Fête tumultueuse (PV Ayumi)

Une fête battait son plein dehors alors que rien n'était tout à fait finaliser. Des personnes couraient dans les couloirs avec tous les préparatifs pendant que Mondo relisait son discours pour être sûr de ne rien oublier. Il avait enfilé son costume blanc de réception, attaché sa cravate autour de son cou. Tout avait été repassé, replié, épinglé. Une rose avait été agrafé sur sa veste ce qui lui donnait une teinte rouge plutôt vive. Tout était à la fois calme et agité et il avait bien du mal à ponctuer ses phrases pour ne pas faire des blocs compactes que personne ne saisirait. Même s'il était convaincu que peu être peu de gens suivraient jusqu'au bout il avait tenté de faire une certaine longueur avec certains aspects historiques de cet événements qui avaient impliqué beaucoup de vies humaines. Cela faisait plus de trente ans et il s'en rappelait encore dans les moindres détails. Quand son crayon courait sur le papier, il entendait le bruit des balles, des armes, des pas tambourinant sur le sol et surtout cette odeur ferreuse propres au champs de bataille.

A Regalo régnait une paix bien méritée bien qu'il s'y soit passé quelques événements fâcheux, ils étaient tous là et avaient même le temps de s'amuser. Tout allait bien en somme. Tout en lissant sa barbe, il réfléchissait s'il devait parler de la peste qui avait suivit bien qu'il s'agisse de la commémoration de la libération de Regalo. Non, cela serait sans doute trop d'éloge pour ce peuple qu'il aimait comme ses propres enfants.

Finalement, il mit un point final à cette longue tâche et commença par se râcler la gorge. Le miroir renvoyait l'image d'un homme à la carrure carrée, droite et au regard déterminé tout aussi droit qu'il l'avait été à cette date. Mondo se voyait déjà réciter ce texte sans aucune feuille et s'impliquer dans son discours. Les mains accoudées au corps, il sortit de sa chambre pour croiser des têtes connues qu'il salua d'une voix ferme et chaleureuse. Il avait toujours agi ainsi, il n'était pas prêt de changer. C'était un homme qui savait ce qu'il voulait. Le problème qui se posait pour l'organisation de ces festivités était l'absence de sa garde. Tout le monde était affecté à une autre section ou endroit et il ne voulait surtout pas les perturber. Il était tout à fait en capacité de se défendre, mais comme on était jamais assez prudent, il avait convié une jeune femme prometteuse à assurer sa défense avec un homme qui lui se chargerait non pas de sa défense personnelle mais de celle des personnes. Mondo ne voulait pas avoir un traitement de faveur. Tout devait bien se passer ou il annulerait tout. Il sortit du manoir à pied en tentant de marcher d'un bon pas sans se douter qu'on puisse observer ses allers et venues. Cela lui était égal, car parfois il ne s'agissait que de couards qui n'agiraient pas. Ce genre de festivités réunissait trop de gens, c'était presque à peine si l'on pouvait déambuler entre les avenues.

Les rues de Regalo étaient rayonnantes et sous le crépuscules c'était comme si chacun des murs de crépis diffusait lui même une certaine chaleur. Mondo avait fait halte à une auberge, à l'emplacement pour retrouver une jeune femme décrite comme ayant des cheveux blancs et répondant au nom d'Ayumi. Il ne savait encore rien d'elle et avait souri lorsque son nom avait été proposé pour pallier le manque de gardes. Elle serait donc une nouvelle connaissance, très bien au contraire; il n'était jamais contre faire de nouvelle rencontres même s'il gardait l'oeil sur toutes les fréquentations pouvant entrer à Regalo, il s'était fait prendre trop de fois pour jouer les naïfs. Mondo se tenait droit comme un i attendant celle qui assurerait sa protection même s'il s'agissait plutôt de l'accompagner... Dans ce genre de fête, personne ne pense semer le trouble dans un climat de détente...

Aujourd’hui, tout le monde semblait agiter dans l’Arcana sans qu’Ayumi ne le comprenne pourquoi. La demoiselle pouvait voir des servantes en train de se crier dessus et le manoir se trouvait nettoyer de fond en comble. Pour vous dire, l’albinos était gentiment en train de dormir sur un canapé du salon et une femme l’avait presque fait tombée pour nettoyer le dit sofa. La Pendue avait dut quitter la pièce rapidement si elle en voulait pas avoir un seau d’eau qui lui tombait sur la tête ou encore pire. Sérieusement, que se passait-il pour qu’il y ait autant d’agitation ? Commençant à marcher tranquillement dans les couloirs, notre espionne essayait de pêcher quelques informations par-ci et par-là histoire de ne pas être totalement perdue. Une fois l’oreille tendue, l’albinos crut comprendre qu’aujourd’hui était un jour spécial pour Regalo. Un peu comme la fête de sa renaissance si elle avait bien assimilé les mots entendu ! Bon, pas un événement bien important pour la petite qui essayait toujours de découvrir l’identité de la personne qu’elle devait assassiner. Ce jour de fête aurait été parfait pour le faire en toute discrétion mais malheureusement, Ayumi ne connaissait encore que son prénom et rien d’autre. Décidant de ne pas demander direction qui était ce Luca, elle continuerait à se démerder. Pourquoi ? Ce n’était pas bien discret de demander l’identité d’une personne qu’on doit tuer… Ou la tueuse devrait attendre encore des mois, ce qui n’était pas vraiment dans son envie.

Croyant passer une journée agréable dans son dortoir, la contractante eut encore une fois tout faux ! Ici, les jours de repos se comptaient sur les doigts d’une main et cela n’allait pas manqué en ce jour de fête. Une servante vint à sa rencontre en lui demandant si elle s’appelait bien Ayumi. Pour réponse, cette dernière hocha simplement la tête avant de se prendre un tas de réflexion dans la figure en lui expliquant qu’elle allait être en charge de la sécurité de Mondo… Pardon ? C’était une blague n’est-ce pas ? La protection, ce n’était pas du tout dans sa section et encore moins quand il s’agissait du chef de la famille adverse ! Là aussi, si la petite prévoyait de le tuer, cela ne serait pas discret ayant sa protection à sa charge. Faisant un grand soupir histoire de ne pas stresser comme à sa mauvaise habitude, elle ouvrit la petite lettre pour y lire les informations.
Alors, sa destination était un petit bar où le Papà de la famille l’attendait. Wait, ce n’était pas un peu dangereux d’y aller tout seul ? C’était bien plus simple d’attendre au Manoir… Enfin, Ayumi avait toujours un peu de peine avec la logique humaine ne comprenant toujours pas pourquoi une nouvelle sans Arcane devait faire la protection du chef. Bon, c’était parti ? Prenant son manteau noir, la petite était contente que son dos ne lui fasse pas mal aujourd’hui, tout devrait bien se passer ! Sauf si son stresse venait à la combler.

Cela faisait une petite demi-heure que la calèche voyageait pour amener notre amie à son lieu de rendez-vous. Entre temps, le soleil commençait déjà à se coucher laissant un joli reflet se dévoiler sur l’eau. Se laissant un peu perdre par le décor et laissant son stresser s’en aller, Ayumi ne remarqua pas que le transport s’était arrêté. Se secouant la tête, à peine ses pieds posés sur le sol que son stresse revint la prendre violemment. Aller ma petite, on ne stresse pas trop et on fait comme si tout allait bien… Bien qu’elle se dit que ce sentiment, tout le monde devait l’avoir quand il s’agissait d’une personne aussi importante que Mondo lui-même ! Reprenant une dernière fois une bonne bouffée d’air frais, Ayumi empoigna la porte avant d’y entrer. Beaucoup de monde était en train de boire un verre, mais heureusement que l’homme n’était pas quelqu’un de très difficile à trouver parmi la foule ! Tournant les deux une petite minute, la contractante finit par apercevoir le dit Papà un peu plus loin. Déglutinant un petit coup, elle se dirigea timidement vers le rouquin avant de s’arrêter à ses côtés et ainsi se présenter.

« Bonsoir. Je suis Ayumi, celle charger de votre protection. Ravis de vous connaitre. »

Son accent à trois mélange n’aidait pas vraiment à masquer son stresse assez présent. Petite chose gênante quand on se trouvait aux côtés de quelqu’un ayant beaucoup d’importance ! Essayant de ne pas soupirer pour se calmer, l’albinos se gratta un peu la joue en essayant de continuer à parler le plus normalement possible.

« Je pense que nous ne devrions pas trop tarder pour ne pas être en retard. »

Ah ! Non sérieusement, la gêne était vraiment présente et Ayumi préférait ne pas avoir besoin de dire un seul mot ! En tout cas, la demoiselle espérait ne pas voir venir trop de question sur sa propre personne et simplement accomplir sa mission en toute tranquillité. Oui, c’était le meilleur moyen de rester discrète et ne pas exposer son stresse au grand jour ! En espérant que cela ne soit pas déjà le cas n’est-ce pas ?

Mondo discutait de choses et d'autres avec toutes les convives sur ce qui se passait dernièrement, les dernières choses que l'on pouvait espérer pour les années à venir et toutes ces choses qu'il avait envie de partager. Son regard se posa sur une jeune femme venant de faire son entrée. Elle avançait vers lui dans une forte hésitation. Ses cheveux étaient blancs, sa présence était si discrète que s'il n'avait pas eu la présence d'esprit de tourner la tête, il l'aurait tout juste aperçue. En revanche le concernant, on le repérait aisément de par sa carrure et ses cheveux roux. Soit cette jeune femme ne savait pas ce qu’elle avait à faire soit elle allait s'adresser à lui. D'un naturel taquin, il prit une coupe qu'on lui servait à sa droite sur un plateau et le porta à ses lèvres tandis qu'elle prononçait maladroitement une formule de présentation. Mondo lui sourit tout en acquiesçant, signe qu'il avait entendu l'essentiel de son message. Une chose le surprenait néanmoins... Pourquoi une fille à la morphologie aussi fine était son garde du corps ? C'était tout juste s'il lui faisait un coup qu'il ne l'enverrait pas dans le corps. Quad elle lui dit qu'ils se devaient de partir pour ne pas être en retard, Mondo rit en disant que ce ne serait pas la première fois qu'on l'attendrait. Il s'y rendrait seul avec Ayumi cette fois. Quand il marchait près d'elle, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle n'était pas très éloignée côté âge de sa petite Felicita, il ne la voyait pas comme quelqu'un qui pouvait le protéger, mais comme quelqu'un à protéger, son côté paternel prenait le dessus.

" Que fais-tu par ici Ayumi ? Tu aimes cette ville? " lui demanda t-il alors qu'ils avançaient vers l'estrade d'où il devrait ensuite prononcer un discours en toute solennité.

Il profitait donc de quelques temps d'insouciance avant tout ce qu'il y avait de péremptoire et d'ennuyeux. Mondo se doutait bien que dans toute cette populace tout le monde ne l'écouterait pas. Il aurait prendre sa voix la plus grave ce n'était pas garanti et rien dans ces propos n’avait une portée dramatique. Vu sous cet angle, ses propos permettraient juste de rappeler à tous ces gens que cette paix dont ils jouissaient tous avait été gagné par la sueur de leurs aînés. Son regard se faisait plus dur, son pas plus ferme au fur et à mesure qu'ils approchaient comme si son personnage de chef de l'Arcana revenait. C'était un personnage qu'il prenait ou laissait à son envie. Souvent lorsqu'il prenait cet air plus rien ne pouvait le détruire, il se sentait porter par l'esprit de tout ceux qui avaient accepté de le suivre.

" Mes amis, nous voici réunis pour honorer cet événement si particulier qui nous a permis de profiter de notre chère tranquillité. Cette paix vous en êtes à la fois les créateurs, les bénéficiaires et les garants. n'oublions jamais ceux qui ont donné leur vie et par la force de leur ouvrage continuent à oeuvrer pour que nous puissions être fiers de notre si jolie ville. A présent comme je sais que vous êtes affamés, ruez vous donc vers le buffet ou prenez donc le pas sur la piste de danse, le choix vous appartient, tout comme celui de valoriser cette fraternité et cette solidarité que je sens battre dans le coeur de chacun. "

Alors qu'il finissait ces mots, il se sentit emprunt d'une fierté et d'une grande émotion qui le poussait à fermer les yeux. Posant la main sur le coeur, il observa une minute de silence Il allait reprendre lorsque des coups de feu retentirent dans l'assemblée. Mondo s’éveilla aussitôt de sa mélancolie le regard sévère oubliant que lui-même avait été touché. Bon hé ben, les festivités prenaient une tonalité plus sombre qu'il ne le souhaitait et ça il ne le permettrait pas. Son épaule saignait encore de ce coup qu'on lui avait adressé non loin de sa nuque. Il venait juste d'essuyer une tentative d'assassinat pure et simple et tout ce qu'il pensait aussi étrange que cela puisse paraître était la survie de chacun. Mondo pensa à son garde du corps qu'il ne voyait plus près de lui depuis le discours... Il espérait que ces vauriens ne lui aient rien fait, qu'importe son rôle il ne voulait qu rien n'entache ce jour, surtout celui-là à vrai dire. D'une voix forte, il hurla le nom d'Ayumi dans l'espoir qu'elle puisse percer la foule en panique pour venir le retrouver. Mondo tentait d’apaiser ceux qu'il croisait en leur tapotant sur l'épaule... Décidément, ne pouvait-on pas leur accorder de fêter ce jour sans qu'aucun sang ne soit versé?

Vous savez ce qu’était la mission la plus dur ? Avoir à protéger la famille qu’à l’origine, on doit éliminer. Quelque chose lui disait que la journée normalement tranquille allait mal se passer. Peut-être que par chance, les momentos ne viendront pas mettre leur nez dans cette petite fête et les laisser finalement tranquille ? C’était bien trop beau pour être vrai. Voilà que c’était la petite espionne qui était envoyée pour protéger le chef de l’Arcana. Ce qui n’était pas pratique, c’était que son pouvoir se trouvait être inutilisable comme personne de cet endroit ne savait que les ombres étaient ses amies. Bon, je dois vous avez que mettre des bâtons dans les roues de son propre père n’était pas ce qu’Ayumi détestait le plus ! C’était même plaisant si elle y arriverait en toute discrétion. De ce fait, les survivants ne devaient plus être là où n’ayant pas retenus son prénom ainsi que son visage. Hors de question qu’un de ses frères ne subissent part sa faute ! Que c’était compliqué dans sa petite tête d’adolescente.
Une fois arrivée vers le grand homme, l’adolescente se présenta avant de directement lancer le sujet de sa venue. La petite n’était pas du genre à tourner autour du pot surtout quand elle se trouvait être dans un tel état de stress presque constant. Discrètement, on pouvait la voir soupir comme pour reprendre son souffle et faire quitter ce mauvais sentiment de son corps. Hors, chose impossible quand on s’appelait Ayumi. Alors que notre contractant avait fini de parler, l’homme se mit à rire en lui signifiant qu’ils n’étaient pas aussi pressés que ça et qu’on l’attendait plutôt souvent. Mh, ce n’était sûrement pas faux quand on se trouvait être un chef de famille non ? Commençant à se diriger en direction de la sortie de la bâtisse, l’albinos se trouvait déjà être sur ses gardes comme pour voir si quelqu’un les regardaient d’un air plutôt louche. Dans ce genre de situation, il fallait faire attention à chaque personne et chaque mouvement de corps. La petite était observatrice depuis son plus jeune âge, ce n’était pas pour rien que la mission d’espionne était parfaitement pour elle. Finalement, des questions lui furent posées qui la mirent un peu dans l’embarras. Enfin, surtout la deuxième pour être exacte. Est-ce qu’elle aimait cette ville ? Bonne question… La demoiselle ne connaissait pas assez bien l’endroit pour pouvoir dire un jugement complètent vrai. Elle improvisa donc sur le moment.

« Ce que je fais ici ? Je suis là pour vous protéger Monsieur et si j’aime cet endroit… On y mange plutôt bien, oui ! Je ne connais pas encore assez pour en dire plus. » Expliqua-t-elle.

Eh bien oui, cela ne faisait pas si longtemps que ça qu’Ayumi était entrée dans la Famiglia et l’occasion de faire un peu de tourisme était encore moindre que d’habitude. Il faut dire que les missions d’espionnage étaient sûrement celle dont l’Arcana avait le plus besoin avec cette maison adverse voulant les faire couler. Alors qu’ils approchèrent de l’estrade, des gardes l’empêchèrent de monter pour continuer de protéger le chef de famille. La petite avait beau expliquer son travail, personne ne l’a laissa passer et un gros soupir de désespoir sortit de sa bouche. Se mettant derrière l’estrade, Ayumi modela discrètement un de ses fidèles compagnons en ombre. Un petit corbeau doté d’une conscience qui lui obéissait au doigt à l’œil. Lui murmurant sa mission, le petit oiseau s’envola rapidement pour observer le comportement de la population. Le moindre geste bizarre lui serait indiquer ce qui ne tarda pas malheureusement. Une petite troupe d’homme était en train de parler et des armes furent rapidement sorties. Ne voulant pas perdre de temps, La Pendue se faufila dans les ombres pour se déplacer plus rapidement vers les brigands. Une fois sur place, l’adolescent eut le temps de sortir une dague et de planter un des hommes lui faisant dériver son tir et achever sur le coup. L’arme servant à tuer au loin était maintenant hors de service, mais encore quatre hommes étaient en train de se disperser pour surement tenter un assaut de groupe. Son corbeau se mit donc à les surveiller de très près alors qu’Ayumi retournait vers l’estrade par la voie des ombres toussant un peu de l’avoir utilisé si vite.
Alors qu’elle était en train d’arriver, Mondo cria son prénom ce qui… Ne l’enchanta guère priant pour que les hommes de son père ne l’aient pas entendu. Super, le tir avait tout de même atteint sa cible et le rouquin était blessé. Elle allait se manger un putain de savon…. Entendant les dire de son corbeau, Ayumi pointa une direction du doigt.

« Par-là ! Vous serez en sécurité. Ils sont en nombre de quatre et à l’opposé de nous. Le temps qu’ils arrivent, nous pourrons les achever. »

La petite ne perdit pas de temps et tira l’homme vers la direction de sa cachette. Chargeant son arme et gardant son épée à ses côtés, Ayumi était prête à attaquer en cas de besoin ! Voyant un des hommes approcher, la contractante ordonna à son corbeau de lui crever un œil. Ce qu’il fit sans hésiter alors que la petite lui tira deux ou trois balles qui le firent tomber à terre. Plus que trois…

Mondo ne pouvait rien dire sur la capacité astronomique de cette ville, il lui était arrivé maintes fois de s'arrêter dans de nombreux endroits et il lui arrivait encore toujours de découvrir de nouveaux plats. bien sûr qu'elle était ici pour le protéger, on lui avait dit, il le savait mais il se demandait que pouvait-être la vie de cette jeune femme. Ils marchaient tranquillement vers une agitation plus grande, il voulait connaître celle qui se trouvait à ses côtés. Il trouvait toujours cela étrange d'être celui que l'on protège alors qu'auparavant ce n'était pas ainsi. Ilne pouvait pas s'empêcher de vouloir continuer à avoir son rôle. Comme qui dirait les années avaient passé, mais son coeur était resté le même. Tandis que son pas se calait de son mieux sur celui de sa prédécesseuse, il tentait de s'imaginer à nouveau à son âge.

Comme il était dans son discours, il ne s'aperçut pas du corbeau qui surplombait toute la foule dans la recherche d'éléments perturbateurs Cependant il ne put éviter que Mondo ne soit touchée, il ne saignait pas non plus beaucoup. Comme c'était un homme endurant et qu'il vit que Ayumi était partie dans l'affrontement de ces personnes, contrairement à ce qu'elle lui indiqua, il fonça vers elle. Il faudrait aussi qu'il lui dise de ne pas l'appeler Monsieur. Pour tout le monde, il était juste Mondo. Son nom était pour tous ceux qui s’adressaient à lui, s'il fallait en plus des passe droit, il n'en aurait pas fini le petit monsieur. Ayumi lui indiquait toujours en montrant des doigts une direction, mais ce qu'il fallait retenir de ce haut personnage, c'était qu'il ne s'était pas hissé aussi haut dans les responsabilités pour dormi dans une chaise bien confortable. Ce serait un grand tord de le sous estimer. Quand il passa près d'elle, il lui tapa sur l'épaule tandis que plus loin un homme subissait les serres d'un corbeau bien docile, peut-être était-ce là son familier allez savoir ! Il n'allait pas s'arrêter pour le deviner. Il se mit en chasse en se tenant l'épaule des fugitifs.

" Jeune fille, apprenez que les ancêtres eux aussi ont besoin de s'entretenir", rigola t-il en sortant un sabre recourbé.

Pourquoi réservait-on cette tâche au plus jeune. Oter une vie était une chose si abjecte. On s'estimait au dessus de tout et on s'accordait le droit de décider de l'existence de quelqu'un. S'il avait pris un peu d'initiative, c'était aussi pour éviter que ces fuyards ne subissent une peine plus importante qu'il ne devrait. Après tout personne n'était mort et il n'était que blessé. Il n'aurait eu aucune chance de l'abattre. Du moins, il était persuadé de ce fait depuis le temps qu'il aavit réussi à survivre contre vent et marais c'était devenu un bel optimiste. Ils se seraient attaqués sa famille, il les aurait réduits en charpies peut-être mais là c'était pardonnable. Mondo savait qu'on pouvait lui en vouloir pour de nombreuses choses, il ne se le cachait pas. C'était intéressant de savoir ce qu'on lui reprochait exactement. Non pas pour laver cette faute, mais pour la comprendre posément.

" Allez jeune fille, ne me dites pas que vous faiblissez déjà", la taquina t-il tout en cachant son épaule. "

Vous vous dites sûrement qu'il avait perdu toute lucidité et vivait dans un monde d'héroïsme hé bien non.. En fait quoi qu'il puisse lui arriver, il se montrait fort pour que personne de son entourage ne perde espoir on lui reprochait son côté fonceur mais on savait que quoin qu'il arrive, il ne serait jamais loin de vous. En observant une ruelle, il vit un des fuyards se faire prendre de court par une patrouille, il s'avança lentement avec lenteur pour que la personne le sente venir vers elle. La crainte inspirait le rspect, mais il fallait ne l'utiliser que dans un seul recours : maintenir l'équilibre. D'une voix forte et implacable, Mondo s'exprima :

" Qui que vous soyez... si vous avez de mauvaises idées, venez me l'exprimer ici séance tenante... Vous n'avez pas le choix ou plus le choix..."

L'individu restait immobile en proie à tous ses doutes tout en cherchant une sortie par tous les moyens possibles. Le temps de cela, Mondo se retournait vers Ayumi en lui tenant la main pour lui dire d'approcher. Ele ne devait plus rien comprendre la pauvre, faut dire que le vieux était un original parfois, mais il voulait l'envoyer lui parler... Tenter de savoir pourquoi on lui voulait du tord et puisque sa stature imposait, envoyer quelqu'un d'autre était sans doute préférable et c'était là que la jeunesse intervenait dans toute sa splendeur et son énergie.

Un peu, beaucoup, trop de stresse pouvait facilement faire chavirer le cœur de notre l’albinos qui n’avait pourtant rien demandé et voulait simplement participer à la fête en tant qu’espion voir même simple spectatrice pour une fois ! Voir même pas du tout et avoir la possibilité de dormir tranquillement dans son lit alors que les autres arcanes mineurs étaient en mission. Il ne faut pas oublier que notre l’albinos n’était que numéro deux dans son groupe et lui voir attribuer une mission aussi importante… Ce n’était pas un peu suicidaire pour le chef de famille ? Imaginez prendre une autre personne qui pouvait simplement être un novice… Ayumi n’imaginait pas cher de la peau de Mondo dans ces cas-là. Pas que l’albinos se croyait plus forte que les au contraire justement… Mais la Momento savait tout de même que l’avantage était de son côté grâce à son pouvoir d’arcane à l’envers. Bien que cette dernière lui demandait d’être encore plus attentive aux personnes l’entourant la faisant comme stresser d’avantage… Enfin bref, Ayumi commençait à avoir l’habitude depuis les semaines qu’elle avait passé dans l’Arcana Famiglia… Pour dire la vérité, quelque chose d’autre lui rongeait l’esprit en ce moment même, mais ce n’était pas la bonne situation pour se ronger la cervelle.
Voulant continuer de s’occuper des ennemis toute seule pour ne pas mettre le chef de famille en danger, la petite fut surprise de voir que ce dernier ne semblait pas vouloir sagement attendre comme sa petite protectrice était en train de lui demander. Effectivement, Mondo venait de sortir une épée montrant clairement que l’envie de se battre était présente… Les yeux cendrés d’Ayumi se posèrent automatiquement sur la blessure du rouquin se disant qu’elle allait déjà se faire passer un savon pour ça…. Le voyant essayer de cacher ladite épaule, la demoiselle regarda vite fait autour d’elle si les hommes n’étaient pas arrivés et sortit un mouchoir assez long de sa poche pour se diriger vers le chef de famille.

« Monsieur, laissez-moi tout de même bander votre blessure qu’elle ne s’infecte pas. » Affirma-t-elle sérieusement et pour prendre des précautions.

Bah oui, Ayumi avait entendu dire que l’homme n’avait pas une santé hors du commun alors, imaginé qu’il se choppe une malade à cause de la blessure à son épaule. Sur qui ça tomberait ? Sur la tête de nôtre pauvre contractante qui essayait pourtant d’aider même son ennemi. Soupirant un coup, La Pendue se remit sur ses gardes sentant des présences d’approche rapidement ou plutôt chercher dans les recoins plus ou moins proche. S’attelant pour vite lui faire un bandage, le chef ne semblait pas vouloir rester sur place lui demandant même si elle était déjà fatiguée. Bien sûr que non ! Sans perdre une seconde, la contractante se mit donc à sa poursuite toujours sur ses gardes en prévoyant la moindre attaque.

Une fois arrivé vers l’homme blessé au sol, celui-ci ne semblait pas avoir succombé aux tirs de la demoiselle ainsi que l’œil crevé que son corbeau lui avait fait il y a quelque minute. D’une voix plutôt grave, Ayumi pouvait entendre Mondo lui demander ce qu’ils avaient dans la tête et quel méfait pouvait bien leur passer par l’esprit. C’était un peu naïf de demander ça à un ennemi non ? Si c’était un espion de chez les Momento, l’homme préférerait sûrement se donner la mort que d’avouer à son père les plans de conquête. Alors qu’il parlait, le grand rouquin agrippa la main de l’albinos comme pour lui demander de s’approcher de l’homme et d’entendre ce qu’il avait à dire. Le fixant dans les yeux d’un premier temps, Ayumi n’avait absolument pas le choix et s’approcha de l’homme avant de s’accroupir sur ses deux jambes. Attendant donc une réponse, l’homme esquissa un sourire sadique avant de lâcher un « traitresse » à peine audible. Comment ça ? Lui, il devait connaitre sa véritable identité et ses yeux s’ouvrirent grand. Alors qu’elle allait dire quelque chose, sa bouche n’eut pas le temps de prononcer un mot que l’ennemi se releva un couteau à la main prêt à se venger de son œil manquant. Heureusement pour la contractante, ses mouvements furent plus rapides et la lame griffa le côté droite de son visage juste à côté de son œil. Le sang ne perdit pas son temps pour s’échapper de la blessure et Ayumi, dans un réflexe rapide, brisa la nuque de l’homme en reculant tout aussi rapidement. S’essuyant un coup le visage pour ne pas être aveuglée par le sang, l’albinos se mit à regarder autour d’elle.

« Nous ne sommes plus seul. Trois hommes sont en train de nous entourer. Je vous le conseille encore une fois Monsieur, restez en retrait. Je peux m’en occuper. » Dit-elle en sortant l’épée accrochée à côté d’elle.

Bon, une seule épée… Ayumi préférait se battre avec une double épée, mais impossible d’en créer une en ombre avec quelqu’un de l’Arcana Famiglia à ses côtés. Il fallait donc faire avec voir combiner son arme à feu et son arme à main. Soupirant encore un coup et ne faisant pas attention à sa blessure, l’albinos devait être doublement sur ses gardes… L’homme avait fait exprès de gagner du temps pour qu’ils se fassent encercler. Le vrai combat allait maintenant commencer et l’albinos ne pouvait pas utiliser de ses ombres. Pointant un des ennemis qui passaient de son arme, elle ne quittait pas Mondo et utilisait son épée que si un des hommes s’approchaient de trop près !

Vous voyez ce qu’est une mule ? L’expression tête de mule ou tête brûlée convenait parfaitement à notre homme. Il ne voulait pas se terrer comme un rat pendant que d’autres se battaient à sa place, c’était hors de question. Il n’eut même pas le temps d’esquisser ne serait-ce qu’un mot que déjà Ayumi lui avait mis un garrot pour le faire patienter, ce n’était que quelques pbandages pour éviter qu’il ne perde trop de sang ou ne se chope un mal. Il ne dit rien mais se sentait en cet instant comme un grand-père à qui on aurait donné une canne. S’il disait qu’il pouvait le faire, il fallait lui faire confiance, ses blessures pouvaient bien attendre… Enfin sur ce coup là, il ne put que la repousser en grognant un merci tout en affichant un regard reconnaissant. Il ne fallait pas abuser, elle l’avait bien aidée tout de même. Elle osait défier son autorité, mais cela partait d’un bon sentiment même si vu son titre il était obligé de s’affirmer après cela.

« Tu es mon garde du corps, pas mon infirmière, ne l’oublie pas, fit-il tout en observant les alentours de peur qu’un nouvel assaut ne vienne.

Et cet assaut ne prit que quelques instants. Quelques instants pendant lesquels, l’homme eut le temps de vouloir tuer sa garde du corps… et d’y laisser la vie de manière radicale. Mondo avait bien vu qu’il lui avait murmuré quelque chose, il aurait bien aimé en connaître le contenu de ces mots qu’on lui avait interdit d’entendre. Certes son optimisme l’aveuglait parfois, mais il était loin d’être stupide et cette tournure d’événement ne le rassurait pas des moindres. Sa patience venait de se faire manger entièrement alors puisqu’il fallait en passer par là… il se saisit en passant de l’arme de celui qui venait passer de vie à trépas pour bien montrer qu’il n’était pas un chef pleurnichard qui se cache. Lorsqu’elle avait accepté de travailler pour eux, elle intégrait l’Arcana ne serait-ce que pour une journée. Sumire l’avait bercé de douceur et lui avait insufflé plus de fraternité dans le mot famille qu’il n’avait déjà à l’origine alors il allait lui aussi protéger ce membre de la famille, que cela lui plaise ou non. Il se gardait bien de partager sa vision des choses, ne voulant ni effrayer ni que l’on profite de cela… Après tout, il ne semblait pas être au courant de certaines choses…

« Bon… Je vais voir si je ne suis pas rouillé. »

Il le dit sans expression, il n’aimait pas ôter la vie d’un homme même si son épée n’était pas lésée de bons mouvements. Les années avaient passé mais je vous défie de trouver que son jeu en avait perdu. Le duel était toujours quelque chose qu’il prenait au sérieux. Comme il s’affichait comme voulant prendre parti intégrante de cette situation, ses adversaires ne se défilèrent pas. Un se jeta sur lui sans l’ombre d’une hésitation. Il ne pouvait pas booster une carte près de lui, personne de l’Arcana n’était présent mais il restait le chef de l’Arcana et comptait bien ne pas se laisser abattre. Il arrêta un coup allant l’atteindre.

« Je n’ai pas trop perdu… »

Il ne savait pas si c’était une bonne ou mauvaise chose, s’il fallait s’en réjouir ou s’en blâmer… Il envoya le soldat un peu assommé vers Ayumi pour qu’elle s’en occupe et s’apprêtait à s’occuper du deuxième…

Eh bien ma petite Ayumi, tu es bien partie pour ne pas avoir la paix de la journée et surtout stresser à la moindre de tes petites actions ! Dire qu’une journée plutôt tranquille s’annonçait à toi voir même un petit peu de repos. A croire que le monde n’a pas envie de te laisser un peu de repos malheureusement… Bon, la mission pourrait être pire, quoi que pas vraiment… Oui, si une simple protection aurait été nécessaire, le tout aurait été bien simple, mais finalement, une troupe de son paternel venait d’intervenir pour tuer le chef de la famille dont notre albinos était en mission en ce moment. Ah, ma pauvre petite Ayumi que vas-tu donc faire ? Obligée de protéger l’ennemi alors que le laisser mourir serait une possibilité tellement simple et t’enfuir après… Peut-être même qu’Elysion serait d’accord de la laisse revoir sa famille grâce à cette action hors du commun pour un simple membre ? Non, tout serait bien trop simple et la mort serait aussi une solution pour la famille inutile. Oui, pour le Monde à l’envers, le pouvoir était la première chose qui comptait et notre petite ne voulait pas le lui donner… Imaginant que cela devait être pareil au moins pour son frère jumeau… Corvus devrait être du même avis qu’eux, mais ils devaient sûrement avoir bien grandit même mentalement. Était-ce possible que sa famille l’ait complètement oubliée ? Notre albinos espérait sincèrement que non… Enfin, pourquoi parti dans de telles pensées alors que le combat était en train de faire rage autour d’elle ? Sûrement car la personne à qui elle venait de voler la vie avait parlé de son paternel. Ah, il ne pouvait donc jamais la laisser tranquille ne serait-ce qu’une journée ? Enfin, c’était un peu beaucoup dire une journée, mais Ayumi était obligée de penser à lui tant que cette cicatrice dans son dos ne serait pas guérie…

C’était fou d’imaginer que notre petite était en train de jouer à la bonne samaritaine avec le pire ennemi qu’elle devrait normalement avoir en pensant comme son père. Que tout devrait aller mieux si le Mondo de l’Arcana venait à mourir bien que l’île deviendrait sûrement une grande monarchie à part s’il y avait quelqu’un en dessus ou capable de rapidement reprendre la carte. Soupirant un coup en entendant les remarques arrivées à ses oreilles, la contractante ne perdit pas de temps avant de prendre son arme et se mettre en position de combat. Bon, le vieux semblait avoir envie de participer à l’affrontement donc, un moyen en plus pour Ayumi d’avoir des couches de stresse et de ne pas le laisser mourir sinon les problèmes viendraient de tous les côtés… Quitter la ville serait même la meilleure solution même si son cas serait encore plus aggravé… Voyant qu’il semblait quand même se débrouiller correctement, Ayumi ne fit que l’observer avant qu’un homme ne lui soit envoyé vers elle. Hum, s’en occuper ? Peut-être bien. Ne réfléchissant même pas et gardant son épée dans la main, la demoiselle frappa un coup dans sa nuque histoire de l’achever définitivement et agiter un peu son arme pour que le sang ne s’y coule plus. Voyant le chef de famille s’occuper de deux autres hommes, La Pendue ne fit qu’un geste de la tête avant de se diriger vers deux autres arrivants qui s’approchait du côté de la plus jeune. Ne perdant pas une seconde, la membre du bâton se dirigea vers les ennemis en esquivant plutôt simplement leur coup d’épée. Cela faisait un moment que le combat rapproché n’avait pas été pratiqué, mais Ayumi ne semblait pas avoir perdu sa main ! Tant mieux, se reposer sur ses ombres était vraiment une très mauvaise idée…
Faisant quelque mouvement assez vif d’épées les mettant à terre rapidement, la voilà encore avec du sang partout à croire que c’était une mode de mettre de ce liquide rouge partout sur le visage de notre Momento. S’essuyant le visage histoire d’en enlever un petit peu, Ayumi se dirigea vers Mondo pour savoir comment la situation se passait. Plutôt calmement sûrement !

« Je pense qu’il ne doit plus y avoir personne maintenant. On devrait rentrer, c’est la meilleure chose à faire pour votre sécurité. »

Vu qu’il était blessé et que l’information devait sûrement être arrivée à l’Arcana depuis le temps, Ayumi imaginait bien que pas mal de chef de section devait être en train de chercher notre rouquin national ! Soupirant un coup en rangeant son épée une fois le sang enlevé, elle reprit simplement la parole.

« Enfin, c’est le mieux pour votre blessure et sûrement que le reste de la Famiglia doit vous chercher… A part si vous voulez profiter de la fête dans cet état… ? »

Oui, la dernière phrase était un peu là pour faire joli, mais Ayumi n’avait pas vraiment envoie d’avoir de problème et priait pour que la première option soit rapidement choisie…

Mondo n'aimait pas ôter une vie, mais lorsque le danger menaçait, il répondait glaive en main. Il ne se retourna même pas pour vérifier si Ayumi s'était bien occupée de l'homme ni même comment elle avait procédé. Ce qui comptait c'était que la paix revienne, non pas comment elle devait arriver. C'était un bien trop précieux pour être oublié. C'était dans cet état d'esprit qu'il souleva son épée en dépit de sa blessure. On croyait l'abattre avec si peu de moyens, le prenait-on pour un vieil home sénile qui ne saurait plus se tenir sur ses pieds. S'il était venu jusque ici, ce n'était pas pour se faire tuer par des petits assassins. Que croyait-on ? Cela l'inquiétait presque. Si on le croyait si faible que cela, c'était qu'il devait y avoir des fuites... Qui pouvait avoir raconté son état de santé ? A moins que ce ne soit pas ça ? Tandis qu'il attendait que ses assaillants s'en prennent à lui et qu'il n'agisse qu'en cas de dernier recours, il songeait à tout cela. Son bras se tenait plié comme prêt à faucher le premier blé impétueux se mettant sur sa lame. Ils intervinrent ensemble en fonçant sur lui avec la synchronisation d'une horloge bien huilée.

Serrant les dents, Mondo s'élança, tournoya en étant au milieu d'eux tout en esquivant leurs assauts, il leur infligea un seul coup mortel au niveau de l'abdomen. Il ne comprenait pas pourquoi il fallait encore se battre dans cette ville déjà baignée de paix, ne pouvait-on jamais se reposer? Cela lui indiquait d'autant plus qui lui faudrait dans quelques années songer à se retirer, ême si pour un grand-père il gardait de bons réflexes. Il s'avança vers celui qui se leva le premier pour lui trancher la gorge sans aucune expression. Son visage était glacial comme ce souffle qui balayait les rues. Il n'aimait pas apporter la mort, mais là c'était nécessaire. Donner la mort n'avait rien de valeureux, c'était ignoble et même ce son qu'il entendit quand il planta son épée au coeur du deuxième ne lui procura nul plaisir. Il avait gagné rapidement, plus qu'il ne l'aurait cru. C'était cela on lee sous estimait, mais que serait le prochain attentat ? Etait-ce là qu'un simple échauffement ? Quand Ayui lui suggéra après avoir fait comme lui un nettoyage de son arme de rentrer, il secoua la tête. Mondo s'avança vers la jeune femme et la poussa dans le dos :

"Nous pouvons retourner à la fête, des gens doivent nous attendre et je suis sûre qu'un belamant t'attend", rit-il .

C'était cela la philosophie du père de l'Arcana. Le spectacle devait continuer qu'importe ce qui se déroule; on devait espérer, croire et ne jamais faillir. Il allait se charger de remotiver tout le monde dans ce sens bien qu'il espère avoir toujours cet appui auprès de lui...

" Tu m'aideras à redonner de la gaieté ? Tu verras, on oubliera vite tout cela..."

Il retira son bandage pour remettre sa veste un peu tachée. Mondo ne voulait pas se montrer faible, en aucune façon et puisqu'il était debout, il le montrerai à tous... Il y avait pire que la mort, il y avait la peur et ça il en connaissait les nombreux écueils. La peur tyrannisait l'esprit du plus sain des hommes, c'était un poison en soi, un poison imperceptible qu'il fallait prendre soin de toujours surveiller. Sa main tapotait le dos d'Ayumi comme un père qui tenterait d’apaiser sa fille, en vérité il ne voulait que les protéger, et tous leur donner une tranquillité imperturbable qu'ils méritaient bien. Oui, tous ces gens qui étaient la vie et le sang de cette ville.

Eh bien, on peut dire que la journée n’avait pas été aussi calme que la demoiselle l’avait pensé. La petite Pendue qui ne voulait que rester dans son coin, tranquillement à prendre un peu de repos bien mérité, elle n’avait finalement pas la moindre seconde pour respirer et perdre ce stresse quotidien qu’elle avait. Pour commencer, on lui avait enfourné une mission absolument pas pour sa section et surtout, une affaire qui allait la faire mourir en un rien de temps. Attendez, vous pensez bien que si le chef de la maison mourrait à cause d’elle, l’albinos allait avoir non pas un problème, mais une bonne petite pétée et son secret s’envolerait en un rien de temps ! Ouais, on pouvait faire mieux comme preuve de discrétion, mais pour le moment… Revenons à nos moutons !

Alors qu’Ayumi était en train de se battre et surveiller les alentours pour voir si un bandit ne venait pas encore les attaquer, L’Appeso soupira discrètement quand son compagnon à plume et fait d’ombre lui rapporta que les délinquants avaient soi pris la fuite, soit été mis hors d’état de nuire. Il fallait bien que des soucis arrivent, comme si la journée n’était pas assez stressante pour la petite albinos ! Maintenant, la petite pouvait enfin se calmer un peu les nerfs et c’est ce qu’elle fit en se massant un peu la tempe. Un moyen de se relaxer ? Non, plutôt de se remettre les idées en place se secouant un peu la tête pour terminer.
Alors que la demoiselle finissait son petit ménage, un petit sursaut ne put être retenu quand la voix du grand patron arriva à ses oreilles. Retourner à la fête ? Comment ça ? Elle n’était pas encore finie celle-ci ? Arquant un sourcille comme si quelque chose lui échappait, Ayumi pencha la tête sur le côté avant de ne pas résister et de poser une petite question.

« C’est d’accord. Mais… Qu’est-ce que vous voulez dire, par un amant ? »

Eh bien oui, il ne fallait pas oublier que la petite avait été élevée dans un lieu très restreints. Pourquoi lui aurait-on parlé de ce genre de chose, hein ? Continuant de réfléchir à ce qu’on venait de lui dire, sa tête se tourna une nouvelle fois vers le rouquin quand celui-ci repris la parole pour lui demander d’apporter de la gaité à la fête. Attendez, il était sérieux là ? Non, parce qu’une Ayumi qui essayait de rendre quelqu’un joyeux alors qu’elle ne l’ait elle-même pas du tout… Ça va être un peu dur hein ! Gardant son air totalement neutre, la demie italienne repris la parole.

« Je suis chargée de vous protéger. Apporter la bonne humeur aux personnes, ce n’est pas vraiment quelque chose que je sais faire. » Dit-elle simplement en se mettant en route pour ladite fête.

Et ouais, sérieusement, quand on regardait le visage de la demoiselle, on voyait vraiment quelqu’un de joyeux ? Il ne fallait pas trop en demander non plus hein ! Marchant tranquillement le long de la ruelle, on pouvait petit à petit entendre les voix des habitants qui ne semblaient pas avoir été choqué le moins du monde par l’accident. Tout était revenu normal et les activités avaient reprises leur plein ! N’allant pas trop vite, la petite se tourna encore et encore une fois vers Mondo pour reprendre la parole.

« Que voulez-vous faire maintenant ? » Dit-elle simplement.

Eh oui, quand on est docile, on l’est jusqu’au bout ! A voir ce que le patron voudrait faire maintenant. Ayumi n’avait pas son mot à dire. Du moins, jusqu’à que quelqu’un reprenne sa mission et qu’on lui fiche un peu la paix. Tant que de nouveaux brigands de son père ne revenait pas, tout pouvait aller pour le mieux !

( Ma connexion qui se tiiiiire. Je suis maudite je crois ;____ ;. Mais voilà, tu me demandais un RP, pour dire que je pense à toi ma Mathichou ! uu )