Nordia, cette petite ville aux allures bucoliques et en réalité de jour une ville active et remplis de sourire comme de soupir. Soupir? Vous croyez vraiment que tout est rose dans notre beau monde? Faux. J'ai souvent du y aller avec le poing dans cette ville... Mais maintenant que j'y pense, c'est aussi ici que j'ai rencontré cette petite rouquine, plutôt mignonne... Lyria, je crois. M'enfin la n'est pas la question. J'avais reçu aux alentours de dix-huit heures un ordre de mission urgent et j'ai du débarquer en catastrophe dans la chambre de Kyrielle pour lui dire qu'on devait décamper pour arriver à Nordia, sur cette même grande place à 20 heures. Je viens de capter mais, je crois qu'elle était entrain de se changer... ou... e sais plus mais je crois l'avoir saement dérangée, j'espère qu'elle n'en tiendra pas compte. D'ailleurs vus qu'on est partenaire peutêtre qu'on devrait chercher à mieux se connaître, ça me semble être une bonne idée en soit.

Je ressortis l'ordre de mission que je n'avai pas brulé car ça, ça part directement aux archives, et le relus: La cibl est un certain Talionis Venere, la carte numéro XV : le diable, cette est souvent lié à ces adjectifs:  Culte de personnalité, paresse, arrogance, destruction, superficialité, abus, amour narcissique, avilissement, tyrannie, mensonge, intrigues, escroquerie, calomnie, perversion, lubricité. En bref, quelqu'un de peu fréquentable... surtout vus ce que me dit le rapport: un membre dangereux... j'espère juste qu'il aime la parlote car je n'aimerais pas utilisé l'équité sans savoir. Si il est vraiment de la Arcana alorsil n'y a rien à craindre mais si il est des Momentos... Tout sauf ça. Mémorisant bien les informations sur la mission, je cacha de mon ordre de mission.

ATTENDEZ DEUX MINUTES! Cette carte est aligner sur la soumission et la domination?! Oh pu-... Je vais devoir redoubler de prudence, surtout avec Kyrielleque j'ai entrainer dans tout ce merdier. Je sortis une cigarette pour me tranquillisé une peu puis j'entendis des bruits de pas. Me retournant je la vis, ma "protégée" comme j'entends maintenant dans les couloirs.

" Désolé de t'avoir appeler à la hâte comme ça mais, on a un ordre urgent. "

Je ressortis l'ordre de mission de dessous ma grande cape blanche, elle pouvais voir que j'avais quand même osé prendre un revolver, signe évident que je ne suis pas en confiance.

" J'espère que tu es prête. ah et t'en veux une? "

Je fis ressortir une clope du paquet. Première info, savoir si elle fume ou non. Impoirtant quand on travaille en équipe!

Ah. Fin de journée, enfin. Elle allait pouvoir se poser et ne plus repartir ? Moui. Comme toujours il faut apprendre à se taire dans ce genre de situation en fait. Pourquoi avait-elle songé un seul instant à pouvoir prendre une douche et se foutre sous la couette rapidement ? Certes il était encore assez tôt, mais la jeune fille n'avait même pas la foie d'aller manger, sauter le repas pour aller se coucher est parfois une bonne idée, au pire elle prendrait un peu plus le temps le lendemain pour manger quelque chose ou un truc du genre... Mais alors qu'elle était de retour dans son dortoir, se tapant comme qui dirait distraitement le discute avec les autres femmes qui logeaient avec elle, la brune ne s'entendaient pas trop mal avec elles. Disons que cela serait assez ennuyant vu qu'ils étaient répartit par petits dortoir pour optimiser la place on va dire. Alors qu'elle était assise sur son lit, en train de retirer ses bottes, provoquant alors le gros soulagement qu'on peut ressortir après une journée à marcher avec les pieds enfermés hein. Mais n'eut pas le temps de songer à continuer puisqu'on entra dans la chambre. Eh... Pardon ? Haussant les sourcils en se redressant et arrêtant de faire ce qu'elle faisait, Kyrielle se demanda qui avait tout de même le toupet de débouler comme ça dans une chambre de fille... A moins d'être une autre femme, pourquoi pas, mais sinon, la moindre des choses et de frapper à la porte... L'intimité est quelque chose d'important. De toute façon elle ne fût pas celle qui râla en première en fait, puisqu'une autre femme hurla qu'il fallait frapper avant d'entrer. S'il n'était pas leur supérieur, peut-être aurait-elle balancé sa chaussure ou autre à travers la pièce pour le renvoyer vite fait d'où il venait. Mais au lieux de cela, en tant que personnes bien éduqués, rien ne se fit, le laissant dire ce qu'il voulait. Pardon ? Repartir pour une mission ? Alors qu'elle rentrait de sa patrouille ? Se passant la main sur le visage, assez peu motivée il faut le dire, la jeune brune souffla en se relevant pour se passer un coup sur le visage. Bon. Fallait se préparer ? Mais pour quoi d'ailleurs ? Elle devait embarquer quoi ? Optant pour ses simples pistolets, disons qu'elle avait opté pour le discret et léger, bien qu'étant bien plus lourdement armée que lorsqu'elle fait ses patrouilles. Ce n'est que plus tard qu'elle se décidé à le rejoindre pour partir... Ne sachant même pas s'ils seraient nombreux ou pas... Pourquoi être si pressé ? Pourquoi une mission de soirée comme ça à l'improviste. C'est rare, on a le temps d'anticiper et d'éviter de marcher toute la journée avant quand on l'envoyait quelque part elle et ses éventuels collègues.

Arrivant face à lui, il semblait bien nerveux. Mettant sa main dedans sa bouche pour masquer un bâillement, la demoiselle allait répondre, ou plutôt demander de quoi il s'agissait, mais il lui présenta rapidement l'ordre de mission. En fait. Elle ne voyait même pas pourquoi on demandait à leur session de se déplacer pour ça. C'est de la parlotte à faire non ? Ce n'est pas de leur ressorts. Pourquoi il était si lourdement armée. C'est un gars à problème c'est ça ? Se frottant le crâne, la jeune fille trouvait tout cela compliqué mais en fait, elle n'était du genre à ne pas vouloir comprendre les soucis des autres... Chacun sa vie, mais si on lui demandait de faire quelque chose, elle se contenterait de le faire. C'est pourquoi elle souffla en secouant négativement la tête.

- Non merci, je ne fume pas. Et pas le choix hein, j'ai dût mal à saisir tout le pourquoi du comment, mais j'espère qu'on rentrera vite. La journée est assez longue ainsi...

Froide ? Non, juste un peu fatiguée, il lui faudrait encore quelques minutes pour émerger en fait, peut-être paraissait-elle un peu nonchalante pour cette mission, mais faut avouer qu'elle n'était pas fan des missions à l'improviste ainsi... C'est pourquoi elle monta dans la voiture, pour le coup, y avait le chef avec elle, c'était donc à lui de gérer ? Devait-elle considérer qu'elle était là pour assurer ses arrières ? Un truc du genre oui... C'est du moins la chose qu'elle sait le mieux faire, se servir d'une arme. Car bon, si Kyrielle était faite pour parlementer, cela se serait et ne serait pas dans cette session. Pendant le voyage, la seule chose qu'elle se contenta de demander fût.

- Vous savez quoi faire au moins ? Je me considère là pour assurer que tout se passe bien. D'ailleurs n'est-il pas préférable de demander à plus de personnes ?

Non pas qu'elle doutait de ses capacités, mais... Enfin. Comment dire. Y a plus persuasif qu'une femme d'un mètre soixante quatre hein... Arrivant dans cette ville qu'elle ne connaissait que peu. Pour ne pas dire qu'en fait elle n'y avait quasiment jamais mis les pieds, la demoiselle le suivit en silence jusqu'à l'endroit du rendez-vous. Hm. Les minutes passèrent. Pourquoi... Elle était mal à l'aise ? Comme se disant que cette histoire ne serait pas aussi rapidement expédiée qu'elle l'imaginait. Elle ne voyait même pas qui était censé être ce type qu'ils venaient voir en fait. Posant par réflexe professionnel sa main sur son arme. Elle se fit silencieuse pour attendre et voir le nouveau venu arriver. Aux aguets. Disons... Qu'en tant que femme d'action elle savait se faire calmer et oublier, et être la plus prête possible à réagir en toute situation...

[Assez court mais voilà. Seby, fait attention, relis toi quand tu rp, il y a pas mal de fautes d’inattentions ou de frappes dans ton post.]

Essence de toute vie, cristal de lumière, aussi changeante que la Lune, elle s'élève dans le ciel, poussée par une force méconnue. Grimpant vers les sombres nuages de la soirée jusqu'à s'essoufler, comme si l'absence d'une voûte étoilée la démotivait, elle finit par se disperser en toutes directions, se laisse couler dans le froid venteux de la soirée avant de retrouver le confort aquatique du bassin, d'où elle stagnera bercée par les courants du cycle infini. De cette eau jaillissante, la fontaine de la place centrale de Nordia gardait même au cœur de la cité cette proximité privilégiée avec ce liquide si précieux aux îliens. Rares sont ceux qui pourraient estimer l'âge de cette fontaine, dit-on. Ce que lui se demandait à ce moment-là, c'était plutôt : Était-elle potable?

Toute l'après-midi, attendant patiemment, il avait vu défiler des passants, des marchants, des familles, des nobles, des gardes … et pas un seul pour se désaltérer la gorge. Seul les enfants osaient s'en approcher et observer incrédule la surface ondulante et les éclats grisâtres que l'on observait au fond de la fontaine, se tordant et se déformant comme lors d'un spectacle magique. Mais pas un seul pour y boire. Alors que dans le café où il se tenait, un verre d'eau était taxé de presque 100 lire … pas cher, certes, de qualité, également, mais lorsqu'on commençait à s'ennuyer, le temps se distordait tout autant que ces pièces au fond de la fontaine ou celles qu'il avait machinalement déposé sur la table, chaque seconde prenant davantage de valeur à ses yeux devant la perspective de se rafraîchir au prix de quelques pas, la grande fontaine centralisant la place, ne pouvant se dérober à son regard.

Il soupire un moment, lève la main, commande un café noir, bah oui sans sucre, je vois même pas pourquoi vous vous posez cette question, et s'étend un moment, se laissant à somnoler. Plutôt aisé vu qu'il y avait peu de monde en cette soirée. Le temps s'alourdissait, les séniors et leurs rotules tenaillantes prédisaient un orage, ou même pire, et la lumière du soleil disparaissait petit à petit pour laisser la place à une pleine lune faiblarde qui se cachait de temps en temps timidelent derrière d'épaisses volutes nuageuses.

Enfin, il s'interrompit de flâner, réveillé de son demi-sommeil par le bruit d'un quatre-roues. Soudain, l'excitation s'emplit dans ses veines. Imperturbable, son cœur commençait déjà à battre plus fort. Se levant de sa chaise, entendant le serveur arriver pour débarasser, il mit une main dans sa veste et empoigna l'objet qui s'y tenait, dissimulé au regard, avec un geste qu'il avait si souvent répété et exécuté. Puis observant le regard de l'homme, il se ravisa. Il ne méritait pas cette 'récompense' que les personnes de son genre établissait comme acquis face à de tels comportements. Et puis il n'avait pas le temps de s'occuper du garçon de café.

Pas de pourboires ce soir, son porte-monnaie resterait dans sa poche intérieure. Tous les jours de la semaine le serveur avait été impoli. S'empressant de partir vers la voiture, il entendit néanmoins le rescapé lui souhaiter pour la première fois :
« Buonasera,
Messire Venere … »

Oui … Oui, il allait passer une bonne soirée. Une excellente soirée, même. Un sourire au visage, il arriva juste à temps pour être debout face au conducteur de la voiture. Ce dernier, surpris de le voir, n'eut pas le temps de réagir qu'il ressentit une gêne entre les deux yeux, avant que son cerveau, transpercé de part en part par une balle tirée à bout portant, ne s'éteigne définitevement. Et à l'assassini de déclarer à son tour …

~

~

~

« Buonasera …

Je vous attendais. »

~

~

~

C'était un homme, maigre, petit et plutôt âgé qui s'avanca ainsi devant les deux membres de l'Épée. Venant à peine d'arriver sur la grande place depuis quelques minutes, Sébastien Wolf et Kyrielle pouvaient immédiatement être frappé par le calme qui régnait sur la grande place. Face à leur surprise, la réponse de leur interlocuteur mystère ne se fit pas attendre :
« Je suis heureux d'accueillir l'Arcana Famiglia. Je suis Messire Gondolezo.  L'incident qui s'est produit ici même il y a quelques jours préoccupe mon Maestro au plus haut point, et je me réjouis que sa requête auprès de votre Famiglia ait trouvée une oreille attentive. Ne vous inquiétez pas, votre protection est assurée. »

Même si la soirée était déjà bien entamée, le croissant de lune et les étoiles, alliées aux luminaires flamboyants qui encerclaient la fontaine, procurait une luminosité sans pareille. Portant lui-même une lampe traditionnelle, dans laquelle une bougie éclairait lancinante les parois de la lanterne, le guide des deux Arcaniens portait un costume grisâtre, une cravate rouge et une chemise blanche. Son visage exprimait naturellement la confiance et la sympathie, ses yeux étaient semi-clos et ses rides lui donnaient un air naturel de sagesse. Ne levant pas la tête pour croiser le regard des deux visiteurs, le vieil homme, au moins la soixantaine, demanda de sa voix grave et fléchie par le poids des ans : « Si vous voulez bien me suivre … » avant de se retourner et de commencer à marcher sur la grande place déserte, évitant avec soin d'approcher de la fontaine : celle-ci avait en effet débordée et une immense flaque l'entourait. La pluie s'était belle et bien abattue sur Nordia et avait durée jusqu'à tard la veille. Heureusement pour notre justicier et notre recrue, la mission leur avait été communiquée qu'aujourd'hui, après l'intempérie.

[HRP : Pour ceux qui n'ont pas compris, les deux événements du post se passent à quelques jours de décalage, mais ont pour point commun qu'une personne accueille une voiture avec l'expression centrale du post.]