After night

After night

Gueule de bois

Maël ouvrit les yeux et un mal de tête le happa de plein fouet sans qu'il comprenne pourquoi quand un milliers d'images tournaient dans ses yeux. Il grogna un peu avant de se masser un peu le crâne, cette vie allait le rendre fou. Au moins, il pouvait exprimer son côté connard au monde entier, pas celui tout sucre et tout miel que les nuits lui donnait parfois lorsque le sommeil prenait son corps. Il continua un moment à se masser jusqu'à ce que son cerveau le laisse un peu tranquille, si il y avait que cela ça irait, ses muscles le tiraient assez désagréablement, heureusement, il semblait avoir dormi dans son lit chez les Momento. Il haussa les épaules et chercha machinalement les médicaments pour la gueule de bois. Il les avala sans plus tarder avec une légère grimace sur le visage et c'est à ce moment qu'il vit une touffe blonde dépasser des couvertures, il avait passé la nuit avec une personne. Il souleva un sourcil et se vêtit d'un short noir. Il s'approcha de la tête blonde, il entendait sa respiration, lente, il le regarda quelques secondes avant de sourire, il ne savait pas ce qui s'était passé hier soir, mais il y avait un joli mâle dans son lit. Le comportementaliste n'est pas exigeant envers ses conquêtes, il est ouvert à tout, mais comme tout humains, il aimait certaines choses plus que d'autres. Il se mit assis à côté de l'homme et pinça sa joue. Pas tendre pour un sou.

-Tu fais quoi dans mon lit, blondinet ? Même si tu est plutôt joli garçon, je n'aime pas des masses les squatteurs, sauf si j'ai quelque chose en échange.

Maël ricana un peu avant de se mettre assis sur le matelas de sa chambre et fixant le mur en face de lui essayant de faire partir son mal de crâne. Sans trop de succès, il savait bien qu'il rebuverait avec autant d'ardeur, il aimait trop le vin pour s'en priver, il revoyait dans ses songes, cet homme qu'il avait tant aimé, il lui reprochait toutes ses mauvaises actions et il était triste. Il s'était accroché à ce gamin, maintenant six pieds sous terre. Il grogna avant de secouer le blondinet, joli garçon mais un peu flemmard. Celui qui le dominerait n'était pas né et Elysion était plus pour les femmes donc il n'avait aucune peur à avoir pour son joli derrière. Il fut aveuglé par un rayon du soleil, il se leva et ferma correctement les rideaux de sa chambre en grognant. Si le soleil se mettait à l'emmerder, il n'allait pas s'en sortir. Il retourna sur le lit s'installant un peu sur le gars qui squattait, il serait bête qu'il n'en profite pas un peu. Il sourit à nouveau et alla mordiller le lobe d'oreille du dormeur avant de lui souffler ces quelques mots.

-On se lève la fénéasse avant que je passe à des méthodes encore plus brutes, je ne pense que personne veut vivre cela, alors grouille d'ouvrir tes yeux.

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Réveil chez un inconnu

Qu'il était bien là, confortablement allongé sur un matelas bien moelleux, sa tête posée sur un gros oreiller et enroulé dans une couette bien chaude. Il était là, entre le sommeil et le réveil, entre le rêve et la réalité. Il ne voulait pas se réveiller, pas encore, il était trop bien installé. Il sentait un mal lui envahir la tête, lentement, presque en douceur, il n'y fit pas attention et tenta de se rendormir. Mais il n'y parvient pas, quelque chose bougea a côté de lui, il y avait quelqu'un avec lui dans le lit. Il fronça les sourcils, n'avait-il pas déjà dit à Ada de ne pas venir comme ça dans son lit ? Et voilà qu'elle recommençait. Bon, tant pis pour cette fois, il était trop bien pour lui dire de partir, il lui fera la morale plus tard, pour l'instant, dodo ! Mais voilà qu'elle vient lui pincer la joue. Il s'apprêta à la réprimander mais une voix masculine l'en dissuada. Il ouvrit lentement les yeux, essayant de distinguer le propriétaire de cette voix mais les referma aussitôt, portant les bras à son crane. Mais que lui arrivait-il ? Jamais il n'avait connu une pareille douleur. Il attendit que ça se calme et essaya de réfléchir. Qu'avait-il fait hier pour se retrouver ici ? Et surtout qu'avait-il fait cette nuit ? Il n'avait eu qu'un rapport avant ce jour et cela ne s'était pas vraiment bien passé. Depuis il redoutait que ça recommence.Mais avait-il... Avec cet homme ? Le meilleur moyen de le savoir était encore de poser la question. La douleur passée, il ouvrit lentement les yeux mais sentant qu'on le secoue, grogna et les referma. Qu'elle était cette horrible douleur dans son crane ? Il entendit le garçon se déplacer et commença à paniquer quand celui-ci s'installa au-dessus de lui et le mordilla en lui chuchotant une menace à l'oreille. Celle-ci eu comme effet de le terroriser un peu plus. Il se redressa d'un coup, oubliant le mal qui lui déchirait la tête et observa son « hôte ». Il l'avait déjà vu, il s'agissait d'un membre des Momento. Au moins il n'était pas dépaysé.

-Je... qu'est-ce que je fais ici... qu'est-ce que.. est-ce qu'on a... ?

Remarquant qu'il était nu et que la couverture ne cachait plus grand grand-chose Angelo la tira pour cacher son corps à cet inconnu. Il était paniqué a l'idée d'avoir fait quelque chose avec cet homme. Il fouillait la pièce du regard à la recherche de ses vêtements tout en essayant de se souvenir de ce qu'il s'était passé la veille. Mais rien, il ne se souvenait de rien et plus il essayait, plus la douleur était forte. Il laissa tomber et soupira un grand coup avant de se rendre compte qu'il devait peut-être travailler ce matin. Ou peut être avait il une journée de repos ? Il n'était pas sûr, il s'assit rapidement au bord du lit et hurla presque.

- Quelle heure est-il ?

After night

Gueule de bois

La menace de Maël avait fonctionné et ça c'était assez positif, il n'aimait pas beaucoup se répéter, même avec ses patients, bien qu'il cache cet agacement en tant que professionnel. Il prenait son travail au sérieux. Le jeune homme dans le lit bougea enfin avant de lui poser une question pertinent. Qu'est-ce qu'ils avaient fait la nuit dernière. Il était complètement nu sous ses couverture ce qui avait pour effet d'émoustiller le comportementaliste. Paniqué le blondinet s'installa sur le bord du lit. Oubliant sa nudité. Ce qui donna tout le loisir à l'homme à la chevelure d'observer le corps de cet homme. Il était pas mal foutu. Il sourit avant de presque rire quand il demanda l'heure. Il avait bien envie de s'amuser un peu ce matin. Il se mit derrière lui et commença à caresser son torse avec une certaine envie. Le Momento ne perdait pas le nord. Autant profiter de la présence du jeune homme pour s'adonner à des choses perverses, n'est-ce pas intéressant.

-Il doit bien neuf heure, jeune homme, je ne pense pas qu'on ai besoin de tes services pour aujourd'hui. Je ne sais pas ce que s'est passé hier soir me te retrouver nu dans mon lit est dangereux. Cela me donne envie de faire de jolies bêtises avec ta personne. Je suis sûr que tu vas beaucoup aimer.

Maël n'était pas sans ignorer qu'il le ferai souffrir d'une manière ou d'une autre. En attendant d'avoir un soupçon de réponse, il continua ses caresses qui allèrent s'attarder sur les deux boutons de chair rose. Si il insistait un peu plus, il pourrait avoir un moment purement sexuel. Son choix de vie lui faisait accumulé les expériences en tout genres. Cela ne lui faisait pas peur ou contraire, plus il en savait mieux il pourrait aider ses chers patients. Il était difficile de croire que cet homme était si attaché à son métier. Il l'avait choisis par passion. Il avait rejoins les Momento par ambition. Il ne regrettait rien. Il pouvait passer des heures à s'amuser. Ce qui ferai ou non à cet homme en faisait déjà partie. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas couché un blondinet. Sa dernière conquête était une jolie femme pulpeuse de cinquante ans, ses cheveux gris et ses petites rides donnait un aspect assez comique aux regards coquins. Mais l'instant n'est pas à la mémoire, l'instant est de profiter d'un joli blond. Il laissa glisser ses mains sur les hanches du jeune homme avec un sourire sur le visage, le genre d'expression qui était effrayante sur le visage de l'homme aux yeux rouges. Si ce dernier fuirai, il le retiendrait par pur sadisme. Il était prêt à intervenir. Il garda en tête son petit plan. Il avait bien l'intention de profiter un peu de la présence d'une personne dans son lit. Il chercha du regard les vêtement du gars, éparpillé partout, si il avait pas fait hier soir, il le ferait ce matin. Dans le lit il pouvait se passer tout un tas de trucs. Il ignorait son somnambulisme qui le rendait tendre et pleurnichard.

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Réveil chez un inconnu

La tirade du brun ne soulagea pas Angelo, au contraire. Il se mit a paniquer un peu plus mais ne pu bouger, terrifier par les bras qui l'entouraient et se promenaient sur son torse. Il n'aimait pas qu'un inconnu le touche comme ça, mais il n'osait pas le contrarier, il sentait chez cet homme quelque chose de dangereux et préférait ne pas l'énerver. Il laissait donc les deux mains se balader sur sa peau sans réagir, il ne ressentait aucun plaisir, aucune envie, tout ce qu'il voulait c'était de se retrouver loin d'ici, loin de cette personne qui lui faisait peur bien qu'il ne la connaisse pas. Il eu tout de même un sursaut lorsqu'il sentit des caresses sur sa peau nu au niveau de ses hanches. Il avait peur de ce qu'il pouvait se passer, mais surtout, il n'en avait pas envie, il avait toujours voulu le faire avec quelqu'un qu'il aimerait. Naïf ? Peut être. Il avait cru trouver cette personne en un beau brun au yeux vert, il en était tomber raide dingue au premiers regard, et au fil du temps il avait cru ses sentiments partager. Jusqu'au moment fatidique, celui qu'il redoutait mais qu'il était prêt a franchir par amour. Mais une fois nus tous les deux, étendus dans un lit, son amant s'était complètement métamorphosé. Il n'y avait plus aucun amour dans ses mots, aucune douceur dans ses gestes, Angelo n'était plus qu'un objet. Il avait bien sur essayé de s'enfuir mais avait été retenu, il avait subi les pires choses pendant deux longues heures avant d'être jeter. Angelo n'en était pas rester traumatisé, optimiste se disait être tomber sur la mauvaise personne et attendait le prochain. Mais là, là il était en présence d'un parfait inconnu. Il se dégagea des bras qui l'entouraient et se leva. Il repéra ses affaires éparpillées dans la pièce et commença à les ramasser.

Euh.. Je suis désolé mais je dois partir, … pardon pour le dérangement et... je ne sais pas comment j'ai atterrit ici mais, ça doit être une erreur.. Il faut vraiment que j'y aille...

Il commença a s'habiller précipitamment, se prenant les pieds dans ses jambes de pantalon, s’emmêlant avec sa chemise. Il ne comprenait vraiment pas comment il était arrivé ici, il ne se souvenait plus de ce qui s'était passé la vieille et se maudissait pour cela. Il lui arrivait certes de boire mais il se souvenait, en général, de tout ce qu'il faisait. Laissant tomber sa chemise il chercha, en vain, sa deuxième chaussure. Il ne pouvait pas partir sans, il avait bien économiser six mois pour se les payer, tournant donc dans la pièce quelques minutes avant de l’apercevoir, cachée sous le lit, un soupire de soulagement franchit ses lèvres.

After night

Gueule de bois

Maël avait ce sourire de sadique, celui qu'il avait en permanence sur le visage, il n'avait pas peur des autres, il préférait les faire jouer dans la paume de sa main en ricanant. Il observa le jeune homme sous lui, il pouvait voir de la panique dans les yeux océans du jeune serviteur, oui, il avait déjà vaguement vu, mais l'avoir dans son lit était un plaisir sans borne. Il se débattait, ce qui faisait sourire le comportementaliste. Il était trop tôt pour laisser l'oiseau s'envoler, il aurait réponse à ses questions. Il ramassait ses vêtements, ce qui laissait à l'homme aux cheveux sombre de se lever et saisir le poignet du jeune homme avec un regard mauvais, on lui échappait aussi facilement. Il était près à tout pour voir ce qu'allait faire le blondinet, il avait hâte, ça le rendait un peu impatient, lui qui devait écouter des gens parler de leurs soucis, il en créait à un pauvre gars qui n'avait rien mérité par pur sadisme. L'homme gigotait beaucoup, un sourire vint se peindre sur le visage de l'homme aux yeux rouges. Il prit la chaussure du blondinet et la garda entre ses mains. Son plan était de faire tourner un peu en bourrique l'homme en face de lui.

-Allons, mon cher, nous allons nous quitter si tôt, voilà qui serait dommage, j'aimerai savoir votre petit nom, pas que ça a de l'importance, j'aime savoir qui j'ai eu dans mon lit, surtout pour retrouver à poil, ça dû être long et particulièrement plaisant.

Maël se mit à rire comme le fou qu'il était il s'installa sur le lit, il était nu bien sûr, mais pourquoi être gêné, après tout, ils avaient dormis ainsi, pourquoi être gêné à si peu de chose, il croisa les jambes avec une élégance rare et le regarda un instant, le voir même habillé ne changeait rien, il était pas mal fichu pour un serviteur. Il laissait de la marge entre lui et le blondinet, laisser à sa proie une sensation de liberté cela pouvait facilité certaines choses. Il sourit perversement et se frotta un peu les mains. Jouer le jeu. Un pari risquer. Il était prêt à tenter le coup.

-Je te rends ta chaussure, si j'ai ce que je veux, tant que je n'obtiens pas ce que je désire, tu est mon petit prisonnier.

Maël fit tourner le soulier entre ses doigts habile. Un sourire de sadique sur son visage, il ne le quittait décidément pas. Ce qui était tant mieux, c'est ainsi qu'il avait le respect qui lui était du. Il passa une main dans ses cheveux et fit une moue digne d'un mannequin, ou une muse, qu'importe, ce qui comptait ce que ça lui donnait un peu d’innocence, un comble pour le malade mental qu'il était au fond de lui. Il observa à nouveau la personne en face de lui, ses cheveux légèrement en pétard. Il se leva et les lui remit en place tel un maniaque. Il remis la tignasse du blondinet en place.

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