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Une soirée mondaine [libre !]

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Chealsey Hawkwood - Sole
Il Sole
Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyLun 2 Sep - 20:24

La foule effectuait différents allers retours dans la salle, passant la porte d’entrée, s’arrêtant près du buffet, s’attardant sur la piste de dance et s’accrochant à ceux que j’avais cru voir comme les hôtes. Un léchage de botte impressionnant commun à bien des personnes. Autre chose notable, dans ce lot de punaises bien nées, n’étaient pas présents que des couples. Quelques individuels sortaient du lot, se frayant un chemin jusqu’à d’autres. Je notais ma position lorsque la personne qui m’avait embarquée jusqu’ici se tourna dans ma direction depuis l’autre bout de la pièce, effectuant un signe de main. Je l’imitais avant de reprendre mon analyse du territoire. Ce profiteur s’était servi de ma touchante innocence et je n’étais pas en droit de le lui faire regretter. Au moins, il ne me réclamait pas de le suivre tel un petit chien dans toute la réception. Pour autant, rester au fond de la salle contre un mur à jouer avec l’excès de chevelure qui me gênait n’était pas une situation des plus avantageuses. Un mélange entre un dégout viscéral pour les amateurs repassant quatre fois devant moi pour placer leur regard sur un endroit inapproprié et un ennui foudroyant compensant le manque d’activité. J’avais ceci-dit un avantage non négligeable sur cette majorité. Je pouvais ce soir me montrer aussi détestable que j’en avais envie. Je n’aurais rien à me reprocher ce n’était tout simplement pas moi. Seul soucis étant que je n’avais apparemment pas droit à la parole. Mais qui dans ce rassemblement viendrait dans mon magasin ? Réponse, absolument personne. Du moins, pas directement. Je n’avais pas particulièrement envie d’être plus visible que je ne l’étais déjà mais situation oblige, la curiosité me sortait une nouvelle fois de ma torpeur.  J’avançais, m’assurant de bien me diriger vers les bonnes toilettes. Franchissant la porte, j’arrivais dans une petite pièce à l’écart du reste de la soirée. Il y avait bien un miroir. Collant mes paumes sur le lavabo, j’observais à nouveau le résultat surprenant que je ne voulais pas accepter. Il fallait cependant le reconnaître. Le travail avait été bien fait et à mon grand regret, ces vêtements m’allaient plutôt bien. Je n’avais pas grande crainte de faire honte à ma mère à cet instant. J’étais difficilement identifiable et n’avait plus grand-chose pour lui ressembler. Le rembourrage était trop gros, la perruque trop ondulée et… Oui, peut-être serait-il nécessaire que je clarifie mon apparence à cet instant. Eh bien, voilà de quoi j’avais l’air.

Spoiler:

Je ressortais des toilettes des dames recherchant ma place au fond de la salle. Pour comprendre la façon dont j’en étais arrivé là, il fallait au moins connaître ces quelques éléments qui avaient formés ma journée.

Il n’était pas particulièrement tôt, environ une heure avant l’ouverture de la boutique. J’étais partit courir comme j’en avais rapidement pris l’habitude. Course contre le vent très rapidement perturbée par quelqu’un. Il avait d’abord commencé par me courir après, marchant sur mes tallons. Je faisais d’abord mine de ne pas l’avoir entendu mais après quelques minutes, le sentant  perdre ses poumons je décidais de m’arrêter dans l’innocence et la bonté la plus exemplaire.

« Vous vous adressiez à moi ? »


Il prenait beaucoup de temps à se remettre de ses émotions. Il aurait dû prendre d’avantage ce genre d’habitudes dans son jeune âge car bientôt, ses rides prendraient certainement des formes grasses sous ses paupières. Levant tout de même le doigt pour m’interpeler, tout en s’appuyant sur ses genoux, il crachotait sur le sol que je venais de fouler. Finalement il se relevait, prêt à partager ce qui lui avait valu un point de côté.

« Vouf.. Vous êtes.. Chealsey Hawkwood ! Mon ami… Sacran m’a dit… il m’a dit que vous seriez la personne qui pourrait m’aider ! »

Sacran… C’était là un nom résonnant depuis tout récemment dans la boutique. Parmi les instruments qu’il m’avait été confié comme étant sa propriété, il y avait de très belles pièces. Je me souvenais particulièrement bien de ce personnage car il avait été mentionné en son nom un potentiel contrat. Un orchestre sous sa tutelle qui devrait louer des instruments de bonne qualité à leur venue. D’une certaine façon on pouvait dire qu’il me poussait à tendre l’oreille.

« Bonjour, que puis-je faire pour vous ? »

Il aurait pu attendre que j’ouvre la boutique au lieu de se jeter sur moi de cette façon. Cette heure m’était précieuse et m’interrompre n’était pas la bonne chose à faire à un moment pareil. Et pourtant, il avait le bon nom sur la langue. Plus on en venait à me le répéter, plus je le trouvais idiot. Il n’y avait personne pour porter un nom pareil. Encore un pitoyable pseudonyme sonnant faux dans le seul but que l’on commence à se poser des questions. Cet individu se présentait comme son ‘’ami’’ peut-être était-ce là le moment de faire le ménage dans ses fréquentation. Non, ce message ne s’adressait pas à moi. Un frisson malveillant, il venait de me prendre par les épaules. Bien que la position de ma jambe fût prise, je tentais de limiter les dégâts inconscients. Je n’allais tout de même pas le rendre stérile car il m’aurait attrapé les épaules. Je n’appréciais pas les contacts physiques et ce surtout en compagnie de personnages tels que lui. Il fallait pourtant rationaliser. Mes épaules n’étaient pas nues. La sanction ne se serait donc peut-être pas la peine de mort. Lui, bien que je n’ai encore rien fait paraissait sur le point de fondre en larme.

« Vous devez m’aider ! Vous n’êtes pas trop large d’épaules, pas grand non plus. Vous êtes le seul capable de convenir pour ce travail. »

Malgré ses quelques remarques valant une castration immédiate et sans procès, je n’en fis rien. Travail signifiait salaire et ma ‘’famille’’  m’avait depuis peu coupé les vivres le délai de deux mois ayant expiré. Je ne cherchais pas à tous prix de l’argent. Je n’en avais pas besoin dans l’immédiat mais personne n’était à l’abri d’une catastrophe. Par ailleurs, ce bonhomme semblait de ceux qui allaient venter l’utilité de leur sauveur auprès de celui qui l’aurait recommandé. Si ce ‘’Sacran’’ avait cité mon nom, il devait bien avoir une idée en tête. Ce jeu devenait particulièrement vicieux. Allez savoir pour quelle raison je m’y fiais. Le soir venu, il m’avait demandé de le rejoindre pour des essayages. Pour mon pire cauchemar, les seules tenues qu’on me proposait étaient des assortiments de robe. La séance de maquillage n’avait pas été en option. Le lieu était légèrement à l’écart de Regalo dans une grande salle que je ne connaissais pas. Ce n’était absolument pas de la prostitution. Simplement un emploi bien rémunéré en dehors de mon champ  de compétence et valable pour une soirée. Je me répète donc, ce n’était en rien de la prostitution même si dans le cas où la personne concernée n’aurait pas été moi j’aurais surement dit le contraire. Je devais donc finalement jouer les cavalières pour une sorte de bal, en l’honneur d’un quelconque évènement. Bref, autant dire qu’on attendait de moi qu’une seule chose avec le peu d’information que l’on m’avait fourni, jouer les potiches. Peut-être était-ce ce type au pseudonyme qui avait monté ce petit manège. Peut-être même allais-je pouvoir poser un visage sur ce titre. Il n’en était pas moins vicieux. Pour la somme que son ahurit avait fourni, il aurait pu engager une véritable femme, une actrice et non un travestit aussi convainquant et charmant puisse-t-il être en femme. Je me remettais à traverser la foule essayant de ne pas passer par les flots les plus épais avec une question sur le bout de la langue. Que faisais-je ici ? Ce rembourrage était inconfortable, le perdre dans ma course serait particulièrement déplacé.
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Kyrielle - La Luna
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Kyrielle - La Luna
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyMar 3 Déc - 16:19

Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Ben à la base rien à par travailler pour être franc. Comment ça vous ne me croyez pas ? Je vous jure que la jeune fille était à cette soirée uniquement pour le travail, déjà ce n’est pas vraiment son genre d’aller faire la fête ou autre comme ça. Mais en plus je peux vous assurer que ce n’était pas vraiment de son milieu tout ça. Si on devait qualifier la demoiselle je dirais qu’elle serait plus proche du clochard dans la rue que du bourgeois ou même de la noblesse. C’est presque ce qu’elle a été pendant un long moment, avant d’être transporté de droite à gauche et se retrouver finalement à l’Arcana. Les conditions de vie que cette dernière lui offrait, jamais notre demoiselle n’aurait pût espérer mieux franchement. Ce n’était pas forcément le luxe ? Hm, en fait pour elle si. Vivre dans cet immense manoir être nourrit, logé et tout ce qu’il faut, elle ne pouvait pas rêver de mieux. Faut dire que l’organisation avait tout de même les moyens et possédait un bon nombre de personnel, pouvant aller de la fille comme elle employé pour être sur le terrain, à la domestique uniquement chargée de faire l’entretient des lieux. Si, en fait c’était une vrai vie de palace à son gout, même si cela ne lui donnait aucun titre ou autre truc du genre en fait. Mais tout ça, elle n’en avait pas besoin. Travailler pour eux était selon elle un mode de vie largement suffisant et lui permettant jusqu’à maintenant de ne pas s’ennuyer.  Donc si elle était en tenue de soirée, c’est-à-dire robe et un minimum présentable, la jeune fille n’était pas là pour danser. Une robe pas trop courte puisque ce n’était pas son genre, ni trop longue. Car oui, sous son bas assez ample pour se mouvoir, on pourrait observer une arme à feu toujours aussi solidement attachée à sa cuisse. Parce que vous croyez qu’on fait une mission en venant les mains dans les poches ? Certes inutile de prendre tout un armement sur soit pour ce genre de chose, mais il fallait un minimum quoi ! Surtout que sous sa robe on pouvait largement qualifier que pour le bas elle était habillé à la garçonne. Ce n’est qu’une apparence pour se mêler à la foule hein. Seul l’homme ayant organisée tout ceci était au courant de la présence d’un membre de l’Arcana. Il avait en effet payé pour demander quelqu’un pour assurer la sécurité. Des fois que…

Ben. Des fois que je ne sais pas, que voulez-vous que j’en sache moi ? De toute façon au final c’était ennuyeux, car fort heureusement il n’y avait pour le moment rien de bien intéressant pour la jeune fille, préférant rester dans un coin les bras croisés à regarder la foule s’amuser. Est-ce si amusant de se pavaner devant tout le monde en petite robe pour faire la belle, trouver un cavalier pour une danse ou deux et aller voir un autre ? Elle n’en savait rien et s’en fichait pour tout dire. Bien qu’il faille avouer que le buffet présentait bon nombre de choses appétissante, mais bon, pour qui on la prendrait si la demoiselle avait passé sa soirée à manger tient. En plus elle ne savait même pas pour combien de temps elle en avait, puisque contrairement aux invités, elle se devait de rester jusqu’au bout. Encore une fois elle allait se coucher tard tient, finalement il avait raison l’autre taré, la carte de la Lune lui va très bien, elle s’habille toujours en noir mais en plus on l’a fait tout le temps travailler de nuit si on ne compte pas les patrouilles habituelles. Soupirant, sa solitude ne fût hélas pas bien longue. Puisqu’un homme s’approcha d’elle pour l’inviter à danser. Quoi ? On n’a pas le droit d’être une femme et pas d’avoir de cavalier ? Est-ce qu’elle avait la tête à chercher désespérément quelqu’un avec qui passer la soirée ? Bon, peut-être n’affichait-elle pas un regard émerveillé devant.. eh bien ça ? Puisqu’apparemment les femmes semblent heureuses ici. Mais c’est dans son caractère. D’un geste de la main, Kyrielle lui indiqua de  partir. Bien qu’il ne semblait pas bien comprendre la signification de son geste. En plus, lorsqu’elle se mit à parler pour lui dire qu’elle n’avait pas besoin de lui, il ne trouva rien de mieux que de dire qu’elle devait se sentir perdue à cause de son accent Anglais. Mais.. non merci ! Elle savait très bien se débrouiller la petite demoiselle, pas besoin d’un homme pour l’aider ! Surtout pas un homme ! Cet être qui voyait en elle une de plus à faire tournoyer dans ses bras pour se pavaner devant les autres. Se décidant à s’éloigner, d’humeur visiblement dragueuse. A croire qu’il n’avait que ça de s’en prendre à elle n’étant pas un modèle de beauté parfaite.

Agacée, elle manqua de percuter une femme blonde. Bien qu’elle trouva le moyen de l’esquiver, en manquant de tomber à cause de ses talons un peu trop haut à son gout. Foutu chaussures. Se tournant vers la femme blonde sans vraiment prêter attention à qui elle était, Kyrielle se contenta de dire.

- Tenez, amusez-vous donc avec elle !

Ne comprenant pas son refus, alors qu’il ne l’invitait qu’à danser. On ne va pas dire qu’il lui avait proposé de dormir avec hein. Il l’attrapa par le poignet comme pour l’interpeller et éviter qu’elle ne parte. La réaction ne se fit pas attendre. Les hommes collant envers les femmes qui la touchent, cela ne passe souvent pas du tout avec elle. Se retournant, elle trouva le moyen de coller un poing magistral, le faisant alors tomber sur le côté. L’homme ne trouva rien de mieux que de se rattraper à la femme juste à côté, c’est-à-dire la dite blonde. C’est un coup à lui arracher les cheveux ou la robe la pauvre.

- Me touche pas…

Souffla-t-elle. Comme si, cette réaction un peu trop violente avait été causé par une peur qu’elle tentait de garder enfouit en elle. Mais s’en était trop. Cependant, elle resta sur place, se rendant compte qu’une pauvre femme se retrouvait dans cette histoire qu’elle n’avait visiblement rien demandé.

[Dis moi si cela ne va pas ! Ahem -sort-]
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyMar 3 Déc - 22:39

Rester droit, une main agrippant soigneusement l’autre et les bras encadrant cette poitrine factice qui aurait pu m’être confectionnée sur mesure. Cela pouvait paraître étrangement dit mais rendait bien la situation. Un regard vague infini et brillant, c’était là l’attitude d’une jeune femme comblée. Non pas que c’eut pu trouver une validité quelconque ici-bas mais c’était là une bonne approche pour ne pas ou moins aiguiser les tentations adverses. Par ailleurs, cela représentait une occasion non négligeable d’observer un peu ce qui pouvait arriver. Autant préciser que je n’étais pas là pour le plaisir. Dans ce cas, si on avait voulu que je vienne, je ne resterais certainement pas dans mon coin toute la soirée.  D’une certaine façon, c’était compliqué. Attendre, chercher, peut –être un peu des deux. Quand on y pensait bien, aucune limite de temps de m’avait été demandée. Je pouvais donc m’éclipser dans les minutes qui allaient suivre. Cette approche de la chose était malgré tout dangereuse si je prenais en considération que la demande provenait d’un client qui pourrait mener à un futur monopole, il y avait gros sur la table. Plus loin, derrière les silhouettes tournoyantes dont quelques-unes avaient d’ores et déjà étés identifiées comme des clients une autre chose se distinguait de la masse. Cette chose, c’était celui qui m’avait attrapé les épaules plus tôt dans la journée. La réaction fût immédiate. Il fallait que j’en finisse avec cette histoire le plus vite possible. Si telle était la chose que l’on attendait de moi alors soit, je la ferais pour ébranler la soif sans fin de ma curiosité. Du moins, tel était mon intention lorsque ma route fut coupée par un objet non identifié enrobé dans une robe. Je m’arrêtais sur le champ, prêt à parer toute éventualité pouvant provoquer une situation n’ayant clairement rien à faire dans ce genre de soirées. La chose se stabilisa. C’était une jeune fille. Son visage ne me semblait pas inconnu dans l’instant qui passa par une analyse permettant de faire le lien jusqu’aux souvenirs.

Un détail m’interpelait. Outre le manque de tenue, quelque chose ne collait pas ici. En vue de cette robe, deux conclusions se rabattaient violement. La première supposant le caractère « pseudo-universel » de cette robe excluant toute modification sur mesure comme il en avait été fait pour moi. La seconde chose était que je n’aurais apparemment pas dû être le seul à user de rembourrage dans cette affaire. Avec cette aide, le souvenir revint, le mépris ainsi que l’esprit de vengeance. C’était bien là la gamine au phare. Celle qui avait prêté préjudice à mon rejet du contact en me faisant trainer dans une sorte d’hôpital une pièce où j’avais passé mes pires instants depuis mon arrivée à Regalo. Que faisait-elle là ? Sa place n’était-elle pas dans les rues, armées jusqu’aux dents ? Dès lors qu’on avait un peu l’œil, son écart face aux décors était flagrant. Ce n’était pas tout, elle avançait suivie d’un homme ? Bien que celui-ci paraisse un peu bas de gamme, encore une fois elle attirait tous les regards. Il devait y avoir quelque chose, un objet pour provoquer sans cesse ce sentiment. Je n’avais plus de doute là-dessus, la raison était simple. Elle tentait de me rendre jaloux. Elle me montrait à quel point elle pouvait attirer l’attention et rassembler foule autour d’elle. Je pouvais le faire. Il fallait simplement que j’y mette un peu du mien. Après tout, je n’étais pas non plus ici pour m’imposer comme une trainée. La situation empira lorsqu’elle poussa son admirateur dans mes bras. Non seulement se permettait-elle de me tourner en ridicule en jouant sur mes humeurs mais en plus tentait-elle de me rabaisser en me faisant « don de sa proie ». Elle m’avait reconnu, oui, c’était certain et elle profitait de ma condition pour se jouer de moi. Ceci dit, je n’étais pas un jouet contrairement à ce qu’elle semblait avoir plaisir à sous-entendre. Malgré tout cela, son compagnon se raccrochait tout de même à celle-ci. Bien, maintenant le but était donc de me rappeler l’absurdité de ma tenue dans l’idée que privé de ces vêtements, je ne serais plus à même d’attirer les convoitises. Une fois encore elle avait tort. Ce n’était pas car elle avait ici le beau rôle de vrai femme qu’elle serait la seule capable de contenter un homme. Après tout, à peu de choses près, il n’aurait pas été surprenant de découvrir que sa poitrine égalerait la mienne mise à nu.

La colère aurait pu bouillir jusqu’à mon visage si la situation n’avait pas prise une fois de plus un tournant drastique. Voilà que propulsé par un coup de poing de cette gamine, le suivant low-cost venait presque s’étaler sur moi. J’aurais légèrement honte de dire avoir usé de cette fameuse botte dont s’était permise de me parler ma mère. C’était cependant là une situation critique et agir trop tard aurait été suffisant pour contenter cette gamine qui bien entendu avait dirigé son coli piégé dans ma direction intentionnellement. Il n’y avait rien de mieux pour dévier une chute que de jouer de ses talons pour répercuter le poids ailleurs. A vrai dire, cette approche fût bien plus efficace encore que ce que j’aurais pu prévoir. L’astuce ne venait après tout pas de la première personne venue. C’est ainsi que le « monsieur » finit par s’écraser sur le sol, salissant ainsi son costume ayant apparemment autant de valeur que ses avances. Il eut juste le temps de commencer à se relever pour éviter d’interpeler les foules qui continuaient de discuter sans prêter attention au fond de la salle que je m’avançais vers lui pour placer les quelques mots. Bien que je m’opposais à l’attitude de cette gamine, ce personnage pour l’endroit dans lequel il se trouvait venait de commettre une grave erreur. C’était là un lieu d’enchantement qu’il souillait de ses mains baladeuses. Qu’importe ses motivations, il n’avait pas à toucher ne serait-ce que le poignet d’une jeune fille dans cette salle. Je ne dirais pas de ma voie qu’elle fût un modèle de féminité mais le minimum était fait pour ne pas laisser tomber le masque si facilement.

« Monsieur, veuillez m’excuser mais avez-vous étés présentés ? Vous devriez être au fait qu’il est particulièrement inconvenant de vous imposer à une femme qui n’aurait su vous avoir été présenté par un relatif. Etant donné que vous ne semblez pas être au fait de ces quelques règles d’usage, je vous serez donc gré de ne plus l’approcher et d’apprendre par la même occasion non seulement à surveiller vos manières mais à rester à votre place.»

Ces mots n'étaient en rien ce qui auraient pu faire l'éducation à laquelle j'avais été promis. Ce sont là des choses qui se savent mais qui ne se disent pas. Pourtant, porter le visage d'une autre me permettait d'aller au-delà de cette image. J'avais peine à l'admettre mais le fait que je dispose au même titre d'un accent bien qu'un peu pus prononcé servait bien dans cette cause. Jouer les tantes redoutant pour la chasteté pouvait être amusant.  
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Kyrielle - La Luna
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyLun 9 Déc - 18:29

Dire qu’elle était venue surtout pour la sécurité de l’endroit, bien qu’il n’y ait en tout logique rien de bien dramatique qui devait se passer durant cette soirée plutôt banale à ses yeux. Mais au final la jeune fille eut elle-même ses propres problèmes qui lui arrivèrent en pleine face. En l’occurrence cette peur des hommes, voilà bien longtemps qu’elle ne l’avait pas ressenti, cette peur d’être face à quelqu’un qui pourrait juste voir le corps de la jeune fille sans faire attention à la personne. Elle n’était pas une jeune femme magnifique non, disons qu’elle était mignonne. Ce qui est petit est mignon non ? De toute façon, les hommes trop insistants ont un peu tendance à lui rappeler cet homme qui susurrait doucement qu’elle devait se calmer et se laisser faire. Hors de question… Le pire étant certainement qu’elle avait pour particularité de pouvoir se montrer sciemment violente envers les gens trop collant avec la gente féminine. Si on s’approche d’elle pour la draguer par pur défi ou amusement, c’était parfois un peu trop. On va dire que celui d’aujourd’hui s’en sortait plutôt bien, puisque la demoiselle n’avait fait que lui mettre un coup de poing. La dernière fois qu’elle avait croisé un type complètement torché qui s’intéressait à une fille qui l’accompagnait, ne cachant pas ses intentions la concernant, au lieux de faire comme cette dernière et passer son chemin, l’homme s’était tout de même retrouver avec une belle dans le pied et cela aurait été pire si on ne l’avait pas arrêté en cet instant. Comme quoi, il ne faut ne pas se fier aux apparences et à cette fille qui semble calme à tout, comme tout le monde, certains sujets sont très sensibles. Restant en arrière, légèrement tremblante, se contentant de regarder l’homme à terre en train de se remettre du coup, la femme blonde qui avait failli faire les frais de sa chute s’était mise à lui parler.

Il faut l’avouer, cela la surprenait sur le coup. Quelqu’un qui fait une leçon de moral à un type qu’il ne connait pas pour une personne qu’elle ne connaissait pas non plus mais bon. Il faut le dire, ce n’était pas Kyrielle qui allait s’en plaindre. Ne bougeant pas d’un pouce, se tenant les bras comme pour se faire une protection rassurante autours d’elle, elle attendit que le type furieux parte, ne se gênant pas pour lâcher un juron à sa petite personne. Elle s’en fichait bien, le plus important était qu’il était loin. Qu’on l’insulte de ce qu’on veut, qu’on la traite de ce qu’on veut. Mais oh grand dieu personne n’irait la toucher sans qu’elle le veuille. Quelques secondes s’écoulèrent avant de finalement se reprendre un peu, passant sa main sur sa jambe brièvement elle fût rassurer de savoir que son arme était toujours là, regardant toujours du coin de l’œil l’endroit où le type était partit. Des fois qu’il aurait l’idée de revenir hein. Mais visiblement ce n’était pas le cas. Se rapprochant de la femme qui était intervenu, s’en voulant sur le fond d’avoir voulu envoyer l’homme sur elle, mais en même temps, elle devait certainement être bien mieux pour réagir face à un homme comme lui, la preuve au final d’ailleurs. Hésitant sur le coup, elle remit quelques mèches de cheveux derrière l’oreille avant de se racler la gorge et oser parler. Visiblement elle n’était pas calmé, s’il avait une balle dans la tête elle le serait bien plus, mais c’était excessive comme réaction et surtout ce n’était pas son rôle de mettre le foutoir dans cette salle qu’elle devait surveiller. Ne la regardant même pas dans les yeux, comme si elle réalisait qu’on avait été témoin du genre de réaction qu’elle pouvait avoir elle finit par dire.

- Excusez-moi. Je ne voulais pas l’envoyer sur vous, j’ai juste tendance à perdre mes moyens avec des gens comme lui… Merci de l’avoir fait partir.

Ne pas trop en dire. Elle n’aimait pas, réagissait pas comme il faut. Cela suffit, pas besoin d’expliquer le pourquoi du comment. D’ailleurs, elle se disait que cette façon de faire partir les gens était certainement une bonne idée tient, pourquoi ne pas faire comme elle ? Ah oui, pour cela encore faut-il être capable de sortir des paroles calme et réfléchis. Non rien à faire, c’est bien moins angoissant pour elle d’avoir un pistolet sur la tempe. Elle s’était de toute façon toujours dit qu’elle préférait mourir plutôt que de subir un homme. Joignant ses propres mains devant elle, comme si la contractante de la Lune ne savait pas quoi en faire, elle se décida tout de même à regarder la gentille femme qui l’avait aidé hein… ? C’est bizarre, on va dire qu’elle avait une tête étrange. Pourtant la demoiselle aurait presque jurée qu’elle était une femme normale.

- Votre visage me fait penser à quelqu’un… Je dois être fatiguée. Vous êtes.. ?

Ne sachant trop si elle divaguait, encore un peu secouée et tendu. Elle préféra ne rien dire et juste demander le nom de cette brave femme et la remercier comme il se doit, ni plus ni moins. Même s’il faut avouer que cet accent était une bien drôle de coïncidence. Il y a tant d’Anglais que ça à Regalo ? Eh ben elle le découvrait soudainement.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyMar 17 Déc - 23:09

Il n’y avait absolument rien d’extrême là-dedans ce n’était là que justice. L’instant qui suivit paru comme un soulagement pour une boule s’étant logée dans mon estomac dont j’aurais jusqu’ici ignoré l’existence. De ne rien dire du fond de sa pensée, à croire qu’on pourrait presque en venir à exploser. Bien sûr, les effets de cette tirade réconciliatrice ne tardèrent pas à faire surface aussi prévisible soit-il. L’intrus était partit, disparaissant au loin surement avec comme seule volonté du moment celle de ne jamais me croiser. Autant dire que ce caractère était sans hésitation anti-commerciale. Rien de surprenant au fait que cette attitude puisse passer comme détestable. Voilà que la gamine se décidait à m’adresser la parole. Non pas que ce fût la première fois étant donné qu’elle avait pris le temps de me comparer à un objet et exprimer de la pitié envers moi. Eh bien oui, pas une seule fois jusqu’ici elle n’avait cru bon de m’adresser une unique syllabe en ma seule personne. Cependant, elle avait lancé un si grand nombre de piques dans ma direction que cela aurait pu revenir au même.

Elle commettait cependant une erreur stratégique sans précédent. Quelle idée de dévoiler un tel point faible aussi ouvertement qu’elle le faisait. Qu’elle tente de me piéger ou lâche simplement une de ses faiblesses, je n’aurais pas de scrupules à m’en servir après ces événements. Elle n’avait pas hésité à provoquer un contact physique alors qu’elle devait s’être rendue compte que le moindre toucher excluant les mains était pour moi une terrible épreuve. Ceci-dit, ce « point faible » ne m’avait jamais empêché de me défendre lorsque j’avais mes mots. Alors que je me préparais ici à répondre d’une remarque toute gentille, un souffle dans ma gorge me fît revenir sur mon idée première. N’étais-je pas censé être ici un semblant d’honnêteté mêlé au sarcasme ? Tel était mon nouveau personnage et voilà la façon dont je comptais m’amuser. Elle s’adressait à moi comme si notre derrière rencontre n’avait jamais eu lieu. Elle ne connaissait pas… Ma cousine ? Non, trop loin, ma sœur plutôt. Pour le nom, j’aurais d’avantage de temps. Jouer le jeu pour troubler l’ennemi. Approche légèrement banale mais pas si idiote qu’elle en avait l’air.

« Il y a des vermines qu’il vaudrait mieux exterminer. La plupart du temps, les remettre à leur place sera suffisant. Vous devriez épargner vos mains et tenter les mots. Elles seront plus douces. »


La tentation d’une des armes les plus meurtrières. Il y avait beaucoup à faire avec un tel attirail. Il était vraiment étrange d’afficher une telle chose alors que je ne l’aurais probablement jamais fait. Plus qu’amusant, j’aimerais dire que c’était enrichissant. Je lui souriais. Bon, certes, ce ne devait pas être le sourire du jeune homme innocent, il devait y avoir beaucoup à dire à ce sujet. De la complicité ? Je le nierais de toutes mes forces. Cet étrange glissement de lèvre qui disparu bien vite quand la gamine se mit à rentrer dans mon jeux et à prétendre ne pas me reconnaître. Si elle souhaitait à ce point jouer avec moi, elle était loin de savoir que je disposais de multiples talents. Restait quelques détails à régler. Lydia… Francess ? Sarah ? Mon choix s’arrêtait sur un élément qui semblait étrangement correspondre. Mes doigts enrobés de blanc vinrent désigner la base de mon cou.

« Je ne crois pas vous avoir déjà rencontré mais il est possible que nous nous soyons croisées. Mon nom est Seybile Hawkwood. Vous devez avoir un nom je me trompe ? »


Oui, le prénom de ma grande tante maternelle. Je n’avais aucune idée de ce qui avait pu me pousser à faire ce choix. Que ce soit son tempérament détestable ou encore sa haute estime de soi, elle devait remporter des prix toutes compétitions. Quoi qu’il en soit, c’était désormais le prénom de ma sœur imaginaire de soirée mondaine. Comment avais-je pu en venir au point où j’avais besoin d’une telle chose. En tous cas, il n’y avait rien de tel qu’une honte imaginaire pour faire resplendir le frère idéal.
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyJeu 2 Jan - 17:57

Quel dérapage de sa part… Et encore, la jeune fille aurait pût largement faire pire la connaissant. Ayant pour mauvaise habitude de tuer les types un peu trop collants un peu trop facilement. C’était d’ailleurs son plus gros défaut, bien que la personne ne veuille rien de plus que de tenter de la charmer, si ce dernier est trop collant, alors ce sera le  geste de trop. Ne supportant pas qu’on veuille la toucher contre son grès. C’était une faiblesse de sa part ? Certainement, d’un côté personne n’est parfait, mais reste à savoir si cette faiblesse joue réellement en sa défaveur au vu des réactions violente qu’elle pouvait avoir, guidées uniquement grâce à la peur. La peur peut faire faire de bien étrange choses, dans son cas elle est capable de vous coller une balle entre les deux yeux juste parce que vous la prenez dans vos bras en insistant pour qu’elle passe du temps avec vous. La dernière fois elle avait tiré dans le pied d’un type qui ne cherchait qu’à draguer un peu toutes les femmes, si on ne l’avait pas arrêtée elle l’aurait très certainement tué. C’est un manque à son devoir certes, mais n’est-il pas également interdit d’abuser d’une femme ? Techniquement oui, mais elle n’était pas certaine qu’avoir tué ce vieil homme parce qu’il voulait abuser d’elle, une simple enfant aurait passé. Mais c’était une vieille histoire, maintenant elle avait un certain statut. Non pas un grade élevé ou autre, mais simplement une fonction suffisait largement à la combler. Encore heureux que cette femme soit intervenue tiens, sinon elle aurait fait du grabuge dans la soirée qu’elle devait surveiller la belle affaire. Même si elle ne doutait pas de la gentillesse de ses supérieurs pour comprendre la situation. Enfin en quelque sorte.

N’ayant pas attendu pour s’excuser, puisqu’elle avait tenté de se débarrasser de ce type en l’envoyant vers elle. Ce n’était pas sympathique, mais c’était la seule idée qui lui était passé par la tête. Elle devait user les paroles plutôt que d’utiliser ses mains ? Oui, c’est certainement le genre de conseil que les trois-quarts des femmes pouvaient lui sortir un peu comme elle. Encore faut-il être capable de parler normalement et de se montrer convaincante dans ses propos dans ce genre de cas. Elle savait que ça ne sera pas son cas, elle ne pourrait pas de toute façon, juste parler, comptant sur la bonne conscience de la personne en face d’elle pour qu’il la laisse tranquille. Ce n’était même pas dans sa façon de penser, la demoiselle songeant qu’il faut être fort pour survivre dans ce monde, obligatoirement. Ce n’était pas pour rien qu’elle s’était mise rapidement à apprendre le  maniement des armes à feu. Mais revenons-en à cette brave femme anglophone tiens. D’où venait-elle ? C’était quand même le deuxième anglais qu’elle croisait en si peu de temps, bien qu’elle n’ait aucune idée du nom de ce blond et s’en fichait bien, vu le peu de gratitude dont il avait fait preuve.

- Je préfère, m’en tenir à la force dans ce genre de situation. Je serais tout simplement incapable de parler correctement de toute façon…

Merci pour le conseil madame, mais non merci en somme. Finalement les présentations se sont faites, Seybile Hawkwood eh bien enchantée. Inclinant légèrement la tête, Kyrielle finit tout de même par lâcher son prénom.

- Kyrielle. Membre de l’Arcana, pardonnez-moi de vous avoir gêné pendant votre soirée, reprenez donc son cours.  Je ne suis ici que pour travailler.

Elle aurait pût poser des questions, comme par exemple parler de l’Angleterre ? Depuis combien de temps qu’elle était ici. Mais au final, elle préféra rester à sa placer et ne rien dire, son prénom et sa fonction, cela annonçait la chose, elle était là pour travailler uniquement. Son nom ? Eh bien si elle en avait un elle aurait pût éventuellement se présenter mais il se trouve que la demoiselle n’en possède pas, même pas un d’adoption c’est pour dire. Surtout que si elle avait pris celui de ses parents, du moins ceux qu’elle avait eu temporairement elle se serait retrouver avec un nom Italien, étrange non ? Reculant légèrement, le regard braqué sur le sol la jeune anglaise cessa alors de se poser des questions, pourtant, elle pourrait certainement deviner qui il était vraiment, ayant pour capacité d’être très observatrice avec sa vue au-dessus de la moyenne…

[Je te laisse choisir de continuer sa comédie ou pas !]
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyMer 29 Jan - 23:24

Il était vrai que le plaisir des mots était de plus en plus restreint. J’avais souvent entendus des personnalités appelant cet art le « plaisir des grands ». Bien évidemment, ce n’était que là un moyen de rabaisser ceux qui ne sauraient s’en servir comme d’une arme. Son usage s’était centralisé dans les bouches ne cherchant qu’à affecter et détruire ce qui ne serait pas à même de survire seul. Ne serait-ce qu’assumer cette distinction ou son incapacité à en faire usage n’était que l’ouverture d’une porte sur un mépris et une terreur. Il y avait une différence entre subir la douleur physique et émotionnelle comme il y en avait une entre se faire amputer un bras et amputer une âme. Pour ma part, d’un point de vue émotionnel, je ne considérais pas avoir grandement à perdre. Car au final, ceux qui ont beaucoup perdus ne font-ils pas les meilleurs lorsqu’il s’agit de projeter leur rancœur sur un autre être vivant. Je n’étais pas tout à fait de ces gens-là malgré tout. Ce n’était pas comme cela que je devais être ainsi je ne le serais pas et resterais quelque chose de… mieux. Je regardais au fond de la salle cherchant vaguement mon « rancart ». Il avait apparemment trouvé chaussure à son pied à l’autre bout de la salle. Ce qui je devais reconnaître d’une manière ou d’une autre m’arrangeais. Ma dignité en aurait certainement pâtit si j’avais dû accorder une danse à un tel personnage. Non, effectivement, à côté de cela, me travestir le temps d’une soirée pour le bien de mon travail était insignifiant. Je n’irais tout de même pas jusqu’à dire que ce thème soit propice à une anecdote amusante en public.

« Je respecte le choix des armes dans un combat singulier. »

Je tentais de voir un peu plus loin de l’autre côté de la pièce lorsque un nom dans le discours de la gamine m’interpela. Oui, un nom, elle venait bien de dire un nom. Je la regardais alors qu’elle finissait de parler. Définitivement, je n’aurais jamais supposé un instant qu’elle puisse s’appeler ainsi. Non pas que ce fût hideux.. Disons simplement qu’elle aurait d’avantage eut le profil d’une Fabelle. Par ailleurs, « Kyrielle » était-il un prénom anglais ? Alors comme ça ses parents avaient choisis l’originalité. Peu importe, ce n’était pas le moment de lui suggérer de changer de nom pour Fabelle. Un jour peut-être.  Dans l’instant, les chiffres étaient de ½ contre ½ J’avais son prénom et elle mon nom. Encore pouvait-elle mentir sur son prénom simplement pour … m’énerver ? Bon, c’était complètement ridicule. Je mettais cette possibilité de côté (oui je la gardais donc en réserve, on ne sait jamais) et repérait enfin une chose intéressante au fond de la salle derrière Kyrielle. Je souriais à la gamine.

« A quoi bon, vous semblez bien être la personne la plus intéressante dans cette foule Je dois reconnaître qu’entre une gêne et une balle perdue, les effets de la gêne sont moins gênants à traiter. Prendriez-vous un verre de champagne en ma compagnie ? La vue est la même de cet endroit comme du buffet n’est-ce pas ?  »

Oups ? Bon je le reconnais, le clin d’œil était un peu trop évident pour être l’œuvre d’une erreur. J’avais simplement le sentiment qu’il était temps de remettre les choses en places. Après-tout, qu’allait faire, m’arracher ma perruque en plein milieu de la foule ? Je ne serais alors définitivement pas celui que l’on regarderait le plus mal. Oui, je le reconnais, j’aurais pu profiter de cette occasion pour partir en douce. Peu de choses me retenaient ici après tout mais je n’avais plus envie de m’en aller. Autant dire qu’il pouvait bien y avoir quelques choses à faire dans ce genre de soirées et que je n’avais pas touché à une goutte d’alcool depuis mon arrivée.

[HRP]Excuse moi pour la longueur, l'inspiration a eu du mal[/HRP]
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyMer 5 Fév - 1:17

Elle était juste là pour travailler hein ? On va dire que oui, même s'il y avait eut un léger écart. Faut l'avouer, si cette femme n'était pas intervenu, cela aurait pût très mal se terminer, et la demoiselle aurait certainement pût être bonne pour se faire passer un savon. Même si elle aurait pût trouver des circonstances atténuantes pour justifier son geste. Mais au moins, cela économisait du temps à ses supérieur et à elle aussi. Quelle honte ce serait de s'afficher ainsi en spectacle, mais faut le dire, même si elle savait que les conseils que lui donnait la jeune femme étaient juste, ce n'était pas pour autant qu'elle se sentait capable de les appliquer. Ce à quoi elle répondit, pour expliquer son point de vu et sa façon d'agir. Un peu vif, voir violent, mais c'était ainsi. Elle partait au quart de tour quand quelque chose n'allait pas à son goût. Peut-être qu'un jour elle arriverait à prendre sur soit... Si cette dernière donnait sa confiance total à un homme, cela y ferait quelque chose ? Allez savoir, la question n'était pas là, mais plus sur la réaction de la personne en face d'elle. Qui disait respecter son choix du moment que c'était fait dans les règles en quelques sortes. M'enfin, si l'adversaire est au courant de la chose, il est clair qu'au corps à corps Kyrielle possède un net désavantage, physiquement elle ne fait pas le poids face à grande monde, du moins des gens habitués à se défendre où ayant une force physique assez conséquente, valait mieux pour aller jouer sur la rapidité de ses faits et geste certainement... Crispant ses doigts, s'enfonçant presque les ongles dans la paume de sa main, elle resta la tête basse. Se sentant au final presque idiote de cette situation. D'où elle ennuyait quelqu'un en parlant de ce qu'elle pensait et de brièvement ses soucis avec la genre masculine ? Après tout elle devait avoir bien d'autres choses à faire la pauvre, à commencer par certainement profiter de la soirée ? Quelque chose de ce genre, les gens aiment bien les réceptions du style souvent... C'est pourquoi elle tenta brièvement de lui fausser compagnie en indiquant être là uniquement pour le travail, qu'elle ne pouvait donc être une compagnie pour la soirée ? Certainement le côté trop sérieux de Kyrielle lui faisait dire ça... Et le penser d'ailleurs.

Mais bon, visiblement elle voulait rester en sa compagnie ? Ah, sur le fond elles pourraient avoir bien des discutions ensemble non ? Même si la jeune Arcane Mineur doutait sincèrement être la personne la plus intéressante de la pièce. N'aimant pas vraiment attirer l'attention sur elle, bien que cela arrive sans qu'elle le veuille comme plus tôt au final. Mais disons que le plus étranges, ce fût les paroles qui suivirent. De quelle balle était-elle en train de parler ? Restant un instant étonnée devant de tels propos qui n'avaient rien à faire ici, elle resta silencieuse à juste la regarder l'invite. Attendez une seconde là... De quoi parlait-elle... Enfin. Elle ne l'avait jamais croisé. Du moins, Kyrielle ne se souvenait pas avoir croisé de femme Anglaise par ici, un Anglais si, mais cela s'arrêtait là... Sans vraiment s'en rendre compte le temps de réaction se fit plus long, laissant alors un silence s'installer bien que la salle autours d'eux pouvait facilement combler ce fait. Non. Cela ne pouvait pas... Si.. ? Bon, enfin Kyrielle voulait dire que la personne en face d'elle faisait une femme très crédible, mais si c'était bien cet anglophone qui s'était mangé une belle perdue la dernière dois, chapeau pour le déguisement, ça on ne pouvait pas le lui retirer. Et pourtant, que faisais-il ici ? Cela l'amusait de se faire passer pour une femme ? Son visage se fit un peu plus dur à cause de la réflexion un peu soudaine sur la situation. Faut avouer que si elle devinait juste, c'est un peu étrange, voir même comique. Mais hélas, le seul Anglophone qu'elle croise depuis des années n'est pas du tout le genre de personne avec qui elle s'entend, au contraire... Leurs dernières rencontre c'était terminée sur une note plutôt amère à son goût, qu'elle avait rapidement oublié...

- Je suis en service... Je ne peux boire ou même m'amuser, ce ne serait pas correct...

Cette phrase était sortie toute seule de sa bouche, comme si c'était un texte qu'elle avait apprit par cœur et qu'elle récitait. Enfin, presque oui. Mais elle songeait trop. Se demandant qu'elle était son but et surtout à quoi il jouait avec elle, sachant lui depuis le début qui il était. Seulement, un détail à ne pas oublier. Si elle faisait fausse route, elle aurait l'air d'une parfaite idiote. Et puis même, inutile de faire du bruit à nouveau autours d'elle en soulignant qu'un homme était déguisé en femme. Moui, la suite des événements était encore à voir... Se dirigeant tout de même vers le buffet en sa compagnie, des fois qu'il voudrait se servir, elle se rapprocha légèrement de lui. Comme si elle voulait parler tout simplement.

- Dites moi... Que faites vous ici ?

La question pouvait être prise différemment. Soit elle demandait juste à une femme parfaitement inconnue ce qu'elle faisait dans le coin vu qu'elle est clairement étrangère. Soit, ce fichu blond expliquait pourquoi il était travesti. Enfin, si ce dernier avouait ce fait... Non vraiment, déguisement très bien fait, elle avait beau le regarder de haut en bas, elle aurait presque dit que c'était une femme. Après, est-ce à prendre comme un compliment je sais pas... Elle croisa les bras attendant une réponse, l'air sérieux.

[J'avoue que je n'ai pas osé lui faire poser plus de question ou plus partir dans sa déduction, si ça ne vas pas dis le moi. Tu as ton temps pour répondre !]
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptySam 8 Mar - 23:23

Il était à la fois amusant et peu convenant de penser qu’une personne pouvait se consacrer à sa tâche sans fauter. Pour sa part, les règles sur lesquelles semblait s’imposer cette gamine était bien particulière. Il était après tout, tout à fait naturel de ne pouvoir boire mais il était autorisé de frapper une personne avec une rare violence bien évidemment bien que je n’irais pas jusqu’à dire qu’il ne l’avait pas cherché. Ce devait-être ne des raisons pour lesquelles je n’avais jamais vraiment songé à tenter de séduire une femme. Lorsqu’elles n’étaient pas des gossips, leur volonté de démontrer leur indépendance s’exprimait généralement dans le sang et les larmes. Le pire devait encore être quand les deux étaient mixés. Là, on pouvait tout simplement en dire que c’était un des modèles féminins les plus dangereux à approcher. Au passage d’un serveur, je saisissais une coupe de champagne la montant doucement à mes lèvres après en avoir fait tourner une fois le volume pétillant. Le doux nectar descendant dans ma gorge, je fermais une seconde et rouvrait mes paupières. Ma vision du dénouement de cette soirée me paraissait soudain beaucoup plus radieux. Oui, c’était là l’effet purgateur de cette boisson qui était en œuvre. Alors que j’éloignais la coupe de mon visage, je prenais bien soin d’en vérifier qu’aucune trace de rouge à lèvre n’était restée sur le verre. Après tout, je n’avais pas acheté ce maquillage moi-même et n’aurais donc pas été surpris de découvrir son manque de qualité à cette occasion. A la vue de la coupe impeccable, j’esquissais un sourire. Je revins à la réalité lorsque je commençais à me demander s’il aurait été bon de demander le nom du marchand ayant procuré ce maquillage à la fin de cette tâche. C’était précisément une des raisons pour lesquelles il ne fallait pas abuser des bonnes choses. Après tout, malgré ce semblant de sentiment libérateur qui me prenait de temps à autres, ce devait être la seule et dernière fois. Non, ce serait la seule et dernière fois ! Pour sûr ! Surement ! Je ne défierais pas cet e*****é de destin en cette occasion.

Dans mon appréhension de la situation disons qu’il était improbable que je sois le seul à m’amuser. Quelle image indigne de moi cet événement pourrait-il provoquer ? Qu’irais vous dire généralement de la seule personne qui met du siens dans une soirée où le caractère grave des autres participant ressort ? Eh bien exactement ce que vous iriez penser d’une personne éclatant de rire lors d’un enterrement quand celle-ci n’est pas dramatiquement relié au mort ce qui expliquerait un rire nerveux. Voici donc une série d’appellations caractéristique : Rustre, simple d’esprit, inconvenant, mal élevé, grossier, primitif… Tout cela pour dire qu’il en était hors de question et ce au risque de passer pour ce qui serait dans une autre type d’endroit un pédophile faisant boire une enfant pour en tirer profit plus tard. Cette idée répugnante me causa un léger frisson. Elle était peut-être au goût de certains comme le rustre, primitif et grossier personnage venu un peu plus tôt mais elle était loin de contenter les quelques fantasmes que j’aurais pu avoir. Je souris bien que ce sourire n’eut pas du l’air d’avoir grand-chose de chaleureux ou conviviale. Dans une certaine mesure, moqueur.

« Effectivement, veuillez excuser mon inconvenance, Il n’est pas bon de proposer de ces boissons à une enfant. Vous avez par ailleurs eu raison de refuser. Ceci-dit, est-il si mal de s’amuser ? En tant que femme n’êtes-vous pas à même d’effectuer plusieurs tâches en un même temps. »

Même si les apparences exprimaient le contraire, je n’étais certainement pas le personnage le plus malsain de cette soirée. Il a toujours pire que soit et c’est bien pour cela que la course n’est jamais finit. Je n’étais que le travestit jouant le rôle de courtisane, jouant avec une gamine pour qu’elle boive. Bon je n’étais certes pas non plus le plus raisonnable mais dans un même temps, ma position dans cette course-ci semblait si éloignée qu’il aurait été désespéré de tenter de remonter la pente. Seybile Hawkwood était comme telle. Je l’avais fait comme telle et elle était très bien dans son rôle tant qu’elle aurait disparu au lendemain. Chealsey Hawkwood concourait pour la course à raison et il se trouvait être en bonne position. Arrivé au buffet, je gardais une petite distance avec la nourriture. C’était là la première fois que je voyais des plats pour la plupart composés de fruits de mer et de poissons dans ce genre de soirées. J’avais bien conscience que Regalo était une ville portuaire mais tout cela était un peu trop porté vers la mer à mon goût. La meilleure position serait alors suffisamment loin pour que l’odeur ne vienne pas s’attacher à ma robe. Simple question de convenance.

Malgré le caractère de la question de Kyrielle, je n’avais aucune envie de me pencher dans les détails. Peu importe les sens dans lesquels je tournais la situation, elle n’avait absolument rien d’enviable et dans la bouche mal intentionnée de cette gamine pourrait être retournée pour mon agacement personnel. Quoi qu’il en était, elle ne semblait plus faire semblant de ne pas me connaître et me vouvoyais encore pour mon plus grand plaisir. Une marque de respect ne faisait pas de mal. En tous cas, étant donné le genre de milieu dans lequel nous baignions à cet instant, il aurait été étrange de voir deux personnes se tutoyer comme si de rien en était. Alors que Kyrielle attendait pour ma réponse, je la vis croiser les bras. Un grand effort me fût nécessaire malgré le fait qu’il n’aurait pas été surprenant de voir dans mes yeux la flamme du rire. Elle aurait pu tout aussi bien être une petite fille de sept ans jouant à l’adulte, l’effet final en aurait été le même.

« Il se trouve que je travailles. »
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyJeu 20 Mar - 20:39

Ce n'était qu'une pure blague rien à faire. Kyrielle avait même du mal à croire ce qui se passait sous ses yeux en fait. Comment elle pouvait rester les bras croiser à calmement parler. Pourtant, la demoiselle n'aimant rarement perdre son temps ou même les conflits. Chose plutôt classique on va dire. Elle était bel et bien là. À parler avec cette femme qui plus le temps passait se muait en homme sous ses yeux. Bien que le déguisement soit très réussit il fallait le dire. Mais ça , je ne sais pas si l'homme devait le prendre pour un compliment en fait, réussir à lui faire perdre aussi bien toute virilité, généralement les hommes n'apprécient guère ce fait. Comme si être une femme revenait à dire qu'on est quelqu'un de faible et de moins bien que si on est un homme hein ? Laissons de côté ce genre de querelle va. Cela ne sert à rien. Mais les faits étaient là. Plus il parlait et plus elle revoyait ce grossier personnage qui s'offensait pour un rien, alors qu'elle aurait très bien pût le laisser mourir ce soir là. Espérer sa mort ? Non, elle n'était pas tombée aussi bas tout de même, mais disons qu'elle aurait préféré ne pas le croiser à nouveau. La logique veut que lorsqu'on aime pas quelqu'un on ne lui parle pas. C'est plus simple et ça évite de chercher à se compliquer la vie en fait. Mais non, il fallait qu'il se trouve sur son lieu de travail du moment, travestit en femme. C'était quoi son métier en fait dans la vie ? Il vend son corps quelque chose de ce genre ? Ah mais, je peux vous assurer que pendant un bref instant elle se posa la question mais bon. Alors qu'on lui proposait à boire, l'anglophone déclina l'invitation, n'ayant pas le droit de consommer quelque chose pendant ces heures de travail. La soirée n'était pas terminée, elle devait restée jusqu'à l'heure prévu puis repartir c'est tout. Cela se saurait si elle était du genre à aller dans ce genre d'endroit pour son plaisir en fait. Pour ne pas dire qu'elle détestait ça. Elle détestait ce mettre en robe juste parce qu'il le faut, et non pour un plaisir. De devoir être présentable, et de danser et boire... Que des choses qu'elle n'apprécie pas vraiment, du moins surtout en y allant seule. Certains diraient certainement qu'elle ne sait pas s'amuser certainement...

Mais il fallait qu'il fasse une remarque comme quoi en tant que femme elle était capable de faire plusieurs choses en même temps. Lui arrachant une mine légèrement dépitée. Il se fichait d'elle. Insinuant qu'elle étant en dessous de la moyenne ou même qu'elle ne servait à rien ici donc qu'elle boive ou non cela ne changeait rien. Eh bien, tant mieux si la soirée se passe bien non ? En revanche il était tout simplement hors de question de boire pendant le service. Quelle image cela donnerait d'elle tient. Se saouler alors qu'il faut travailler. Il manquerait plus que ça. Kyrielle faisait plusieurs choses en même temps, mais faisait également la différence entre loisir et amusement. Ouvrant la bouche pour lui répliquer quelque chose, la regardant faire. Ou plutôt, le regardant faire, puisqu'elle était persuadée pour ne pas dire sûre qu'elle avait affaire au blondinet de la dernière fois. Gardant une distance entre lui et elle, tout commentaire de sa part ne franchit par la barrière de ses lèvres, bien que ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Faut dire qu'il avait le don de se montrer particulièrement ingrat avec elle. Cela lui fit se demander ce qu'elle avait pût lui faire à ce pauvre jeune homme pour qu'il soit si moqueur avec elle... La demoiselle lui avait sauvé la vie et ? Si c'est une honte il n'avait qu'à être capable de se débrouiller seul dans ce genre de situation tiens. D'ailleurs lorsqu'il affirma qu'il travaillait, un sourire léger fit son apparition en coin. Eh bien, c'est un travail de se travestir ? Quel fierté... Ce fût les mots exactes qu'elle pensait. Elle lâcha une phrase sur un ton assez bas.

- Quel genre de travail dans un tel endroit...

On ne pouvait pas reprocher à la jeune fille d'être capable de prendre sur elle, il y a du monde, si jamais elle venait à le faire s'énerver ou autre et qu'il fasse des siennes, ce serait le comble. Elle était là pour jouer sur la sécurité, pas déclencher quelconque événement à cause d'un type trop impoli à son goût. Elle avait certes le coup de poing facile pour ce qui était de autodéfense. Mais ce type avait au moins pour respect de ne pas franchir les limites que la jeune fille plaçait automatiquement autours d'elle. Décroisant les bras, elle haussa les épaules, prenant un air désinvolte. Faisant alors un total changement par rapport à son attitude depuis tout à l'heure.

- Faire plusieurs choses en même temps n'a rien avoir avec le fait de boire pendant mon service. Mon travail ne consiste pas à mettre une robe et me pavaner parmi les invités. Un peu de sérieux voyons. Quel est donc votre métier d'ailleurs ?

Son ton se mélangeait entre la neutralité, l'interrogation de la dernière partie de sa phrase et la froideur. Il était rare que quelqu'un l'agace pour un rien, mais il faut avouer que ce type était champion. Il donnait sans cesse l'impression qu'il voulait la défier, prouver quelque chose face à elle, en la rabaissant. D'ailleurs, elle se lança pour poser une questions qui répondrait à bien des interrogations. Son corps n'avait pas bougé d'un pouce, seul son regard se perdait dans la salle, comme elle le faisait souvent depuis le début de la soirée. Avant de reporter son attention sur cette « femme ». Quel dommage que tout ne soit que mensonge depuis le début... Même si d'un point de vue externe on jugerait une conversation calme, mais sérieuse entre deux invités. Cependant, une de ses mains vint se perdre sur un pan de sa propre robe pour l'attraper. Réflexe, vérifier que l'arme n'a pas bougé...  Rien de plus.

- Pourquoi une telle réaction face à moi ? Se faire sauver la vie es si dure que ça ?

Oui, il ne serait certainement plus là si elle n'était pas passée. Faute à pas de chance, il était au mauvais endroit au mauvais moment. Mais ce ton... Non. Elle n'appréciait guère qu'on se moque d'elle. Cependant, elle gardait le vouvoiement, moins choquant dans ce genre d'endroit et puis... Non. Pourquoi s’énerver pour lui ? Des moqueries elle en avait déjà eut pourtant. Elle n'était plus une enfant depuis longtemps contrairement à ce qu'il pensait... Qui est le plus enfantin des deux d'ailleurs ? Leur relation peut certainement être comparé à quelque chose de ce registre. Mais comme on dit, on ne plaît pas à tout le monde et tout le monde ne nous plaît pas. En voici la preuve.

[Ahem, n'hésite pas si jamais ça ne va pas xD. Elle est fun leur relation en fait /sbaf]
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptySam 22 Mar - 16:29

Qu’il était naïf de croire à ce que toutes les personnes présentent furent des « invités ». En oubliant ce qui s’étaient imaginés le carton d’invitation, la population présente effectuant un travail était bien plus nombreuses que bien pouvaient se l’imaginer. Il y avait la sécurité bien sur, la restauration, le personnel d’ambiance et par cela, on désignait bien sur le petit orchestre faisant croire au publique que tout allait de soit. Bien sur, il y avait aussi les acteurs. C’était le public le plus enthousiaste et le concerné par les événements. Des personnes payées pour assister aux festivités et produire un publique à l’écoute et influencée par leur comportement. Il y avait donc une multitude de « genre » de travail dans un « tel » endroit et il n’y avait aucune honte à en faire partie. Par ailleurs, qui était-elle pour juger de la sorte si elle-même portait une robe et avait annoncé quelques instants plus tôt qu’elle était là en service. Mais STOP ! Mauvais point, elle ne buvait pas ? Ne connaissait-elle rien aux quelques règles de bien séance qui rendait cette société à certains points ridiculement ivre ?! L’aspect joyeux rendant ces acteurs honteux et donnant naissance aux scandales qui règneraient sans compétition sur l’avenir ? Le chantage, la délation, la pression, l’extorsion, l’inculpation pour enfin atteindre cet idéal de supercherie recherché et donnant que les dirigeants ne seront jamais les mêmes. Ne pas avoir le profil d’une dirigeante n’était en rien une excuse et aux yeux de tous, ne pas tenir l’alcool était bien la meilleure raison pour en consommer. Avait-elle grandis dans une gouttière ? Dans ce cas qu’elle profite de cette occasion pour gouter ce qu’elle n’aurait jamais les moyens de payer d’elle-même ! Tenait-elle à un semblant de fierté qui devrait un jour ou l’autre lui être arraché et donc auquel il ne valait pas un temps de s’y accrocher ?

Cette gamine était chanceuse, oui, on ne pourrait dire combien mais elle était chanceuse de ne pas être né quelques siècle auparavant. Car alors, si une gamine, refusait l’alcool, gardait ses distances, était mal élevée et avait un phare en guide d’œil (ce que je devais admettre ne me semblait toujours pas normal), il en résulterait quelques événements alors communs. 1 : Procès. Accusée de sorcellerie, on lui proposerait deux solutions. Admettre qu’elle serait une sorcière ou le nier. Dans le cas où elle accepterait l’accusation, elle serait brulée vive. Dans le cas, où elle le nierait, on en viendrait à la seconde étape. 2 : Dans le but de définir si oui ou non elle est une sorcière, on la testerait au cours de l’utilisation d’instrument alors particulièrement courants comme le « ducking stool ». Alors, au out d’une bascule, elle serait attachée à une chaise qu’on plongerait sous l’eau. Dans le cas où elle se noierait, on pourrait admettre qu’elle ne fût pas une sorcière. Dans le cas où elle remontrait à la surface, viendrait la troisième et dernière étape. 3 : Elle serait brulée sur le bucher. Par ailleurs, s’il elle s’était noyée, elle se serait surement aussi car les sorcières étant dites vicieuses, retrouvée tout de même sur le bucher. Alors, ses enfants, son mari, ses amis seraient progressivement accusés de sorcellerie et condamnés à subir le même sort. Malgré tout, cette époque n’était pas si différente. Ce n’était aujourd’hui plus la sorcellerie mais tout ce qui pouvait sortir de ce qui convenait aux « meilleurs éléments » de nos villes. Il fallait toujours un bouc émissaire pour rassurer et continuer à vivre. Lorsque j’y repensais, il me semblait improbable qu’à une telle époque j’eus été de ceux qui auraient accusés la sorcellerie quand j’aurais fait partie des premiers sur le bucher, peu après ma mère. Je relâchais mon emprise sur mon verre lorsque je remarquais qu’une fissure commençait à y monter. A montrer l’incapacité à se tenir de cette gamine, j’avais moi-même fait un faux pas impardonnable. Au passage du personnel, je reposais le verre bien qu’encore à moitié plein sur le plateau. Il restait un fait. Boire seul était des plus pitoyables et ce qu’importe l’époque bien que boire accompagné ne fût pas nécessairement mieux. Qu’on veuille le croire ou non, cette gamine avait bien gâché ma soirée en huit mots. La remarque était simplement déplaisante et ne méritais en rien une réponse. Je retournais simplement la question d’un air moqueur.

« Et quel genre de service dans une telle soirée ? »

Ce n’était pas tout à fait qu’être en présence d’une anglaise révélait les pires aspects de ma personnalité. Simplement, cela n’aidait pas à me montrer sous mon meilleur jour et ce particulièrement quand le caractère de mon interlocutrice ne permettait pas les plus grandes convenances. Lorsque j’y pensais, mon métier était bien de mettre une robe et de me pavaner parmi les invités. Par ailleurs, jouer les bons publics était un point supplémentaire dans mon rôle bien que pour mon grand plaisir, mon utilité principale en tant « qu’escorte » était passée à la trappe. Malgré tout, je ne voyais rien d’insultant ou encore de rabaissant dans cette action. Sans cela, je ne le ferais pas la tête haute. Le métier de luthier était noble et si cela rentrait dans le quotidien d’un luthier, cela le devenait tout autant. Elle n’était personne pour me juger. De quel droit pouvait-elle critiquer à tout vent ce qu’elle ne connaissait pas. C’était là le cas typique des enfants critiquant l’ennui de leurs parents jouant au croquet sous prétextes qu’ils n’y avaient eux même pas droit. Bon, Kyrielle portait bien une robe mais elle n’avait pas le personnage qui lui permettrait de se fondre dans la masse. Pourtant, lorsque l’on était dans une soirée et ce même en tant qu’employé et que l’on avait enfilé une robe pour passer inaperçu, ce genre de civilités étaient des plus normales. Si cela ne tenait qu’à moi, il aurait été bon de la traîner chez moi pour lui apprendre les bonnes manières deux fois par semaines après 21H00 et jusqu’à 22H30. Cependant, elle était insupportable et la voir aussi fréquemment serait probablement plus que mauvais pour mes sautes d’humeurs récente et pour conserver le profil de l’agréable luthier constamment souriant et il était hors de question que je me travestisse ces deux fois par semaine après 21H00 et jusqu’à 22H30 pour apprendre les bonnes manières à une gamine qui ne mériterait pas même ma générosité.

« Je ne manques jamais de sérieux quand je travailles. Sachez par ailleurs que dans ce genre de soirée, il est amplement préférable de boire un verre de champagne pour se mêler à la foule plutôt que de déclencher les hostilités avec un personnage trop pressant. Quant à mon métier, il n’est pas de ceux dont on parle en tous lieux.»

Qu’il était agréable de temps à autres à parler avec son cœur. Bien que sachant que cette folle furieuse s’était déjà baladée comme si de rien été avec une arme à feu pour écraser son pieds sur la figure de quelqu’un, prendre des risques de temps en temps n’était pas si mal. De plus, malgré son manque de professionnalisme évident, il était à la mesure de tous que de suivre les quelques règles empêchant la grande route vers le manque d’emploi. La moitié des femmes présentes et habillées dans cette salle n’avait effectivement pas d’emploi. Elles n’étaient pas femmes aux foyers ni pauvres à leurs étoffes. Il était du rôle du mari de ramener de quoi faire vivre le foyer. Dans ma tenue il n’était donc pas approprié de parler de ma profession. En outre, malgré la fierté que m’apportait mon métier, il restait un emploi dit manuel et donc peu adapté aux gens de la « haute société ». Après tout, que je le veuille ou non, mon travail ne disposait pas encore d’une renommée suffisante pour le rendre apte à la divulgation dans un cercle comme celui-ci. Enfin, les connaisseurs auraient bien du mal à croire cette profession étant donné que mes mains étaient bien d’avantage celles d’un violoniste plutôt que celles d’un artisan. Ce qui s’avérait d’autant plus pratique pour ce déguisement.

Je fixais Kyrielle quelques secondes incrédule. Me sauver la vie ? Elle ? En quel honneur et à quelle occasion avait-elle fait cela ? Oui, il était certain que me tirer dans un foutoir qu’elle surveillait était bien la meilleure chose à faire pour me préserver. Il était bon de croire que tout ce que l’on faisait avait du bon. Ce n’était pas là de la bonne fois cependant. C’était clairement et indéniablement du culot. Comme il était facile de laisser retomber la faute sur l’autre quand on compte sur sa force brute pour piétiner les autres. Ce devait être l’une des premières fois que je rencontrais une personne dans une phase de déni pareil. Mais, peu importe combien de plais étaient rouvertes par cet événement peu plaisant, c’était une étape du passé et croire que cela pouvait être le seul facteur poussant ma rancœur était bien naïf ! Il fallait dire que remettre sur la table un sujet à conflit n’était pas non plus la meilleure stratégie de sa part pour évacuer un conflit. Je reprenais un air serein bien que l’agacement fût toujours bien présent.

« Pourriez-vous préciser je vous prie car dans mes ‘’réactions’’, j’ai quelques difficultés à entrevoir une quelconque attitude particulièrement déplaisante. Quand à se faire sauver la vie, je ne pense pas que nous ayons tout à fait la même vision de la chose.»

Je n’allais après tout pas lui cracher tout ce que je pouvais avoir à lui reprocher. Alors, je deviendrais celui à l’attitude incorrecte et il était hors de question d’assouvir son besoin de me rabaisser aussi fort soit il. C’était une guerre qu’elle voulait, tant qu’il serait dans cette salle, je ne serais pas à mon désavantage.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyDim 30 Mar - 17:09

Mauvais RP T___T mon bug m'a fait changer celui là je verrais si j'arrive à réécrire ce que j'y avait mis plus ou moins /va se pendre/

Ah quelle belle soirée n'est-ce pas ? Avec tous ce monde, ces gens qui se sont mit dans leurs plus belles tenus pour bien paraître devant les autres. Sans compter la bouffe et l'alcool qu'on pouvait trouver sur place. Bon, pas de quoi faire des folies, disons que cela restait le genre de soirée où les gens se comportaient bien, des fois qu'on aurait l'idée de les juger parce qu'ils rient un peu trop fort ou parce qu'ils ont légèrement tâcher la nappe en voulant attraper un toast vivant. Ahah. Je blague. Mais c'est un peu ça, chose que Kyrielle ne comprend pas vraiment, il faut certes savoir se tenir un minimum en public, mais de là à avoir un balai coincé dans le cul... Désolée d'être vulgaire mais c'est un peu ça et pourtant on ne pouvait pas dire que la demoiselle était réputée pour aimer faire n'importe quoi, la fête ou même être vulgaire avec tout le monde. Mais disons que certains pourraient la qualifier de rustre avec ses goûts parfois assez peu raffiné, comme son intérêt sans borne pour les armes à feu ! Elle préférera ces dernières plutôt que de s'acheter la dernière robe à la mode en tout cas. C'est certainement une question d'éducation certainement. Toute petite elle n'était pas dans le luxe et donc devait se contenter de se qu'on voulait bien lui donner. A cette douce Angleterre. Étrangement elle ne renie nullement ses origines, ne les cachent pas, bien qu'il faille être sourd pour ne pas se rendre compte qu'elle est Anglophone hein. Et pourtant elle était loin de n'avoir que des bons souvenirs de cet endroit. Disons que sa rencontre avec ses braves gens ou même son dernier voyage en compagnie de son supérieurs étaient bien plus agréable que les dix premières années de sa vie... Mais là n'est pas la question. Enfin... Oui et non. Disons qu'on lui rappelait soudainement que bien que loin de l'Angleterre, ils n'étaient pas tous solidaires entre eux. Pourtant ça ne doit pas courir les rues des Anglais de pure souche sur une si petite île Italienne. Mais non, se prendre la tête avec lui semblait être la seule options qu'ils s'offraient.

Kyrielle n'y mettait peut-être pas du sien au final, si la demoiselle se contentait de prendre son caractère comme il était sans rien dire, ils ne seraient pas là en train de s'envoyer des pics sur un peu tout et n'importe quoi. Un coup on attaquait le travail de l'autre, un coup l’éducation. Ou plutôt, c'était la demoiselle qui se prenait dans la figure qu'elle n'était pas des mieux éduqués. Ah ben... Certes l'Orphelinat lui avait permis d'avoir des cours comme à l'école, mais le reste. Ça marchait plutôt à l'ancienne, tu marches droits où t'es punis c'est tout. Un environnement pas souvent des plus favorables pour les enfants, ces derniers s'adaptant de façons différentes face à se mode de vie. Allant du soumis des plus total, aux pires têtes brûlés du dortoirs. Disons qu'elle était entre les deux, cela pouvait varier. On pourrait presque faire un jeux de mots sur le fait que sa carte l'aurait rendue un peu lunatique, mais ce n'est pas vraiment le cas donc bon... Se mordant le lèvre en signe d'agacement, au final la jeune brune se demandait quelle serait la meilleure façon pour elle de prendre congé sans perdre la face. Car oui, selon elle, elle perdrait la face à fuir face à lui. L'Anglaise n'arrivait pas à faire comprendre son ressentit, et lui ne semblait visiblement pas bien compris par elle. Appuyant sur diverses choses à son tour. Mais en même temps, comment savoir le véritable de cet homme ? Alors qu'il est en face d'elle travesti en femme tel un Gigolo. Ouvrant la bouche pour répliquer sur son éducation, après tout, chacun son milieu et au final elle ne connaissait même pas le sien. Mais elle se trouvait certainement être relativement un bon élément quand on voit le nombre de taré qu'elle avait pût voir de ses propres yeux...

Cependant elle s'arrêta net lorsqu'il lui fit enfin part de son prénom, soulignant le fait qu'elle ne lui avait pas dit son propre nom à elle... Ainsi, il était Chealsey Hawkwood ? Bien noté... Cependant un point sensible chez elle venait d'être touché. Comment donner un nom de famille pour se présenter alors qu'elle n'en avait jamais eut.. ? Abandonnée de naissance il est évident qu'elle ne porte pas de nom, destinée à prendre celui de sa futur famille d'adoption, mais je vous laisse imaginer le nombre d'enfants dans le même cas qu'elle hein. Ces deux Italiens l'ont bel et bien pris sous leurs ailes, mais aucune adoption officielle n'a été faite puisqu'elle était en fuite. Souvent elle ne c'était pas trop posé de question à ce sujet, sauf lorsqu'elle doit se présenter... Très drôle... Semblant hésité un instant son regard qui démontrait jusqu'alors de l'agacement se changea pour regarder autours d'eux. Ils attiraient un peu l'attention, non merci... Ses lèvres se refermèrent, comme si elle voulait les fermer définitivement. Avant de se redresser pour s'approcher de lui et se planter devant. Là elle parla, et étrangement bien que son regard se faisait insistant il n'y avait pas la moindre trace d'agressivité ou de froideur. Juste une certaine résignation.

- Invente moi un nom si ça te chante. Je n'en ai pas. Ne me crois pas si ça te fait plaisir, mais je ne te ferais pas le plaisir de mentir en m'en inventant un.

De toute façon elle n'était pas assez imaginative pour s'en trouver un comme ça sur le coup. Et puis quel intérêt ? Ce serait en effet lui donner raison si elle se mettait à mentir en se donnant une fausse identité pour garder la tête haute ou autre.

- Arcana m'offre ce qu'en Angleterre on ne m'a jamais offert. Donc oui. Je prend mon travail à cœur.

C'est quelque chose qui ne demandait pas forcément des années d'études, visiblement elle avait le maniement des armes et le physique qui suivait alors que demander de plus ? De toute façon la jeune fille s'ennuierait certainement si on lui avait demandé de travailler derrière un bureau. Pendant un instant elle le regarda tout simplement, avant que le silence ne tombe dans la salle, provoquant l'applaudissement des gens devant le maître des lieux qui annonçait l'ouverture des danses. La musique commença à s'élever dans la salle, les premiers danseurs se lancèrent, montrant à tous leurs cours de danses qui ont portés leurs fruits. Bon. Au moins... On va dire que les gens sont attirés par quelque chose et que le bruits de la musique couvrent plus leurs paroles... Non... ?

[Ils sont mignons.... /sbaf/ Au moins je crois que leur "lien" se concrétise enfin xD -pan- si ça ne va pas comme toujours tu peux me dire ♥]
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyDim 6 Avr - 21:57

Il n’était pas si dure qu’il ne pouvait y paraître d’expliquer ce qu’il était en train de se produire. C’était là tout simplement une conversation incluant au moins une personne civilisée tournant au vinaigre aussi aisément qu’elle le pût. J’avais beau me focaliser en apparence sur le fait que sa présence ainsi que ses propos eurent le don de tirer le plus cynique de ma personne, je n’en étais pas moins réceptif aux signaux qu’elle dégageait. De cet instant, que pouvait-on rendre à la haine autre chose que de la haine transformée ? Les corps étaient des usines. Le fabriquant premier utilisait les matériaux fournis pour former un produit finit. Une fois celui-ci apparu, une seconde usine irait y faire concurrence pour, ou du moins tenter de produire un objet possiblement supérieur au précédent. Il ne fallait pas jouer avec le mépris intériorisé, j’étais trop bien placé dans la compétition. Pour ce qui était de cette rancœur, pouvait alors venir la question de la poule et de l’œuf. Du quel des deux était parvenu le premier. La réponse semblait évidente. Elle était le premier élément ayant donné lieu à la production industrielle. Quelle idée avait-on d’être une anglaise en Italie ? Ou d’avantage, une fausse anglaise en Italie. Peu importe les raisons qui avaient pus l’amener ici, il n’y avait pas que ses origines qui posaient problèmes si encore elle y était fidèle. Par son simple caractère, la façon d’être qu’elle avait jusqu’ici montré, elle était en train de dénigrer ma raison même d’être ici ou encore ma révulsion généralisé pour mon pays natal. Si effectivement, il était si rare de trouver des anglais dans le coin, il ne pouvait y avoir qu’une unique pour motiver cette rencontre. Si le hasard l’avait voulu, il avait aussi voulu cette relation conflictuelle et il n’y avait rien à faire pour lutter contre.

La suite de cette marche lugubre prît avec le ton de la gamine. Il n’y avait de toute façon rien à chercher lorsque les deux partis voulaient la guerre. Il y avait certains moments dans l’histoire où pour régler les choses, il ne pouvait y avoir qu’une « bonne guerre ». Le moment était peut-être venu dans ce cas. Pour ma part, je n’avais pas grand-chose à perdre dans un conflit de ce genre. Malgré la démarche conseillée, je ne détournais pas le regard vers la salle. En quel honneur aurais-je dû l’écouter et lui obéir. Après tout, je ne lui devais rien, bien au contraire. Ce n’était pas là tout à fait une attitude enfantine mais d’avantages provocateurs. Avant la guerre, ne fallait-il pas un élément déclencheur ? Ce n’était certainement qu’une question de temps avant l’explosion. Autour, au quelques regard des personnes présentes, il était facile de comprendre que nous commencions à attirer l’attention. Quoi qu’il en fût, elle avait visé juste, je n’étais pas « riche », mais elle n’avait aucun moyen de prouver ce qu’elle avançait mis à part le fait que je dus travailler à cette soirée. Malgré tout, elle n’était pas mieux placé que je ne l’étais. Travailler pour une milice armée n’était certainement pas le travail le plus « glamour » ou rentable qu’il fût. Et pourtant, elle était là à servir ces « gens fortunés ».

« Il y a effectivement difficilement d’avantage que l’on puisse attendre d’une milice. »


Lorsqu’un ton froid et hautain s’entrechoquait, le résultat était digne des plus célèbres conflits. Il était clair que cette réflexion n’avait aucun sens et n’était là que pour le simple plaisir d’être formulé. Pourtant elle était bien là et sa disposition était bien recherchée. Qu’allait-elle faire ? Me montrer à quel point elle était une traîtresse envers ses origines ? Etait-elle seulement originaire d’Angleterre. Cet accent, de quelle partie du globe autre pouvait-elle le tirer. C’était sans réponse, sur la table, et profondément agaçant. La suite faillit m’arracher un rire. Moi ? La frapper ? C’était là montrer à quel point il lui était facile de juger sans connaître. Quel genre de stéréotypes miteux venait-elle accrocher aux hommes. Ce n’était pas là seulement une question de ne pas frapper les femmes mais simplement une question de vie en communauté. La différence entre les insultes et les coups étaient claires. Si à la suite, marque physique il y avait, ce n’était pas la personne ayant parlé qui en serait la cause directe. Je chassais ces images hors de ma tête. Le thème du suicide n’avait pas sa place dans cette conversation. De plu, je n’étais pas et ne serait jamais de ceux qui iraient torturer mentalement une personne jusqu’à ce qu’elle puisse croire que le monde entier s’est retourné contre elle.

« Devrais-je répondre à cela que je suis navré que vous en soyez venu à une telle conclusion et que bien au contraire, je rêve de vous rencontrer plus fréquemment mais vos bonnes manières sont telles que je ne crains que nous nous enfermions dans un cercle de convenance si superflu. Par ailleurs, je maintiendrais que l’on n’aime pas l’alcool, on le partage. »


Peut-être n’aimait-elle pas mon Italien ou encore avait-elle remarqué qu’il suffirait que son aspect anglophone refasse surface pour que mon humeur la suive. En tous cas, à sa manière de quitter le centre de l’attention, il devint évident que notre si intéressante discussion était sur le point de quitter la sphère publique afin de rejoindre un cadre plus privé. Il fallut dire qu’à partir de cet instant, nous ne jouâmes plus dans la même cours. Le vocabulaire était le premier facteur d’impact. Bien que le sujet « you » en anglais n’ait pas de tournure de politesse en anglais, les mots qui suivirent indiquèrent clairement que si la gamine avait pu démarrer un tutoiement, elle l’aurait certainement fait. Je n’aimais pas particulièrement l’idée de la suivre mais parler de si loin aurait été ridicule alors qu’effectuer l’exacte même démarche parue il y avait quelques minutes de cela aurait été révélateur d’un manque d’originalité révélateur. Au passage, le culot dont elle faisait preuve était particulièrement dérangeant non pas que je ne commençais pas à m’y habituer mais insister pour connaître un nom en ayant semé un puzzle de son côté était plutôt mal venu.

« Pourquoi donc ? Seybile ne semble pas me convenir ? Peut-être préférerais-tu Chealsey ? De mon côté devrais-je t’inventer un nom de famille ? A moins que ce ne soit ton travail qui t’interdise de le partager. »


Il y avait peu à dire et l’anglais était parfait pour l’exprimer toujours avec les bons mots et la bonne intonation. Il était difficile de dire ce qui faisait Kyrielle. A vrai dire, je n’étais pas même sûr d’avoir envie de le savoir. Ces rembourrages commençaient légèrement à m’agacer. Décidemment, ce n’était peut-être pas le meilleur endroit pour une discussion. Pourtant partir maintenant n’aurait pas été la meilleure chose à faire. Il n’était pas difficile pour moi de comprendre ce qu’engendrais une profession et si cette gamine travaillait, alors elle travaillait.


[HRP] x) Leur cas ne me semble pas encore désespéré. SI ça commence à se parler honnêtement, ils auraient presque une chance de s’en sortir.[/HRP]
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptySam 12 Avr - 19:32

Ah quelle belle soirée n'est-ce pas ? Avec tous ce monde, ces gens qui se sont mit dans leurs plus belles tenus pour bien paraître devant les autres. Sans compter la bouffe et l'alcool qu'on pouvait trouver sur place. Bon, pas de quoi faire des folies, disons que cela restait le genre de soirée où les gens se comportaient bien, des fois qu'on aurait l'idée de les juger parce qu'ils rient un peu trop fort ou parce qu'ils ont légèrement tâcher la nappe en voulant attraper un toast vivant. Ahah. Je blague. Mais c'est un peu ça, chose que Kyrielle ne comprend pas vraiment, il faut certes savoir se tenir un minimum en public, mais de là à avoir un balai coincé dans le cul... Désolée d'être vulgaire mais c'est un peu ça et pourtant on ne pouvait pas dire que la demoiselle était réputée pour aimer faire n'importe quoi, la fête ou même être vulgaire avec tout le monde. Mais disons que certains pourraient la qualifier de rustre avec ses goûts parfois assez peu raffiné, comme son intérêt sans borne pour les armes à feu ! Elle préférera ces dernières plutôt que de s'acheter la dernière robe à la mode en tout cas. C'est certainement une question d'éducation certainement. Toute petite elle n'était pas dans le luxe et donc devait se contenter de se qu'on voulait bien lui donner. A cette douce Angleterre. Étrangement elle ne renie nullement ses origines, ne les cachent pas, bien qu'il faille être sourd pour ne pas se rendre compte qu'elle est Anglophone hein. Et pourtant elle était loin de n'avoir que des bons souvenirs de cet endroit. Disons que sa rencontre avec ses braves gens ou même son dernier voyage en compagnie de son supérieurs étaient bien plus agréable que les dix premières années de sa vie... Mais là n'est pas la question. Enfin... Oui et non. Disons qu'on lui rappelait soudainement que bien que loin de l'Angleterre, ils n'étaient pas tous solidaires entre eux. Pourtant ça ne doit pas courir les rues des Anglais de pure souche sur une si petite île Italienne. Mais non, se prendre la tête avec lui semblait être la seule options qu'ils s'offraient.

Kyrielle n'y mettait peut-être pas du sien au final, si la demoiselle se contentait de prendre son caractère comme il était sans rien dire, ils ne seraient pas là en train de s'envoyer des pics sur un peu tout et n'importe quoi. Un coup on attaquait le travail de l'autre, un coup l’éducation. Ou plutôt, c'était la demoiselle qui se prenait dans la figure qu'elle n'était pas des mieux éduqués. Ah ben... Certes l'Orphelinat lui avait permis d'avoir des cours comme à l'école, mais le reste. Ça marchait plutôt à l'ancienne, tu marches droits où t'es punis c'est tout. Un environnement pas souvent des plus favorables pour les enfants, ces derniers s'adaptant de façons différentes face à se mode de vie. Allant du soumis des plus total, aux pires têtes brûlés du dortoirs. Disons qu'elle était entre les deux, cela pouvait varier. On pourrait presque faire un jeux de mots sur le fait que sa carte l'aurait rendue un peu lunatique, mais ce n'est pas vraiment le cas donc bon... Se mordant le lèvre en signe d'agacement, au final la jeune brune se demandait quelle serait la meilleure façon pour elle de prendre congé sans perdre la face. Car oui, selon elle, elle perdrait la face à fuir face à lui. L'Anglaise n'arrivait pas à faire comprendre son ressentit, et lui ne semblait visiblement pas bien compris par elle. Appuyant sur diverses choses à son tour. Mais en même temps, comment savoir le véritable de cet homme ? Alors qu'il est en face d'elle travesti en femme tel un Gigolo. Ouvrant la bouche pour répliquer sur son éducation, après tout, chacun son milieu et au final elle ne connaissait même pas le sien. Mais elle se trouvait certainement être relativement un bon élément quand on voit le nombre de taré qu'elle avait pût voir de ses propres yeux...

Cependant elle s'arrêta net lorsqu'il lui fit enfin part de son prénom, soulignant le fait qu'elle ne lui avait pas dit son propre nom à elle... Ainsi, il était Chealsey Hawkwood ? Bien noté... Cependant un point sensible chez elle venait d'être touché. Comment donner un nom de famille pour se présenter alors qu'elle n'en avait jamais eut.. ? Abandonnée de naissance il est évident qu'elle ne porte pas de nom, destinée à prendre celui de sa futur famille d'adoption, mais je vous laisse imaginer le nombre d'enfants dans le même cas qu'elle hein. Ces deux Italiens l'ont bel et bien pris sous leurs ailes, mais aucune adoption officielle n'a été faite puisqu'elle était en fuite. Souvent elle ne c'était pas trop posé de question à ce sujet, sauf lorsqu'elle doit se présenter... Très drôle... Semblant hésité un instant son regard qui démontrait jusqu'alors de l'agacement se changea pour regarder autours d'eux. Ils attiraient un peu l'attention, non merci... Ses lèvres se refermèrent, comme si elle voulait les fermer définitivement. Avant de se redresser pour s'approcher de lui et se planter devant. Là elle parla, et étrangement bien que son regard se faisait insistant il n'y avait pas la moindre trace d'agressivité ou de froideur. Juste une certaine résignation.

- Invente moi un nom si ça te chante. Je n'en ai pas. Ne me crois pas si ça te fait plaisir, mais je ne te ferais pas le plaisir de mentir en m'en inventant un.

De toute façon elle n'était pas assez imaginative pour s'en trouver un comme ça sur le coup. Et puis quel intérêt ? Ce serait en effet lui donner raison si elle se mettait à mentir en se donnant une fausse identité pour garder la tête haute ou autre.

- Arcana m'offre ce qu'en Angleterre on ne m'a jamais offert. Donc oui. Je prend mon travail à cœur.

C'est quelque chose qui ne demandait pas forcément des années d'études, visiblement elle avait le maniement des armes et le physique qui suivait alors que demander de plus ? De toute façon la jeune fille s'ennuierait certainement si on lui avait demandé de travailler derrière un bureau. Pendant un instant elle le regarda tout simplement, avant que le silence ne tombe dans la salle, provoquant l'applaudissement des gens devant le maître des lieux qui annonçait l'ouverture des danses. La musique commença à s'élever dans la salle, les premiers danseurs se lancèrent, montrant à tous leurs cours de danses qui ont portés leurs fruits. Bon. Au moins... On va dire que les gens sont attirés par quelque chose et que le bruits de la musique couvrent plus leurs paroles... Non... ?

[En fait c'est la limitation des pseudos qui lui a fait perdre son nom à cette pauvre petite /sbaf/ Enfin vlà j'espère que ça te va ♥]
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MessageSujet: Re: Une soirée mondaine [libre !] Une soirée mondaine [libre !] EmptyLun 14 Avr - 14:31

Ce qu’il y avait à gagner, ce que je pouvais gagner dans et affrontement était encore difficile à établir. Autant dire que c’était là bien un des premiers conflits ouverts que j’avais eus depuis longtemps. Suffisamment pour me rappeler à quel point je pouvais différer de cet idéal de vie tant recherché. En cette heure, le seul mouvement que j’effectuais était un dramatique bond en arrière. Je me laissais prendre au jeu de l’expression libre alors que je n’aurais jamais dû franchir cette ligne. Non seulement faisais-je les premier pas sur le terrain que je m’étais défendu qui tel un jardin d’Eden ayant permis de goûter une première fois au fruit défendu. Ce n’était cependant plus un plaisir pris en cachette et le publique qui regardait la tragédie pouvait en dire la façon dont cela allait finir. Le fruit mangé ne cachait pas ses effets secondaires. Le mépris, l’incohérence, l’hypocrisie et enfin une solitude extrême. Ce pouvait paraître stupide ou encore hautement enfantin mais du pire entre être entouré de personnes qui ne vous connaissent que par votre masque et être laissé à l’abandon, la seconde option avait pris une tournure bien trop amère dans ma bouche. A l’avoir vécu durant trop longtemps, il était hors de question de retourner à cet état et ce que j’étais en train de faire aujourd’hui, c’était dénigrer le travail que j’avais effectué jusqu’à ce jour. Je produisais de mes mains une personne qui aurait peut-être un jour l’occasion de défier le profil de la personne que je prétendais être. De me renvoyer à une possible solitude. Peu importe combien intérioriser pour être accepté pouvait être dur et étouffant, je ne le faisais pas pour le plaisir. Malgré tout, cette fuite de la solitude n’était pas tout à fait mon unique raison. Je ne pouvais pas même imaginer la façon dont ma mère serait outré de me voir aujourd’hui la personne que je mourrais sir souvent de devenir au quotidien sans y parvenir. A quel point mes manières s’éloigneraient de ce qu’elle attendait pour moi. Combien sa déception serait grande. Si j’en venais à refléter cette chose, je ne saurais alors comment continuer. Espérer devenir ce masque que je portais étant mon seul espoir, l’enlever était surement la pire absurdité que j’ai commise.

Je m’étais bel et bien montré trop puéril pour mon déguisement, il n’y avait pas un doute là-dedans. Une perruque ainsi qu’une fausse poitrine n’était pas des arguments suffisant puisqu’en définitive. Lorsque Kyrielle fît un pas dans ma direction, ma réaction fût immédiate, incontrôlée, guidée par mes névroses. Il n’y avait aucune raison qu’elle ait voulu me toucher, pourtant la réaction dans mon esprit ne pouvait-être que celle-ci. Quelle autre raison pour s’approcher sinon celle-là après tout. Le regrettant l’instant d’après, je fis un pas en arrière, il n’y avait rien de camouflé, rien de discrets, tout était dans l’évidence. C’était bien un pas en arrière défensif. La raison de cet automatise ne m’était pas inconnue. Lors de notre dernière rencontre, un contact physique avait déjà été crée avec elle lorsqu’elle nous avait précipités dans une ruelle. Désormais, la méfiance était devenue bien plus que naturelle, elle était forcée, inévitable. Pourtant, depuis sa position nouvelle, elle fît quelque chose de plutôt inattendu. Ne pouvait-elle pas rester en position pour parler, avait-elle besoin de marquer la chose ? La passivité et l’inaction n’étaient décidément pas des choses que j’aurais pu reprocher à cette gamine. Dans les paroles de Kyrielle revint un mot plusieurs occasion « plaisir », il résonnait dans ma tête comme pour dénoncer mon attitude. Etais-ce vraiment là d’après elle un plaisir pour moi que de m’enfouir dans ce genre de discussion et de tenter de soulever tout ce qui n’irait pas chez, elle ? Ce n’était pas un hobby ou encore mon petit bonheur quotidien que d’obscurcir la soirée de personnes comme elles. A vrai dire, ce genre de choses portait d’avantage le parfum de la vengeance. C’était plus compulsif qu’autre chose, les actions compulsives étaient les premières que l’on venait à regretter le matin venu. Chose que je n’allais pas faire car elles étaient la preuve de mon manque de retenue et je ne pouvais donc que faire avec pour tenter éventuellement de m’améliorer sur des points tels que ceux-ci.

Pour ce qui était de mon nom de famille, je n’aurais pas été jusqu’à dire que j’en eus été fier, il était là, point final et c’était un élément qui faisait ce que j’étais que je l’eus souhaité ou non. Je n’aurais su dire que j’aurais préférer porter le nom de ma mère car il était par la même occasion celui de ceux qui l’avaient abandonné. Mon père avait fait de même mais la famille de ma mère comportait une bonne dizaine de personnalités ayant agis de même bien longtemps avant mon père. Quoi qu’il en fût, ce fut d’avantage la suite de ses propos qui me posèrent problèmes. M’amenant à comprendre quelque chose. Elle n’était pas comme tous ceux que j’avais pût rencontrer en Angleterre, et c’était là quelque chose de certain. Elle brouillait ma vision parfaite et englobant de tous les anglais, localisant le grand méchant loup en foyer principal. Mais surtout, elle parlait ici d’un apport extrême. De quelque chose qu’on lui aurait donné qui lui aurait donné le droit de fuir ses origines ? J’étais le portrait craché de ma culture,  à l’effigie de ceux qui m’auraient précédé. C’était ainsi que les choses devaient arriver et ainsi qu’elles étaient. Mais cette gamine, elle semblait s’en défaire, faire comme si elles n’avaient jamais existées, et c’était bien là ce que je ne serais jamais capable de faire. Ce que je n’avais pas le droit de faire, ou d’avantage ce que je m’étais à jamais interdit de faire et ce dans le but de contenter et possiblement atteindre un épanouissement personnel qu’elle semblait trouver en mon contraire. C’était agaçant et trop pour moi. Lorsque la musique commença à raisonner, je ne vis qu’une unique chose à faire. Je pris mon plus beau sourire en réserve ainsi que mon italien.

« Eh bien mademoiselle, je vous souhaites une très bonne fin de soirée »


Puis je partais, peu importe mon travail, je parviendrais à compenser, ce n’était pas dramatique, je n’avais pas rencontré la personne avec qui j’espérais m’entretenir mais c’était bien assez pour aujourd’hui. J’avais donné libre court à moi-même, j’en avais entrevu les effets déplorables, je ne le referais surement pas avant un but de temps et désormais, le meilleur moment était vennu, alors que les mouvements dans la salle s’étaient accentués, se volatiliser était devenu plus facile. Après tout, disparaître était une des choses que je faisais le mieux que cela me plaise ou non.

[HRP] Est-ce la fin de ce rp ? Je présumes, A moins que tu ne veuilles clore.[/HRP]
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