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Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly]

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Alex C. Gabrieli
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Alex C. Gabrieli
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MessageSujet: Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] EmptyDim 2 Juin - 15:55

La nuit avait été longue. C’était la troisième dans ce genre là déjà. Se coucher tard et se lever tôt. Comptabiliser les heures totales de sommeil. Pour Alex, le compte n’était pas élevé. A peine quatre ou peut-être cinq heures de sommeil depuis le début de la semaine. Ce n’était pas, bien évidemment, les causes d’une insomnie, ni même d’un besoin vitale de faire la fête, voire même une dépression nerveuse à la suite d’une mission ratée. Non, mais juste le résultat d’un boulot, nous citons « mal rédigé, ainsi que classé ». Certes, la jeune femme devait l’avouer, son bureau n’était pas l’endroit le mieux ranger de toute la section, mais il était tout à fait possible de s’y retrouver un minimum, lorsque l’on est intelligent. Pourtant non, les individus ou ses « collègues » donnaient l’impression d’être encore plus idiot que tous les membres des Momento réunis. Ce n’était pas si difficile pourtant. La pochette bleue pour le menu fretin et la pochette rouge, pour les possesseurs de cartes connus. Mais non, il fallait encore leur emmener sur un plateau d’argent en leur expliquant et rangeant son bureau « tous les jours » du surcroît. Ce qui énervait l’italienne plus qu’autre chose. Comment pouvait-on lui demander une telle chose, alors qu’elle passait le plus clair de son temps à glaner des informations dans le manoir des fous de Tradimento, au risque de se faire attraper, comme la dernière fois, avec l’homme imprévu. Qu’elle devait courser dans la ville des malfrats et autres soulards en tout genre, au risque de se salir. Sans compter le fait, qu’elle prenait de gros risques en faisant passer ses rapports par des individus lambda, comme la doctoresse. Qu’Alex, par sa nature sociopathe, devait avant tout, travailler son relationnel. Et non porter une arme à la ceinture, favorisant alors son côté mauvais et ses pulsions les plus noires. Alors merde, si elle, faisait autant d’effort en contradiction avec un mode de vie qu’elle devrait normalement adopter. Pourquoi, venait-on littéralement, l’emmerder pour un classement de dossier ? Il y a des gifles et des retardataires à la distribution annuelle de cerveau, qui ce sont perdus en chemin. Certes, sont écritures, lorsque le rapport n’était pas écrit au calme, n’était pas des plus lisibles. Mais tout de même, c’était toujours plus propre que les petits symboles qu’elle dessinait en général entre deux bouchés de repas. Après tout, la rouquine, ne savait pas dessiner. C’était plutôt quelques aides mémoires, lorsqu’elle aurait le temps. Or, elle n’avait pratiquement jamais le temps. La preuve étant sa perte de poids depuis la mise en route de sa mission d’espionne. Les pains au chocolat de son père lui manqueraient presque. Bref. Il avait donc fallu- en plus d’expliquer son système de rangement-, qu’elle organise correctement son bureau. Même bureau, qu’elle occupait en tout et pour tout, deux heures par mois. Ce qui lui avait pris un temps fou. Soupçonnant alors, les autres membres d’y mettre consciencieusement, leurs bazar. Prenant son espace de travail, pour un grenier ou un « four tout » de la section bâton. Si cette pensée s’avérait être juste. Certaines personnes subiraient sa colère au centuple des heures de sommeil perdu à tout ranger. Ce qui lui avait pris, environs une bonne après midi. Le pire. C’était la tonne de paperasse qu’elle avait déjà emmené sur les Momento et la ville de Tradimento. Parce que oui, Alex pouvait toujours glaner des informations. Mais elle les voulait toujours les plus précises possibles. Alors, chaque dossier. Sur chaque personne intéressante, pouvait contenir plus d’une cinquantaine de pages. Et il y en a des personnes… Ainsi, elle avait passé plus de trois nuits, avec une quantité énorme de café, à tout trier. Ecrire au propre. Ranger. Relire encore une fois. Corriger avec de nouvelles annotations en fonction des personnes. Plus, des remarques personnelles. Ainsi, elle en voulait à la Terre entière. Aux membres des bâtons – fait pourtant pour l’information- incultes et impossibles de lire le moindre dossier. Menaçant d’égorger le premier qui lui disait « je n’arrive pas à lire ». Et exigent contre toute attente, des vacances du côté Arcana et cherchant une excuse du côté Momento. Jouer sur les deux tableaux était fatiguant. Cela lui coûté sa santé physique, mais surtout mentale. Plus aucune technique de relaxation ne fonctionnait. Se concentrer sur un même point, lui valait des migraines affreuses. Sa mère avait raison. Ce travail est trop dangereux pour elle. Parce qu’elle est « malade » et qu’elle doit avant tout « se faire soigner » pour « aller mieux ». Tien, et si elle allait se soigner en frappant quelques membres qui avaient été se plaindre du rangement de son bureau et de ses dossiers ?
Bonne idée Alex.

Se levant de son bureau – sur lequel, elle avait passé les trois nuits-, la jeune femme fit craquer ses articulations endolories. Un regard à droite, puis un à gauche. Que des têtes baissées sur des papiers. La catégorie des bâtons semblait être celle où il y avait le moins de mouvement. C’en devenait presque lassant. Certes, la plupart d’entre eux savaient se défendre, mais aux yeux de la jeune femme, ce n’étaient que des bureaucrates sans grands intérêts. La section était importante pour l’équilibre de l’organisation de l’Arcana Famiglia, ça, c’était certain. Comme la présence des autres sections et chaque individu, participait à sa manière à l’engrenage de cette monstrueuse mécanique. Pourtant, le fait d’être constamment assis à un bureau, pouvait – selon le point de vue de l’espionne- donnait l’impression de ne servir à rien. Dans un sens, c’était pour cela qu’elle n’avait pas réfléchi très longtemps, avant de donner son accord pour devenir l’une de ses espionnes. Après tout, elle aurait pu très bien rester dans un bureau à glaner des informations sur Regalo seulement. Mais, Alex était Alex et le besoin de bouger était toujours présent dans son génome humain. Ainsi, rester sur une chaise toute la journée. Ce n’était pas pour elle. Il lui fallait de l’action. Beaucoup d’action. C’était dangereux. Elle le savait parfaitement. Mais s’en foutait comme de la première pluie. Etre sociopathe l’aidait beaucoup dans ce genre de travail. C’était un plus, qu’elle ne pouvait négliger. Même si peu d’individus ne le savaient. Ca faisait peur d’être comme elle. Autant garder ce secret le plus longtemps possible. Pour le bien commun.

Attrapant sa lame qui trônait dans un coin, elle l’accrocha à sa ceinture. Un regard vers l’extérieur. Il faisait beau et apparemment assez chaud. Au diable la veste. Enlevant alors celle-ci, elle la posa sur le dos de sa chaise. Se retrouvant en débardeur noir ainsi qu’une jupe de la même couleur. Normalement cela aurait du être l’inverse. Un uniforme noir pour la ville Sombre, là où même le soleil n’arrive pas à s’introduire. Et un uniforme clair pour la Ville Soleil. Parce que oui, la couleur noir attire et retient la chaleur, a contrario du blanc. Dans ces cas précis, le choix de la couleur de l’uniforme n’était pas parfait. Après, cela permettait d’éviter les tâches lors des entrainements ou des attaques. C’était un mal pour un bien en quelque sorte. Alex ne savait pas trop de quel côté penchée la balance. En temps normal, elle aurait choisi une toute autre couleur. Du genre, rouge ou bleu. Mais elle était ici et n’avait pas le choix. Avait chaud. Heureusement, ne transpirait pas. De toute façon, elle prendrait une nouvelle douche après sa petite balade. Chez elle bien évidemment. Et irait faire un tour en ville. Histoire de se reposer. De boire un verre et peut-être même, avec l’ivresse et la chaleur, rencontrer des individus prêt à discuter sur les espions venant du clan ennemi. Cela étant bien évidement, qu’une chance. Qu’un souhait plutôt. Les choses ne se passaient jamais aussi facilement. Il fallait toujours creuser en toute discrétion toutes les pistes possibles. Se méfier de la plupart des individus. Ne jamais faire confiance et surtout garder sa couverture en sureté. Donc, ne pas attirer les regards. Histoire de rester en vie quelques jours de plus. Les espions mettaient en jeu leurs vies tous les jours. Il était donc légitime pour eux, d’avoir des moyens de défense. Comme une carte par exemple.

Secouant la tête, la rousse se tourna vers un de ses sacs, dans lesquels dépassés une perruque blonde. C’était un moyen tranquille, avec des styles vestimentaires différents de pouvoir passer d’une ville à l’autre sans trop se faire reconnaître. Parce que, si une rousse ne passait pas forcément inaperçue. Les blondes et les brunes se trouvaient être plus communes et avec des vêtements différents, beaucoup moins repérable. Ainsi, lors de son retour au manoir Arcana, elle était arrivée en blonde. Ce qui en avait surpris plus d’un. Bien évidemment. Elle ne donnait pas de suite son identité et allait se changer le plus discrètement possible. Comme toujours, ne pas savoir quels individus étaient les espions, la dérangeait plus que tout. Elle devait faire attention à tout. Ne pas parler des membres de la famille Momento comme on parle du beau temps. Ainsi, la combattante se baissa pour fourrer correctement sa perruque dans son sac et le fermer d’un coup sec. Bien évidemment, elle avait fait des recherches les plus approfondies sur les membres de l’Arcana Famiglia qu’elle connaissait déjà. Après tout, on ne savait jamais. Et il fallait être proche de ses ennemis, mais encore plus de ses amis. Certaines personnes étaient trop joviales pour être sincères. La seule pour qui elle n’avait pas fait cela, était la doctoresse. C’était quitte ou double. Mais le jeu en valait la chandelle et les informations trop importantes pour ne pas être transférées rapidement.

Se relevant une seconde fois, elle passa sa main droite dans ses cheveux pour repousser quelques mèches et les attacher en chignon, dont quelques mèches retombèrent de façon négligé sur sa nuque. Soupirant, pour la première fois de la journée, elle se dirigea vers les cuisines. Bon, elle avait besoin d’un bon café et de se nourrir un peu. La nuit avait vraiment été longue et elle voulait pouvoir être en forme pour le reste de sa journée et analyser quelques comportements qui lui avaient paru suspects dans les derniers dossiers réécrits et qu’elle n’avait pas vu la première fois, sous le coup de la précipitation. Marchant lascivement jusqu’aux cuisines, elle prit le temps de regarder autours d’elle. Il y avait peu d’individus à l’intérieur du domaine. La plupart profitaient du bon temps pour faire les missions en extérieur comme du repérage ou des interrogatoires. S’étirant, elle continua son chemin tout en pensant qu’il serait fructueux d’apprendre à connaître correctement les possesseurs de cartes et les pouvoirs des Arcaniens. Juste au cas où…

Poussant la grande porte battante, elle cligna plusieurs fois des yeux pour s’habituer à la lumière bien plus forte que dans le bureau des bâtons. Alex entra alors tout en saluant d’un revers de la main, les quelques cuisiniers qui s’y trouvaient sans piper mots. Ils devaient être au courant à force, et ne parlèrent pas non plus. A chaque fois que la fille de boulanger revenait dans les parages, elle venait manger et boire, avant de se remettre au travail. Alors, ils pouvaient les côtoyer assez souvent, elle et son caractère brûlant. Passant entre deux hommes, l’italienne se servit une part de tarte qui refroidissait sur le bord du plan de travail. Elle ne savait pas pour qui c’était. Ni par qui elle avait été cuisinée. Mais en tout cas, elle était très bonne avec la tasse de café noir qu’elle venait de se servir. Puis, si elle était en plein milieu de la cuisine, c’était pour être mangé. Aucuns autres cuisiniers n’oseraient donner son identité. Pour en être certaine, elle lança un regard noir à ceux qui l’observaient manger. Menace. Parfois, être sociopathe et instable mentalement, pouvait permettre bien des choses sans une société. Un sentiment de pouvoir. Un sentiment qu’elle ne devait pas avoir. Surtout pas. C’était comme ça. On voulait posséder le pouvoir sur les autres. Puis, on finissait par les rendre esclaves. S’en lasser et les tuer. Shit. Fermant les yeux, elle avala les dernières gorgées de son café. Nettoya la tasse rapidement et quitta les cuisines tout en prenant soin de prendre une bouteille d’eau fraiche avec elle.

Ses pas les menèrent vers l’extérieur. Il fallait qu’elle puisse prendre l’air une fois de temps en temps quand même. Réajustant son arme à sa ceinture, elle poussa les lourdes portes pour être frappée par la chaleur. Mon Dieu, ce que ça pouvait faire du bien. Désormais, il fallait trouver un endroit intéressant. L’allée n’était pas bonne. Elle pouvait se faire enquiquiner par toutes les personnes voulant entrer dans le domaine. Alors, elle se dirigea vers la droite, là où se trouvaient les jardins de la famille. Ses yeux se levèrent alors vers le ciel. Bleu, sans nuage. Calme, tout comme les alentours. Au moins, personne ne viendrait la voir ici. Puis, elle n’aimait pas s’entrainer dans les salles prévues à cet effet. Autant profiter de la chaleur et du beau temps, avant que l’hiver ne vienne prendre tous ses droits. Baissant de nouveau le regard, elle se mit à observer les quelques centaines de variétés de plantes. Toutes aussi belles les unes que les autres. Et même le petit chaton blanc qui se marquait son territoire sur le bord d’une colonne. Sale bestiole.

Resserrant une nouvelle fois l’élastique autour de ses cheveux, Alex repoussa la mèche barrant son œil vert, derrière son oreille. Il fallait qu’elle puisse voir les choses et les mouvements correctement. Balançant sans plus de cérémonie, le fourreau de son arme au sol. Elle serra le pommeau et enchaîna les mouvements le plus rapidement possible. Jusqu’à ce qu’une douleur ne la tétanise et lui fasse lâcher sa lame. Tenant son bras gauche, la jeune femme s’arrêta soudainement de bouger. Il est vrai qu’elle avait mal. Très mal même. En même temps, ça faisait plus d’une semaine qu’elle n’avait pas fait d’exercice avec. Mais, dans sa mémoire, la douleur au moment de l’attaque avait été sans précédent. Heureusement, qu’elle avait pu compter sur les services du médecin d’Arcana. Ses souvenirs étaient mauvais et donc, elle était incapable de dire si son bras avait été brisé ou non. Mais ce qui était certain, c’est qu’elle n’avait pas du s’en servir pendant un trop long moment à son goût. Certes, elle était droitière et combattait généralement, avec la main droite. Mais, elle s’était forcée depuis quelques temps, à maîtriser aussi la défense au minimum, de son autre main. Juste au cas où, sa main droite, voire tout son bras droit serait hors service. Soupirant. Elle se reprit son arme en main. Gauche cette fois ci.

Allez ma vielle. Tu peux le faire. La douleur, c’est uniquement dans la tête

Commençant lentement la reprise de ses mouvements. Puis plus rapidement. Elle avait mal et ce n’était pas que dans sa tête. Mais elle essayait au maximum de ne pas l’entendre. Normalement, de ce qu’elle avait lu, les sociopathes étaient doués naturellement pour faire abstraction de leurs ressentis physique. Alors, elle se concentra pour l’oublier. Coupant l’air de sa lame comme ci celle-ci était un ennemi. Une goutte de sueur perla lentement de son front jusqu’à son menton, qu’elle essuya d’un revers de la main. Brr. Repoussant une énième fois la mèche retombant sur son œil, elle se pencha pour attraper une bouteille d’eau et d’en boire une grande gorgée. Ca faisait toujours du bien. Ses lèvres s’étirèrent alors en un léger sourire sarcastique, alors qu’elle reprenait son entrainement. Des paroles franchissant la barrière de ses lèvres.

« Vous pourriez admirer mon entrainement encore mieux, en sortant de votre cachette. »

Parce que oui, elle l’avait vu ce bout de vêtement dépassant de derrière une colonne en buvant. Elle ne savait pas si c’était un homme ou une femme. Mais se sentir observé ne faisait pas parti de ses goûts favoris. Alors, cette personne avant le choix. Partir ou rester. Mais Alex serait impitoyable si, il ou elle, voulait s’entraîner avec la rousse. De surcroît, son bras lui faisait encore trop mal et pourtant, elle forçait dessus. La mettant dans une mauvaise humeur certaine. Sa patience avait des limites.

Une petite limite.
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MessageSujet: Re: Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] EmptyMer 19 Juin - 18:50

La journée était vraiment trop calme à un point que notre homme avait enfin pu avoir l’occasion de faire une nuit de plus de six heures. Chose rare connaissant son activité avec ses potions qui demandaient une constance surveillance. Là, toutes ses expériences semblaient être terminées pendant le reste de la journée voir même le lendemain. Rester à ne rien faire et observer les autres ? C’était une idée, mais Jolly n’aimait pas forcément perdre son temps avec des futilités. Peut-être que rendre visite aux trois amis serait amusant ? Mwais non. L’alchimiste avait déjà, il y a peu, observé l’évolution de l’œil de Debito et il ne fallait donc pas abuser des bonnes choses. Cela lui ferait perdre du temps plus qu’autre chose. Allumant un cigare, l’homme commença à lire quelque papier posé en désordre sur son bureau. Ceux-ci parlait des nouvelles recrues des derniers mois ou encore des nouvelles arcanes majeurs ainsi que de leur pouvoir. Seule la deuxième catégorie l’intéressait vraiment, mais malheureusement… Ceux-ci se faisaient vraiment de plus en plus rares n’aidant par la santé de Mondo à aller mieux. Peut-être que le besoin de refaire des tests sur des personnes inconnues allaient être nécessaire ? Cette option ne dérangeait pas spécialement Jolly bien que la méthode restait tout de même assez secrète. Oui, car ce mécanisme pouvait ne pas marcher et rendre un handicape au testeur voir la même chose quand un contrat pouvait être passé. Pace était certainement le meilleur exemple.

Remettant les papiers droits sur son bureau, le contractant de la Luna décida de se bouger l’arrière train et d’ainsi essayer désespérément de faire quelque chose d’utile. C’est ainsi, cigare à la main, que Jolly se mit à voyager dans les couloirs de l’Arcana. L’ambiance était plutôt calme comme si cette journée de fin de printemps semblait occuper tout le monde. Il faut dire que les criminels ou autres personnes de ce genre, préférait les journées de beaux jours pour passer à l’action. Pourquoi ? Simplement que cela était plus facile de s’échapper que de glisser sur une plaque de glisse, de la pluie et se faire arrêter bien trop facilement. De ce fait. Jolly trouva cela normal que toutes les troupes soient débordées et le Manoir calme. Même bien trop calme.

Se dirigeant vers la sortie et plus précisément vers le jardin extérieur, des bruits attirèrent son attention comme si une personne s’entrainait ardemment. Comme à son habitude, le supérieur se met contre un mur, un peu à l’ombre du toit, et commença à observer. Une jeune femme se trouvait là et il ne fallut pas longtemps à Jolly pour se remettre son nom dans sa tête. Enfin, dès que son visage fut plus ou moins distinct pour lui. Le noiraud fut donc surpris de la voir parmi eux sachant très bien que la petite était normalement espionne de l’autre côté de la Famiglia. Peut-être qu’elle était venue donnée des informations intéressante ? Sa présence fut repérée après un petit moment lui enlevant le besoin de la saluer, ce n’était pas vraiment son habitude. Écrasant le cigare contre le mur de la bâtisse, il se dirigea vers elle, les mains dans les poches et toujours avec le même air neutre sur le visage. S’arrêtant sous l’ombre d’un grand arbre, le soleil n’était pas son meilleur ami, Jolly remit ses lunettes droites sur son nez avant de poser ses yeux améthyste sur la jeune rousse en prenant la parole.

« Eh bien, c’est rare de te voir parmi nous.  Tu as trouvé quelque chose d’intéressant à nous rapporter sur nos ennemis ? »

Oui, Jolly n’était pas le genre de personne à tourner autour du pot et préférait aller droit au but s’il pouvait tirer quelque chose d’intéressant. Vous aurez aussi remarqué que sa façon de parler fut assez directe ne se retenant pas sachant pertinemment qu’il était son supérieur sans pour autant le montrer directement. Son regard ne quitta donc pas la jeune femme posant même ses yeux sur son épée. Une espionne avait-elle autant besoin de s’entrainer ? Peut-être que la journée allait prendre une tournure et pouvoir lui être bénéfique. Voir même intéressante ! A voir comment tout allait évoluer maintenant.
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MessageSujet: Re: Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] EmptyDim 14 Juil - 1:36

Infiltrer le camp ennemi, c’est avant tout faire preuve de patience. De calme et surtout de self contrôle. Savoir se fondre dans la masse, de part un physique banal. Une conversation moindre ou alors extrêmement importante aux yeux d’un autre pour lui faire comprendre qu’il est plus important qu’un autre. Inventer des relations, puis séduire pour réussir à faire parler. Obtenir des informations et mentir sur sois même en échange. Ne jamais dire que le strict minimum. Inventer une vie. Dire la vérité pour brouiller les pistes. Ne pas avoir peur, parce que c’est important de ne pas avoir peur lorsque l’on est un espion. Puisque chaque jour que Dieu fait est synonyme de nouveau combat et de nouveaux mensonges auxquels il faut impérativement savoir faire face. L’espion est avant tout un artiste de scène et un menteur, un très bon menteur. Il n’est pas forcément un bon combattant, ce n’est pas ce que l’on lui demande après tout. Qu’il sache se battre ou pas, n’a strictement aucune importance. Le fait est, qu’il doit savoir se défendre. Parce que si quatre vingt dix pourcents du groupe qu’il doit surveiller est idiot, cela ne veut pas dire, qu’il y en aura un dans le groupe, qui ne va pas un jour, trouver cela étrange et commencer à avoir des soupçons. L’espion porte plusieurs masques, qu’il enlève et remet en fonction des individus. C’est un être réfléchis, qui sait réagir sans mettre en péril sa couverture et celle de ses camarades. L’espion n’a pas uniquement que des bons côtés. C’est aussi un être menteur et fourbe. Une personne en laquelle, il est difficile de garder une confiance aveugle. Généralement, les hauts dirigeants prennent des individus qu’ils connaissent comme qui quelqu’un qui ne pourrait jamais les trahir. Mais parfois, cela arrive que ce soit uniquement pour leurs capacités. Leurs façons d’êtres. Doué pour mentir. Pou se maîtriser même dans les pires situations. Pour la filature et surtout la récole des informations, même les plus difficiles à obtenir. Or, ils ne sont pas dignes de confiance. Ces individus possèdent plusieurs vies. Perdant ainsi la notion du temps. La notion de la personnification. Ils ne sont plus que des acteurs. Changeant de personnalités et de passé au fil des années. Qui est-on réellement au fond ? Une ombre. Menant une vie qui n’est pas réellement la sienne. Se mentir inévitablement avant de mentir à de vulgaires inconnus. Trahir pour ressentir une existence autre que le mensonge qui s’enfonce peu à peu au centre d’une vie. La plupart des membres d’une des deux familles puissantes devaient le savoir. Si, elle-même avait eu l’audace d’envoyer des espions chez les ennemis. Alors, il était clair que leurs rivales feraient véritablement la même chose. Il faudrait impérativement les trouver et les éliminer. La jeune femme le savait, être une espionne ne lui plaisait pas grandement. Du jour au lendemain, elle s’était retrouvée dans une ville qu’elle n’avait connue que très tard. Une ville qui lui donnait froid dans le dos, chaque jour qu’elle devait passer dedans. Quitter sa famille et faire le choix de ne pas garder de nombreux contacts avec eux pour ne pas les mettre en danger. Tout ca parce qu’elle avait laissé son naturel prendre le dessus. Alors qu’elle arrivait à se contrôler correctement depuis déjà beaucoup de temps. Une erreur lui avait fallu de se retrouver dans une situation comme celle-ci. La jeune femme se sentait mal. Très mal . Parce qu’au fond, elle aimait l’adrénaline que lui fournissait ce travail. Pourtant, elle possédait le revers de la médaille. Son côté dangereux était incontrôlable. Un monstre. Voilà comment elle se sentait parfois. Un monstre dangereux de part son côté instable. Parfois, elle se battait. Et laissait son côté humain prendre le dessus comme toute personne normalement constituée, mentalement ainsi que physiquement. D’autres jours, son corps n’étant pas au summum de sa forme, son esprit n’arrivait pas à suivre correctement, alors, elle se laissait happer par l’abysse se trouvant tout au fond d’elle. Parce qu’elle se considérait comme malade avant tout. La rousse savait qu’elle devait faire attention pour ne pas sombrer totalement dans la démence et s’ancrer encore et toujours sans pouvoir sans sortir. Bien évidemment, elle évitait toute prise de médicaments comme le voulait la plupart de ses médecins. Comme des antidépresseurs et ses autres pilules qui la rendraient certainement plus folle qu’elle ne l’était clairement à la base.  La décision de se ressourcer était alors sa seule échappatoire. Par conséquent, même si la blessure était vraie. Elle avait trouvé l’excuse d’une potentielle attaque de ce même homme pour retourner à Régalo. Alors qu’au fond, tout ce qu’elle voulait, c’était se reposer. Se calmer et enfin repousser sa part d’ombre une nouvelle fois. Tout n’était que mensonge. Réel mensonge.

Ainsi, l’italienne avait fait le chemin du retour vers sa ville natale. Les premiers pas après la frontière lui permirent de se ressourcer très rapidement. L’air frais. Le soleil et des têtes qu’elle connaissait un tant soi peu. Néanmoins, la raison de sa venue l’avait très rapidement rattrapée. Son bras. Effectivement, la demoiselle était dans l’incapacité de se servir de ce dernier. Bien qu’elle soit droitière et que le membre blessé n’était autre que le gauche. C’était un poids considérable. Lors d’une altercation, n’importe qui – même le plus aveugle- pouvait amplement se rendre compte du problème. Et ainsi se focaliser dessus pour la mettre en position de faiblesse. Alex ne fonctionne naturellement pas comme une personne normale. Pour la jeune femme, pensé que la douleur serait de plus en plus forte en attendant, elle pensait simplement que cela pourrait jouer contre elle pendant un combat. Il fallait réellement qu’elle commence à reprendre une thérapie correctement pour se remettre à penser comme une personne normalement constituée. Ayant une vie normale et une famille ainsi qu’un travail reposant. Tout au contraire. Rapidement, le médecin avait donné son verdict. L’épaule était déboitée. Bonne nouvelle au moins. La convalescence prendrait beaucoup moins de temps que prévu. Néanmoins, la douleur prendrait un certain temps à diminuer et encore plus pour disparaitre. Encore plus lorsque l’on s’appel Alex et que l’on est fermement contre la prise de médicaments ou tout simplement d’anti douleur qui pourrait la rendre groggy. Mettant sa vie fortement en danger. Etre sociopathe entraîne en général de nombreux effets secondaires. La dépression. La colère permanente. Et la peur du complot. Non pas qu’elle ressente cette dernière comme était vivace, mais cela faisait parti de son caractère intégral et avoir été droguée de médicaments depuis son plus jeune âge ne favorisait pas du tout cette pensée. Ainsi, il fallait se lever de bonne heure pour réussir à donner de petites gélules à la jeune demoiselle.

Peu de temps après, la rousse avait du retenir trois nuits entières pour pouvoir réorganiser et ranger son bureau correctement. Ce qui à la fin du temps de travail, l’avait mis de bien mauvaise humeur. Jamais elle ne passerait beaucoup de temps dans les locaux de l’Arcana Famiglia. Au mieux, elle pourrait toujours venir s’y refugier après une trop grosse erreur de sa part. Mais, elle ne continuerait que d’y penser peut-être que trois ou quatre heures. Parce qu’elle ne devrait pas éveiller les soupçons de la deuxième famille pour laquelle elle travaille. Non. La jeune femme le savait, elle devrait toujours revenir à Tradimento. Comme un animal de compagnie tellement bien dressé qu’il reviendrait toujours vers celui qui nourrissait sa nature la plus profonde. Pour preuve, la fille de boulanger commençait même à penser que rompre le bail de son appartement ne serait pas la pire idée qu’elle pourrait avoir. Après tout, elle payait deux loyers différents, dans deux villes aux antipodes l’une de l’autre. Heureusement, elle obtenait deux salaires assez conséquents mais celui de Régalo n’était plus utile. Au moins, elle aurait la bonne excuse de ne plus avoir de logement pour retourner chez ses parents lors de ses jours de repos. Idée à méditer. Véritablement méditer.

Ainsi, elle avait fait un détour par les cuisines pour se remplir l’estomac et tenter de se réveiller par la même occasion. Certes, une chose lui manquait lorsqu’elle n’était pas dans la Ville du Soleil. La nourriture. Celle de Tradimento était fade et insipide pendant que celle de son contraire était un peu plus épicée à l’instar des caractères vivants et brulants des citoyens de la ville portuaire. Leur café était aussi plus fort , ca lui donnait envie d’en reprendre encore et toujours pour calmer ses ardeurs. Pourtant, elle n’oubliait pas la raison de sa visite aux cuisines. A la base, la jeune femme avait prévu de remonter correctement les brettelles de n’importe quel membre – masculin ou féminin- des bâtons qu’elle rencontrerait. Sans distinction. Le ou la menaçant de bien des tortures si elle retrouvait encore son propre bureau dans l’état qu’elle l’avait retrouvé en revenant quelques jours auparavant. Certes, elle n’était pas la reine du ménage. Mais, là c’était du pur et simple n’importe quoi. Des dossiers qui n’étaient même pas les siens et qui n’avaient strictement rien à voir avec son travail. Sa chaise de bureau avait même été remplacée. Ca par contre, elle n’avait pas perdu de temps. Quelques regards à droite et à gauche avant de la récupérer, en laissant un mot qui en disait long sur ses attentions au voleur présumé. Sa poubelle avait été remplie de nourriture non fini et de papier déchiré. Ce qui ne lui laissa que trois solutions plausibles. La première étant qu’un fantôme s’amusait à prendre son bureau pour un dépotoir avant de disparaître lorsqu’il sentait la présence de la jeune femme franchir les frontières de la ville voisine. A éliminer.

Dans le second cas, son bureau avait été donné à un nouveau ou une nouvelle. Ce qui ne lui plaisait pas réellement. Alex Cantara Gabrieli faisait parti des individus les plus possessives qui puissent exister ces dernières décennies. Alors même, si elle n’était pas souvent présente dans la famille des «  gentils ». Ce n’était pas une raison pour offrir son bureau à une nouvelle recrue. Mordant dans son croissant au beurre, elle soupira pour la énième fois de la journée. Si cela venait à être vrai, alors, elle trouverait cette nouvelle personne, le supérieur et lui expliquerait sa façon de penser. Qu’elle est sociopathe et que changer ses habitudes n’est pas une meilleure chose à faire. Idée à garder sous le coude. Et enfin la dernière. Que les autres membres prennent son bureau à 98% du temps vide comme leur vide ordure ainsi que rangement à dossier personnel. Sur le fait, elle sentait qu’être la numéro sept des bâtons lui permettrait de donner des ordres et de leur expliquer sa façon de faire. Quoi qu’au fond, même si elle n’était que la numéro une, ça ne changerait rien. Certains allaient avoir les oreilles sifflantes.

Pour éviter toute mort inutile, la combattante avait alors pris l’initiative d’aller s’entraîner un peu avant. Histoire de se fatiguer et de certainement oublier de s’énerver. Les jardins étant le meilleur endroit pour ne tomber sur personne et devoir repousser une envie terrible d’assassinat sanglant de préférence. Ainsi, la jeune rousse enchaina dès son arrivé au sein d’un parc de fleurs, les quelques mouvements, tout en forçant délibérément sur son bras gauche. Son débardeur ne cachait pas grand-chose de sa récente blessure. Une épaule encore enflée ainsi qu’un bleu qui tendait à être prune très mûr plutôt que bleu. Quoi que, c’était certainement un hématome. Surement oui. Ses cheveux attachés en chignon ne lui permettaient pas de cacher cette marque. Mais sous peu, elle disparaitrait. Alors autant attendre et ne pas trop se prendre la tête dans des réflexions inutiles sur le regard des individus lambda. Après tout, qui ne s’est jamais blessé durant sa vie ? Très rares sont les personnes dans ce cas précis. Puis, c’était un peu le propre de sa nature d’être comme cela. Je m’en foutiste du regard des autres. Les malades mentaux ne font pas attention. Ils se contentent de vivre en restant inlassablement enfermés dans leurs bulles de confort. Non. Il fallait qu’elle arrête de penser comme cela. Elle n’était pas malade mentale. Pas du tout. Déchirant l’air avec sa lame, la jeune femme répéta plusieurs fois le même mouvement. Se pinçant la lèvre à chaque soubresaut de douleur venant de son épaule. Oh oui, elle lui ferait payer au centuple ce qu’elle ressentait. Parole d’Alex.

Son regard capta un mouvement non loin d’elle. A l’abri du soleil contre un mur. Malgré tout, la jeune femme se contenta de s’entraîner encore quelques minutes avant de se rafraichir correctement. A peine sa bouteille d’eau remise à sa place, la rousse prit la parole. Parce qu’elle n’arrivait pas à savoir qui se trouvait derrière cette part d’ombre et surtout, qu’elle n’aimait pas particulièrement l’idée d’être ainsi espionnée. Lui faisant alors comprendre qu’il pourrait tout aussi bien observer tout en s’approchant d’avantage. La rousse serra tout de même fermement la garde de son arme. Théoriquement, elle n’avait rien à craindre à l’intérieur même du domaine Arcanien. Mais au fond, elle avait toujours des doutes. Ne connaissant pas l’identité des espions venant de chez les Momento. Pénétrer le bureau d’Elysion n’était pas une tâche aisée, de plus, peu de gardes étaient enclins à parler de telles choses à la «  petite nouvelle ». Elle devait encore obtenir un peu de confiance auparavant. Pas facile lorsque les relations sociales sont les dernières capacités que l’on possède. Replaçant sa mèche derrière son oreille, elle observa le nouveau venu.

Ses yeux vairons se baladèrent sans pudeur pour le détailler. Grand. Cheveux sombres. Lunettes de soleil et costume noir, typique de la Famiglia. Son visage ne lui était pas réellement inconnu. Le détaillant une nouvelle fois. Un sourire ironique passa sur ses lèvres furtivement. La Luna. Oh, elle ne le connaissait pas personnellement, mais ce qu’elle avait pu apprendre sur lui suffisait amplement. Un scientifique sans scrupule. Certes, il semblait avoir une bonne raison pour torturer des innocents. Au fond, l’italienne aux cheveux de feu s’en fichait éperdument de sa raison. Qu’elle puisse sauver des centaines de vie ou a contrario une seule. Selon elle, peu d’individus pouvaient être mis dans la catégorie «  innocent » alors bon. Ce n’était pas elle qui allait lui dire quelque chose. Temps qu’il se tenait à bonne distance de sa propre personne. Dans ces cas là, elle pourrait pertinemment lui casser plusieurs membres, même avec une blessure.  Alex arqua un sourcil lorsqu’elle le vit écraser son  cigare contre le mur.  Les mots quittèrent sa gorge plus rapidement que voulu.

« Vous pourriez avoir du respect pour l’infrastructure à défaut d’être poli Jolly. »

Parce que oui, ce n’était pas poli aux yeux vairons de la demoiselle, d’espionner une personne en restant dans l’ombre. Cela portant fortement à confusion et créant des conflits. De surcroit, elle n’avait pas confiance en lui et restait sur la défensive. De plus, il ne fallait pas s’attendre à ce que la sociopathe fasse une plus grande preuve de respect envers son supérieur hiérarchique. Le vouvoiement suffisait amplement. Après tout, était-elle seulement capable de comprendre correctement la hiérarchie ? Ils avaient une carte. Oui et alors ? Qui courait de ville en ville pour récolter des informations ? Rester derrière un bureau c’est bien. Mais, il ne fallait pas confondre ceux qui risquent leur vie en se battant avec leurs propres capacités et ceux qui se cachent derrière un pouvoir acquis trop facilement. Beaucoup trop. Le respect viendrait lorsqu’ils seraient tous sur le même pied d’égalité. Son mouvement de rébellion mental fut stoppé dans son élan par les paroles de l’homme se trouvant en face d’elle. Celui s’étant déplacé, mais restant toujours à l’ombre. S’asseyant sur le rebord d’un massif de fleurs, la jeune femme but une nouvelle gorgée d’eau avant de lui répondre. Voyons, que faisait-elle ici ?

« Voyez vous, mes informations sont toujours très intéressantes. Je vous conseille donc de lire les dossiers que je donne en main propre à mon chef de section vous y trouverez certainement  votre bonheur. »

Ses lèvres s’étirèrent en un sourire moqueur. Croyait-il réellement, qu’uniquement parce qu’il possédait la carte de la Luna, elle allait lui donner ses informations aussi facilement ? S’il les voulait, il n’a que quelque pas à faire et parler à son chef pour les obtenir. Après tout, on ne parle pas aussi librement lorsque l’on est espion. Il faut savoir se taire et faire comprendre les choses. La jeune italienne devenait certainement un peu parano, mais les murs possèdent des oreilles. De très bonnes oreilles en général. Pourtant, elle sentit la pression de devoir de justifier un tant soi peu. Buvant une nouvelle gorgée d’eau, elle dirigea son regard vairon vers le regard de l’homme. Elle ne le voyait pas avec ses lunettes noires, mais d’expérience, elle se doutait clairement qu’il ne regardait pas dans une autre directement.

« Quant à mon retour parmi la Famiglia, il  n’est que purement physique. Mais je m’interroge sur votre présence en dehors de votre laboratoire hermétique à tout rayon du soleil, monsieur le scientifique. »

Ce n’était pas impoli après tout. Elle aussi pouvait pertinemment poser des questions qu’il soit d’accord ou non. Rien n’était gratuit, il pouvait ne pas lui répondre, mais, qu’il ne s’attende pas à ce qu’elle lui réponde à son tour. C’était donnant - donnant. La jeune femme termina alors complètement sa bouteille d’eau. Zut, elle ne pensait pas avoir aussi chaud que cela. Son regard ne quitta pas une seule seconde son partenaire de conversation. Si Alex n’en montrait rien, elle n’avait pas pour autant confiance en cet homme. Sa main se resserra une nouvelle fois sur la garde de son épée. Ses réflexes étaient encore très bons. Il ne fallait pas relâcher sa garde. Surtout pas avec un individu de sa trempe. Alex savait pertinemment à qui elle avait à faire.

Jolly. La Luna.
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MessageSujet: Re: Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] EmptyJeu 22 Aoû - 17:36

Ne trouvez-vous pas cela ironique que l’espion peut-être lui-même espionner sans pour autant s’en apercevoir ? Tel était le cas en ce moment même et personne ne pouvait cacher que Jolly semblait avoir un petit don pour dissimuler sa présence aux yeux de quelqu’un. Il n’est pas rare de voir notre alchimiste suivre quelqu’un à la trace pendant toute une journée et que sa petite proie ne le voit pas avant la fin de la poursuite. Enfin, décider de se faire repérer quand Jolly en avait décidé car il se pouvait bien que notre homme ne veut pas être repéré du tout, mais l’envie de se montrer supérieur était, là plus part du temps, bien trop présent pour ne pas montrer son petit tour de passe-passe. Un peu comme le jour où notre homme s’était amusé à donner cette potion faisant échanger les corps. A croire que Jolly avait pu se dédoubler ayant pu observer chaque membre de la Famiglia à son aise comme s’il n’avait manqué aucune information important. Ah, que ce jour avait été fructueux et surtout amusant pour les expériences de notre tordu de premier choix. Était-ce un petit tour pour aider Mondo ? Pas du tout. Jolly avait juste eu l’envie de tester une forme de potion qui pouvait être que bien utile pour infiltrer la lignée adverse ! Tiens, un peu comme la jeune Arcane mineur en face de lui n’est-ce pas ?  A croire que le sujet allait tourner autour de l’espionnage ainsi que la discrétion, mais ne nous attardons pas trop sur des futilités voulez-vous ?

Alors comme ça, la petite Alex trouvait que cela n’était pas bien poli d’espionner une personne caché dans un coin ? Un sens ironique tournait dans cette phrase quand on savait le métier et le devoir que devait faire la petite rouquine. A croire que cette ouverture était faite pour notre Jolly qui s’approcha de quelque pas restant tout de même sous l’ombre d’un grand arbre. Le soleil était beaucoup trop présent aujourd’hui. Par moment cela ne dérangeait pas notre noctambule, mais s’il pouvait rester à l’ombre, Jolly n’allait pas refuser cette offre. A croire que la carte déteignait plus que prévu sur la personne ayant passé son contrat avec. La lune avec la nuit, n’est-ce pas le plus logique ?

«  He bien, tu devrais en avoir l’habitude avec la fonctionner que tu exerces n’est-ce pas ? Tu sais ce que tes proies ressentent maintenant. »

Effectivement, quand on se trouvait à la place du chasseur, il était bien rare de ressentir les émotions que pouvait avoir notre proie et se trouvait à sa place pouvait parfois déstabiliser. Hé bien cette jeune femme semblait intéressant rien que dans son comportement. C’était comme une sorte de passion de se prendre la tête avec tout le monde pour notre noiraud et voir enfin une femme lui tenir ainsi tête, cela ne pouvait être que plaisant. Croyait-elle pouvoir avoir le dernier mot ? Une chose quasiment impossible quand on parlait à un homme du prénom de Jolly.
Alors comme ça, ses informations étaient intéressantes sur papier ? Bien sûr que Jolly prenait note des espions envoyé par la Famiglia, mais ne tenait pas forcément Pace au courant quand il le faisait. Si des documents disparaissaient soudainement, cela ne serait même pas étonnant de les retrouver dans son bureau. Faisant un sourire en coin, il n’allait pas se retenir de reprendre la parole sur ses dernières phrases.

«  Mh intéressantes ? Que dis-tu par intéressante ? Nous n’avons pas eu beaucoup de nouvelles informations que nous ne connaissions pas. »

He bien oui. Aucune photo sur une arcane majeur et encore moins sur le chef de la Famiglia averse. On ne pouvait pas vraiment dire que les informations avaient été intéressantes, mais surtout quelque chose le dérangeait. Jolly avait pu si facilement l’observer sans qu’elle ne le voit que… Est-ce qu’un espion ne l’aurait pas suivi tout comme lui ? Quand on revenait au QG, l’attention devait toujours être à son maximum car la perte pouvait advenir si facilement ! D’un air plus sérieux, il fixa la rousse dans les yeux et on pouvait le sentir même au travers de ses lunettes de soleil.

« Cela semble si facile de te suivre petite espionne. Es-tu sûre que personne ne t’a suivi jusqu’à l’Arcana ? Comme moi je viens de le faire. »

A croire que le désire de supériorité n’arrivait vraiment pas à quitter le corps de notre noiraud, mais en même temps, Jolly voulait être certain de ne pas avoir de problème directement dans le Manoir et qu’un petit fouteur de trouble vienne déranger cet endroit plutôt paisible. De même que Mondo ne devait pas être mis en danger aussi facilement ! Lui qui faisait bien trop confiance à tout le monde dans la Famiglia. Heureusement que Jolly pouvait être là et se montrer le sérieux de service.
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Alex C. Gabrieli
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MessageSujet: Re: Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] EmptyDim 8 Sep - 17:24

En général, les individus ne sont pas favorables au fait de recevoir des critiques. De toute façon, cela ne fait véritablement jamais plaisir. Faut-il véritablement s’en habituer. Parce que oui, les critiques permettent d’avancer dans la vie de tous les jours. De s’en sortir. Sinon, il est possible de rester ancrer de plus ou plus dans ses convictions. Fausses ou non. Mais principalement fausses. S’enfoncer dans une bêtise humaine sous prétexte que les autres n’ont aucunement le droit de dire quelque chose. Principalement, parce que le sujet a été difficile. Le travail long et bien compliqué. Malgré les heures passées dessus. Comme lorsque l’on doit rendre un papier important. Que la personne a écrit une fois. Mais recommencé des centaines de fois voire même plus. Parce quelque chose n’allait pas. Qu’il fallait pousser la réflexion un peu plus longtemps. Qu’il faut s’adapter aux individus qui liront. Néanmoins, le moment venu, les heures de travaux rendent la personne concernée véritablement fébrile. Et que soudainement, un homme, que vous avez du voir , deux fois dans votre vie, arrive et vous balance, que votre travail n’est pas convaincant. Que c’est tout simplement du n’importe quoi. Que vous ne serez pas retenu ou avoir le devoir de tout recommencer. Finalement, en faisant n’importe quoi. Peut être que le bout de papier serait passé. Comment refaire ce que l’on a fait pendant presque des jours. Pour quoi ? Pour un aveugle qui n’est pas capable de s’en rendre compte. Alors on serre les dents. Hoche la tête pour signifier que l’on est d’accord avec lui. Mais à l’intérieur. C’est un petit volcan qui a bien du mal à se concentrer. Les films défilent d ans l’esprit du concerné. Comment le tuer. Faire disparaître le corps sans ne laisser aucunes preuves. Sauf que non. On sert les dents et les poings. Puis on part soudainement. En baissant la tête. Ah, il va le payer cet homme. Le lendemain, on balance sa feuille. Et on part travailler dans un autre bureau. Plus intéressant. Ou pas. Parce que le manque d’écoute face à une critique s’enchaîne plus rapidement que l’on peut le croire. Et la vie ne sera qu’une vulgaire succession d’un certain manque d’écoute et d’erreurs qui ne serviront à rien. Après tout, c’est un peu normal. L’humain ne supporte pas les remarques. Dans un second cas, c’est encore pire, lorsque le boulot est difficile. Où la vie est mise en danger. Comme pendant une guerre, avec une arme à feu ou bien blanche. Que chaque seconde est mortel. Et là, on vient vous dire que l’on a plus besoin de vous. Parce que vous ne respectez pas forcément tout le temps les ordres de vos supérieurs. En même temps, peut-on vous blâmer puisque vous essayez de sauver le maximum de vie. De ceux que vous considérez comme des camarades ? Ceux qui restent derrière leurs bureaux sont vraiment stupides et ne font attention à rien. Encore moins aux vies de ceux qu’ils envoient se faire charcuter sur le front ; C’est tellement facile de parler et de ne pas y aller soit même. Néanmoins, un jour, c’est l’homme indiscipliné qui se trompe. Il essai de sauver les vies et en perd le double. Mon Dieu, qu’a-t-il dont fait ? Rien de bien conséquent. Il aurait du écouter. Surveiller ses arrières correctement. Et prendre en compte les critiques. Sauf, que cette leçon ne fonctionnait pas avec Alex. La jeune femme n’aimait vraiment pas que quelqu’un lui donne des ordres. Et encore plus que l’on critique son travail. De toute façon, la rousse n’aimait pas grand-chose. Surtout dès le moment, où cela touchait de près ou de loin, les efforts qu’elle devait fournir pour tenir son rang d’espionne. Parce que c’était trop proche de ce qu’elle était. Du travail qu’elle faisait elle-même sur sa propre personne. De se contrôler pour ne pas soudainement craquer se mettre à tuer n’importe qui et n’importe quand. De suivre toutes les personnes qu’elle trouvait potentiellement intéressantes. Et de se faire remarquer. C’était douloureux mentalement de lutter contre sa véritable nature. Mais aussi physiquement. Parce que la jeune femme enchainait pour se décontracter de nombreuses heures de sports intensives. Comme de la course. Ou des sports de combat. Faisait parfois quelques séquelles sur sa propre peau, pour se soustraire à la douleur qu’elle voulait infliger. Lui laissant, parfois, de fines cicatrices sur sa peau pâle. Alors, non, il n’était pas possible, selon elle de critiquer son travail. Et ouvertement de surcroît. Qu’est ce qui la retenait encore de s’énerver sur cet homme. Arcane majeure ou pas, elle n’en avait que faire. Ce dernier ne pouvait l’ouvrir pertinemment. Alors qu’il vivait dans un monde souterrain. Bien différents de ce qu’elle ressentait chaque jour à Tradimento en se levant. Non, les individus n’aiment véritablement pas recevoir des critiques. Très peu d’entre eux ne les prenaient au pied de la lettre pour devenir meilleur. Alex Cantara Gabrieli, encore moins.

Sauf que là. La sociopathe sentait sa limite s’atteindre lentement. Cet homme ne pouvait réellement la contre dire sur chacun de ses dires. La jeune femme savait pertinemment ce qu’était son travail. Travail qu’elle tentait de faire différemment des autres espions. Ce n’était pas vraiment pour elle, le fait de devoir rester dans l’ombre pour observer d’autres individus. Généralement, cela ne fonctionnait pas. Non, l’espionne prenait son rôle autrement. En commençant par s’infiltrer directement dans la famille. Histoire d’avoir de réelles motivations. Mais particulièrement une bonne base de commencement. Ainsi, sans ne rien savoir de son monde de fonctionnement, comment se permet-il de parler ? Lui, qui restait au chaud dans le domaine de l’Arcana Famiglia . Sans prendre de réels risques. Sans se demandait, si au réveil, elle resterait en vie. Que sa couverture ne serait aucunement découverte. Sinon, la jeune femme savait pertinemment à quoi s’attendre. Oh, elle ne le connaissait que de réputation. Mais Alex, avait entendu dire que la Famille des grands méchants possédait un bourreau parmi eux. Et que ses techniques pourraient très bien atteindre toutes les pensées les plus sombres des personnes malades comme elle. Du moins, ce qu’elle se retenait difficilement de faire avec le temps. Cela devenait de plus en plus compliqué. Encore plus maintenant. Au début, la rousse croyait véritablement que l’air de sa ville natale, lui ferait véritablement du bien. Or. Ce n’était pas le cas. Désormais, elle avait l’impression que rien ne lui permettrait de s’en sortir. Rien du tout. S’enfonçant peu à peu.

Soupirant, la jeune femme passa une main dans sa longue crinière de feu. Histoire de dégager une nouvelle fois sa vue. Ce qui était certain, c’est qu’il y avait depuis qu’elle était entrée la première fois dans ce domaine, eu de grands changements. Auparavant, personne n’aurait eu le loisir d’observer son regard vairon. Cet œil bleu et son homologue vert. Ces questions inutiles qu’elle entendait tous les jours. C’était le plus petit prétexte pour l’énerver. Sauf, que depuis qu’elle avait prit un rythme diffèrent. Tout avait changé chez elle. Autant physiquement. Que mentalement. Dans le premier cas, la jeune femme avait conscience d’avoir perdu du poids. En même temps, à la base, ce n’était pas elle qui faisait la cuisine. Alors, vivre seul du jour au lendemain, ne favorisait vraiment pas la prise de quelques kilos. Ses cheveux étaient vraiment plus longs et en désordre de surcroit. Elle qui avait toujours vécu dans un luxe, se retrouvait du jour au lendemain – principalement sur un coup de tête- à n’avoir à peine le temps de se coiffer correctement. C’est principalement à cause de ça, qu’elle ne pouvait plus laisser sa mèche cacher son œil vert. Parce que ce n’était pas esthétique. Mais principalement parce que c’était particulièrement gênant. Devoir combattre avec un rideau de cheveux devant les yeux. Très peu pour elle. Sincèrement. Désormais, elle acceptait avec beaucoup moins de difficultés de laissait voir ses deux yeux et le reste de son visage. Ce visage si inexpressif qui la caractérisait. Se renforçant de jour en jour avec plus de fougue. C’était douloureux pour Alex de se rendre compte qu’elle devenait instable chaque nouveau jour que Dieu faisait. Bien plus instable qu’auparavant. Ainsi, la jeune femme se demandait encore et toujours pourquoi elle était de retour dans la Ville du Soleil, si même les rayons de ce dernier ne lui permettaient pas de s’en sortir. Encore plus, lorsqu’elle se retrouvait face à l’Arcanien le plus antipathique qu’il puisse exister. Certes, il faisait parti de la famille qu’elle servait. Mais, la rouquine se demandait si sa place ne serait certainement pas mieux de l’autre côté de la frontière. Après tout, de ce qu’elle pouvait savoir d’eux, c’était un peu ce qu’elle voyait en Jolly. Une personne plus ou moins antipathique qui semble ne penser qu’à lui-même. Tout comme eux, qui voyaient leur cause comme celle à défendre avant tout. Quitte à tuer la moitié des habitants de Tradimento. En fait, la différence entre les deux clans était minime. Réellement minime. Qu’il fallait se concentrer pour s’en rendre compte. Uniquement le sang. Et la soif de mort. Rien de plus. Rien de moins.

Sauf que pour elle, le contractant de La Luna aurait certainement du faire parti des Momento. Il devait certainement avoir eu un petit mélange dans la distribution des cartes. C’était sûrement ça. En attendant, la jeune demoiselle se concentra sur les dires du membre de l’Arcana Famiglia. Tout en notant, que ce dernier n’avait pas l’air de grandement apprécier le soleil. Dans le pire des cas, s’il venait à devenir trop encombrant. Il suffirait de lui prendre le bras pour l’attirer sous la lumière naturelle. Pour ainsi le voir brûler comme un Vampire au Soleil. Stop. C’était un peu farfelue de penser ce genre de chose. Alors, intérieurement, la fille de boulanger se mit à rire. Ah cette histoire était risible. Tout comme cette rencontre. Après tout, qu’elle était la possibilité en pourcentage, que de toutes les rencontres qu’elle aurait pu faire en rentrant dans le Manoir Arcanien, ce fut celle sur laquelle elle aurait le moins parié qui se fasse ? Apparemment, le destin avait beaucoup d’humour en ce moment même. Soupirant pour la deuxième fois, elle se concentra une nouvelle fois sur l’homme, tout en serrant entre ses doigts fins, sa bouteille d’eau pratiquement vide. Allons bon, qu’avait-il à lui dire cette fois ci pour la contre dire ? Durant le temps de prononciation de la petite phrase, la jeune femme arqua un sourcil. Alors comme ça, il voulait véritablement la contre dire sur chacune de ses paroles ? Cette fois ci, c’était uniquement pour lui dire qu’elle devrait en avoir l’habitude avec sa fonction au sein de la famille. Et que désormais, elle ressentait ce que ressentait chacune de ses proies. Un sourire mesquin apparu lentement sur les lèvres de la jeune femme. Justement non. Elle ne savait pas ce qu’ils ressentaient. Parce que non, elle ne les suivait pas comme le faisait 99% des autres espions. Trouvant cette méthode particulièrement inutile et bête, puisqu’il est impossible d’obtenir des informations véridiques de la part des individus concernés. L’infiltration étant beaucoup plus intéressante. La jeune femme serra soudainement les poings. Bien sûr que non, elle ne ressentait pas ce qu’ils ressentaient tous. Parce qu’elle ne connaissait pas les sentiments comme tous les autres. Les ressentir ? Encore moins ? Ce n’était qu’un mélange indescriptible de sensation. Juste de la colère et de la frustration. Alors, elle répondit du tac au tac.

« Mes proies ne ressentent rien. Je ne fais pas partie de cette catégorie d’espion qui poursuit les individus dans l’ombre. Je trouve ca tellement ennuyeux. Quant à ce qu’ils ressentent. Je n’en sais rien. Et je ne suis pas la mieux placée pour le ressentir. Vous tâcherez de vous en souvenir. »

Et bim. Cela pourrait certainement servir à le faire dévier de la conversation. Après tout, c’était plutôt gênant de devoir avouer à une personne tel que lui, qu’elle n’était pas plus capable de ressentir de sentiment qu’un véritablement tueur en série. Cela lui avait coûté tellement dans le passé, qu’elle tentait de s’en éloigner le plus possible. Or, Gabrieli savait pertinemment que ce ne serait pas pour le moment. Levant les yeux au ciel, la jeune femme observa alors quelques secondes le soleil. C’était légèrement douloureux. Mais rien de plus. C’était si relaxant de pouvoir se poser quelques secondes. Prenant une profonde gorgée d’air. La jeune rousse décida de s’avancer un peu vers Jolly. Tout en restant au soleil. Histoire de le tenir à distance. Son épée toujours main. Au cas où. Il fallait s’attendre à tout avec lui de toute façon. Par la suite, une autre conversation s’engagea. Cette dernière annonçant fièrement que ses informations étaient toujours intéressantes et que si, il avait besoin de les lire, il fallait simplement qu’il se bouge les fesses pour trouver les dossiers dans le bureau du chef des bâtons. La numéro sept n’allait certainement aller les chercher et encore moins lui faire un résumé de toutes ses nouvelles découvertes. Pas de toute suite du moins. Effectivement, la jeune femme avait encore besoin de quelques jours pour récolter de nouvelles informations et réussir à les assimiler aux autres. Mais ca avancé. Pouvait-il lui certifier que les autres espions en faisaient autant ? Non. Il les envoyait seulement en mission suicide sans même s’enticher de leurs santés mentales ou physiques. Fermant les yeux quelques secondes, la rousse fit encore un pas de plus vers le contractant de La Luna. Alex l’observa alors d’un peu plus près. Un grand brun. Assez beau soit dit en passant, mais un peu trop mystérieux ou peut être comme elle, pour l’intéressait. Puis, cette façon de se cacher du regard des autres derrière des lunettes opaques ne lui plaisait pas vraiment. Cet homme avait certainement quelque chose à cacher. Et la jeune femme devait s’avouer, que ce serait un sérieux défi que de tenter de découvrir quoi. Ainsi, elle le pointa du doigt. Oui, c’était mal poli. Et alors ?

« Vous. Avez-vous par vous-même de telles informations ? Seriez-vous capables de reconnaître le chef des Momento si vous le rencontriez dans la rue ? Parce que moi, oui. J’en serais capable. Soit dit en passant. Je possède encore certaines informations que je ne vous ais pas transmis. J’ai besoin de vérifier certains dires et elles seront à vous. Voyons Jolly, soyez un peu patient. Sinon, je risquerais bien d’oublier. »

Ca, c’était parfaitement du Alex Gabrieli. Le pire dans cette histoire, c’était qu’elle était capable de vraiment retarder l’arrivée de ses informations s’il continuait à douter de ses capacités à en obtenir. Encore une fois, seule les espions et les autres membres du clan dirigeant la Ville Sombre sont potentiellement capables de reconnaître un Momento lorsque ce dernier apparaît devant eux. De savoir quoi faire, ainsi que leurs capacités physiques ou mentales. Certes, certains pouvoirs lui sont encore inconnus. Mais avec le temps, elle finirait bien par rencontrer les possesseurs de cartes et parler avec eux. Pourtant, elle en connaissait déjà un. Un dénommé Karen. Sauf, qu’elle n’avait encore rien marqué sur lui et son pouvoir plutôt étrange. De toute façon, personne ne lui avait encore posé de question dessus. C’était un fait et un secret qu’elle gardait pour elle. Qui pouvait toujours servir. Au cas où. Soudainement, un frisson la parcouru alors qu’elle leva les yeux pour tenter de voir les yeux de l’homme au travers de ses lunettes. C’était ça qui lui fit avoir ce frisson. Le regard perçant de La Luna au travers des verres noircis. Merde. Elle avait l’impression qu’il pouvait lire dans son esprit simplement en la regardant. En même temps. Les yeux sont les miroirs de l’âme semblerait-il. Alors bon. Tout était possible. Tout en sachant qu’elle ne connaissait pas non plus son pouvoir à lui. Ca. C’était problématique. Pourtant. Elle écouta ce qu’il avait à lui dire sans broncher. Du moins, jusqu’à ce qu’il lui dise gracieusement qu’il était facile de la suivre. Wait. Qu’est ce qu’il osait dire là ? Se faisant soudainement violence pour ne pas le frapper. La jeune femme serra violemment les dents.

« Pour commencer Monsieur, il serait judicieux de savoir, que j’aurais sentie n’importe quelle personne me suivre, sur tout mon trajet. Et cela en quelques minutes. Dans le pire des cas, son corps serait déjà en train de se faire dévorer par des poissons au fond de l’eau. Par la suite, je tiens à vous stipuler que vous ne m’avez pas suivi depuis mon bureau. Mais simplement que vous vous êtes caché après m’avoir vu à cet endroit. Ce n’est véritablement pas la même chose. »

Ses phalanges blanchissaient au fur et à mesure qu’elle serrait la garde de son arme. C’en était beaucoup trop pour la membre des bâtons. Trois tirades. Pour trois remarques. Non. Elle n’était pas patiente. Oui, elle s’en fichait de la politesse. Principalement dans un moment pareil. S’asseyant par la suite sur le petit muré. Elle tenta de se calmer pour ne pas le blesser mortellement. Voire même pire sur un coup de tête. De nouveau, elle tourna le visage vers lui. Le fixant droit dans les yeux. Ah, ce qu’elle aimerait briser ses lunettes d’un seul coup de pied bien placé. Passant sa langue sur le pourtour de ses lèvres, Alex prit de nouveau la parole. Histoire de le remettre à sa place une nouvelle fois.

« J’aimerais bien au passage, que vous arrêtiez de vouloir m’apprendre mon travail. Puisque je ne vous apprends pas à faire le votre. Restons chacun à nos places. Ce serait mieux. »

Ah, il faisait chaud. Terriblement chaud. Encore plus lorsque la colère semble soudainement prendre toute la place dans l’esprit de la jeune femme. A vingt deux ans, elle ne savait toujours pas se contrôler et c’était vraiment de pire en pire. Surtout depuis qu’elle avait Jolly en face d’elle. Dans un souci de protection, la rousse enleva soudainement son arme de sa ceinture pour la poser plus loin. Au cas où elle serait prise d’un besoin meurtrier. Ce serait bête de devoir tuer un membre de son propre clan. Déjà que toutes les cartes n’avaient pas trouvées contractants. Il ne faudrait pas réduire les troupes. Alex se demanda soudainement combien de temps allait-elle encore pouvoir se contrôler face à lui ? Très peu de temps semblerait-il. Vraiment très peu.
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MessageSujet: Re: Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] EmptySam 14 Sep - 19:49

Ah, sérieusement c’était amusant de pouvoir jouer un peu avec une personne ayant du caractère. Cette petite était bien intéressante de par son travail ainsi que ses réactions. Très peu de personne osaient tenir tête à notre homme et quand l’occasion venait, Jolly mettait un point d’honneur à faire comprendre qui était le patron non part son arcane majeur, mais par son comportement. Tout était un jeu pour notre homme et celui-ci continuerait même avec la petite espionne à ses côtés. Étant directement infiltrée chez les Momento, des informations intéresses pouvaient sortir de sa bouche en plus de ceux donner sur les papiers du chef du bâton. Oui, le contractant était quelqu’un de curieux et cela ne changera jamais ! Surtout quand la sécurité du chef de famille pouvait être renforcée. Maintenant qu’il la tenait entre ses griffes, toutes les paroles de la jeune femme pouvaient être tournées contre elle et chaque mot allaient rester dans la tête de notre homme. Je peux vous dire que le jeu avait commencé depuis quelque minute maintenant. Aller, on pouvait commencer le dialogue en espérant que celui-ci ne finisse pas par un meurtre !
Il fallait s’y attendre que les remarques de la Luna ne soient pas appréciées. C’était le cas avec le huitante pour-cent des personnes voir même plus encore. Il faut aussi dire que Jolly n’était respectueux que par intérêt ou encore l’homme trouvait que son interlocuteur en valait la peine. Là, c’était plutôt un amusement même si on pouvait penser que Jolly voulait rabaisser la roussette. Non, c’était un simple moyen de s’amuser pour lui surtout que la petite Alex était en train de lui tendre des perches qu’il n’allait pas pouvoir éviter. Après tout, pourquoi ne pas la saisir quand cette dernière était aussi facilement tendue ?

« Très bien, mais je peux vous dire que ta frustration est très visible à quiconque. Ce n’est pas bien discret pour une infiltrée et facilement suspect. Arrête donc de serrer autant ton arme, cela irait déjà bien mieux. »

On ne pouvait pas dire que les mots de Jolly était faux n’est-ce pas ? Quand une personne était envahir par le stresse ou encore une colère à l’entente de certain mot sensible, c’était toujours les premiers suspects que le monde regardait et accusait. Or, ne pas éprouver le même sentiment que les autres espions, c’est bien. Mais en éprouver des aussi visible était bien sûr la pire chose à faire dans ce métier. Si Jolly n’était pas le bras droit de Mondo, son rôle aurait été très vite décidé par son moyen de cacher sa présence et de ne pas montrer des sentiments. Continuons donc la discussion qui devenait de plus en plus intéressante. Serait-il capable de reconnaitre le chef de la famille Momento ? He bien, il faut avouer qu’à une époque non. Mais depuis une mauvaise petite affaire qu’il préférait tout de même oublier, oui. Ayant une très bonne mémoire que cela soit visuelle ou auditif, cela ne serait pas compliquer à notre alchimiste de reconnaitre la voix de ce énergumène. Par contre, notre homme n’appréciait pas vraiment le fait que des informations peut-être important n’était pas donnée. Remettant ses lunettes droites sur son nez, Jolly ne se retint pas pour répliquer toujours aussi calmement.

« Maintenant que je suis au courant, ces informations arriveront de toute façon à nous. »

Pas besoin d’en dire plus, pas besoin d’explication. Un simple conseil, faire gaffe à ses fesses quand on jouait à un tel petit jeu avec notre contractant. Grâce à son pouvoir, il pouvait voir n’importe quoi dans la tête de la jeune femme sans qu’elle ne puisse le cacher. Son pouvoir n’était pas du tout offensif, mais savait avoir sa petite part d’utilité dans ce genre de moment bien pratique. Finalement, la petite Alex n’apprécia pas que Jolly précise qu’elle pouvait se faire suivre comme tout le monde. Non, effectivement Jolly ne l’avait pas suivi depuis son bureau, mais depuis qu’elle est revenue, ce n’était pas rare que notre homme la surveille quelque heure. Après tout, il ne fallait pas le sous-estimer et ça, Jolly allait bien le lui faire comprendre.

« Effectivement, aujourd’hui j’ai fait plutôt simple. Il faut croire que j’avais envie de discuter pour une fois. Mais je vois que j’avais raison. Vu que je parlais des jours précédents. Tu vois, tu es une personne comme les autres finalement. »

Comment dire, voulait-elle des précisions ? Si tel était le cas, Jolly aurait marqué un gros point qui le ferait bien rire de l’intérieur. Ce genre de personne, il les connaissait bien ! Malheureusement, elle ne pouvait pas faire grand-chose contre lui. Jolly l’énervait ? Eh bien, un peu comme toutes les personnes vivant dans l’Arcana. Ce n’était pas une personne de plus qui allait le faire déprimer dans un coin à en pleurer. Même imaginer la chose est impossible pour notre gaillard.
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Alex C. Gabrieli
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MessageSujet: Re: Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] EmptySam 26 Oct - 17:54

Ah il l’énervait particulièrement. En même temps, il fallait avouer que ce n’était pas foncièrement facile de ne pas mettre la jeune femme à fleur de peau. Parce qu’elle n’avait aucune patience. Mais principalement, parce qu’elle n’aimait pas particulièrement les individus qu’elle croisait. Les trouvant trop fades.  Trop inutiles et surtout bruyants. Trop bruyants. Ne sachant rien faire de leurs dix doigts. S’enfonçant toujours et encore dans une vie habituelle sans changement. La forçant presque à en faire autant. Détestant les individus, comme elle, qui venaient briser leurs quotidiens si bien huilé. Ah oui, elle ne les aimait pas. En même temps, qui n’aimait-elle pas ? Une liste plutôt courte en fait. Puis, les individus bien trop bruyants l’énervaient tout particulièrement. Parce qu’ils lui donnaient mal à la tête. Avaient toujours quelque chose à dire. Venir se plaindre parce que quelque chose n’allait soudainement plus. Parce qu’elle avait apparemment mal fait son boulot et que les vols dans la ville avait recommencés. Ils criaient tout particulièrement fort. Parce qu’ils n’avaient pas assez d’arguments et de charisme pour se faire entendre sans avoir besoin de crier plus fort que les autres. Oui. Ils étaient dérangeants. Alors, elle le faisait partir à coup de pieds ou à coups de menaces. C’était beaucoup plus rapide au fond. Dès qu’ils voyaient une lame capable de les faire saigner comme de simples animaux, ils prenaient tous leurs jambes à leurs cous. Ah tellement ennuyeux. En fait, Alex n’aimait personne tout simplement. Du moins, toutes les personnes normales. Oui c’était ça. Celles qui pouvaient dormir sans faire le moindre cauchemar. Regarder leurs couteaux de cuisine sans se demander quel genre de meurtres ils pourraient faire. Quelles tortures infliger. Ne pas se fixer des règles de jours en jours pour ne pas avoir à se lever avec de nouvelles sensations morbides. Celles qui comprenaient correctement ce qu’elles ressentaient. Hormis la colère et l’attirance sexuelle. Ainsi que la peur. Non, la rousse n’aimait vraiment pas ces individus qui avaient tout pour eux. Oh, elle savait pertinemment qu’elle ne pouvait pas leur en vouloir parce qu’ils étaient normaux. Et pas elle. Seulement, ca la rendait différente des autres. Plus caractérielle. Plus méchante et distante. C’était un peu ça son mode de vie. En vouloir aux autres habitants de la Terre. Les «  normaux » et se maîtriser. Mais avec le temps, après tant d’années à se retenir, son mental commençait sérieusement à vouloir la lâcher. Et elle s’énervait de plus en plus. Se maîtrisait de moins en moins. Désireuse des les tuer les uns après les autres. Parce que la fille de boulanger, les trouvait tout particulièrement inutile. Néanmoins, il existait une autre catégorie de personnes, qu’elle détestait encore bien plus. Ceux tendant à être de la même espèce qu’elle. Oui, c’était bien pire que pour les individus lambda avec leurs quatre enfants et un travail payant mal. Parce qu’eux, ils savaient comment elle pensait. Comment elle évoluait. Et surtout ce qu’il fallait faire pour la contrer. Ils étaient comme elle. Dangereux et malins. Ca la mettait littéralement hors d’elle. Ils pouvaient lui tenir tête un peu trop souvent. Penser à sa place. En général, les sociopathes comme elles, travaillaient seuls et c’était pour une bonne raison. Ils ne se supportaient pas. Pas du tout même. On ne sait jamais. L’un d’entre eux pourrait venir chasser sur le territoire de l’autre. Ou bien entrer en compétition. Et là. C’était une catastrophe. Alors oui, ils se détestaient entre eux. Tout comme, la jeune femme aux yeux vairons n’appréciait tout particulièrement les individus, sans être sociopathes, qui avaient pourtant un caractère plutôt fort. Comme cet homme, à vouloir lui tenir tête. Un peu trop peut-être. Et ca, elle n’aimait pas ça tout particulièrement. Vouloir s’amuser sur celui qui aura l’autre à la fatigue. A l’usure ou à l’énervement. En même temps. Les charges ne semblaient pas être tout particulièrement bien équilibrées. N’est ce pas ? Oh oui, il pouvait se sentir tout particulièrement puissant, avec une carte de Tarocco dans les poches. Un pouvoir que l’autre partie ne connaissait pas forcément. Ah oui, ca c’était véritablement facile. Il pouvait se permettre de se grandir encore et toujours. Ecrasant les autres individus.  Sauf que là, il avait face à lui, quelqu’un avec des capacités. Certes, la jeune rousse ne connaissait pas parfaitement les pouvoirs de ce dernier. N’en possédait pas non plus. Mais elle était différente de lui. Ses réactions n’étaient pas prévisibles. Différentes des autres. Des siennes à lui. Rien de pareil. Pas humaine. Pas normale. Ah, s’il continuait, il y avait de grands risques qu’il finit avec quelque chose entre les deux yeux. Oui,  Alex Gabrieli n’aimait pas particulière Jolly de l’Arcana Famiglia et ça. Ca pouvait clairement se sentir.

Ses mains blanchissaient pendant qu’elle serrait son arme. Il n’était pas rare de la voir se retenir de frapper quelqu’un. C’était même monnaie courante en général et cela depuis son plus jeune âge. Lorsqu’elle était plus petite, c’était souvent ses jouets ou ses peluches qui prenaient des coups. A défauts des véritables êtres humains qui s’étaient ouvertement moqués de ses yeux de deux couleurs distinctes. Cela évitait le fait qu’elle ne les frappe ou bien pire. En grandissant, Alex Gabrieli avait gardé les mêmes habitudes. Les mêmes tics et ce pour bien des vies humaines. Sauf qu’avec le temps, ce n’était plus des objets inanimés qui traversaient la pièce en volant, avant de s’écraser contre le mur. Mais juste son arme, qu’elle serrait fort. Toujours et encore. A s’en faire mal. Une sorte de catalyseur. Sinon, la jeune femme était persuadé que la Luna juste en face d’elle, aurait déjà pris un coup de poings en plein visage. Histoire de faire redescendre la pression qu’elle ressentait dans la moindre parcelle de son corps. Ou plutôt de la frustration. Au fond, la numéro 7 n’avait jamais réussi à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait. Mais il y avait toujours quelque chose. Qu’elle ne pouvait faire partir. Même si elle le désirait. Parfois, pendant son sommeil, elle se surprenait à se réveiller avec les poings clos. C’était pire qu’une obsession. Ca l’empêchait de paraître normale. Trahissant souvent ses états d’âmes. Mais c’était naturel. Elle n’y pouvait vraiment plus rien. Ayant abandonnée depuis bien des décennies désormais. Enfin des décennies. C’était une façon de parler. Surtout à vingt deux ans. Peut être que plus tard, lorsqu’elle aura découvert plus de choses, elle pourrait se maîtriser. Avoir une vie comme une autre. Pouvoir se contrôler un peu plus. Parce qu’il fallait bien l’avouer. Si elle devait subir un interrogatoire, ses nombreuses habitudes physiques finiraient par la trahir plus que prévue.  Alex se fit alors la remarque. Il faudrait qu’elle finisse par trouver rapidement une solution. Histoire de paraître crédible. Parce qu’elle n’avait pas peur. Ca non. Mais c’était juste naturel de tenter de contenir ses pulsions. Un peu trop naturel peut être.

Néanmoins, tout allait plutôt bien. Jusqu’à ce qu’il lui fasse la remarque. Que ce n’était pas discret pour une histoire d’infiltration. Oui, ca l’énervait beaucoup. La jeune femme aux cheveux roux finirait par lui sauter à la gorge. Du moins, si elle était un animal. Et non elle n’était pas frustrée, shit alors. Qu’est ce qu’elle allait bien pouvoir y faire comprendre ? Aux dernières nouvelles, il n’était pas sur le terrain avec elle. Ne connaissait pas l’ambiance qui y régnait. La moitié des choses que les individus étaient capables de faire pour avoir ne serait-ce qu’un petit morceau de pain pour le repas. Ca n’avait rien à voir avec les imbéciles heureux en manquent d’adrénaline qui s’amusent à voler deux ou trois bijoux. Ils n’étaient pas du même monde et ca, elle s’en moquait éperdument. Elle détestait cet homme. Et ça c’était profondément dangereux. La fille de boulanger avait d’étranges pensées soudainement. Une envie profonde de le terminer. Non, elle ne travaillait pas pour lui. Mais juste parce qu’elle pourrait avoir une façon de se contrôler. De gagner ses propres revenus et surtout de ne pas retourner chez ses parents, au moins le temps que sa mère commence à comprendre qu’elle n’avait aucunement besoin d’un psychologue. C’était la rendre bien pire. Soupirant, elle relâcha son arme tout en se tournant vers l’homme aux lunettes noires. Alors, elle se décida à lui répondre. Que non, il ne savait rien. Ah un moment ou u n autre, elle finirait par l’attaquer. Du moins, s’il s’approchait d’un peu trop près. Ou tout simplement s’il parlait.

« Pour quelqu’un qui se plait à dire à tout le monde qu’il sait tout et faire croire qu’il peut maîtriser. J’ai l’impression que vous ne connaissez pas toutes les personnes qui travaillent avec vous. »

Parce que oui, pour quelqu’un qui se plaisait à lancer toute une multitude de commentaires désagréables à qui pouvait l’entendre, il n’avait pas l’air de connaître tous les arcanes mineures ainsi que leurs caractères. Principalement le sien. Alex Gabrieli ne se laissait jamais faire. N’oubliait rien. Même si elle ne disait rien sur le moment, un jour où l’autre, ca finirait mal. La rousse détestait cette personne. Cette impression qu’il avait de se sentir grand. Le serait-il toujours s’il venait à perdre sa carte un jour ? Ah, il serait certainement sur le cul. C’est amusant d’avoir un pouvoir. Juste après, ca devient plus difficile. Parfois, la jeune femme faisait des paris sur la réaction des Momento qui devraient apprendre à vivre normalement après. Certains se feraient couper la tête. Principalement ceux qui frappaient le plus fort et se permettaient d’être désagréables et violents avec tout le monde. Puis ceux qui se suicideraient, parce que naturellement, ils ne sont rien. C’était assez marrant de les imaginer mourir les uns après les autres. Mentalement plus rien n’allait plus. Surtout, si elle se tournait vers les gentils de la Ville Soleil. Au final, si ce n’était que ce Jolly qui finissait mal, ce n’était pas une grande perte. Certainement pas. Un jour, il faudrait faire un sondage pour savoir combien de citoyens veulent sa mort. Et après, dans les troupes de l’Arcana Famiglia. Le résultat ne sera certainement pas étonnant.

Puis l’homme commença à arriver sur son terrain de jeu. Sa façon de travailler. D’être et surtout, les informations qu’elle avait donné. Dans un premier temps, il devait apprendre que s’ils avaient tous des informations, c’était qu’elle le voulait bien. Même très bien. Et qu’il n’y avait certainement pas plus d’espion de l’autre côté de la frontière. Il ne savait pas non plus que la jeune femme aux cheveux roux était particulièrement susceptible, et que si ses employeurs voulaient continuer à avoir des informations, ils feraient mieux de ne pas trop l’énerver. Parce que la numéro 7 des bâtons seraient véritablement capable de garder des informations pour elle. Une sorte de grève qui pourrait certainement finir en vendetta si elle le souhaitait réellement. Ou alors, en donner des fausses pour leur apprendre à ne pas s’attaquer à elle. En même temps, quand la rousse avait-elle décidé qu’elle était dévouée à cette famille possesseur de carte à l’endroit ? Jamais. Elle n’appartenait à personne et ça jamais. Oh, ils pourraient toujours la renvoyer. Ca ne la dérangeait pas. Mais en contre partie, il serait judicieux qu’ils retiennent son lien indirect avec la famille des fous. Qu’elle pourrait sans remords divulguer des informations. Jouer sur les deux tableaux. Donner le nombre d’effectifs complets. Les pouvoirs. Leurs noms. Comment les battre et les tuer. Oh, elle s’amuserait tout particulièrement avec eux. De toute façon, elle n’était pas normale. Ne le serais jamais et s’en foutait des répercussions.  Du moins, du temps que ses parents et son frère ne soient pas embêtés. Sinon, elle ne laisserait rien passer.  Rien du tout.

Par conséquent, la jeune femme ajouta qu’au moins, elle connaissait le visage du maître de la famille des cartes inversées. Qu’elle pourrait donner l’alerte si elle le croisait entre les frontières de la Ville Soleil. Mais aussi, s’il se retrouvait déguisé. La rousse possédait en plus la connaissance de la plupart des autres visages de la Momento Famiglia, il lui faudrait alors très peu de temps pour les identifier. Il fallait le faire taire vite. Il ajouta alors, que désormais, toutes les informations arriveraient directement vers eux. Ah, ca c’est ce qu’il croyait réellement. Affichant un sourire moqueur, la jeune femme ne prit même pas la peine de lui répondre. Il verrait bien assez tôt qu’il n’était pas chose facile d’obtenir des informations dans la Ville Sombre. Il apprendrait aussi, que parfois, il était bon qu’il se taise. Pour la peine, la sociopathe allait garder ce qu’elle savait sur Karen. Après tout, ce gosse ne lui était pas forcément désagréable. Du moins, beaucoup moins que Jolly. Alors le choix était vite fait. Un – zéro pour les Momento. Faute de la part de la Luna.

Mais il continua. Encore et toujours. Elle n’en pouvait plus. Alex Cantara devait se faire violence pour ne pas s’énerver sur le champ. S’il avait quelque chose à dire. Qu’il le dise rapidement. Qu’ils puissent en finir.  Qu’elle aille véritablement se reposer et que monsieur s’enferme de nouveau dans son laboratoire fait je ne sais quoi et laisse la jeune femme aux yeux vairons tranquille. Cette fois ci, il trouvait à dire, que plusieurs fois il l’avait déjà espionné. Ah, la confiance dans ce domaine. Les arcaniens pouvaient véritablement dire ce qu’ils voulaient, mais ils étaient bien pires que les Momento si c’était ce genre de chose qui se faisaient réellement. Pourtant, la rousse serra soudainement son poing. Réduisant la distance entre les deux individus sans crier gare. Plaçant son visage le plus près possible de celui de l’homme. Tentant de voir ses yeux. Comme Alex n’y arrivait pas, elle enleva soudainement les lunettes de la Luna pour les jeter plus loin. Son regard se braqua dans les iris de l’autre. Yeux dans les yeux. Mentait-il ? Oh, elle n’en savait rien.  En tout cas, il était certain qu’elle n’allait pas laisser passer ses insultes. Certainement pas.

« J’ai l’impression que vous cherchez à vous faire casser la gueule par n’importe qui Jolly. Ce n’est pas une menace. Mais la frustration tout au fond de vous, vous rend aigris et insupportable. Avez-vous si peur que ça pour Mondo ? »

La rousse le savait. Si elle voulait véritablement voir de quoi était capable le plus vieux des deux, il suffirait simplement qu’elle menace ouvertement son chef et ce serait terminé. Mais, la jeune femme savait qu’elle ne le ferait pas. Non pas qu’elle n’en était pas capable. Mais simplement parce qu’elle n’en avait aucune envie. Loin de là même. Cet homme semblait un peu trop paternel pour qu’elle s’en occupe. Pour le moment, il tenait l’équilibre de la famille sur ses épaules et c’était ce qu’il fallait. Il serait temps de l’attaquer au moment où la tour devrait s’effondrer. En commençant par blesser Jolly autant que possible. Malgré le fait qu’ils servaient tous deux la même famille, la Lune était son ennemi. Ce n’était pas une impulsion, mais véritablement une décision. Si un jour, ils se retrouvaient l’un en face de l’autre dans un combat, à mort ou non, Alex le tuerait. Et cela sans aucune pitié. Quoi qu’il arrive.

Trouvant finalement que le petit jeu avait assez duré, la jeune rousse s’éloigna du visage de l’homme, tout en relâchant la pression dans sa main. Il faisait réellement trop chaud pour perdre son temps avec de tel individu. Reculant de quelques pas, l’espionne se retourna pour ramasser son arme et la remettre dans son fourreau. A sa ceinture. De détacher ses cheveux en une longue cascade sur ses épaules et de recacher son œil de couleur verte. Levant les yeux au ciel, la demoiselle commença à se dire que la journée était passée bien rapidement. Que la nuit allait tomber plus vite qu’elle ne le croyait. Et que bientôt , la rousse devrait faire le chemin inverse pour rentrer à Tradimento avant que ses employeurs ne se rendent compte de sa disparition et qu’elle ait pour mission de se trouver un alibi. Une excuse pour tout. Oh, elle pourrait toujours dire qu’elle était juste tombée malade et qu’elle n’avait pas répondu à son appartement juste pour pouvoir se reposer. C’était bateau comme réponse, mais ca suffirait certainement le temps d’en trouver une nouvelle. Attrapant sa bouteille d’eau, Alex la jeta dans la première poubelle trouvée. Signe qu’elle n’allait plus rester très longtemps en compagnie du brun. Histoire de ne pas faire un faux mouvement et de le décapiter soudainement. Il pourrait faire un merveilleux chevalier sans tête s’il le voulait. Mais, l’espionne ne voulait pas trop tenté cette expérience. Regardant de nouveau  Jolly, la rousse se décida quand même à lui adresser la parole.

« Je peux savoir la raison de votre visite finalement ? Mise à part m’énerver ? Une question particulière. Une requête ? Ou juste l’ennui qui vous a fait sortir de votre bureau ? »

Que de questions, mais la membre des bâtons était une personne curieuse. Désirant toujours en savoir plus sur la motivation des autres personnes à faire telle ou telle chose. A comprendre pourquoi elle, n’en faisait pas autant. Tout comprendre. Toujours et encore. Principalement lorsque cela la touchait de près ou de loin. Mais surtout de très près. Alors, Alex Gabrieli se tourna une dernière fois vers le contractant de la Luna. Le fixant dans les yeux, tout en se rappelant qu’elle avait auparavant jeter ses lunettes sur le sol. Son regard valait le détour. Plutôt beau, mais froid et distant. Le genre de regard que l’espionne appréciait tout particulièrement. Dommage qu’elle n’aimait pas l’homme. Véritablement dommage. Mais c’était ainsi. Et à moins d’un miracle. Rien ne pourrait changer cette situation.

[Bon, j’ai honte de moi. Tellement honte de te pondre un truc dans le genre. Sorry]


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MessageSujet: Re: Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] EmptyMer 1 Jan - 22:37

Eh bien, on pouvait dire que cette journée était tout de même bien intéressante pour notre ami qui aimait avoir soif de connaissance. Pensant passer une journée comme les autres à s’occuper de ses potions pour ainsi trouver une aide à son chef, mais aussi ami, Jolly eut comme une soudaine envie… De faire chier son mode dirons-nous.  Bien que la vérité n’était pas vraiment dissimulée, l’alchimiste était maintenant le roi des rois en ce qui concernait emmerder les personnes le connaissant voir  même ceux qui ne le connaissait ni d’Adam, ni d’Eve. Et voici que sa petite activité venait de reprendre aujourd’hui décidant de mettre son nez de rat en dehors de son laboratoire bien que ce n’était pas une des journées qu’il aimait le plus. Préférant la nuit au grand soleil. Voir même le mauvais temps nuageux à celui découvert laissant place aux rayons un peu trop brulant du soleil. Bon, je vous l’accorde que notre contractant était un peu bête de sortit en pleine chaleur avec des habits aussi sombre ! Mais sérieusement, vous imaginez Jolly avec un habit clair, voyant ou encore même quelque chose de blanc mise à part sa cravate mal entretenue ? Eh bien, moi pas du tout ! Quoi que cela devrait traumatiser plus d’un membre de l’Arcana de voir le grand ténébreux devenir quelqu’un d’un peu trop gaie du jour au lendemain. Enfin, arrêtons de parler de la pluie et du beau temps et concentrons-nous sur la discussion un peu spéciale de nos compères qui n’avaient pas bougé du jardin à côté du Manoir.

Qui ne saurait pas que notre alchimiste était une sale tête de mule, l’apprendrait rapidement en croisant la route de notre Lune. Oui, Jolly était du genre à savoir beaucoup de chose, mais tout ce qui l’intéressait plus précisément. Quand une personne n’attisait pas sa curiosité, elle pouvait bien mourir qu’il n’en serait même pas au courant ! C’était un peu le cas avec la plus part des Arcanes mineurs que notre noiraud trouvait simplement sans grand intérêt même pas digne de recevoir une carte se doutant au moindre moment d’une trahison un peu trop grande. Donc, Jolly n’allait effectivement pas donner tort à la petite Alex qui n’avait aucunement tort sur ce petit point. Si la personne l’intéressait, elle avait le droit ou le malheur d’attirer Jolly voir même de lui parler un petit moment un peu comme ce qu’il était en train de faire. Enfin, là La luna essayait de tester la confiance de la jeune Mineurs pour voir si elle était une bonne espionne et n’avait pas changé de camp sous une menace où il ne savait quel chantage. Gardant toujours cet air complètement neutre ne laissant que parfois un ricanement ou de la menace sortir de ses yeux, il reprit la parole.

«  Je ne m’intéresse qu’aux personnes en valant la peine. Ceux de bas niveau ou ne servant presque à rien, je ne vois pas pourquoi ils attiseraient ma curiosité et mon attention. »

Vous savez quoi, si vous arrivez à bien déchiffrer ce que venait de dire notre alchimiste, c’était une sorte de compliment qu’il venait de faire indirectement à notre petit Alex. Car oui, Jolly la trouvait intéressante en vue de son infiltration et il ne dira pas le contraire. Bien sûr, cela s’arrête là. Les espions en général pouvaient être des personnes l’attirant plus facilement que les autres grâces aux informations qu’ils pouvaient récupérer plutôt facilement et voilà pourquoi notre homme aimait bien aller mettre son nez dans les documents du bâton sans pour autant en avoir la permission ! Enfin, Jolly avait toujours la permission d’aller là où il le voulait étant le bras droit de Mondo, bien que tout n’était pas permis quand même… Avouez que c’était amusant de voir paniquer les patrons des lieux en perdant un précieux fichier ! Enfin bref, mauvaise manie de partir trop profondément dans un sujet en ce moment.
Alors que le tout poursuivait plutôt normalement son petit chemin, la demoiselle ne semblait vraiment pas de bonne humeur à un point de s’approcher de Jolly, lui prendre ses lunettes pour les faire voler plus loin et de fixer son visage assez près du sien comme pour essayer de l’intimidé. Enfin, si c’était le cas, c’était très mal connaitre notre homme qui ne s’énervait pas aussi facilement et quand s’était le cas, je ne conseille à personne. Mais vraiment personne d’essayer de l’arrêter !

Tiens, la petite semblait changer complètement de comportement pour l’attaquer plus directement en lui demandant s’il cherchait à ce point à se faire casser la gueule par tout le monde et en plus en disant qu’il avait si peur que ça pour Mondo. Oui, c’était effectivement la vérité, mais Jolly ne dirait jamais aussi facilement la vérité à quelqu’un qu’il connaissait aussi peu. Puis, vous croyez vraiment que l’alchimiste allait avouer sa faiblesse aussi facilement ? Encore une fois, c’était très mal connaitre notre grand bonhomme. Ne quittant pas Alex de son regard améthyste, où on pouvait bien voir sa marque en passant, il ne bougea pas d’un pouce montrant que la peur, ce n’était pas quelque chose qu’il craignait aussi facilement.

«  Qui c’est, peut-être bien que c’est le cas. »

Vous l’avez remarqué ? Jolly venait de répondre comme à son habitude, d’une manière très floue montrant qu’il pouvait répondre à la première comme à la deuxième avec une seule et même réponse sortie de sa bouche. Un moyen de la mettre mal à l’aise ? Non même pas en fait. Juste que notre Luna s’amusait bien et sa journée se trouvait donc bien occupée ! Par contre, l’arcane Mineur ne semblait pas du même avis en jetant sa bouteille et faisant bien comprendre qu’elle n’allait pas rester ici encore très longtemps lui demandant enfin le pourquoi se sa venue. Eh bien, Jolly ne venait que très rarement avec une idée en tête bien précise. Celle-ci venait plutôt en cours de route et on pouvait dire que notre noiraud n’était absolument pas déçu de son petit jeu ainsi que son attente. Remettant ses mains dans ses proches, il reprit donc la parole doucement.

« Je venais juste voir si les dire étaient vrais et je dois bien avouer que  tu es quelqu’un d’intéressantes qui ne se laisse pas marcher dessus. Prends ça comme un test de ma part. »

Comment ça Alex avait déjà passé une épreuve avant d’intégrer l’Arcana ? Eh bien, il fallait en passer un deuxième quand vous attisez la curiosité de notre homme. C’était effectivement le cas en ce moment n’allant quand même pas dire qu’il avait confiance en sa personne. Il ne fallait pas exagérer ! Allant tout de même ramasser ses lunettes un peu plus loin et les mettant ensuite dans sa poche, il se tourna une nouvelle fois vers la jeune femme.

« On peut dire que c’était ça la raison de ma visite. Bien que j’étais juste curieux pour commencer. »

Bah oui, pourquoi cacher qu’on est curieux ? C’est quelque chose de bien positif pour notre homme content que la sienne soit démesurément grande par moment. Et oui, vous êtes étonnés ? Jolly savait aussi dire la pure vérité et non pas que des mensonges !
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Alex C. Gabrieli
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MessageSujet: Re: Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] Quel est ton but en venant ici ? [ PV Jolly] EmptyLun 26 Mai - 17:20

La jeune femme a toujours adorait les beaux hommes et ce à n’importe quel âge. Ses parents lui racontaient souvent lorsqu’elle eut l’âge de comprendre que lorsqu’ elle était bébé, la petite rousse ne rechignait jamais à aller des les bras des jeunes hommes qui leur rendaient visite. Par contre, c’était plus difficile avec les femmes, provoquant bien des crises de larmes. Oui, Alex Gabrieli avait toujours été capricieuse. A l’âge de bambin, elle se permettait même de faire des crises de jalousie vis-à-vis des femmes que prenaient les hommes qu’elle semblait préférer. Plus tard, à l’adolescence elle avait une crise existentielle qui faisait que la jeune fille aux yeux vairons, autrement dit, il ne fallait mieux pas l’approcher. Les hommes étaient tous des cons, mais ça ne l’empêchait pas de regarder les plus sexys pendant de longues minutes et de les suivre parfois. Mais ce n’est vraiment que quelques années plus tard que la chose s’est vraiment concrétisée. Parce que personne ne pouvait le nier, Alex était manipulatrice et savait jouer de ses charmes pour obtenir ce qu’elle désirait, le refus n’étant pas une chose acceptable pour elle. Ainsi, elle séduisait tous les hommes qui pouvaient lui donner envie, passant des soirées et bien souvent la nuit avec eux quand elle le désirait et qu’elle les trouvait assez intéressant pour cela. Du remord ? Pas du tout. La membre de l’Arcana Famiglia n’était pas capable d’en ressentir ne serait-ce qu’une once. Qu’ils soient déjà en couple, mariés ou père de famille, du moment qu’ils étaient à son goût il n’y avait aucun souci pour elle, loin de là. Avec le temps, ses habitudes n’avaient pas changées, elles étaient juste moins régulières. Bon c’était aussi parce qu’elle tentait bien souvent d’éviter les hommes qui étaient susceptibles de s’attacher à elle, mais surtout parce que l’espionne travaillait beaucoup et prenait à peine le temps de dormir, alors de là à séduire quelqu’un. Puis, il fallait avouer que la rousse était réellement de plus en plus difficile en matière d’hommes et qu’il fallait l’intéresser autant physiquement que mentalement. Quelqu’un de trop ennuyeux ne lui donnait aucun envie, c’était un peu dommage lorsque l’on savait que c’était l’un des seuls sentiments que la fille de boulanger connaissait.

Jolly pouvait être mis dans la catégorie des hommes qui pourraient l’attirer physiquement. Grand, brun, mystérieux et surtout très bien habillé. Même si la jeune femme aux cheveux de feu se demandait depuis un long moment quel âge il pouvait avoir. Apparemment, il avait un fils, du moins d’après les rumeurs qui circulaient dans le manoir de temps à autre. Fils qui possède lui aussi une arcane et a surtout une trentaine d’années. La demoiselle n’avait pas encore suivi de près cette rumeur et informée sur le sujet, mais si c’était vrai, le mec devait avoir un peu plus d’une cinquantaine d’année. Ah, il était plutôt bien conservé pour son âge le bougre. Peut être que s’ils étaient en meilleur terme, Alex lui demanderait son secret de jeunesse, sauf qu’elle ne l’aimait pas trop. Pas du tout même. Oui, il était très intéressant de part sa façon d’être et son caractère, mais la combattante ne pourrait jamais être attiré par lui. Il l’énervait beaucoup trop. Ah, si elle ne se contrôlait pas, il était certain que la demoiselle pourrait lui sauter à la gorge pour le tuer. Il était si frustrant à toujours vouloir prendre le dessus sur elle. Sauf que non. Alex Cantara Gabrieli numéro 7 des bâtons ne supportait pas que l’on puisse jouer à ce petit jeu avec elle. Dans sa tête les moyens de le torturer et de le tuer se répétaient inlassablement. Prenant une bouffée d’air frais, elle tenta de se contrôler. Ce n’était pas bien vu de véritablement s’énerver sur lui et encore plus de le blesser, principalement lorsqu’il s’agissait de l’un des hauts placés et de surcroît indirectement son patron. Inconsciemment ou peut être consciemment, la demoiselle savait que le brun en face d’elle jouait certainement un rôle et savait que peu de gens pouvaient lui résister très longtemps. Mais non, Alex ferait tout son possible pour ne pas trop perdre son sang froid, même si ce n’était pas facile. Pas du tout même. Peut être devrait-elle s’en aller sans même plus de paroles et éviter de le recroiser pendant la durée de tout son séjour. C’était une bonne idée oui. Ou bien aller mettre le bazar dans son laboratoire pendant qu’il ferait une pause pipi. Parce que oui, il avait peut être l’air d’un monstre, mais il était bel et bien humain, alors il devrait certainement avoir des besoins comme tout le monde. Passant sa main dans ses longs cheveux, la demoiselle repoussa une grande mèche en arrière mais en cachant tout de même son œil vert. Ses yeux vairons étaient problématiques mine de rien. Et il fallait mieux garder la liste des personnes connaissant cette petite fantaisie physique très restreinte. Surtout éviter que Jolly en fasse parti. Quoi que, en tant que supérieur très haut gradé, il devait certainement avoir déjà eu accès voire lu son dossier, donc qu’il connaissait autant sa caractéristique physique que psychique. Alors que faisait-il encore ici à lui parler et tentait sérieusement de l’énerver. Oui, Alex partait souvent très rapidement dans les tours, parce qu’elle n’avait jamais eu de patience. Alors, c’était normal qu’elle n’ait pas résisté aussi longtemps face aux provocations de l’homme aux cheveux noirs.

La jeune femme avait bien du mal à garder son sang froid. Oui, elle allait vraiment laisser ses mains serrer la gorge du brun jusqu’à ce que l’air quitte ses poumons et qu’il tombe inanimé. Oui, ces derniers jours, elle était violente, un peu trop et ce genre de rencontre ne lui faisait pas du bien. Pas du tout. Bien au contraire, théoriquement la jeune femme aux cheveux roux devrait rester au lit et se reposer le plus possible. Créer une ambiance de calme et de repos. Peut être même aider à la boulangerie et se refaire un petit réseau social. Se créer un substitut de vie normale. Mais non, apparemment ses vieux démons préféraient l’hanter tous les jours. Tellement qu’Alex passait son temps à courir dans les couloirs du manoir de l’Arcana Famiglia et accessoirement s’entraîner. Le sport était en quelque sorte une drogue dont elle avait besoin pour vivre en dehors de toute cette violence permanente qu’était son monde actuel. Oh, si elle avait été normale la jeune sociopathe pourrait penser à avoir une petite vie posée, avec un mari et peut être un enfant. Même si ces petites bestioles étaient un peu trop bruyants pour quelqu’un comme elle. Mais ce n’était pas la conversation. Non, en attendant, la membre des bâtons se devait simplement d’apprendre à sa maitriser et de ne pas étrangler cet homme face à lui.

Alors la conversation s’enchaînait sans pause ni blanc, juste un rapport de force entre une arcane mineure et une majeure. Alex savait véritablement bien que normalement elle se devait de ne pas manquer de respect à la Luna. Qui sait, il était capable de la faire remplacer, avec lui, il fallait mieux s’y attendre. Néanmoins, son caractère impérieux et impétueux lui criait de ne pas se laisser marcher sur les pieds. C’était un trait de caractère que la jeune femme avait fini par renforcer en vivant dans Tradimento. C’est une sorte de façon de vivre dans les rues sales de la Ville Sombre. Si une personne se laisse marcher sur les pieds, femmes, hommes ou encore enfants, il y a de gros risques que ce soit le premier cadavre flottant retrouvé dans la semaine. Il fallait s’y faire. Cette force de caractère se renforçait chez la demoiselle aux cheveux de feu. Pourquoi ? Réponse simple, elle se devait de représenter « l’ordre », si l’ordre pouvait exister dans cette ville. Parce que c’était encore pire dans ce genre de travail. Pas d’autorité valait de devenir la victime des autres policiers ainsi que des coupables. Hors de question que quelque chose lui arrive. Surtout que c’était elle qui cassait des nez en général. Relevant les yeux, la fille de boulanger se replongea dans la conversation. Oh, celui lui arrivait de plus en plus souvent d’avoir ce genre d’absence et de partir dans des débats intérieurs. Voyons, de quoi parlaient-ils tous les deux déjà ? Ah oui, qui était intéressant. Le brun face à elle lui expliqua que les mineurs n’étaient pas intéressant pour lui mais d’une façon bien plus dégradante que cela. L’espionne soupira tout en repoussant une nouvelle fois une mèche qui était venue cacher son œil bleu.

« Au moins nous avons la même façon de penser. Le problème est que malheureusement j’ai l’impression de soudainement t’intéresser et je ne suis pas sincèrement heureuse de cette hypothèse. »

Parce que oui, la jeune femme préférait sincèrement ne pas être intéressante et se fondre dans la masse. Etre juste une bureaucrate parmi tant d’autres. Ce qui n’était pas du tout le cas. Sauf que ce n’était pas flatteur du tout de devenir la « cible intéressante » de Jolly La Luna. Ce qui voudrait dire de faire attention à tout ce qu’elle pouvait dire et faire. Renforcer la protection de ses parents et aussi de son frère. Bien que ce dernier était aussi plutôt fort et savait particulièrement bien se défendre. Mais cela voulait aussi dire que la Gabrieli aurait des contraintes et des obligations en plus de celles qu’elle avait déjà. Ce qui voulait dire qu’elle passerait plus de temps à travailler et moins de temps à faire justement un travail sur elle-même. Donc oui, actuellement, du haut de ses vingt trois ans, la jeune femme n’aimait pas du tout l’idée que cet homme se mette sur son dos et devienne une ombre au dessus de la sienne. Elle n’était pas sa marionnette, ne le deviendrai jamais et encore moins un sujet d’expérience.

Puis, il réussi à faire sortir Alex de ses gonds soudainement. La jeune femme s’était approchée et avait fait voler les lunettes noires de la Luna. Ce n’était pas poli de discuter avec les individus mais aussi de les menacer tout en se cacher derrière un voile noir. Puis la jeune demoiselle était particulièrement observatrice et elle avait besoin de voir la façon de réagir des individus, leurs mouvements, le moindre de leur mouvement. Mais surtout les yeux. Parce que tout se jouait dans les yeux et c’était particulièrement frustrant de ne pas pouvoir observer ceux de son soudain partenaire de conversation. Là c’était mieux. Ce n’était pas vraiment un geste de provocation, mais plus une façon pour elle de ne rien rater. Fermant les yeux, elle se massa l’arête du nez tout en le provoquant à son tour. Oui, il était aigri, vieux et particulièrement désagréable. Si son corps et visage paraissait jeune, il avait l’air d’une véritable personne âgée rempli de rancœur. Alors, elle attaqua un peu sur le cas Mondo. Cet homme vieux, père de la Famiglia, malade de surcroit et qui devait faire face à une famille ennemie tout au contraire jeune et plutôt vigoureuse. Chaque nouveau membre respirait la jeunesse mais aussi la force de caractère et l’envie de tuer. Et Alex avouait clairement que l’Arcana Famiglia aurait bien des difficultés lorsque la Momento Famiglia aura finalement mis son armée sur pieds. Et cette fois ci, les arcanes majeures et leurs pouvoirs ne seraient pas forcement utile. Non, ce sera une guerre de position où les espions et leurs connaissances seront l’arme décisive.

Enfin la réponse de La Luna vint. Brève et pourtant tellement lourde de sens. « Peut être bien que c’est le cas ». Non mais, la prenait-il pour une véritable idiote ? Bien évidemment que c’était le cas. Qui, mise à part les bleus ne savaient pas que Jolly était un grand défenseur de Mondo et était prêt à n’importe quoi pour qu’il ne lui arrive rien. Au fond, Alex Gabrieli trouvait ce comportement vraiment étrange. Certes, elle était attaché à ses parents et serait capable de chasser ainsi que torturer une personne jusqu’à ce qu’elle la supplie de l’assassiner si elle avait osé lever la main sur eux. Mais ça s’arrêtait là. Parce qu’elle ne bougerait certainement pas si Mondo ou toute autre personne qu’elle avait croisé dans sa vie ne soit blessé. Elle s’en fichait tout particulièrement. Pouvant même mourir à ses pieds. En même temps, c’était une forme de sa maladie. Le manque total d’empathie. Pour la jeune femme, chaque relation qu’elle se faisait, n’était que purement professionnelle et rien d’autre. Oui parfois elle aimerait s’attacher aux personnes, mais ce n’était qu’une pensée fugace. Alors non, Alex Gabrieli ne comprenait pas ce que Jolly La Luna pouvait ressentir pour la carte mère. Voilà, c’était ainsi. Ce fut donc pour cela qu’elle arqua un sourcil avec un sourire mi moqueur mi ironique sur le visage lorsqu’elle entendit la réponse de l’homme. Reculant de quelques pas, pour ramasser ses affaires, elle prononça une nouvelle phrase.

« Oui voilà, disons que ça pourrait être le cas. »

La conversation ne l’intéressait plus du tout et le ton ironique n’était même plus pour provoquer. Juste parce qu’elle trouvait cette réponse idiote et un très mauvais mensonge. Mais la jeune femme aux cheveux de feu s’en fichait désormais. Elle allait rentrer chez ses parents pour manger un bon repas et parler de tout et de rien avec son frère. Voire travailler son japonais avec lui. Un jour, elle partirait pour découvrir les origines de son frère. Le pays qu’elle ne commençait pas encore. Puis, peut être aller chez le coiffeur, parce que sa crinière commençait à être volumineuse et cela devenait de plus en plus difficile de les entretenir. Tout comme de ne pas étriper l’homme non loin d’elle. Pour autant, elle lui demanda ce qu’il pouvait lui vouloir tout en continuant à réunir ses affaires. Une douche, une bonne douche ne lui ferait pas de mal. Et peut être même encore une séance de sport. Arrêt sur images. Les dires ? De quels dires parle t-il ? Ce n’était pas prudent de parler d’une espionne. Mais surtout d’elle. Parce que la rousse n’aimait pas particulièrement que les conversations soient alimentées par son existence. Les souvenirs de ces dernières étaient en général assez douloureux et répétitives. Mais surtout qu’elle avait bien peur de tomber sur des psychiatres ou toute autre personne commençant par un « psy ». Oui, la numéro sept des bâtons n’aimait pas que l’on puisse vouloir entrer dans sa tête pour essayer de l’étudier et dire ce qui n’allait pas correctement.

« De quels dires parlez-vous ? »

Ah, cet imbécile avait réussi à piquer sa curiosité. Parce qu’elle ne pouvait pas laisser se balader des rumeurs ou bien d’autres choses dans les couloirs de l’Arcana Famiglia. Tournant encore une fois le dos à l’Arcane Majeure, la demoiselle souffla discrètement pour garder son calme et fourra ses dernières affaires dans son sac. Oh, cette situation ne lui plaisait guère et ce n’était plus du tout amusant. Plus du tout même. Se relevant, elle se retourna pour observer l’homme récupérer ses lunettes. Il avait bien de la chance qu’elle ne les ai pas écrasé sous le coup de l’impulsion. Son œil bleu se planta dans l’œil de son vis-à-vis où se trouvait sa marque. Oui, c’était ce genre de marque qui donnait l’impression aux arcanes majeures d’être supérieur aux personnes comme elle. Les mineures. Quoi qu’au fond, Alex n’avait jamais fait de test pour voir si elle était compatible avec une carte. Et au fond, cela ne lui manquait pas plus que ça. Surtout si elle devait avoir une marque comme ça sur le visage ou sur l’œil. Les siens étaient déjà assez étranges pour qu’en plus elle prenne ce genre de risque. Mais c’était fascinant. Fascinant de regarder comment une simple marque quelque part sur le corps pouvait changer une personne. Jolly serait-il comme il est actuellement si la carte de la Luna ne l’avait pas choisi ? Alex pouvait parier que oui finalement. Il était chiant de nature certainement.

« Curieux ou pas curieux. Test ou pas test. J’aimerai que vous ne recommenciez pas ce genre de chose. Même si vous demander ne sert à rien parce que vous allez me faire ce genre de coup dès que vous voulez obtenir de nouvelles informations sur moi ou sur ma mission. Je me trompe ? »

Un sourire carnassier était apparu sur son visage et n’aller par la quitter de si tôt. Théoriquement, la jeune femme aurait du partir et enfin être tranquille. Néanmoins, elle n’en fit rien et se contenta de rester debout face à Jolly et d’attendre une réponse. Au fond, Alex avait l’impression que la conversation ne pouvait pas se terminer comme cela. Que cet homme n’était pas seulement venu parce qu’il était curieux ou pour lui faire passer on ne sait combien de tests. Non. Il avait certainement autre chose derrière la tête et Alex voulait le découvrir. Dans le pire des cas, elle faisait une erreur et ce n’était pas plus mal que ce soit juste sur un coup de curiosité qu’il était venu la déranger. Sa main se plaça tout de même sur le pommeau de son arme. Il fallait être sur ses gardes à tout moment avec cet homme. Alors, Alex attendait.


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