuer comme cela pendant des heures hein. Mais fort heureusement, ils avaient bien d'autre chose à faire ! Comme s'introduire par effraction dans une maison pour chercher quelqu'un à éliminer… Car oui, ils avaient tout de même des passe-temps chelou. Mais qu'importe ! Elsa avait donc décrété que Raffaelo était là pour la protéger et qu'elle ne risquait donc rien, se mettant donc à ouvrir des portes au hasard pour voir si elle tombait sur la personne qu'elle cherchait. Bien évidemment, il faudrait avoir beaucoup de chance pour cela, alors à la place, elle ne tarda pas à tomber nez à nez avec un jeune homme qui… Etait visiblement préparé à faire le mur. Oh oh, il comptait donc retrouver des amis ou une petite copine ? Un truc du genre certainement, mais pas de chance, il était tombé sur Elsa tout à coup… Ou elle était tombé dessus, qu'importe. Bien entendu, ce garçon ne l'intéressait pas le moins du monde, cela se voyait bien à sa manière de le regarder de haut alors que lui la fixait d'un air débile. Cet Ado n'était pas son problème, voilà pourquoi elle laissa bien sagement le Valentini s'en occuper lui-même, ayant presque l'air de s'ennuyer tandis qu'il étranger le pauvre môme. En même temps… Il espérait vraiment avoir une chance ? Pourquoi il se débattait d'abord, c'était débile, qu'il se laisse donc faire. Enfin qu'importe, cela était réglé aussi vite que le problème c'était présenté si s'en était un et cela permis encore une fois à notre homme de se vanter. Ce qu'il disait ? Oh, il se moquait tout simplement, mais la jeune femme s'en fichait un peu en fait. Le dos appuyé à l'encadrement de la porte, elle semblait réfléchir à quelque chose, et lorsqu'un sourire plutôt malsain apparut sur ses lèvres, on pouvait dire qu'elle devait avoir trouvé une idée.

" Mais oui, mais oui, tu es le meilleur Valentini. Qu'aurais-je donc fait contre ce pauvre adolescent sans toi voyons… " Fit-elle de l'air le moins convainquant du monde. " Mais ne rêve pas, la vrai cible résistera sûrement plus… Mais elle est à moi. "

Eh bien quoi ? Autant mettre les choses au clair, elle l'avait amené pour s'amuser et donner un coup de mains, mais l'homme qu'elle avait en tête, elle avait bien l'intention de le tuer elle-même. Hors de question qu'il lui grille la priorité. Mais franchement, juste l'étrangler ?... Ce n'était vraiment pas drôle. Un manque d'imagination flagrant qui allait bien vite ennuyer la pauvre femme. Fort heureusement, elle voyait très bien comment égayer la situation… Et ce garçon mort de façon pathétique allait l'aider en plus ! Attrapant l'adolescent par le col, elle traina alors hors de la chambre et l'amena jusqu'à la rampe de l'escalier. Une fois-là, la jeune femme sortit un couteau de sa poche pour… Ouvrir le garçon. Trifouillant gentiment dans son ventre, elle attrapa alors un boyau pour commencer à tirer avant d'accrocher le bout qu'elle tenait à l'un des barreaux de la rampe. Une fois cela fait, elle se contenta de pousser le garçon du haut de l'escalier ce qui eut pour effet de laisser une belle trainer d'organe sur tout son chemin. Faisant une petite moue, la blonde se mit alors à chercher ce que son œil de noble était entrainé à trouver, à savoir la sonnette pour faire venir les domestiques.

" Hm… C'est beaucoup moins drôle quand la personne est déjà morte, mais ça suffira à mettre de l'ambiance. ~"

Ah ah, comme si elle avait déjà testé cela sur quelqu'un de vivant… Ah ben… Oui en fait et elle maintenait, c'était beaucoup plus drôle ! Mais bon… S'acharnant sur la sonnette comme si elle était impatiente qu'on lui apporte son thé, la jeune femme ne fut satisfaite que lorsqu'elle vit des bonnes sortir de leur chambre encore tout ensommeillée. Poussant le Valentini dans un coin sombre, elle attendit que celles-ci s'approche pour observer le désastre et les réactions ne se firent pas attendre. L'une se montra très décevante en s'évanouissant tout de suite, alors que l'autre sembla un instant pétrifié avant de paraitre prête à hurler à plein poumons. C'est alors que la noble alla l'attraper par derrière pour lui mettre une main sur la bouche et la deuxième… Près de sa gorge avec le couteau pour lui souffler doucement à l'oreille.

" Si tu cri ma belle, il t'arrivera la même chose. Tu n'en as pas envie n'est-ce pas ? ~ Alors dis-moi juste ce que je veux savoir. Où se trouve ton maître ? "

Les mots qui finirent par sortir de la bouche de la jeune fille étaient étouffés, entrecoupé de bégayement et de respiration trop forte, ce qui rendait le tout assez désagréable à écouter. Mais au moins, Elsa apprit l'essentiel, à savoir que le maître des lieux se trouvait dans un salon plus bas à parler affaires avec d'autres hommes. Bonne heure pour la vermine, mais qu'importe. D'un geste précis, Elsa planta le couteau dans la gorge de la jeune femme, le retirant alors sous un angle choisit pour éclabousser le Valentini, non sans sourire doucement à sa petite farce. (Assassin's creed le retour – sbaf - ) Eh bien quoi ? C'était si joli le sang qui éclaboussait ! Laissant retomber sur le sol la bonne qui semblait décidé à s'étouffer bêtement dans son propre sang plutôt que de crever sur le coup, Elsa s'amusa alors à la piétiner pour voir si elle arrivait encore à crier… Ah ben non, visiblement pas, mais sa réaction était drôle quand même. Tant pis, ce n'était pas ses cris d'agonies qui allaient réveiller sa collègue… Alors autre chose peut-être ?

Certaines personnes jouent au scrabbles entre potes. Ou. Oui bon ok c'est un exemple de vieux j'avoue. Donc on va dire que certaines personnes font des sorties, vont boire un coup, ou alors vont jouer à des jeux divers et variés. Bref, on est libre de faire ce qu'on veut après tout ! Mais faut avouer que généralement on ne pense pas à aller faire un massacre pour s'occuper. Pourtant, cela leur paraissait normal, s'introduire chez quelqu'un, tuer ceux qui se présenteront sur leur route pour finalement trouver leur cible et jouer avec. Un peu comme un chat avec une petite souris, la seule différence était qu'il y avait dans cette partie deux chats pour une seule souris. Du moins une seuls souris prisent pour cible, il y en a plein d'autre sur la route pour jouer avec. Et les deux félins, bien qu'ils semblent s'envoyer des vannes plutôt désagréable à tout va s'entendent très bien et sont plutôt sur la même longueur d'onde quand il s'agit de faire un peu d'activité sanglante. Après tout, c'était bien là le thème de la soirée hein. Elle était venue chez lui pour lui demander de l'aide pour tuer quelqu'un. Il était évident qu'ils n'allaient pas s'asseoir quelque part et prendre un thé comme si de rien n'était. Puisque de toute façon, Raffaelo n'aime pas le thé. Mais là n'est pas la question en fait, revenons plutôt à l'activité du soir. Les voilà à l'intérieur. Elle demanda alors à son super compagnon de jeu de lui servir de garde du corps. Mouais pourquoi pas. Faut bien se douter que notre homme ne se contenterait pas d'attendre bêtement qu'elle fasse les choses en la regardant faire hein, mais y mettre son grain de sel c'est mieux. Bon. Tuer un ado. Ouais classique. Il n'avait pas trop réfléchit, ni même cherché à jouer avec. L'étrangler était la meilleurs option et surtout un moyen de garder ses lames propres pour plus tard. Ouais voilà. Non sans se moquer bien sûr. Chose qui fit rire la femme qui bien sûr pouvait forcément se défendre contre un gamin. Mais. C'est mieux de lui dire le contraire.

Elsa voulait garder sa proie pour elle ? C'était à voir. Raffy était du genre joueur, et donc elle allait devoir mériter le plaisir de le tuer. Sans compter qu'il comptait bien évident s'amuser avec les occupants de cette maison. Souriant en coin. Il répondit en haussant les épaules.

- Eh bien, c'est à toi de mériter ta proie ma belle !

Il ricana légèrement. Très franchement, c'est un rire digne des tueurs à faire peur dans les films, mais pour la blonde à ses côtés, cela devait être habituel, puisqu'elle était tout autant capable que lui de faire des têtes affreuses. Je vous jure hein, sous ses beaux airs, cette femme avait un sourire à faire peur ! Du moins... Notre homme cela le faisait rire. Il était toujours fier de ce qu'elle était devenu après tout. Et cette partie de chasse en était la preuve. Et la suite pire encore. Pour une fois, il était coopératif, certainement parce que c'était elle on va dire. Et attendit qu'elle agisse. Et bien sûr, il ne regrettait pas cette décision. La voilà en train de prendre le corps proprement mort de cet ado, il est encore chaud, c'est d'autant plus simple pour le déplacer. et... Allez l'ouvrir en haut des marches pour le laisser glisser jusqu'en bas et étaler le contenu complet du corps sur le sol arborant désormais une couleur rouge et une odeur presque immonde. Notre homme souffla du nez, de rire oh oui. Y avait qu'elle pour faire ça comme si de rien était. Et puisque comme elle l'avait si finement souligné il était mort, il fallait bien ameuter autrement. Les cris d’agonie et de douleurs de quelqu'un sont bien mieux, mais une cloche fera en effet l'affaire. Son sourire de tueur ne partant pas de son visage, notre homme observait. Comme si c'était à chacun leur tour d'agir et de montrer comment ils faisaient, et qu'à la fin de la soirée il déciderait de ce qui était le plus amusant. De qui a été le plus imaginatif ! Et faut avouer qu'elle marquait à des points. Voilà pourquoi il aimait beaucoup cette femme. Elle était tarée, comme lui. Il avait été cherché la pourriture en elle pour la sortir et la rendre ainsi. À aimer le crie des domestiques, à les menacer d'une voix aussi affreuse qu'ensorcelante pour la victime qui ne se serait jamais remis d'un tel traumatisme. Pour finalement sans scrupule ne même pas tenir sa parole et la tuer. La laissant se vider sur le plancher et n'hésitant d'ailleurs pas à l'écraser au passage. Hm ? Quoi ? Du sang ? Ah oui. Cette blondasse de service en avait foutu sur notre homme. Il n'avait pas réagit, un simple regard en biais vers la concernée qui n'en avait rien à faire certainement. Se passant une main sur le visage qui eut pour effet d'un peu étaler la chose. Notre homme lâcha.

- Hm... Pas mal du tout oui. Mais je vais finir par croire que tu ne sais même plus te servir correctement d'un couteau, quoique... Tu me donne une idée.

Il semblait réfléchir oui. Tout était toujours bon pour rendre la chose pire pour les victimes. Et c'est en ignorant ce corps en train de gesticuler sur le sol qu'il attrapa alors les organes de cet enfants sur le sol. D'un geste qui intimait le silence, histoire de ne pas finir la partie trop vite. Notre homme indiqua alors alors le hall ainsi que le couleur sur leurs gauche qui menait à l'une des rare pièces éclairés de la maison, l'endroit où le maître de maison était certainement. Il souffla alors calmement. Quelqu'un de normal affirmerait qu'on ne peut dire ça de façon calme tout en tenant je ne sais quel partit du corps dans la main.

- Je te propose une séance pour redécorer tout ça. Tu vas me donner un coup de main. Cette maison se transformera sous ses yeux en maisons des horreurs et son tombeau. Condamne toutes les issues que tu croises. On se retrouve ici.

Eh bien quoi ? Juste tuer et éventuellement torturer c'est nul ! La torture psychologique est quelque chose de magique aussi, et quelque chose que notre homme apprécie également beaucoup pratiquer. Cet homme cherchera vainement une issue de secours dans une maisons qui se sera transformé en piège macabre pour lui. Et ainsi, comme pour donner l'exemple, bien que la noble devait très certainement avoir compris la chose hein, il pressa ce qu'il tenait entre ses mains pour en étaler le plus possible sur le mur, sol et mobilier. Sur lui aussi, mais qu'importe, ce n'était pas la première tâche qu'il se faisait et surtout cela ne ferait qu’accroître ce sentiment de piège sanglant qui se referme sur cet homme. Étalant du sang, des membres, brefs, tout ce qui est possible de trouver dans un corps humain ! N'ayant d'ailleurs pas hésité à aller se servir vers cette pauvre domestique qui était juste évanouis. Eh bien quoi ? C'était bien plus amusant de la réveiller pour la clouer sur une porte hein ! Avant de tranquillement la vider jusqu'à ce que mort s'en suive. Bloquant par ailleurs les issus comme il pouvait, blanche, crochetage de porte, clés trouvé. Bref. Y avait de quoi s'amuser joyeusement ! Et parfois c’était drôle, des gens sortaient de leurs chambre pour réalimenter et donner une couleur plus glauque et rouge à cette maison qui était certainement devenu une scène de crime particulièrement ignoble et mémorable... C'est possible d'avoir ce genre d'idée ? Oui. Visiblement. Ayant terminé de redécorer le couloir et le hall. Il gardait précieusement un cœur pour le retour de sa compagne d'enfance. Pour lui asperger joyeusement le contenu sur elle. Eh bien quoi ? Déjà c'est une vengeance et ensuite, elle va avec le reste voilà! Il ricana, comme s'il était fier de sa bêtise.

- Eh eh tu es bien plus belle ainsi. Il ne reste plus qu'à les faire sortir de là pour les laisser paniquer dans ce superbe endroit. Une bonne fera l'affaire.

Et le voilà a prendre le cadavre le moins abîmé d'une domestique pour toquer tranquillement à la porte, appuyer le cadavre sur cette dernière et attraper le poignet de la blonde pour s'éloigner tranquillement. C'est tellement plus drôle d'assister à la panique des gens. Ils ne pourront pas sortir de cet enfer.

Minuit, l'heure du crime… Comment cela il n'était pas minuit ? Oui bon, soyons francs, Elsa n'avait aucune idée de l'heure qu'il était et à dire vrai, elle s'en foutait complètement. L'important, c'était de passer une bonne soirée et de s'amuser non ? Alors qu'importe les horaires, tant qu'ils pouvaient faire ce qu'ils avaient envie. Et de quoi avaient-ils envie ? Eh bien… Soyons clair, il ne s'agissait pas là de personne normales qui se contentaient de sortir boire un verre et s'amuser un peu en… Dansant par exemple. Pas du tout même, il ne fallait pas rêver. Il s'agissait d'Elsa et Raffaelo après tout, du coup, il fallait bien s'attendre à ce qu'il s'occupe à leur manière. Et comment ? Eh bien, pour commencer, un adolescent était mort étranglé de la main du Valentini, ce qui était un meurtre assez propre et ennuyeux en fait. Du coup, cette chère Elsa avait cru bon d'égayer un peu la maison en étalant l'intérieur du corps de ce jeune homme dans la maison en lui faisant descendre les escaliers les tripes à l'air. Adorable n'est-ce pas ? Mais pas si drôle que cela en fait, puisque monsieur était mort et donc ne sentait rien… Car oui, c'était tellement plus marrant quand la personne ressentait pleinement ce qu'elle subissait. Ainsi, les personnes qui mourraient trop vite ou qui s'évanouissaient sous la douleur étaient très ennuyeuses aux yeux de la jeune femme. C'est qu'il fallait savoir capter son attention après tout, du coup… La blonde avait dû se trouver de nouvelles victimes, tant pis. Dans un sens, c'était horrible de se dire qu'une vie humaine n'avait véritablement aucune valeur pour cette femme, non ? Mais en même temps… Elle avait été formée par monsieur Valentini, à savoir un ex militaire qui n'avait aucune pitié pour personne. Du coup… Ce n'était pas de sa faute la pauvre, elle avait tout simplement suivit cette philosophie.

En même temps, étant d'un égoïsme sans nom, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'Elsa se préoccupe des autres… Mais il y avait des limites, non ? Mouais… Ces personnes ne lui avaient nullement prouvé qu'elles méritaient de vivre après tout, alors pourquoi se donnerait-elle la peine de les épargner alors que c'était si amusant de les regarder mourir ? Encore mieux, les effrayer avant comme elle l'avait fait pour cette pauvre bonne qui n'avait rien demandé. Ne se gênant pas pour éclabousser exprès le Valentini qui prenait un peu trop à cœur de la taquiner ce soir, la jeune femme avait donc obtenue ce qu'elle voulait à savoir l'endroit où se trouver la seule cible qui comptait à ses yeux. Tous les autres ? Ils n'étaient que des petits passe-temps récréatifs en attendant de passer aux choses sérieuses, tout simplement. Mais visiblement, Raffaelo lui les voyait autrement et comptait bien s'en servir pour re-décorer les lieux, disant à Elsa de fermer toutes les issus tandis que lui s'amusait à étaler l'intérieur de ces personnes sur le sol et sur les murs. Ah oui, c'est bien vrai, cela manquait de rouge après tout, donc mettre un peu de sang partout, ce n'était pas un mal… Si ? Tant pis, il avait l'air plutôt décidé de toute manière, alors autant ne pas le contrarier. Qu'il s'amuse donc le pauvre, il fallait bien profiter de chaque occasion pour, la vie était courte… Surtout celle de ceux qui les croisaient en fait. Condamnant les fenêtres à coups de meubles ou bien de planches, la jeune femme ouvrait parfois une porte, histoire de vérifier qu'il n'y avait personne et avait parfois la bonne surprise de tomber sur quelqu'un. Ce quelqu'un ne faisait pas long feu bien entendu, mais au moins, cela donnait un peu plus de matière pour refaire la décoration.

C'est qu'il y avait du monde ici mine de rien, surtout des domestiques en fait, mais cette chère Elsa ne manqua tout de même pas de faire une découverte intéressante dans l'une des chambres. Visiblement, monsieur je cherche à faire le mur discrètement n'était pas le seul jeune présent, bien au contraire, il y en avait même un plus jeune. Bien évidemment, Elsa aurait pu se dire que les enfants n'avaient rien à voir avec le père, qu'elle pouvait donc le laisser en paix etc… Mais ce serait passer à côté d'une belle occasion de rire non ? Fouillant un peu dans la maison, la jeune femme ne revint donc vers le bambin endormi qu'après avoir trouvé une belle hache pour lui couper la tête… Eh bien quoi ? Il n'avait pas souffert au moins !... Enfin… Si, elle était mal affutée cette hache, donc elle avait dû s'y reprendre à au moins deux fois, mais au moins c'était fait et cette chère Elsa se retrouvait donc avec une tête d'enfant… Oui, elle aurait pu prendre l'enfant tout entier, mais c'était plus encombrant, alors qu'elle n'avait besoin que de la tête pour ce qu'elle voulait faire. C'était en effet la partie la plus reconnaissable, du coup… Cela risquait bien d'être le clou final pour cette magnifique décoration vermeil. Revenant vers le Valentini qui avait visiblement bien travaillé, la blonde n'eut même pas le temps de lui montrer sa trouvaille qu'il l'aspergeait déjà avec un cœur dégoulinant… Pff, l'enfoiré. Mais bon, après avoir décapité quelqu'un, la jeune femme n'était plus à cela prêt bien heureusement. Mais pour la forme, elle regarda tout de même son ami comme s'il était le pire des gamins et qu'il l'exaspérait au plus haut point… Alors qu'en fait, c'était de bonne guerre, elle l'avait bien éclaboussé exprès elle au début.

" Tu t'amuses bien à ce que je vois. " Fit-elle en essuyant d'un geste le sang qu'elle avait sur les paupières. " Dans l'ensemble c'est bien, mais tu ne fais pas assez attention aux détails. Regarde donc ce joli trophée pour la maison des horreurs. ~ "  

Comment cela elle avait l'air très fier de lui montrer la tête découpé ? Eh bien oui… Elle n'était vraiment pas nette celle-là, mais à voir son visage et son sourire ravie, on aurait vraiment pu croire qu'elle montrait quelque chose de très bien à son ami… Enfin… Pour elle c'était magnifique en tout cas. Mieux que les meilleurs thés du monde si vous voulez tout savoir. Voilà pourquoi, elle la garda précieusement alors que le Valentini allait toquer à la porte avec un cadavre. Car oui, c'était une manière tout à fait banale de frapper à une porte après tout. Se laissant entrainer par le jeune homme un peu à l'écart pour ne pas être vue, la demoiselle garda précieusement la tête découpée sous le bras avec un sourire en coin et bientôt, des cris ne tardèrent pas à prouver que leur travail pour refaire la décoration avait été… Remarqué. C'était toujours beau pour des artistes de voir leur travail reconnu, alors voir la panique prendre le dessus chez ces hommes était véritablement jouissif. Encore plus lorsqu'ils cherchèrent à sortir de cette horrible demeure… Eh bien… Non. Ils avaient bien fait leur travail après tout et sortir d'ici n'était donc pas si simple. Trouvant visiblement que c'était le bon moment pour en rajouter une couche, la jeune femme décida donc de poser la tête décapitée sur le sol… Et de la faire rouler vers son propriétaire légitime, à savoir le père de l'enfant. Eh bien quoi ? Elle n'avait pas le droit d'aimer le bowling ? Prenant son pistolet en main, la blonde sortit donc de sa cachette et sans perdre de temps, tira dans la jambe de l'homme qui l'intéressait comme pour marquer sa proie.

" Tu vois cette misérable loque en train de gémir Raffaelo ? Eh bien il s'est cru plus malin que moi. Je vais donc devoir lui apprendre à rester à sa place… Les autres sont tout à toi. "

Eh bien quoi ? Elle lui laissait deux mecs pour s'amuser et elle, elle avait ce qu'elle était venu chercher en la personne de ce mec pathétique. Y a pas à dire, c'était définitivement une bonne soirée. Un sourire plutôt malsain accroché sur ses lèvres, Elsa s'approcha donc d'un pas lent de sa proie qui cherchait à partir avec sa jambe blessé. Rangeant son pistolet pour reprendre la hachette qui lui avait servi pour l'enfant, la jeune femme sembla réfléchir un instant avant de trancher la main de l'homme qui était posé sur une poignée de porte verrouillé avec. Au moins, il n'aurait pas bien loin comme cela, mais la jeune femme avait envie de prendre son temps, de trouver la meilleure méthode pour faire durer le plaisir. Ils avaient la nuit devant eux après tout, autant en profiter.

Je ne vois pas ce qu'on pourrait avoir à redire hein, ces deux jeunes gens sont parfaitement bien dans leur tête hein. Voilà un passe temps tout ce qu'il y a de plus normal hein. Ou pas en fait. Mais n'allez pas leur dire ça. De toute façon je doute que vous souhaitez réellement les approcher en fait. À moins d'avoir un sacré problème, ou alors l'envie de mourir, mais même là, je ne suis pas sûre de l'idée, il y a des façon plus sympa certainement de passer l'arme à gauche que par leurs méthodes. Il suffisait de voir l'état de la maison pour s'en rendre compte de toute façon. Il y a genre une heure ou deux, cet endroit était parfaitement calme et propre, et maintenant c'était digne d'un film d'horreur des plus gore. Ayant refait une décoration plus à leur goût suite à l'idée de notre Valentini, ils étaient chacun dans un coin de la maison à s'occuper de ses affaires. C'est à dire refaire la décoration, bloquer les sortit, mais aussi tuer au passage ce qu'ils pourraient croiser sur leur route. De un c'est marrant et de deux cela leur fournissait des nouvelles fournitures pour remettre la maison un peu plus aux goûts du jour. Pourquoi il faisait ça ? Il ne serait même pas payé à la fin. Mais juste comme ça. Pour rire. Parce qu'il s'agissait là de sa meilleure amie et que c'était un passe-temps à partager entre ami comme un autre, respectez donc leur choix et laissez-les tranquille ! Non mais oh. Mais rien à faire, c'est malsains, c'est pauvre gens n'avaient rien demandé, n'ayant pour la plupart même pas le temps de hurler avant de se voir planter net sur le mur et disséqué pour être étalé. Ok, tout aussi taré qu'était notre homme, il n'était fort heureusement pas tout le temps comme ça, c'était un peu le coup de folie du moment, l'instant où on se demandait sincèrement s'il n'avait pas été cogné quelque part pour devenir comme ça. Mais ça, personne ne le saura. Il était déjà un diable quand il était môme de toute façon. Un être vicieux qui avait entraîné la belle blonde dans les même jeux que lui. Expliquant alors pourquoi ils étaient deux. Mais bon. C'était la fin de cette partie du jeux. Il était temps de revenir au point de départ pour faire sortir les invités dans la nouvelle maison de l'horreur. L'instant de fuite est le moment le plus amusant. L'instant où l'humain veut survivre à tout prix, réagissant alors parfois de manière étrange et amusante. C'est là la meilleure partie du jeu. Et c'est ce qu'ils allaient pouvoir déguster avec une telle décoration.

D'ailleurs. Elsa était très créative aussi dans son genre hein, une tête d'enfant dans les bras. Donnant presque alors qu'elle portait un nourrisson dans ses bras de femme, mais en fait, c'était juste un bout d'homme. N'est-ce pas là charmant ? Oui bon, sur un certain angle ou.. sur l'angle Raffaelo ok. Souriant en coin face à cette réflexion mais cette idée. Il ne pût qu’applaudir légèrement. Eh bien quoi ? Il faut montrer quand on trouve l'idée bonne hein. Et elle l'était, rien de plus à dire presque j'ai envie de dire.

- Bien bien, j'approuve. Je te laisse faire ma grande.

Oui oui. Ma grande, le même genre de chose qu'on dit parfois aux enfants. C'est un peu comme si elle était sa petite chose, sa protégé, le bébé qu'il avait formé pour en faire une pomme pourris comme dirait une autre jeune femme. Mais, ne parlons pas d'elle ici hm.. ? Laissons les victime découvrir le changement de décoration plutôt ! Et étrangement, cela ne semblait pas trop à leur goût. Allez savoir pourquoi hein. Mais inutile de vouloir sortir, ce n'est pas pour rien qu'ils avaient tout condamner. Faisant alors en sorte de les couper avec le monde extérieur. Appuyé l'air flemmard sans bouger d'un pouce, c'est Elsa qui prit en première la décision de bouger pour s'en prendre à sa victime. Bien comme il faut. La clouant sur place, mais la laissant en vit et parfaitement consciente. Et bien sûr, comme je l'avais dis plus haut, les humains agissent de façon tellement amusante quand leur vie est en jeu. La victime tentait de fuir tel un asticot sur le sol. Tandis que le autres ne pensait qu'à sauver leurs peau. Bon voyons. Cinq personne en cadeau ? Moui. Il pouvait bien s'en charger. Sur un ton ironique, il lâcha tout en sortant son fusil.

- A vos ordres Ma-de-moi-selle Lorenzino.

Oui il aimait bien se foutre d'elle comme ça. Juste gratuitement. Mais bon, il avait la gentillesse de ne pas lui retirer le plaisir de tuer sa victime hein. C'était déjà bien, même si bon, le fait qu'elle soit sa seule et unique réellement amie d'enfance y soit grandement pour quelque chose. Connard mais pas irrécupérable certainement le bougre. Et c'est donc d'un pas lent digne d'un flemmard qu'il emboîtât le pas de ses propres victimes. Bon alors voyons. La première ? Ni plus ni moins la cervelle éclaté contre un mur, une balle de fusil si proche, ça ne pardonne pas. La deuxième fût lancer du haut des marches. Se retrouvant alors complètement brisé en bas. Le troisième se retrouva cible au jeu du lancé de couteau. Les cris. Les hurlements, c'était ça qui dominait dans cette maison. Ces deux dernières victimes cherchant alors à fuir et à s'éloigner de ce taré quand il s'approchait de trop près. Parfois ils se cachaient. Mais ils devaient manquer de faire un arrêt cardiaque quand il lâchait.

- Je sais où vous êtes cachés mes chers petits..~

Sur un ton joyeux, mi glauque qui lui allait tellement bien avec le sourire qu'il affichait. Finalement. Il les laissa passer au plus grand étonnement, lorsqu'ils avaient tenté de le pousser pour pouvoir redescendre les escaliers. Oui. Ils s'étaient laissé faire. Mais ça, simplement pour la seule et unique raison qu'un fil presque transparent était tiré en bas des marches. Une petite découverte récente qu'il avait envie de tester. Cela ne manqua pas. Ses fils solides tendus ne manquèrent pas de presque leur sectionner les membres, les obligeant alors à tomber, les nerfs coupé et certainement les muscles douloureux. C'est drôle cette petite chose en fait. Ce petite câble fin que l'ont voit à peine mais terriblement tranchant. Tellement qu'il en remerciait ses gants en cuir de le protéger lui quand il manipulait cette chose. Souriant et riant à gorge déployé tandis qu'il descendait calmement les marches, il attrapa la tignasse de l'un d'eux pour lui soulever la tête.

- Amusant tu ne trouve pas ? C'est fou ce qu'on est capable d'inventer de nos jour. Pas pratique, mais tellement amusant quand on peut le placer. Merci de m'avoir permis de le tester !

Oui. Il disait merci. Et c'est d'ailleurs ces deux êtres en train de gesticuler sur le sol qu'il attacha minutieusement avec ce câble, serrant alors le tout tel un saucisson une fois ceci fait. Leurs peau se retrouvait tâchés de diverses rayures pourpre. Même hurler ils n’osaient plus tant le moindre mouvement provoquait une coupure douloureuse. Leurs vie tenaient simplement au bout de ce fil, c'est drôle non. Il interpella la jeune femme.

- Oh ! Elsa ! Comment tu t'en sors toi ? Regarde donc ça, deux saucisson prêt à être tranché !

Oui. Il était fier et voulait le montrer. Comme un gamin qui montre son nouveau jouet. En même temps c'est un jouet. Restant ainsi, les laissant bien cogiter sur la situation désespérée. Non sans leur souligner qu'il avait de toute façon trop serrer et ne se risquerait pas un doigt pour les détacher donc... D'un mouvement lent. Il tira sur le fil. Très lentement. Les hurlement reprirent. Jusqu'à ce que la mort suivent. Leurs cadavres ne seraient guère plus beau que les autres. Mes les coupures auraient au moins le plaisir d'être nette ? Pas certaine de savoir à qui cela fera plaisir mais bon. Ah mais au fait. C'était qui ces types d'ailleurs ? Oui je pose la question maintenant moi.