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Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire]

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Reyn Shirenge - Bagatto
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Reyn Shirenge - Bagatto
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MessageSujet: Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire] Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire] EmptyMar 19 Nov - 23:53

La petite île de Regalo, que les planisphères ne représentaient que par un petit point dans la mer Méditerranée, ne pouvait pas vraiment être qualifiée de perdue au milieu de nul part ni de coupée du monde - déjà parce qu'elle bénéficiait quelque part de son appartenance à l'un des principaux états de l'Europe, l'ancien continent qui attirait tant les curieux touristes que les exilés cherchant à fuir leur pays contaminé par la misère ou la guerre - voir les deux. Ensuite il y avait son climat typique de la région, chaud et ensoleillé, qui en ravissait plus d'un. Enfin et tout principalement, on s'y sentait bien.... Oui bon, cela était surtout vrai pour Arte et Regalo. Tradimento, elle, n'attirait pas autant les foules étrangement. Bizarre, pourtant le dirigeant et sa Famiglia étaient tout. faits charmants, les habitants aussi d'ailleurs. Ce n'est pas comme si on pouvait se faire agresser à tous les coins de rue, de jour comme de nuit - plus de nuit que de jour quand même, les gens y étaient vilains pas idiots et tout le monde savait qu'Elysion n'aimait pas que n'importe qui s'y croit trop sur son territoire. Au final on pouvait dire qu'à défaut d'être bien aimé par les habitants, le chef des Momento savait se faire respecter par tous en usant de toute la force qu'il avait à disposition en la personne des Arcanes majeures du tarot inversé et sans pitié – parce que s'il en avait, sa poigne sur la ville serait moins absolue.

Bien souvent les visiteurs ne s'arrêtaient pas à Tradimento, donc. C'étaient surtout les commerçants – et encore, bien peu voulaient risquer de mouiller en plein milieu du danger, dans une atmosphère lourde, sombre et sinistre. Mais alors, me demanderez-vous, comment font les âmes de Tradimento pour subvenir à leurs besoins ? Oh, ce n'est pas comme s'il n'y avait absolument aucune échoppe non plus et on pouvait y trouver tous les produits de base voir un peu plus parfois – et parfois aussi des marchandises dangereuses, que ce soit drogue ou armes. Sans oublier qu'on pouvait pêcher, dans les environs – mhhh, des sushis. En revanche, on ne trouvait pas beaucoup de magasins de feux d'artifices par exemple – c'est que l'ambiance était triste dans le patelin – ni... De salon de thé digne de ce nom. Et ça, c'était un drame, surtout pour quelqu'un qui s'était habitué à en boire au Japon et ne supportait pas qu'on lui serve de la pisse de chat en l'appelant « thé ». Reyn regrettait le délicieux breuvage vert qu'on lui servait tous les jours pendant une époque et avait le désespoir l'envahir le jour où il avait goûté ce que servait le salon de Tradimento – en même temps déjà que les salons anglais n'étaient pas terribles dans la région, comment pouvait-on espérer y trouver un bon thé vert japonais ? Ne retrouverait-il jamais ce goût si particulier, riche en saveur et embaumant ?

Heureusement pour lui, un jour où il s'était aventuré hors de la ville pour voir si son bonheur ne se trouvait pas ailleurs, le jeune homme avait découvert un joli petit salon perdu dans Regalo et tenu par des japonais immigrés. Alors qu'importe s'il prenait des risques à chaque fois qu'il s'y rendait, rien ni personne ne l'empêcherait de savourer une véritable préparation nippone. Ce jour-là ne fit pas exception puisque, à l'heure du thé, Reyn s'était présenté au Nagano. Le personnel commençait à le connaître, même s'ils n'étaient pas au courant pour son appartenance à la famille Momento – et mieux valait pour lui qu'ils ne soient pas au courant, non seulement ils pourraient le dénoncer à Arcana mais en plus ils le banniraient certainement de leur établissement.
Une fois installé un serveur était venu prendre sa commande et, comme c'était celui que le rouquin voyait le souvent quand il venait, il se contenta de répondre « comme d'habitude ». Cela fit naître un sourire au coin des lèvres du serveur, qui avait répondu brièvement avant de se détourner pour revenir quelques minutes plus tard avec une tasse de thé brûlant, préparé dans la pure tradition japonaise. En la prenant entre ses mains notre bourreau sentit ses lèvres s'étirer avec satisfaction, trempa ses lèvres dans le liquide bouillant et lâcha un soupir d'aise. Le thé refroidit assez vite, faisant qu'il n'eut pas à attendre bien longtemps avant de pouvoir le siroter tranquillement.

Sa tasse était vide depuis peu, quand son attention fut attirée vers la porte d'entrée. Une cliente vêtue d'un beau kimono et avec de longs cheveux noirs venait d'arriver, accompagnée de quelques hommes. Fixant discrètement de ses yeux ambrés cette apparition depuis son coin de salle, Reyn se demanda où il avait entendu parler d'une femme dont la description physique correspondait en touts points à celle de cette inconnue et eut la satisfaction d'avoir la preuve que sa mémoire n'était pas défaillante : cette femme était sans aucun doute la femme du chef de l'Arcana Famiglia, Sumire. Et il savait bien qu'elle était d'origine japonaise, mais voir une parfaite représentante de la beauté des femmes de ce pays tout en en étant si loin était plaisant. Tellement en fait que, rapidement – et bien qu'ils appartiennent à des camps adverses –, le métis eut envie de la saluer. Le seul hic était qu'il ne pouvait pas l'approcher si facilement, avec ces gardes dans le coin. Mais tout ça, c'était sans compter sur son ingéniosité, rapidement un plan se monta dans son esprit qu'il ne tarda pas à mettre en œuvre en commençant par appeler son ami le serveur pour lui demander un petit service. Ses talents de menteur n'étant plus à démontrer, le Bateleur n'eut aucun mal à convaincre son ami le serveur que la dame faisait partie de son entourage et qu'il souhaitait lui faire une petite surprise en lui apportant son thé vêtu d'une tenue de service.

Le voici donc qui s'approchait de la table de la brune dans une tenue passe-partout, ayant même eu la prévoyance de mettre ses fausses lunettes ainsi qu'un bandana pour que sa touffe flamboyante n'attire pas trop l'attention – son but n'était pas de provoquer un combat, ou en tout cas pas pour l'instant et surtout pas ici. Les gardes qui se tenaient à une bonne distance de la mama – certainement pour lui laisser un peu d'intimité - le laissèrent passer comme prévu, lui permettant de se retrouver à une distance bien courte d'elle. Cependant Reyn ne devait pas lui donner la moindre raison d'appeler les armoires à glace, il déposa donc gracieusement la tasse de thé devant la femme avant de s'incliner à la manière si particulière des japonais et prendre la parole d'une voix basse.

-Voici votre commande, Sumire-dono... Ou plutôt, madame la matriarche de l'Arcana Famiglia ?

Le pyromane se redressa en arborant un sourire qui démontrait bien qu'il n'avait pas de mauvaises intentions tout en laissant deviner qu'il en savait bien plus long qu'une personne moyenne et n'avait pas choisi ses mots au hasard. Cela dit, il s'approcha légèrement pour que ses paroles n'atteignent pas les oreilles alentours et continua sur un ton parfaitement civilisé, les lèvres toujours étirées en un sourire poli – presque amical même, puisqu'il avait cette fâcheuse tendance à apprécier les nippons.

-Me ferez-vous l'honneur d'une discussion ? Ne vous en faites pas, je suis sûr que ni vous ni moi n'avons aucune envie qu'il se passe quoi que ce soit dans ce salon. D'ailleurs, ce cadre est idéal pour évoquer nos racines communes, vous ne pensez pas ?

Allons, elle allait bien deviner qu'il avait des origines japonaises à ses traits typés.
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Sumire - Il Giudizio
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MessageSujet: Re: Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire] Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire] EmptyLun 3 Fév - 12:14

Encore un fois, un beau soleil prenait place dans le ciel bleu azur. Ses chauds rayons passaient à travers les carreaux de la fenêtre de la bibliothèque, lui donnaient une atmosphère agréable. Un livre à la main, assise sur les genoux en face d'une petite table, je délaisse ma lecture en posant l'ouvrage sur la table, sans oublier de placer un marque-page. Je me lève tranquillement, m'approche d'une des fenêtres que j'ouvre en grand, laissant entrer une bouffée d'air marin. J'inspire profondément, me penche un peu pour apercevoir le jardin, et peut-être quelques membres de l'Arcana. Je ne vois personne, devine sans trop de mal qu'ils ont dût s'absenter. Autrement, les connaissant, ce n'est pas pour admirer le paysage que j'aurai ouvert la fenêtre, mais plutôt dans l'idée de les faire taire. Je souris, me demande tout de même, si je ne suis pas un peu sévère avec eux... N'ayant pas de réponse à cette question, je finis par détacher mon regard de ce qui me semblait être, le monde des merveilles.

N'ayant pas la moindre envie de passer ma journée enfermée dans le manoir, alors que l'astre de feu semble me convier au-dehors, je ne puis résister bien longtemps. Marchant dans les couloirs, à la recherche d'un peu de compagnie pour cette sortie, on peut dire que je reviens bredouille. Je ne sais par quelle ironie du sort, tous semblent prit ailleurs pour des affaires importantes. Je n'en suis pas pour autant découragée, bien loin de moi ces idées tristes alors que le temps est superbe. Je regagne ma chambre en peu de temps et me prépare convenablement. J'ai déjà une idée, quand à ma destination. En effet, j'ai beaucoup entendu parler d'un salon de thé Japonais, relativement récent. Avide de nouvelles découvertes, mais aussi de retrouver les saveurs de mon pays natal, je suis plus enthousiaste que jamais. M'apprêtant à partir, je rencontre sur le chemin deux de mes gardes du corps. Dans la plus grande courtoisie, ils me font comprendre qu'ils sortiront avec moi. Au final, je ne serai pas seule, même s'ils ne sont pas très bavards, je sais qu'ils ont un fond sympathique, autrement ils ne prendraient pas la peine de m'accompagner.

En peu de temps, nous arrivâmes dans le-dit salon. Il avait une enseigne des plus modestes, chose qui ne me rebute guère. Les plus beaux trésors sont parfois camouflés dans les coffres les moins tape à l'oeil. Polimment, l'un de mes accompagnateurs m'ouvre la porte, tel un vrai gentleman. Je ne me fais pas prier, entre et prend place. La salle n'est pas particulièrement grande, mais son atmosphère me semble tout de suite très conviviale. Quelques décorations très simples ornent les murs. Mes yeux se promènent dans tous les recoins, curieuse, surprise, ayant l'impression de me retrouver au Japon. Comme si en ouvrant la porte, j'ai fait un très grand voyage, j'ai parcouru la planète toute entière en quelques secondes.

En peu de temps, un homme dôté de lunettes, d'un bandana et de vêtements de serveur de l'établissement s'approche de moi. Il s'incline de façon fluide, et gracieuse, tel un véritable Japonais.

" Je pense... qu'un thé vert me conviendrait. A quel nom répondez-vous, si je puis, évidemment, vous poser la question. "

Je ne fais pas tout de suite attention à son physique, d'abord interpellée par ses paroles. Mes sourcils se froncent légèrement, intriguée et méfiante. Non pas qu'il n'arrive jamais que je sois reconnue par des gens que je ne connais pas, mais cette fois, ça me parait étrangement différent. Mes deux protecteurs dardent l'inconnu d'un regard méfiant, visiblement prêt à tout. Je pousse un léger soupire, par une si belle journée, dans un nouvel endroit, il serait vraiment horrible de ma part de considérer quiconque comme un ennemi. De plus, la mamà de l'Arcana n'est pas une femme inhospitalière et sans manières. Mais il fallait dire que ses yeux laissaient apparaitre qu'il n'était pas qu'un simple serveur. Moi qui désirai de la compagnie, la voilà qui se présentait à moi, quelle aubaine ! Je lui adresse un grand sourire, lui faisant signe de prendre place d'un simple mouvement de la main :

" Ce serait avec joie. Mais avant toutes choses, peut-être désirez-vous une boisson à votre tour avant d'entamer une discussion ? Après tout, d'après vos dires, je ne souhaite pas voir ce lieu disparaitre, surtout si ce que l'on raconte sur leur thé est véridique. Êtes-vous aussi Japonais ? Que faîtes vous donc sur une île aussi lointaine de la notre ? Si nous jouons carte sur table, peut-être que si vous enleviez vos lunettes, nos yeux pourraient directement se croiser. De vous à moi, je ne vous connais pas encore, mais je ne pense pas vous oublier. "

Je tente donc d'entamer la discussion en retournant la carte de l'honnêteté, préférant savoir à qui j'ai à faire, pour éviter tout problème dès le début. Si en plus nous arrivons à passer un moment agréable, alors cette journée sera simplement fabuleuse !
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Reyn Shirenge - Bagatto
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MessageSujet: Re: Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire] Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire] EmptyMer 12 Fév - 9:43

Reyn était un joueur intrépide, cela se mariait bien avec sa trop grande confiance en lui caractéristique des narcissiques et avec le fait que tout était bon pour s'amuser selon lui. Prendre des risques comptait parmi ses spécialités, c'était sans doute l'une des raisons pour lesquelles on pouvait prendre peur de lui. Après tout ceux qui ne semblaient ressentir aucune crainte, qui donnaient l'impression de pouvoir tout tenter, nous paraissent n'avoir aucune limite. Au point qu'on se demandait – à juste titre – jusqu'où ils pouvaient aller, de quoi ils étaient capables. Cette question était source d'inconnue, or l'inconnu échauffait l'imagination des esprits et nourrissait le sentiment d'inquiétude. La peur qu'un Homme aspirera à ses congénères sera toujours limitée tant qu'ils auront la réponse à cette question, ça aura un effet rassurant, mais dans le cas contraire ils seront juste très mal à l'aise face au comportement imprévisible de ce qui est, à leur yeux, presque un extraterrestre. Surtout que le rouquin ne se privait pas pour démontrer qu'il était tout à fait capable de piétiner les autres, de quoi redouter qu'il ne décide de s'en prendre à nous ou de passer par nous pour obtenir ce qu'il voulait. Quel sort pourrait-il bien nous réserver, sans même qu'on ait demandé quoi que ce soit ?
Cela dit, avoir le cran d'oser est bien beau, mais il fallait admettre que parfois au-delà d'avoir du culot... Il mettait sa vie en danger. C'était le revers de la médaille, on ne sait jamais quand est-ce que le jeune homme provoquera la mauvaise personne ou s'aventurera sur un terrain truffé de piège comme un champ de bataille de la première guerre mondiale. Mais il fallait avouer qu'en même temps il ne risquait pas grand chose au final, non seulement grâce à ses capacités physiques mais aussi de par son contrat avec l'Arcane numéro une du tarot inversé.

Bref, c'était sans conteste ce manque de retenue – ce petit souci avec les notions de danger, de peur et de limites – qui lui avait permis d'approcher la mama de l'Arcana famiglia alors même qu'elle était assise à la table d'un salon de thé japonais et entourée de gardes. Qu'est-ce que des hommes de mains sans pouvoir pouvaient contre lui ? Une simple phrase de sa part et ils disparaîtraient. Cependant, il lui fallait bien admettre qu'il ne voulait pas provoquer de trouble dans cet agréable petit salon aux saveurs si semblables à celles du Japon.
Mais fort heureusement, s'ils n'avaient pas semblé contents de le voir près de la femme de leur chef à un moment, cette dernière ne semblait pas du même avis, en fait elle ne semblait même pas se méfier. La gente dame l'invita carrément à s'asseoir d'un geste de la main, une invitation à laquelle Reyn répondit en prenant place avant de l'écouter en la regardant dans les yeux. Et pendant sa prise de parole, il passa par plusieurs impressions : tout d'abord qu'elle était bien curieuse pour lui demander comment il s'était retrouvé ici, ensuite qu'elle ne manquait pas de mordant puisqu'elle n'hésita pas à insinuer qu'elle aimerait le voir déballer l'intégralité de son sac et, enfin, qu'elle était non seulement bonne flatteuse mais qu'en plus ils partageaient la même pensée. Les japonais ne couraient pas les rues dans le coin, alors autant rendre ces rares rencontres mémorables n'est-ce pas ? Un petit sourire naquit sur ses lèvres à cette idée et par anticipation : la suite promettait.

Mais c'était mal le connaître que de penser qu'il allait se montrer honnête de but en blanc. Non, son interlocutrice devra d'abord parler, lui fournir assez pour qu'il ait envie de parler sans détour. N'oublions pas que, par déformation professionnelle et parce qu'il avait un sale caractère de malhonnête, le Bateleur préférait que les autres se confie à lui avant d'en faire de même, quitte à mentir pour leur faire croire qu'il acceptait d'y passer le premier et ainsi les pousser à se confesser. Néanmoins, bien qu'ils soient encore des inconnus, notre bourreau l'appréciait déjà assez pour se dire qu'il finirait bien par lui confier quelques informations sur son compte.
Mais avant toute chose, il courba gracieusement l'échine en signe de remerciement.

-Ce serait un honneur d'avoir une place dans la mémoire d'une femme aussi charmante que vous. Et puisque vous le dites, je crains que notre discussion ne m'assèche la gorge, autant être prévenant...

La politesse était de mise aujourd'hui, de quoi rendre le moment plus plaisant encore qu'il ne s'annonçait l'être. Sur ce, le jeune homme leva un bras pour interpeller un serveur qui passait non loin et lui demanda un thé vert, comme celui qui fumait devant Sumire. Puis il continua.

-Cependant, j'ai bien peur de ne pouvoir enlever mes lunettes dans l'immédiat. Voyez-vous je suis plus timide que je n'en ai l'air, et ces carreaux me permettent de me détendre. Mais si vous parveniez à me donner envie de les ôter, je ne m'en priverais pas.

Autrement dit, tout reposait sur elle. Allait-elle se montrer assez convaincante, c'est-à-dire parler assez tout en lui démontrant qu'elle était empreinte de la zen attitude nippone, pour qu'il enlève sa monture. C'était vilain, mais le métis appliquait seulement ses façons de faire. Il pouvait se montrer provocateur très facilement avec sa manie d'user de subterfuges, mais il espérait tout de même que cela n'agacerait pas - pas trop - son élégante congénère.
Une pause s'imposa, le temps que le serveur ne pose une tasse devant Reyn et que ce dernier le remercie, puis la conversation put reprendre.

-Mon nom est Reyn. Je suis effectivement japonais, par mon père. Je n'ai passé que quelques années au Japon avec lui, mais cette contrée me manque, j'attends avec impatience de pouvoir y retourner. Mais ne parlons pas seulement de moi, je m'en voudrais de ne pas en apprendre plus sur vous. Permettez-moi de vous retourner la question : quel destin vous a mené jusqu'ici ? Comment êtes-vous devenue la mama de la famille Arcana ? Quels souvenirs gardez-vous de l'archipel ? Et vous plaisez-vous ici, si loin de votre contrée natale, dans un pays qui en est si différent ? Son sourire se fit alors plus espiègle, moins mystérieux. Et auriez-vous quelques bonnes adresses de boutiques et de restaurants japonais à me fournir ? J'aimerais bien savoir où est-ce que vous trouvez un si beau kimono sur cette île, je n'ai jamais rien vu de tel par ici et ce n'est pas faute d'avoir cherché.

Eh oui car leur conversation ne tournait pas qu'autour de leur jeu des quatre vérités - qui soit dit en passant commençait tout en douceur - ou même autour de douces réminiscences - d'ailleurs confronter leurs visions du pays du soleil levant et compléter celle de l'autre pouvait être intéressant -, mais aussi autour de thèmes plus légers comme les différentes bonnes affaires qu'on pouvait trouver sur la petite île italienne. Et tout en attendant puis en écoutant les réponses, Reyn n'hésita pas à siroter quelques gorgées du délicieux thé vert.

[HRp : voilà voilà, en espérant que cela te conviendra ! Je suis reparti sur le principe que Reyn avait apporté sa tasse à Sumire, comme dans mon premier post :3]
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Sumire - Il Giudizio
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MessageSujet: Re: Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire] Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire] EmptyVen 25 Juil - 5:13

Même après avoir vécu tant d'années, je ne me lasse jamais de ce soleil qui brille haut dans le ciel. J'aime toujours autant la neige qui amuse les enfants à chaque fois qu'elle daigne bien tomber. Je ne me passe pas des fleurs et ne m'ennuie jamais quand je m'occupe des miens. Je profite de chaque journée comme si elle était la première et la dernière. Après tout, qui sait quand la mort se déplacera pour nous faucher une bonne fois pour toutes ? Dit comme cela, ça peut faire un peu peur, mais craindre la fin inévitable est inutile. Au lieu de passer son temps à s'inquiéter de demain ou à culpabiliser sur ce que l'on a fait hier, pourquoi ne pas juste vivre réellement ces moments présents ? Il y a tant de choses à faire et à voir ! Tant de personnes à rencontrer. Tant de langues, de coutumes et de cultures à apprendre et à connaitre ! Pourquoi toujours s'ennuyer l'esprit avec des soucis qui ne font que nous rendre plus fort ? Il faut apprendre de ses erreurs, pas se lamenter sur celles-ci. C'est ma façon d'arpenter ce monde qu'il m'a été donné de voir et d'explorer. Il ne fait aucun doute que le japon me manque. Le pays où j'ai passé mes premières années, vécu les premières choses de mon existence. L'endroit où vivent mes parents, ma famille, mes amis, une partie de moi est restée là-bas. C'est ainsi, je n'y peux rien.

Mais tout ceci ne signifie en rien que je suis triste, mélancolique ou encore nostalgique quand je parle d'y retourner un jour pour le faire découvrir à ma famille. Au contraire, je me réjouis d'être partie. J'ai pu devenir quelqu'un d'autre, apprendre plus de chose, me rendre compte qu'au final tout ce que j'ai pu acquérir n'est rien comparé à toutes les connaissances existantes. Je suis heureuse d'être tombée amoureuse de Mondo, d'avoir apprit aux côtés de Luca, avoir eu des enfants biologiques comme spirituels. Ma vie n'aurait pas pu être plus belle.
La seule chose qui m'ennuie dans l'immédiat, c'est la menace que représentent les Momento. Je suis cependant tout à fait certaines que si les rivalités et intérêt ne nous opposaient pas, nous serions tout à fait aptes à nous entendre. Je trouve d'ailleurs que Reyn est un homme charmant, mis à part son côté cachottier. Mais puis-je seulement lui en vouloir de se montrer méfiant ? Je ne penses pas, j'ai d'ailleurs moi-même eu une approche plutôt impolie. Et puis, je trouve plus intéressant d'apprendre à connaitre une personne à force d'efforts et de preuves de confiance, plutôt qu'une relation toute obtenue sans saveurs aucune. De plus, le lieu est des plus agréables pour un retour aux sources.

<< Vous m'envoyez ravie. Sachez cependant que vous n'avez rien à m'envier, vous êtes tout à fait charmant. >>

Je lui adresse un sourire, appuyant mes paroles flatteuses mais surtout sincères. Il interpella un jeune serveur, et commanda un thé vert, tout comme le mien. Je n'avais d'ailleurs toujours pas eu l'occasion de poser même le bout de mes lèvres dans le mien. Je pose mes mains autour du récipient, afin d'évaluer la température du liquide, et décide que je vais attendre encore un peu qu'il refroidisse pour éviter de me brûler la langue. Ce serait embêtant de perdre le sens du goût ne serait-ce même que pendant une journée, on ne sait jamais Luca pourrait cuisiner ses fameuses lasagnes ! Ce qui me fait penser, que j'aurai bien envie de manger des sushi ne serait-ce qu'une fois... Je pourrai lui apprendre la recette ? Il est un tel cordon bleu que je suis certaine qu'il s'en sortirait haut la main ! Il se peut même qu'il me surpasse. Même en n'ayant pas faim, la gourmandise m'assaille. Mais profitons tout d'abord de cette après-midi et de mon invité.
Je rit en entendant son excuse pour garder ses lunettes. C'est plus fort que moi, je trouve ça drôle.

<< Ainsi soit-il ! Ce n'est certainement pas moi qui vous brusquerai mon ami. Gardez donc vos lunettes, à partir du moment où nous apprécions tout deux ce moment partagé, la tenue m'importe assez peu. >>

Le serveur apporte finalement la commande de mon hôte. Celui-ci commence à m'expliquer ce qui l'a mené ici. Une histoire tout à fait banale, comme tant d'autres, pourtant, je la trouve passionnante. Parce que au final, ce ne sont que les grandes lignes, je suis certaine qu'il a eu une existence tout à fait incroyable. Je m'incline en signe de respect

<< Je suis enchantée Reyn. >>

Puis c'est mon tour de prendre la parole. N'hésitant pas à répondre à ses questions que je trouve fort intéressantes :

<< En ce qui me concerne, ma mère et mon père sont nés au japon, me mettant au monde sur ce même seul qui les avait vu grandir. Mes parents manquant d'argent et désirant pour moi un avenir meilleur que celui qu'ils pouvaient m'offrir ils m'ont vendue à une okiya. Une maison où sont éduquées les jeunes de toutes classes sociales, afin de devenir des femmes cultivées et pratiquant toute sortes d'arts, des Geisha. J'ai donc suivit les enseignements de mes aînées jusqu'à devenir moi-même une vraie Geisha. C'est alors qu'un jour, Mondo et moi nous sommes rencontrés, et avons succombé  au charme de l'autre mutuellement. Puis nous nous sommes mariés, il m'a proposé de venir vivre avec lui dans son pays natal. Alors j'ai accepté.
Du japon, je garde en tête l'univers strict dans lequel j'ai grandis ainsi la saison des fleurs de cerisiers qui m'a toujours semblé receler un côté mystique.
Pour répondre à votre question, ces deux contrées sont totalement différentes. Elles n'évoluent pas dans la même sphère. C'est comme comparer l'Océan à la Mer. L'eau est salée, pour les deux, mais il y a tout un tas de facteurs qui font que ce sont deux choses totalement différentes. Elles sont incomparables, je les aimes toutes les deux.
>>

Je me penche légèrement dans sa direction, mettant ma main tout près de ma bouche, comme si je partageais un secret qui ne devait être entendu que par Reyn, un grand sourire étirant mes lèvres, ravie d'avoir à ma table un connaisseur :

<< Les bons restaurants japonais sont assez rares dans la région, je suis pour le moment incapable de vous donner l'adresse de l'un d'eux, mais cela ne saurait tarder. En ce qui concerne les kimonos, je vous conseille d'aller jeter un oeil au port de Regalo. J'y suis déjà allé et j'ai été très satisfaite. Autrement, j'importe parfois directement du Japon.Si vous avez vous aussi des lieux évoquant notre si joli pays, sachez que je suis très intéressée ! >>

Je reprend ma place et passe mes mains sur mes vêtements pour lisser les plis s'étant formés. Puis prend ma tasse et me délecte de l'arôme somptueux et familier.

<< J'ai juste une dernière question qui me vient à l'esprit. Êtes-vous ici dans le but d'obtenir quelque chose de particulier venant de moi ? Ou êtes-vous juste agréablement fou ou encore courageux pour vous être approché de moi alors que je ne suis pas seule ? >>

HRP:
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Reyn Shirenge - Bagatto
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MessageSujet: Re: Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire] Vous reprendrez bien un peu de thé ?~ [PV Sumire] EmptySam 6 Déc - 22:08

Confortablement installé dans ce salon de thé japonais, face à cette dame raffinée et bonne oratrice, Reyn se plaisait bien. La conversation ne faisait que commencer mais, déjà, il en savourait chaque instant. C'est fou comme son interlocutrice avait un don pour lui donner envie de jouer : elle semblait tellement calme et réfléchie. Le rôle de mama de la famille Arcana, femme du chef de la « mafia des gentils qui cachaient leur côté obscur », lui seyait à merveille. Son sourire et ses paroles aimables dissimulaient-ils quelque chose ? Cela l'intriguait, l'intéressait ; il avait bien envie d'explorer les recoins sombres de cette femme si respectable, de déterrer ses secrets les plus inavouables.
Mais il ne le fera pas. Le Momento n'était pas complètement idiot, il savait qu'ici à Regalo, il n'aurait pas l'avantage. Ce n'était pas son territoire, mais celui de la femme assise devant lui, or il n'avait pas très envie de s'en prendre à la matriarche de la famille Arcana sans être sûr de pouvoir y survivre. Téméraire, oui, mais avec quelques limites tout de même. Ce serait dommage que notre trublion favori meurt bêtement en se lançant dans un coup osé, tout en sachant qu'il n'avait aucune chance de s'en sortir, non ? Et que deviendrait l'île, sans son illustre personne ? Un endroit bien triste sans doute, puisque plus personne n'illuminerait les vies des habitants en allumant des feux. Ses chevilles allaient bien, merci.

Bref, pour une fois, ce professionnel des embrouilles en tous genres allait rester sage... Enfin autant que possible, jamais il ne pourrait se retenir complètement. Disons que pour une fois, sa conversation avait peu de chances de mal tourner. Ce qui était tant mieux quelque part, au moins ne risquait-il pas de se mettre dans le pétrin ; et puis il fallait parfois varier un peu les plaisirs, or quoi que mieux pour se faire que de partager un thé en charmante compagnie ?
En parlant de charme, histoire de partir sur de bonnes bases, nos deux protagonistes commencèrent par se lancer des fleurs mutuellement. Dans un autre contexte j'aurais dit cela avec ironie pour vous dire ensuite que Reyn n'était qu'un gamin insupportable, mais pas cette fois-ci : ils étaient tous deux sincères et courtois. C'est qu'il savait être le parfait des gentlemen quand il le voulait. D'ailleurs lorsque sa vis à vis lui renvoya son compliment, il lui offrit un beau sourire et répondit par :
« Venant de vous c'est un compliment que j'apprécie, merci bien. »
On se croirait dans un re-make d'une mauvaise série sur les aléas des gens de la haute, vous ne trouvez pas ? Avec leurs répliques pré-trouvées et leur amabilité.

Rassurez-vous, petit à petit ils allaient passer à autre chose. La petite histoire de lunettes en fut le court prologue ; d'ailleurs elle rit de son excuse toute bidon mais l'accepta, ce qui le fit lâcher un « C'est très aimable » avec un gracieux sourire pour clôturer ce sujet.
Vint ensuite le moment où chacun évoqua sa vie. Et si Reyn s'était prêté à l'exercice en restant des plus vagues, ne voulant pas trop en dévoiler sur lui ni prendre de risques – aujourd'hui il avait décidé d'être sage, souvenez-vous –, Sumire quant à elle s'ouvrit bien plus. Elle lui conta une histoire que seule une demoiselle résidant au Japon pouvait vivre, une histoire dans laquelle une jeune fille était éduquée de manière à se transformer en un ravissant papillon vivant par et pour l'art – une geisha –, avant de rencontrer le grand amour et de quitter sa terre natale pour le suivre. C'était un récit tout à fait charmant, que le rouquin suivit avec intérêt certain ; elle devait avoir vu et connu bien des choses, cela plus son passé de geisha expliquaient son parler riche et éloquent. Il écouta aussi attentivement ses quelques conseils, puis répondit quand elle se tut pour lisser ses vêtements.

« Eh bien, maintenant que j'en sais plus sur vous, je comprends mieux la grâce de vos gestes et la beauté de votre langage. Je partage votre avis sur la saison des fleurs de cerisiers ; cependant je n'ai pas beaucoup d'adresses à vous fournir, mais ce petit salon de thé ne m'a jamais déçu. Et il y a à Arte un jardin japonais tout à fait charmant, chez un riche habitant qui souhaitait une décoration à l'esprit zen. »

Reyn pencha alors la tête sur le côté avec une expression aimable, avant de siroter un peu de thé. Quelque part il était content d'avoir trouvé quelqu'un avec qui aborder ce genre de sujet, disons que les personnes ayant des origines japonaises ne couraient pas les rues sur cette petite île. En outre, il se surprit lui-même à songer que cette conversation pourtant banale était divertissante.
Mais cela ne l'empêcha pas d'être agréablement surpris lorsqu'elle lui posa une question assez osée. Notre contractant d'Il Bagatto haussa délicatement les sourcils et la fixa quelques secondes sans rien dire, puis lentement, ses lèvres s'étirèrent. Que c'était amusant ! En son for intérieur, il sentit son naturel joueur revenir au galop.
Et à l'extérieur ? Son calme était parfaitement intact, d'ailleurs il prit le temps de prendre une nouvelle gorgée de sa boisson chaude avant de répondre.

« A vrai dire, je n'avais pas prévu de vous rencontrer. Disons que le hasard a fait que nous nous sommes retrouvés dans ce salon en même temps, et que j'ai eu l'audace de venir vers vous. Dans d'autres circonstances, sans doute l'aurais-je fait dans un but précis ; je préfère ne pas trop vous en dire, mais si vous me connaissiez mieux, sans doute auriez-vous déjà tenté de me capturer. Mais aujourd'hui je n'attend rien, à part profiter quelques instants de votre compagnie. J'espère que vous accepterez. »
Cela dit, le métis reposa sa tasse – qu'il avait gardé entre ses mains car sa température était parfaite pour les réchauffer agréablement. Son précédent sourire, qui était quelque peu intriguant, se mua en un autre bien plus gai et simple.
« En contrepartie, je me veillerai à rester sage. Cependant il m'arrive souvent d'être intrépide, comme vous l'avez deviné. Jusqu'ici cela m'a plutôt bien réussi donc je ne vois pas de raison d'arrêter. Je prend grand plaisir à jouer et mes goûts en la matière sont divers et variés, mais quelque soit le jeu, plus la mise est grande plus la partie en vaut la chandelle. Vous ne pensez pas ? »
Oui, parfois, Reyn donnait l'impression de ne pas tenir à sa vie. Quelle idée de lui donner des indices, de lui dire tout cela ? Oh voyons, vous le connaissez ; tout cela n'était qu'un petit jeu, qu'il continuerait tant qu'il pourrait en tirer de l'amusement. Même s'il s'avérait au final qu'il était le seul à rire.



[HRP : c'est à mon tour de m'excuser du retard ;w; vraiment désolé ! -se prosterne devant elle-
En espérant que la réponse t'ira éè]
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