-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez|

Comment se débarrasser d'un Valentini en trois leçons

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Alex C. Gabrieli
Arcane Bâton
Alex C. Gabrieli
Messages : 122
Tomates : 33
Date d'inscription : 28/02/2013
Age : 30

Feuille de personnage
Prénom & Nom: Alex Cantara Gabrieli
Arcane: Numéro 7
Métier:
Comment se débarrasser d'un Valentini en trois leçons  Empty
MessageSujet: Comment se débarrasser d'un Valentini en trois leçons Comment se débarrasser d'un Valentini en trois leçons  EmptyMer 3 Sep - 0:13

Alex Cantara Gabrieli avait travaillé une bonne partie de la journée et de la nuit. La journée en tant que policière pour la Famiglia de Tradimento. Une journée plutôt tranquille en somme, des arrestations, vérifications d’identité au hasard, quelques poursuites et fouilles habituelles. Rien de véritablement spécial en somme. Pour preuve, la rousse avait fini par s’ennuyer et s’était mise à nettoyer ses armes. Ranger son bureau et négocier pour obtenir un nouvel uniforme. Celui qu’elle possédait actuellement étant tâché de sang et parfois même abimé. Pour quelqu’un avec les problèmes mentaux de la policière, vivre dans des vêtements aussi mal entretenus n’était pas possible. Il fallait toujours qu’elle montre le meilleur d’elle-même, une sorte de tic, d’un problème de perfection. Soit, la jeune femme avait même fini par ranger convenablement son bureau.  Dossier par dossier. Cacher ses affaires et essayait de trouver certaines notes qui avaient mystérieusement disparues. Finalement, elles n’étaient pas particulièrement loin, juste sous des pièces à conviction qui traînaient un peu partout. Sur le moment, la disparition de ses affaires avait énervé la fille de boulanger. Surtout sans aucune raison apparente. Au fond, elle savait qu’elle n’était pas la seule espionne travaillant pour l’Arcana Famiglia et il était possible que l’un des siens ait fini par découvrir sa véritable identité et voler ses propres notes pour la doubler. Pouvoir accessoirement monter dans la hiérarchie. En même temps, c’était un peu de sa faute, Alex n’avait jamais voulu connaître l’identité des autres espions travaillant avec elle. Egoïsme peut-être. Ou tout simplement parce qu’elle considérait que ce n’était pas des informations qui lui était utiles. Au moins, si elle venait à être découverte et accessoirement interrogée, elle n’aurait aucune identité à fournir. A contrario, elle avait interdit à son chef de divulguer la sienne.  Comme ça, si des espions mal formés se faisaient attraper, jamais sa couverture ne serait mise à mal. En même temps, pourquoi devrait-elle payer pour des personnes qui ne savent pas faire leur travail correctement ? Ce n’était pas logique et pas normal du tout non plus. Même si, en ne sachant pas qu’Alex faisait parti de leur groupe, il risquait d’interférer avec son travail. Mais ça, c’était un potentiel risque à prendre et puis c’était tout. Dans ces cas précis, elle finirait par leur avouer la vérité en leur amenant la preuve par A+B et accessoirement avec force s’il le fallait. De toute façon, la jeune femme n’avait juste pas envie d’être en contact avec d’autres espions ou personne de l’Arcana Famiglia que ce soit pour une mission ou toute autre excuse. Juste parce qu’elle ne voulait pas avoir quelqu’un dans ses jambes alors qu’elle travaillait. Oui, la rouquine était particulièrement individualiste et égoïste, mais cela lui avait valu de ne pas risquer sans vie trop souvent à cause des conneries d’un autre.

La fatigue lui prenait tout de même.  Ses yeux lui piquaient. Ses paupières étaient lourdes et elle avait bien des difficultés à rester éveillée.  Pourtant, elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour ne pas s’endormir. Le ménage, rangement. Ne surtout pas s’asseoir et encore moins essayer de se reposer. Sinon, la rousse savait pertinemment qu’elle finirait par s’endormir et ce n’était pas ce qu’elle voulait. Toute la nuit, la numéro sept des bâtons avait fait son travail d’espionne. Du moment que ses yeux restaient ouverts tout était bon à faire. Du moment qu’Alex ne revoyait pas ce qu’elle voyait chaque nuit et qui la perturbait tout particulièrement. Quelque chose qu’elle avait été incapable de maîtriser convenablement. Et là, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivé. Habituellement, la sociopathe n’était pas le genre de personne à faire attention aux autres. A penser qu’elle aurait dû agir différemment pour une situation donnée. Ce n’était pas elle ça. Pas elle du tout. Théoriquement, la jeune femme savait qu’elle ne ressentait aucune empathie pour qui que ce soit mise à part sa famille peut-être. Mais ça, c’était encore assez spécial. Elle respectait son père parce qu’il était la figure paternel de la famille. Celui qui savait la maîtriser par la force s’il le fallait et la calmer rien qu’au son de sa voix. Celui qui ne l’avait jamais vu différemment que sa petite Alex Cantara Gabrieli quoi que pouvaient dire les médecins et spécialistes. Sa mère, parce qu’elle lui donnait une raison de tenir ses règles, mais aussi parce qu’il y avait un lien physique très fort entre eux. Tout comme avec son père soit dit en passant.  Sans eux, elle ne serait pas présente actuellement et inconsciemment elle devait les remercier en essayant d’exprimer certains sentiments. Même sans les comprendre. A contrario, le fait le plus étrange était qu’elle faisait preuve de sentiments ou de ce qui pouvait s’y en approcher le plus pour son frère adoptif. Aucun lien de sang, ils n’avaient même pas grandis ensemble lorsqu’ils étaient petits. La rousse aurait pu être jalouse de cet étranger que son père avait choisi de ramener en Italie. Mais rien du tout. Bien au contraire. Grâce à lui, Alex avait trouvé un certain équilibre. Quelqu’un qui permettait de contrebalancer sa folie de par son caractère toujours enjoué. Toujours souriant et surtout quelqu’un de son âge qui s’en fichait de fréquenter la folle aux yeux vairons sans lien de sang apparent. Pour preuve, si quelqu’un venait à faire souffrir physiquement ou bien mentalement les membres de sa famille, ce serait pour son frère qu’elle deviendrait la plus violente. Allons comprendre.

Mais depuis plus d’une semaine, ça n’allait pas du tout. Son moral était au plus bas, son caractère flamboyant faisait de nombreuses victimes chaque jour et cela sans distinction. Pour preuve, elle s’en était prise à un possesseur de carte à Tradimento il n’y avait pas si longtemps. Si elle le regrettait ? Pas du tout. Bien au contraire, il n’avait pas à se trouver dans ses jambes alors que l’espionne était de mauvaise humeur et surtout particulièrement pressée. Heureusement pour la fille de boulanger, il n’y avait pas eu de répercussions particulières. Juste quelques menaces qu’elle avait fait semblant d’écouter et de ne pas prendre à la légère. Qu’il lui en dise tant, ce n’était pas du tout le moment de l’énerver. Bien au contraire. La demoiselle n’avait pas besoin d’une carte et d’un foutu pouvoir pour mettre une raclée à quelqu’un. De toute façon, ces jours ci, rien n’allait correctement. Et Alex le savait parfaitement. C’était uniquement parce qu’elle était fatiguée que rien n’allait comme elle le désirait. Mais elle assumait ses choix de ne plus dormir. Ne plus fermer les yeux pour revoir encore et encore la même scène. C’était bizarre qu’elle s’en fasse pour un gamin qu’elle ne connaissait pas. Dans tous les cas, elle ne pouvait plus s’en faire parce qu’il était mort. Définitivement mort et elle n’avait rien pu faire. Il s’était effondré sur le sol au moment où ses propres oreilles avaient capté le bruit de la détonation. Puis, elle l’avait vu continuer à respirer sur le sol, se vider de son sang par la blessure et en cracher beaucoup aussi. Merde alors, ce n’était qu’un gosse. Un vulgaire gosse et il était mourant devant ses yeux ébahis. La jeune femme se souvenait d’avoir pivoté sur ses jambes pour fixer l’homme qui avait fait ce carnage. Sa main s’était posée sur la garde de son épée. Arme à feu contre arme blanche, elle avait peu de chances de gagner. Pourtant, elle trouvait que c’était lui le faible dans l’histoire. Utiliser une arme aussi impersonnelle pour tuer quelqu’un, c’était limite de la lâcheté. Tout comme tirer dans le dos d’une personne, encore plus dans celui d’un enfant.

Alex n’avait rien fait. L’avait juste fusillé du regard pour se détourner une nouvelle fois. Qu’il lui tire dans le dos s’il voulait. Ce serait une seconde preuve de sa lâcheté. La jeune femme avait plié ses longues jambes et avait retourné l’enfant pour qu’il soit sur le dos dans ses bras. Ses yeux étaient déjà vitreux et sa respiration trop lente. La membre de l’Arcana Famiglia observa la blessure en essayant de ne pas trop le boucher. Elle n’était pas médecin, mais se doutait fortement qu’elle ne pouvait rien faire. Sa main s’appuya sur la blessure pour éviter le sang de s’écouler, mais elle ne pouvait pas lui sauver la vie. La demoiselle ne savait surtout quoi faire. C’était la première fois qu’elle se retrouvait du côté de ceux qui devaient sauver des vies et elle comprenait pourquoi ce n’était pas facile du tout. Sa robe ainsi que les pavés se tachèrent rapidement du sang du jeune garçon pendant qu’elle lui indiquer de ne pas paniquer pendant qu’elle lui promettait vulgairement de chercher un moyen. Moyen qu’elle ne trouverait jamais. Il perdait bien trop de sang et son teint était livide. Alors, sans un sentiment, la policière lui indiqua de fermer les yeux et de ne pas chercher à se battre. Qu’il n’y avait plus rien à faire pour lui maintenant et qu’en se débattant pour sa vie, il ne ferait que de souffrir encore plus pendant des heures. Ce n’était pas la peine de lui mentir de toute façon et Alex le savait très bien. Pourtant, elle l’avait accompagné une bonne partie de la nuit jusqu’à ce qu’il ne meurt. Là, sans bouger, dans le froid. Sa robe tâchée de sang traînait encore dans son appartement. Certainement pas le cœur de s’en séparer sans qu’elle ne sache véritablement pourquoi. De surcroît, Alex attendait que quelqu’un ne vienne la voir pour déterminer le jour de l’enterrement du jeune garçon. Apparemment, il ne possédait plus de famille encore en vie, donc elle allait au moins l’honorer et venir à son enterrement. C’était vraiment problématique pour elle d’être aussi sentimentale. Ce n’était pas elle surtout. Fermant les yeux, la jeune femme aux cheveux flamboyants se massa les tempes et soupira. Dans quelle histoire s’était-elle encore mise ? Le gamin l’avait regardé de ses grands yeux marrons une grande partie de la nuit avant de mourir et avait tenu à garder sa main dans la sienne. Est-ce que cet acte avait réveillé quelque chose tout au fond d’elle ? Une sorte d’amour maternel qu’elle ne connaissait pas ? Et ne voulait peut-être pas connaître non plus. En même temps, la jeune femme avait presque vingt cinq ans, c’était certainement normal de ressentir ce genre de besoin étrange. Qu’aurait-elle fait si le garçon avait survécu ? L’aurait-elle gardé avec elle plus longtemps qu’elle ne le croyait ? Ce serait vraiment étrange comme comportement de sa part. Mais elle s’en sentait capable.

Alex Gabrieli, espionne dans les rangs de Tradimento secoua la tête. Ce n’était pas le moment ni l’endroit pour devenir faible et avoir ce genre de pensées idiotes. Il était mort de toute façon et ne reviendrai pas d’où il était. De plus, il y avait vraiment peu de chances pour qu’elle vive une nouvelle nuit comme celle-ci et doive encore une fois s’occuper d’un petit garçon. Ou le laisser se faire tuer accessoirement. Non, la rousse ne referait pas deux fois la même erreur, pour sûr. Surtout pas avec ce genre d’homme. Au moins, désormais, elle savait qu’il ne fallait plus laisser céder la moindre de ses règles sous peine de faire n’importe quoi. Cette nuit lui ayant servie de leçon. En attendant, la fille de boulanger avait passé la nuit à s’occuper l’esprit avant de s’endormir vers les cinq heures du matin. Son sommeil dura environs une heure trente avant qu’elle ne se réveille en sursaut. Bien évidemment, il fallait se douter que ses états d’esprits ne la laisseraient pas tranquille du moment qu’elle n’aurait pas la fait la paix avec elle-même. Par la suite, la rousse aux yeux vairons avait pris une longue douche pour se réveiller. S’était habillée et maquillée. Avait longtemps cherché lequel de ses uniformes était le plus état d’être porté pendant qu’elle se disait de nettoyer tous les autres.  Son épée l’attendait sagement dans un coin de l’appartement, prête pour le service comme toujours. Peut-être qu’avec un peu de chance, elle resterait au chaud dans son fourreau. La jeune femme approcha alors de sa porte d’entrée tout en enfilant la veste et les gants de son uniforme, lorsque quelqu’un frappa trois coups. Allons bon, était-ce un voisin qui avait besoin de sucre pour une quelconque bêtise ?

Alex ouvrit alors la porte pour trouver face à elle un jeune homme d’environs une vingtaine d’année. De longs cheveux noirs et des yeux verts. Les yeux vairons de l’espionne le détaillèrent un petit moment. Plus grand qu’elle et apparemment finement musclé, il était plus beau. Dommage qu’il ne porte l’uniforme de la police de Tradimento et qu’il n’ait pas l’air particulièrement enclin à une petite partie de jeu entre deux adultes. Bien au contraire, il tenait dans ses mains une lettre sur lequel elle pu lire son nom. Voyons, qu’est ce qui se passait encore ? Quel travail particulièrement enquiquinant devrait-elle faire ? D’un geste nonchalant, la fille de boulanger fit comprendre à son invité qu’il devait lui lire le contenu de la lettre sans pour autant avoir le droit d’entrer dans son appartement. Durant ce petit laps de temps, la numéro sept se contenta d’attacher ses longs cheveux roux en une queue de cheval haute qui lui retombait tout de même sur une bonne partie du dos. Oui, il fallait véritablement qu’elle trouve le temps d’aller chez le coiffeur et de s’occuper de cette tignasse trop encombrante. L’homme – à la voix plutôt sexy et envoûtante- lui indiqua qu’elle avait reçue une mission spéciale et devait escorter un mercenaire jusqu’à une destination qu’il lui indiquerait lui-même par la suite. Alex soupira une nouvelle fois. Quelle mission ennuyeuse. Surtout pour un mercenaire, c’était un comble de ne pas pouvoir se défendre tout seul. Prenant les clefs de son appartement, elle ferma la porte avant de partir à la suite de l’autre policier. Sans pour autant oublier de glaner quelques informations personnelles au travers de regards et de sourires charmeurs dont elle avait le secret. Oui, elle avait besoin de compagnie et d’une compagnie qui se contentait d’agir plutôt que de poser des questions inutiles.

Arrivée devant le bâtiment, la policière récupéra sa lettre sans pour autant remercier son facteur d’un léger baiser qui promettait beaucoup de choses s’il le désirait avant de resserrer sa ceinture et d’attendre au lieu qu’on lui avait indiqué. Voilà, désormais qu’elle se retrouvait seule, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de repenser aux événements qui s’étaient déroulées une semaine plus tôt et du sang qu’elle avait eu sur les mains. Cela ne l’avait jamais dérangé. Pas du tout même. Et pourtant, aujourd’hui, elle n’arrivait plus à dormir. Ce que ça pouvait être frustrant bon Dieu. Tout en étouffant un bâillement, Alex Gabrieli observa deux silhouettes arriver à sa hauteur. La première n’était autre que son supérieur, avec son grand sourire aux lèvres et l’autre aurait pu être celle d’une femme au vu des longs cheveux.  Mais non, au vu de la carrure et de la grandeur, il s’agissait bel et bien d’un homme.

Un homme oui. Mais un putain d’enfoiré.

Gabrieli eu bien des difficultés à cacher sa colère plus que son étonnement lorsqu’elle vit apparaître Raffaelo juste devant ses yeux. Lui et ses horribles cheveux violets. Lui et sa putain de gueule de beau gosse. Lui et sa carrure. Lui et se sourire victorieux sur les lèvres. L’enfoiré. Le véritable enfoiré. La jeune femme garda néanmoins son calme sans pour autant pouvoir s’empêcher de serrer les poings derrière son dos et de se mordre légèrement sa lèvre inférieure. Son supérieur avança vers elle pour lui remettre quelques papiers et engager la conversation tout en présentant rapidement les deux personnes. Apparemment, il n’avait encore rien dit sur le fait qu’ils se connaissaient déjà tous les deux.

« Gabrieli, je te présente monsieur Raffaelo Valentini. La personne que tu dois escorter et accessoirement protéger jusqu’à ce qu’il décide que ce n’est plus utile. Je te fais donc confiance pour mener cette mission à bien et qu’il ne soit pas déçu par nos services. »

Alex hocha doucement la tête en signe de réponse tout en gardant le silence. Bon Dieu, avec un peu de malchance, la mission pourrait bien durer plusieurs jours. Plusieurs longs jours et elle n’aurait rien à redire à ça. Quoi, qu’elle pouvait toujours essayer de le tuer pendant son sommeil. Ou dans son dos , comme il avait l’air d’avoir  l’habitude de faire. Une balle dans le dos et le tour serait joué. Jamais plus personne n’entendrait parler de ce foutu Valentini et elle pourrait dormir tranquillement. Malheureusement, si le travail devenait trop long, elle ne pourrait être présente aux funérailles du gamin. Ca, par contre, c’était problématique. Donc, avec beaucoup de chance, la mission ne durerait que quelques heures et elle pourrait rapidement rentrer chez elle pour se reposer et oublier l’existence d’un tel homme.  Son patron décida enfin de partir et les nerfs de la rousse lâchèrent soudainement. Sans donner le moindre signe apparent. Son poing droit bougea rapidement et frappa Raffaelo de manière à lui faire mal. Ce n’était qu’un petit aperçu de sa force. Si elle le voulait, elle pourrait faire véritablement plus mal. Reculant alors de quelques pas, Alex bougea son poignet pour faire disparaître la douleur qu’elle avait quand même ressenti. Un sourire moqueur sur le visage avant de prendre la parole. Froidement.

« Ca, c’était pour le fait d’être faible et de tirer dans le dos des personnes. Je peux t’en redonner un autre si ce n’était pas encore assez fort pour remettre les idées correctement en place dans ta jolie petite tête. »

Non, la jeune demoiselle n’était pas énervée. Non, elle n’allait pas le tuer maintenant parce qu’elle était professionnelle et qu’elle ne voulait pas compromettre sa couverture. Mais oui, elle le frapperait bien gratuitement si elle le pouvait. Lui rappellerait que les véritables combattants sont ceux qui se mesurent face à face avec leurs ennemis et non ceux qui tirent dans le dos des enfants. Il pouvait bien rire de ce qu’elle disait et du geste qu’elle venait d’avoir. Puisqu’elle ne s’énerverait pas. Bien au contraire. Mais elle trouverait un moyen de lui rendre au centuple chaque coup bas, chaque parole déplacée, chaque mot plus qu’un autre. Jusqu’à ce qu’enfin il enlève ce masque et se mesure à elle avec son vrai visage. Parole d’Alex Cantara Gabrieli, elle ne le laissera pas partir aussi facile. Qu’il en soit convaincu.
Revenir en haut Aller en bas
Raffaelo Valentini
Civil Arte
Raffaelo Valentini
Messages : 179
Tomates : 54
Date d'inscription : 20/07/2013
Age : 30
Comment se débarrasser d'un Valentini en trois leçons  Empty
MessageSujet: Re: Comment se débarrasser d'un Valentini en trois leçons Comment se débarrasser d'un Valentini en trois leçons  EmptyVen 10 Oct - 17:40

Il avait réussit, Raffy avait mis la main sur le chef des Momento. Sa vie ne se résumait à rien de bien mémorable en fait ces derniers temps, faut dire qu'il faut le faire pour réellement attirer l'attention de notre homme et marquer son esprit. Mais voilà la seule chose notable à son goût de ces derniers temps était que le chef fou de cette ville allait peut-être, être dans sa poche. Bon. Il n'avait jamais réellement eut peur de lui ou autre, mais disons que si ce dernier approuvait ce qu'il faisait et donc lui laissait une bien plus grande liberté, ce serait bien moins ennuyant... Sans être à sa botte, car notre homme ne désire être du côté de personne mis à part lui même, ce dernier allait pouvoir se trouver parfois du travail auprès de lui et qui sait peut-être même trouver de bonnes affaires. Il était le chef de Tradimento, il pouvait bien se donner les moyens si quelque chose ou quelqu'un le gênait non ? Dans le mesure du possible bien sûr. Raffy est certes quelqu'un de fort, mais ce n'est pas pour autant qu'il peut faire tout et n'importe quoi. C'est un homme, comme tout le monde, et il n'est pas immortel. Le contraire ferait un peu peur en fait... Tant qu'il peut refuser ce qu'il ne veut pas faire ou estime ne pas avoir envie de trop risquer sa belle peau pour des prunes voilà quoi. On va dire qu'il savait déjà suffisamment se mettre seul dans des situations impossible, pas besoin de autres pour ça. Mais bon, aujourd'hui pas le temps de se mettre dans les situations qu'il voulait ou autre, il devait aller le voir. Lorsqu'il se présenta à l'entrée du manoir, le jeune homme fût envoyé pour attendre au poste de police de la ville, ce dernier devait d'ailleurs être plus que fortement corrompu par le chef de cette ville hein, faut pas se leurrer. Nul autre force que lui ne gouverne qu'ici. Mais visiblement le temps qu'il se prépare on voulait le faire attendre à l'intérieur, sans pour autant le faire rentrer dans les bâtiments Momento directement. Eh bien quoi ? C'est quoi cette paranoïa ? Il flippant autant ce type ? Soupira, exaspéré de devoir déjà perdre du temps de bon matin, notre homme fût cependant sage pour une fois et se contenta d'attendre là où on lui avait dit puisqu'il pouvait en plus se permettre de demander aux gens de lui apporter un café. Ah. C'est beau des gens qui réagissent au doigt et à l’œil. Mais en même temps, les trois quart semblent particulièrement mal à l'aise rien qu'à l'idée d'évoquer le chef des Momento. Oh ça. Cela lui donnait fortement l'envie de le connaître c'est sûr...

Disons le temps de finir sa tasse, le jeune homme avait déjà eut le temps de s'impatienter. Eh oui. Quand on fait tout tout seul, on a plus l'habitude d'attendre en permanence que tout vous tombe tout cuit dans les mains. C'est quelque chose qu'il avait arrêté de faire, surtout qu'il trouvait les gens horriblement long quand lui ne voulait pas qu'ils le soient. Et trop rapides quand monsieur a la flemme... C'est pourquoi il commença à râler, affirmant qu'il allait y aller tout seul comme un grand. Ok, ça fait un peu genre visite officielle, mais voilà, notre Valentini n'était plus un noble officiellement depuis longtemps, toutes ces cérémonies il n'aimait pas, pourquoi faut tout faire aussi compliqués hein ? Voilà pourquoi les gens de hauts rangs sont chiants souvent... Quand il allait voir Elsa ou inversement, y avait pas tous ce bordel. Bon ok, c'est son amie c'est pas comparable. Mais tout de même. Pis c'est un tueur à gage, un mercenaire, enfin un truc du genre quoi, autant dire quelqu'un qui sait très bien se débrouiller dans la vie. Mais un homme se planta devant lui en annonçant qu'ils allaient y aller, mais allaient lui attribuer quelqu'un pour sa sécurité qu'on était déjà partit chercher la personne. Pardon ? Que quoi ? Sa sécurité ? Quelqu'un pour le protéger ? Je vous laisser imaginer le fou rire que Raffy se fit alors tout seul. Le protéger, je crois que c'est la pire blague qu'on pouvait lui faire, totalement ridicule, avait-il la tête de quelqu'un qui doit être protégé ? Non. Donc pas besoin. Mais visiblement, ils voulaient faire comme le chef Momento voulait et pas autrement. La question était donc de savoir si on voulait lui le protéger de quelque chose, ou si on ne voulait pas protéger les autres de lui plutôt... Soupirant il envoya alors le pauvre homme lui chercher un autre café pour patienter dans ce cas. Et plus vite que ça !

Terminant à nouveau sa tasse de caféine, le flemmard de service releva la tête lorsque de l'agitation s'était de nouveau faite autours de lui. Hm ? Ah tiens, on lui avait trouvé son « garde du corps » ? Mouais. En espérant qu'il soit pas trop chiant. Se relevant, il croisa les bras et fixa la porte du coin de l’œil. Qu'elle ne fût pas sa surprise de voir une longue chevelure de feu arriver... S'il avait sût... Il ne pensait même pas recroiser cette femme, si ce n'est peut-être par le plus grand des hasards dans un bar et encore, il y a tellement de monde dans ce genre d'endroit. Et pourtant elle était là. On lui fit des présentation mais c'était pas vraiment utile. Le regard de la femme la trahissait, elle semblait parfaitement calme, mais notre homme pouvait sentir que cette dernière lui en voulait toujours autant de leurs dernière rencontre. Eh bien quoi ? Elle s'était achetée une conscience au magasin entre temps ? Cela devait être un truc du genre ouais. Cependant il garda le silence jusqu'à ce que le bonhomme daigne partir. Ah ben enfin. Bon. C'est partout mais il s'en fichait lui de la recroiser, c'était aller droit au but qui l'intéressé. Mais frustrée certainement, la jeune femme lui colla un coup de poing à l'estomac, lui coupant visiblement le souffle pendant quelques seconde. Quand bien même. La menace lui arracha un sourire en coin une fois la surprise du coup passé. Ok, amuses toi bien avec ta nouvelle conscience fraîchement acquise...

- Tu ne devrais pas laisser traîner tes mains n'importe où. Il faudrait que tu me dises où t'es tu acheté une conscience récemment, ne fait pas celle qui défend la veuve et l'orphelin alors qu'elle a tué un type qui était nue et blessé dans la rue.

D'un geste sec il lui avait empoigné la mâchoire pour lui parler au plus près. De un ça devait pas être agréable et de deux, cela pouvait faire un bien drôle d’aperçu d'un point de vue externe... Et pourtant... S'ils savaient. Il ne faudrait pas que la jeune Gabrieli oublie que notre homme sait tout aussi bien manier les armes blanches, que se battre en corps à corps que les armes à feu... Certes il utilise souvent la dernière, mais il n'en reste pas moins un ex-chef militaire... Ah. Le trajet allait certainement être moins ennuyant que prévu ! La repoussant rapidement, il lui indiqua la porte.

- Allez au travail miss. Il n'est plus l'heure pour toi de t'amuser.

Lui faire un sous-entendu que la dernière fois elle avait trop bu et prenait du plaisir à le draguer et à tuer ? Mais pas du tout voyons. Ce n'est pas son style... Remettant sa veste comme il faut, notre homme armé naturellement jusqu'aux dents -parce que oui c'est parfaitement naturel de se balader avec autant de chose sur soit, mais comme ça, on est prêt à tout-, bien que pas assez pour le gêner dans ses mouvements ou sa rapidité, il suivit la jeune femme quand cette dernière daigna alors au moins sortir de là. C'est alors qu'il songea qu'avoir une conscience tout en travaillant pour le compte des Momento, c'est tout de même l’hôpital qui se fout de la charité en prime. Autant dans certains villes il avait déjà pût avoir affaire aux hautes personnalités mais de façon secrète, autant là, l'emploi de tueur à gage était tout sauf un secret... Il haussa les épaules. Il verrait bien si elle se tient sage. L'important était qu'il ne perde pas journée. Comme il l'avait dit tout à l'heure, ce n'était pas l'heure de l'amusement, même pour lui. Même si... Voir ce visage tendu par la frustration et la colère était tout de même fort amusant à voir. Il ajouta sur un ton moqueur, ce qui soulignait le ridicule de la situation. Comme si... Lui avait besoin de protection.

- Je compte sur toi pour que j'arrive à destination rapidement et indemne hein ma belle ?

Quel surnoms agaçant venant de sa bouche hein ? Il le sait pertinemment, c'est pour ça qu'il le dit. De plus, il en vint à se demander qui Elysion préférait garder s'il devait choisir, elle la policière qui semblait mener un double jeu, ou alors lui, tueur à gage pas vraiment fidèle mais qui ne trompe personne au moins. Hm. Allez savoir. Le trajet allait pouvoir commencer, s'il n'est pas ralentit par la jeune femme qui devait être heureuse de ce job. Ou si personne ne s'est soudainement décidé à se mettre sur leurs route. Ce qui serait un idée débile vu les deux personnes présentes en fait...
Revenir en haut Aller en bas

Comment se débarrasser d'un Valentini en trois leçons

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Arcana Famiglia  ::  :: Manoir Momento :: Extérieur-