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Qui a dit que les pickpocket n'avaient aucun charmes ? [Pv Demetria]

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Cassidy Doherty - Stelle
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MessageSujet: Qui a dit que les pickpocket n'avaient aucun charmes ? [Pv Demetria] Qui a dit que les pickpocket n'avaient aucun charmes ? [Pv Demetria] EmptyLun 29 Avr - 23:00

Une journée tous ce qu'il y avait de plus tranquille et banale à Tradimento… C'était possible sérieusement ? Très franchement, Cassidy avait un gros doute là-dessus, même si la manière assez normale – voire carrément ennuyeuse – dont c'était déroulé sa journée jusqu'à présent voulait laisser croire que c'était faisable. Pourquoi pas après tout, la ville tenue d'une main de fer par les Momento était tout à fait banale, une ville portuaire comme une autre, avec ses habitants paisibles, ses petits commerces qui allaient bon train et… Son dictateur en la personne du très humble Elysion. – Enfin, on disait cela, mais question modestie, il avait tout de même dû laisser sa part aux autres le patron, un peu comme notre Irlandaise. – Non, rien à faire, dans cette ville-là, rien n'allait jamais bien ou alors vraiment pas longtemps, juste le temps de faire baisser leur garde aux idiots du coin qui semblaient croire qu'on pouvait vivre en paix dans ce lieu. N'ayant pas tendance à positiver pour voir la vie du bon côté – et encore, si elle en avait un – Cassidy s'attendait à voir les problèmes débarquer d'un moment à l'autre, comme cela, sans prévenir… Mais elle du bien se rendre compte malgré sa méfiance qu'il ne se passait absolument rien dans le coin aujourd'hui, à croire les rebelles, les brigands et les emmerdeurs de tous bords avaient pris une journée de congé et que personne n'avait jugé bon de la prévenir, alors qu'elle faisait tout de même bien partie de la dernière catégorie… Voir de la deuxième aussi.

Truande ou voleuse, elle ? C'était mal la connaitre voyons, jamais elle ne s'abaisserait à de telles choses, elle avait bien mieux à faire… Quoi que, en fait… Pas tant que cela tout bien réfléchit. La membre de la famille Momento n'avait pas pour racine l'honnêteté pure et simple et elle ne se complaisait que dans le crime en général, ou dans une autre activité, du moment que celle-ci l'occupait assez bien pour qu'elle ne pense pas à autre chose. Pourtant, alors qu'elle était une cambrioleuse hors pair et une pickpocket assez douée, le chef de la famille Momento avait jugé bon de lui refiler un travail assez ennuyeux à la longue et qui n'avait pas le mérite de l'occuper chaque jour. Repérer les traitres, trouver des preuves contre eux et les balancer au patron, voilà ce qu'elle avait à faire, tout cela parce qu'elle était devenue passe-muraille grâce à son contrat avec l'étoile. D'accord, elle voulait bien faire cela si c'était le bon vouloir d'Elysion, mais franchement, trouver les traîtres à la famiglia et les espions, ce n'était pas non plus une occupation de tous les jours et la cambrioleuse avait tout de même l'impression de s'empâter et de ne plus utiliser ses talents de voleuse autant qu'avant. Autant le dire tout net, la demoiselle commençait franchement à s'ennuyer, elle voulait de l'action, des cambriolages périlleux, bref, un défi à relever… Mais sur une île aussi minuscule que celle-ci, ce n'était pas franchement gagné pour trouver du challenge. A moins d'aller fouiner un peu chez les Arcana, mais aller s'introduire chez l'ennemi comme ça, ce n'était pas quelque chose qu'elle allait décider toute seule.

Du coup, cela rendait tout de même les journées de l'irlandaise longues et surtout ennuyeuses à souhait, ce qui lui déplaisait vraiment. Elle détestait rester inactive, elle avait besoin de faire quelque chose, qu'elle s'occupe, mais ne surtout pas s'ennuyer. Le problème, c'est qu'elle avait aussi une forte tendance à faire un peu n'importe quoi dans ces cas-là, rien de bien méchant bien entendu, mais rien de bien malin non plus. Prenez un gamin qui s'ennuie et une ville pleine de bêtises à faire et vous obtiendrez un peu Cassidy dans ses jours d'ennuis. N'ayant pas particulièrement envie de traîner au manoir Momento par une journée qui n'était pour une fois pas trop ensoleillée à son goût, la demoiselle c'était dirigé vers le centre de la ville en espérant se trouver une occupation digne de ce nom. Peine perdue ? Il fallait croire oui, mais la jeune femme ne désespérait pas pour autant qu'il se passe quelque chose dans cette fichue ville, quitte à en être le déclencheur. Puisque tous les emmerdeurs semblaient être de congé, elle n'avait plus qu'à prendre le relais. Déambulant d'un pas tranquille entre les promeneurs et les badauds qui venaient faire leurs achats en ville, la demoiselle ne trouva rien de mieux que de faire les poches de deux ou trois personnes au passage, histoire de ne pas perdre la main et de… Eh bien, remplir ses propres poches à elle bien entendu, ce n'était pas avec une paie de Momento qu'on devenait riche après tout, il fallait bien compter sur quelques extra, même si elle n'avait tout de même pas besoin de cela pour manger ou survenir à ses besoins basiques.

S'enrichir un tout petit peu, cela ne pouvait faire de mal à personne après tout, surtout pas à elle. Et les pauvres gens qu'elle dépouillait alors ? Oh, et bien, tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à faire plus attention à leur poches, ce n'était pas non plus comme si Tradimento était une ville sûre, débarrassé de tout voleurs. Dans un sens, Cassidy leur rendait bien service en leur piquant leur argent, au moins comme cela, ils apprendraient à faire attention à leurs affaires et seraient plus prudent la prochaine fois. D'accord, ce genre de comportement contribuait à faire augmenter considérablement le nombre de paranoïaques qui se méfient de tout et de tout le monde, mais ce n'était pas le problème de la contractante de l'étoile de toute façon. Ayant prise pour cible un jeune homme un peu gauche, mais qui semblait faire partie de la classe assez fortuné de la ville, la jeune fille se mit à guetter d'un œil expert le portefeuille qui dépasser un petit peu de sa poche droite, ainsi que sa montre qui, même si elle ne pouvait pas servir à la jeune femme, devait très certainement avoir de la valeur. Concentré sur sa pauvre petite victime, Cassidy fendit la foule en vue de s'approcher de l'homme, jusqu'à ce qu'elle rencontre un malheureux obstacle.

Franchement, il était grand temps pour elle de songer à s'offrir une paire de lunette – ou à en voler une tient – car, pour louper la jeune fille qu'elle venait de percuter, il fallait tout de même le faire. Des phénomènes comme cela, on n'en voyait pas souvent dans les rues de Tradimento, ce qui était tout naturel, puisque la jeune femme n'était autre qu'une jolie japonaise… Bon, d'accord, des japonais, il y en avait tout de même sur l'île, Cassidy connaissait un charmant métis italo-nippon qui faisait partie des Momento, mais des aussi bien pouponnées, c'était tout de même moins fréquent. Se rattrapant par reflexe à la demoiselle qu'elle avait percuté, l'irlandaise la regarda un instant avant de détourner le regard pour chercher des yeux le jeune homme qu'elle avait pris en chasse… Raté, il n'était plus dans son champ de vision celui-là, quelle plaie tout de même, comme si elle n'aurait pas pu faire attention à ce qu'elle faisait. Reportant son attention sur la japonaise, elle la lâcha enfin avant de dire quelques mots d'excuses qui étaient d'usage lorsqu'on bousculait quelqu'un dans la rue. Reprenant ensuite sa route comme si de rien n'était – car il n'y avait pas mort d'homme non plus – l'irlandaise fit quelques pas parmi la foule en cherchant des yeux une nouvelle victime avant de glisser ses mains dans ses poches l'air dépité… Elle se rendit alors compte que celles-ci étaient vides… Minute, elle ne venait pas de voler tout un tas de gens ? Elles devraient donc être pleines, alors que là… Ce n'était visiblement pas le cas. Remontant rapidement ce qui venait de se passer dans sa tête, elle ne tarda pas à exprimer son mécontentement sous le regard outré de certains passants.

" Oh la garce ! "

Ni une ni deux, Cassidy fit volte-face pour aller retrouver cette petit chapardeuse qui avait osé lui faire les poches.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les pickpocket n'avaient aucun charmes ? [Pv Demetria] Qui a dit que les pickpocket n'avaient aucun charmes ? [Pv Demetria] EmptyJeu 2 Mai - 19:00

Outre le fait qu’on s’y remplissait considérablement les poches, et sans se donner beaucoup de peine, l’un des autres avantages de traîner au casino jour et nuit comme le faisait Demetria, c’est qu’on entendait circuler toutes les rumeurs possibles et inimaginables, en dix versions chacune, agrémentées à chaque fois par le témoignage de quinze témoins aussi fiables que variables. Bref, c’était un moyen plus ou moins sur de se tenir au courant des derniers commérages, pour peu qu’on s’y intéresse.
Le fait est que Demetria, d’ordinaire, ne s’y intéressait pas. Qu’untel ait couché avec la femme d’untel, qui se trouve être le cousin du mari de la sœur d’untel, elle s’en foutait éperdument. Les pauvres cruches que ça passionnait –et dieu sait qu’il y en avait- devait avoir, selon la jeune femme, une vie terriblement merdique pour en arriver à trouver ce genre de racontars puérils captivants. Mais bon, à mille lieux de se soucier de l’avis de Demetria, les jeunes filles de bonnes familles qui s’amusaient à gaspiller la fortune de leurs parents aux roulettes russes semblaient raffoler des rumeurs. Et si d’ordinaire, notre jeune japonaise les faisait taire d’un regard assassin, aujourd’hui, en passant à côté d’un petit groupe de pintades en pleine discussion, elle laissa innocemment traîner son oreille, en plus de ses mains dans leurs portefeuilles.

Dieu seul sait comment cette petite curiosité avait fini par la faire échouer dans les rues aussi lumineuses que fréquentées –c'est-à-dire pas du tout- de Tradimento. Pour Demetria, qui n’avait jamais mis un pied en dehors de Regalo depuis son arrivée en Italie, le dépaysement fut … brutal, c’est le moins qu’on puisse dire. Et dire qu’elle avait ruiné ses misérables économies pour se payer un fiacre, tout ça pour débarquer dans cette espèce de ville fantôme dont les rues tenaient plus des coupe-gorges que des agréables ruelles piétonnes de Regalo. Demetria se demandait surtout ce qui l’avait retenu de faire demi-tour à peine avait-elle posé pied à terre : y’avait pas besoin d’avoir inventé la poudre –ni le fil à couper le beurre- pour deviner que cet endroit était tout sauf fréquentable. Un seul coup d’œil aux petits attroupements qui la dévisageaient d’un air mauvais, aux ombres qui disparaissaient furtivement au coin d’une ruelle sitôt elle s’y engageait, pour deviner qu’il se tramait partout dans cette ville des choses pas franchement très nettes. Et si elle s’était demandé pourquoi les gens la dévisageaient avec tant de méfiance –après tout, elle n’était pas la seule étrangère du coin, si ?-, elle s’était vite rendu compte que c’était parce qu’elle n’affichait, justement, pas la moindre animosité à leur égard. D’un naturel plutôt taquin, elle souriait aux hommes comme à son habitude, jetait à ces demoiselles un regard empli de commisération, sans se soucier le moins du monde d’être en terre inconnue. Et visiblement, ici, défiance et scepticisme régnaient en maître. Qu’à cela ne tienne, elle ravalerait son sourire et ses petites manières pour la journée. Pour une fois, son but n’était pas de se faire remarquer. Elle ne put s’empêcher, néanmoins, de rire tristement en se disant que si son apparence détonnait avec les lieux, sa personne, elle, n’aurait eu aucun mal à s’y intégrer. Les petites frappes de son genre, rongées par la culpabilité et les remords, avaient bien plus leur place ici que dans les jolies petites rues de Regalo.

« Ne pas de faire remarquer ». La bonne blague. Comment était-elle censée deviner qu’ici, tirer la gueule semblait être une véritable coutume locale, et qu’en plus se balader en kimono n’aidait pas franchement ? Pour l’amabilité et le sens de l’accueil, on repassera, songea la jeune femme, amère. Et puis, qu’est-ce qu’elle foutait là, déjà ?
Ah oui. La réponse tenait en deux mots.
Momento Famiglia.

C’était ceux dont parlaient, ce matin, les jeunes filles qu’elle avait approché au casino. En entendant le mot «famiglia», Demetria s’était approchée, pensant tout naturellement que ces bécasses faisaient les louanges de l’Arcana Famiglia, cette même famille dont elle avait juré la perte. Puis, en entendant, entre autres, les mots « anarchie », « crime organisé », « un genre de mafia » ainsi que le ton paniqué des jeunes femmes qui en parlaient, Demetria commença à réaliser qu’elles ne parlaient peut-être pas de l’organisation à laquelle elle avait pensé. Intriguée, elle s’était installée une table de poker depuis laquelle elle pouvait suivre la conversation tout en restant discrète, et avait tendu l’oreille –tout en dissimulant quelques cartes dans ses manches pour s’assurer de remporter la mise-. Entre deux lamentations étouffées des pauvres idiotes qu’elle écoutait, Demetria appris alors que quelques temps avant son arrivée sur l’île, les Momento, puisque tel était leur nom, avaient coupé court à une espèce de cérémonie particulièrement importante aux yeux d’Arcana, le fameux Duello. Personne ne savait vraiment ni comment ni pourquoi ils l’avaient fait, mes depuis les commérages allaient bon train et la peur nouait le ventre des habitants de la petite ville portuaire. Et si les yeux d’une des jeunes femmes s’emplirent de terreur à la seule évocation de ces fameux Momento, ceux de Demetria étaient désormais emplis de curiosité, mêlée à une sorte … d’espoir ? Tout au long de son séjour, elle n’avait croisé que des gens qui crevaient d’admiration pour Arcana, cette maudite famille qui n’avait rien d’honorable à ces yeux, bien au contraire. Savoir qu’il existait peut-être des gens qui partageaient son point de vue, ma foi, c’était toujours gratifiant.

L’espoir. Parlons en, de l’espoir, ou plutôt n’en parlons pas. Parlons peu, parlons bien, l’espoir n’était qu’un foutu mirage du destin. A partir du moment où l’espoir naît, il est dit qu’il mourra un jour. Et, comme s’il s’agissait d’une personne à part entière, à ceci près qu’il s’agit d’une partie de vous-même, sa mort sera lente, douloureuse, et le deuil qui s’en suivra pourrait bien se révéler insurmontable, pour peu que vous soyez déjà ne serait-ce qu’un peu fragilisé par les épreuves de la vie. Bref, l’espoir, c’était une putain d’illusion, et à partir du moment où vous décidiez d’y croire, ma foi … Vous êtes foutus. C’était, du moins, la vision ô combien positive que Demetria avait de la vie.

Bref. Trêve de considérations aussi inutiles qu’abstraites. Pour l’heure, Demetria remontait une rue marchande, perdue dans ses pensées au point d’en oublier de tirer quelques portefeuilles. Elle se demandait ce qu’elle était réellement venue chercher, s’il n’était pas temps qu’elle tourne la page, ce genre de grands questionnements existentiels à deux balles qu’on se pose tout au long de sa vie sans jamais parvenir à y répondre. Classique.
Elle secoua la tête, juste à temps pour voir une parfaite inconnue ressortir la main de la poche d’un passant qui lui faisait face. Et pleine, la main, si vous voyiez ce que je veux dire. Alors comme ça, cette jolie demoiselle, sous ses airs de jeune première, s’adonnait aux mêmes petits loisirs que Demetria ? Ca, pour le coup, c’était une surprise. Décidément, se fier aux apparences devenait plus que risqué : sous ses airs de poupées, la demoiselle était en réalité une voleuse confirmée, et ne semblait douter de rien ni de personne, puisqu’elle venait, en pleine rue, de dérober le portefeuille d’au moins trois pauvres abrutis, lesquels se laissaient sans doute attendrir par le jolis minois de la criminelle. Elle s’arrêta pour dévisager l’inconnue, un air franchement amusé au visage. Le problème, c’est que l’inconnue, elle, ne la vit pas. S’en suivit une bonne collision, et Demetria, toute fine qu’elle était, vacilla sur quelques mètres avant de retrouver l’équilibre.

Une personne normale se serait posé la question suivante : est-ce que je l’insulte copieusement, ou est-ce que j’accepte les excuses qu’elle a intérêt de me donner ? Mais Demetria n’était pas vraiment ce qu’on pouvait qualifier de normale, aussi, dans son esprit, s’imposa le dilemme suivant : est-ce que je l’insulte copieusement, ou est-ce que je lui fauche le joli petit butin qu’elle vient d’amasser sous mon nez ? Elle hésita, mais pas longtemps. Profitant du fait que la demoiselle se soit rapprochée pour lui présenter des excuses, elle s’arrangea pour l’effleurer en se relevant, subtilisant au passage la cueillette de son interlocutrice. Le plus naturellement du monde, elle esquissa un geste de la main, du style « t’en fais pas pauvre cloche, tout va bien, occupe toi plutôt de tes poches » et la regarde s’éloigner, pas peu fière.

Demetria jeta un œil à la récolte, qui se révélait encore meilleure que prévue. Avec ça, elle pourrait largement se payer à manger pour la semaine, et il lui resterait une somme considérable à refiler à un heureux élu des bas-fonds de Regalo. Sur ce coup, elle était satisfaite.
Elle le fut un tout petit peu moins quand elle remarqua que l’inconnue venait de glisser les mains dans ses poches et de faire volte-face, l’air pas franchement heureux. Merde, songea-t-elle. Ca, c’était pas prévu.
La jeune femme se demanda si elle avait encore le temps de tourner les talons, l’air de rien. Puis, elle jeta un coup d’œil à sa victime qui se rapprochait, et décida que pour une fois, elle avait envie de s’amuser. Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas été prise sur le fait, et elle n’avait rien contre la confrontation, bien au contraire. Au concours de celle qui gueulait le plus fort, elle gagnait à chaque fois.
Se tournant à son tour vers la jeune femme, qui fulminait, elle esquissa un grand sourire et écarta les bras, peu convaincante mais convaincue dans son rôle de petite innocente. Elle fit mine de réfléchir, puis pointa son index vers l’inconnue, qui était cette fois-ci parfaitement à son niveau, jugeant qu’il était inutile de prendre des gants pour entamer la conversation.

- Quoi, vous allez m’accuser ? lança-t-elle d’un air faussement outré. Allons, laquelle de nous deux vient de dérober ces portefeuilles à de pauvres passants sans défense ? poursuivit-elle en haussant la voix, satisfaite de voir que quelques uns desdits passants les dévisageaient, intrigués. Ne mentez pas, votre joli nez risquerait de s’allonger.

Si avec ça, l’inconnue ne l’envoyait pas promener, elle ne savait pas comment elle s’y prendrait. Demetria laissa échapper un petit rire, autant pour se moquer de son interlocutrice que d’elle-même. Une peste. Elle était définitivement une vraie peste. Et dieu sait qu’elle adorait ça.


{Ma réponse est nulle, désolée ;^; Mp si je te bloque, du coup. & si besoin, ma couleur c'est #BE4F4F !
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Cassidy Doherty - Stelle
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Prénom & Nom: Cassidy O'Doherty
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les pickpocket n'avaient aucun charmes ? [Pv Demetria] Qui a dit que les pickpocket n'avaient aucun charmes ? [Pv Demetria] EmptySam 4 Mai - 23:51

A Tradimento, il ne fallait pas rêver, les journées ne se déroulaient jamais bien tranquillement. C'était une ville de brigands après tout, à quoi s'attendait donc notre irlandaise en commençant à penser que cette journée serait des plus tranquille et ennuyeuse. Ici, il ne fallait surtout pas y compter, sous peine de très vite déchanter et de s'en mordre les doigts après. Pourtant, toute cette île ne vivait pas dans cette inconstante insécurité d'après ce qu'avait pu voir la membre du clan Momento. Lorsqu'elle avait fait une petite visite dans la ville qui se trouvait de l'autre côté de l'île, elle avait pu constater qu'un climat plus doux y régnait, que cela soit pour les habitants ou pour les simples visiteurs. Elle ne s'était pas fait attaquer, personne n'avait songé à la dévisager bizarrement parce qu'elle ne venait pas de cette ville-ci ou tout simplement parce qu'elle était étrangère et même les rues étaient… Comment dire… Plus lumineuse ? Oui, toute la ville de Regalo semblait moins sombre que celle-ci, les gens moins mauvais et plus souriant, bref, là-bas, cela ressemblait à un vrai paradis comparé à Tradimento. Pourtant, les deux villes n'étaient pas si éloignées géographiquement parlant, alors pourquoi un tel écart ? Probablement parce qu'Elysion Momento était un gros psychopathe qui faisait régnait la terreur et le chaos dans sa ville, se faisant craindre pour ainsi être respecté, avec la participation active des membres de sa famiglia qu'il avait pour la plupart, recruté en prison. Voleurs, tueurs, sadiques, fous-furieux évadés d'un asile et autres joyeusetés de ce genre, voilà ce qui formait cette famille là, pas étonnant que les gens vive dans la crainte du coup.

De son côté, sans être une enfant de cœur, Cassidy n'avait pas l'impression d'être la pire des Momento, bien au contraire, elle était même assez… Calme ? Oui, bon, il ne fallait pas la chercher tout de même et sa fâcheuse tendance à la cleptomanie n'arrangeait rien à son caractère. Pourquoi voler les gens dans la rue ? Elle n'en avait plus vraiment besoin et puis, elle devait bien avoir des choses plus intéressantes à faire… Pourtant, il fallait bien qu'elle s'entraine pour ne pas perdre la main, car se fier à son pouvoir, c'était bien joli, mais il ne fallait pas oublier qu'elle était une voleuse bien avant et pouvait parfaitement se débrouiller sans. C'était une sorte de bonus dirons-nous, dont il ne fallait pas trop abuser de toute manière, même si cela pouvait être assez amusant voir même utile lorsqu'une poche se faisait difficile à atteindre par des moyens normaux. Si tous pickpockets avait ses limites, celle de Cassidy étaient largement réduite depuis qu'elle pouvait passer à travers les objets, ce qui était tout de même bien pratique, il fallait l'avouer. Pour fuir aussi cela était pratique, si elle se faisait prendre, elle pouvait toujours esquiver comme cela ou même passer à travers un mur, ce qui était assez difficile à imiter pour beaucoup de monde. Oh, c'était toujours marrant de voir les gens s'exploser lamentablement en essayant ou juste en arrivant pas à freiner à temps… Comment cela une sadique ? Non, juste quelqu'un qui avait le sens de la plaisanterie, nuance.

Mais elle pouvait bien en dire ce qu'elle voulait, Cassidy avait tout de même perdu en vigilance depuis qu'elle pouvait se reposer sur le pouvoir de son arcane. Pour preuve, avant, elle n'aurait jamais pu ne pas distinguer une geisha perdue dans une foule d'italien. Bon, d'accord, peut-être pas une geisha, disons seulement une japonaise en kimono – ce qui pouvait paraître logique oui – parfaitement pouponnée. Bref, elle ne paraissait pas bien dangereuse notre demoiselle, bien au contraire, c'était juste une fille bien soignée et propre sur elle, pas le genre dont Cassidy se méfier en général dans le coin. Pour être tout à fait franc, l'irlandaise avait plutôt tendance à garder à l'œil les grand costauds un peu vicelard, qui semblait prêt à l'égorger dès qu'elle passerait un certain coin de rue un peu trop sombre et où personne ne viendrait lui donner un coup de main. Encore que, si elle se faisait attaquer en pleine rue, dans certain quartier, elle n'était pas non plus certaine que quelqu'un se bougerait pour l'aider. Perte de galanterie et d'héroïsme ? Ou tout simplement, les gens devenaient blasés devant toutes les violences commises dans cette ville, rien de plus. En même temps, la jeune fille n'avait pas à s'en plaindre, faisant partie de la famille Momento, elle faisait plutôt partie des tyrans que des êtres tyrannisés ici-bas. C'était aussi un peu pour cela qu'elle pouvait se permettre de voler en pleine rue sans vraiment prendre garde, car après tout, en travaillant pour Elysion, il y avait tout de même très peu de chance qu'elle finisse en prison… Au pire il l'en sortirait… Au bout de quelques semaines, juste le temps de remarquer son absence.

Quoi que, pour une raison encore obscure, il semblait tenir à l'arcane de l'étoile, alors, elle n'avait pas trop à s'en faire là-dessus et au pire, la prison, cela ne devait pas être si terrible, elle monterait tout simplement un réseau clandestin de cigarette pour ne pas s'ennuyer… Ou meilleure idée, elle passerait simplement à travers les barreaux pour rentrer au manoir Momento, c'était plus rapide et beaucoup mieux pour elle tient. Enfin, pour en revenir à la japonaise, qu'elle avait donc percuté par maladresse, il faut bien avouer qu'elle ne s'attarda pas tellement dessus, trop concentré sur sa nouvelle victime qu'elle était et surtout, elle ne l'avait pas tout de suite rangé dans la catégorie menace immédiate. Pourquoi faire après tout, ce n'était qu'une femme !... D'accord, mauvais exemple, il fallait toujours se méfier des femmes, surtout dans cette ville, même lorsqu'elle n'avait pas l'air bien dangereuses, Cassidy en était la preuve vivante. Combien ne la croyait pas capable de voler ou de tuer juste parce qu'elle était coquette et affublée de manière de grande dame. La comédie les amis, il n'y avait que cela pour avoir la paix et ne pas être suspectée à tout bout de champs par le premier venu. Savoir se faire passer pour la personne la plus innocente du monde était tout un art, à croire que celui-ci était en train de se développer, il faudrait qu'elle soit plus prudente à l'avenir tient…

Puisqu'elle ne semblait pas avoir été blessée d'une quelconque manière par le choc de leur rencontre – car attention, deux poids plumes qui se percute, cela peut faire très mal – Cassidy ne s'était pas attardée sur la japonaise, autrement que pour observer un instant les belles couleurs de son kimono et la coiffure soignée. Bref, elle était distraite aujourd'hui notre voleuse, peine lui en coûte d'ailleurs. Se mettant bien vite à chercher un nouveau pigeon de qui se rapprocher pour donner un charmant sourire en échange d'un portefeuille bien garnit, la jeune fille laissa donc l'étrangère pour faire quelques pas et se rendre compte qu'il y avait un problème. Alléger une voleuse de ses larcins, c'était bas, vraiment très bas ! Entre collègues, on pouvait au moins se respecter non ? Un peu de solidarité féminine ou quelque chose comme cela tient ! Enfin, elle disait cela, mais elle était la première au courant qu'il n'y avait rien de plus vicieux que de femmes entres elles, surtout lorsqu'elles convoitaient la même chose, à savoir, de l'argent pour le coup. Qui a dit que les femmes étaient cupides ? Oh, elle ne l'était pas, elle aimait tout simplement se payer de belles choses et pour cela, il fallait de l'argent, c'était aussi simple que cela. Mais importe les raisons qu'avait eu la demoiselle pour lui piquer son butin si durement gagné – enfin pas tant que cela mais bon… - Cassidy ne pouvait pas se laisser faire comme cela, elle avait sa fierté tout de même, une fierté de voleuse, certes, mais cela blessait tout de même son orgueil.

Alors comme cela, la poupée japonaise comptait lui voler son argent comme cela, si facilement ? Bon d'accord, c'était déjà fait, mais si elle comptait le garder, elle se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au coude, l'irlandaise n'était pas du genre à travailler pour entretenir une autre femme, cela serait ridicule tient. Qu'elle aille donc voler ailleurs celle-là, car Tradimento était devenu le territoire de chasse privilégié de la demoiselle depuis… Qu'elle était coincée ici tient, cela n'avait donc rien d'un choix, mais tout de même, cette ville était son terrain de jeu et son orgueil ne supporterait pas longtemps la concurrence aussi déloyal. Quoi que… Au moins, cela lui faisait une distraction, elle qui se plaignait de s'ennuyer, elle était servie pour le coup. L'heure était venue de réclamait des comptes à cette voleuse du dimanche en tout cas, mais contrairement à ce que Cassidy aurait pensée, la jeune femme ne tenta pas de disparaître parmi la foule, mais se tourna vers elle pour la voir venir, jouant son air le plus innocent auquel l'irlandaise ne se laissa pas prendre un instant. C'était elle qui l'avait volée, elle en était certaine, le seul moment où elle avait baissé sa garde, c'était justement lorsqu'elle l'avait percuté. D'ailleurs, elle avait peut-être fait exprès de son trouver sur son passage à ce moment… Petite vicieuse asiatique tient, elle allait lui payer cher. En voyant la Momento s'approcher l'air pas franchement satisfaite de la situation, la nouvelle venue en ville s'arrêta donc pour lui faire face, étant du coup aux première loges pour entendre les reproches de "collègue" voleuse.

" Tu n'as pas l'impression que mon argent a glissé d'une poche à l'autre par hasard ? "

Pas franchement satisfaite, la jeune fille ne s'était pas abaissée à crier non plus, jugeant qu'attirer l'attention n'était jamais une bonne idée dans le coin, même si elle n'avait pas grand-chose à craindre pour sa part. Mais visiblement pas décidé à être coopérative, la japonaise continua de jouer l'innocente, n'hésitant pas par ailleurs à élever la voix elle pour l'accuser d'avoir dérobé cet argent bien avant… Non mais… Elle se foutait de sa gueule là ? C'était l'hôpital qui se foutait de la charité, c'était donc cela, elle comptait garder l'argent en espérant faire taire Cassidy en la traitant de voleuse, voir en lui faisant avoir des ennuis avec les propriétaires légitimes de ces dit portefeuilles. N'hésitant pas à ponctuer ses paroles par un petit rire, Cassidy sentit, sans trop savoir pourquoi l'envie fulgurante de lui coller une claque magistrale. Mais elle n'en fit rien, pour l'instant du moins. Elle jeta pourtant un petit regard autour d'elle, s'autorisant même quelques sourires charmeurs aux personnes qu'elle venait de voler et qui la regardait à présent l'air curieux. Elle une voleuse ? Et puis quoi encore, c'était une pauvre petite étrangère qui se promenait dans la ville, rien de plus et si quelqu'un voulait réellement lui dire quelque chose sur ses activités… Elle avait toujours la carte "je suis une Momento, je vous emmerde tous " car, très franchement, le chef de la ville n'en avait strictement rien à faire qu'une de ses arcanes majeures pique quelque portefeuilles, alors si lui ne disait rien, personne n'avait le droit à la parole.

Une lueur de défi brillant dans ses yeux noisettes, la demoiselle ne tarda pas à oublier sa colère contre cette pimbêche pour trouver à son tour la situation amusante. Elle voulait jouer avec elle ? Très bien, l'irlandaise allait lui montrer qui avait le pouvoir dans cette ville, à savoir, la Momento Famiglia. Rien à faire, cet endroit n'avait rien à voir avec Regalo, car si là-bas le nom de l'Arcana Famiglia faisait rêver, ici-bas, le nom de la famille locale inspirait plutôt la crainte. Imitant bien l'inconnue dans son air de petite innocente, la contractante de l'étoile regarda l'un des hommes qu'elle avait précédemment volé et qui s'était rapproché, certainement pour avoir des explications sur ce vol de portefeuille. Très sûre d'elle, elle n'hésita pas un instant avant de lâcher les paroles suivantes, assez distinctement pour que les gens autours entendent.

" Vous entendez ça monsieur ? Il parait que les Momento sont des voleurs. On en apprend tous les jours… "

Des voleurs les Momento ? Non, tout simplement des tyrans à qui on ne pouvait rien dire dans cette ville sans s'en repentir par la suite, ils n'étaient pas très tendres lorsqu'ils étaient en colère d'après la rumeur… Autant qu'avoir des problèmes avec cette famiglia n'était pas la priorité des habitants, bien au contraire, mieux valait tout faire pour leur déplaire histoire de vivre en paix. La réaction de l'homme le prouva bien, regardant un instant Cassidy comme s'il cherchait à comprendre pourquoi elle lui parlait de cela, il finit par détourner le regard vers l'accusatrice avant de regarder à nouveau l'irlandaise… Et de tourner les talons l'air penaud, visiblement conscient qu'il pouvait faire une croix sur son portefeuille, ce qui était la meilleure solution pour ne pas embêter une Momento. Un sourire mesquin aux lèvres disant clairement que son interlocutrice avait jouée avec le feu, Cassidy regarda l'homme s'éloigner avant d'ignorer une fois pour toute les passants pour se rapprocher tout près de la japonaise, son visage bien en face du sien pour lui glisser quelques mots sans mêler leur entourage à la conversation.

" Pas de chance ma jolie, tu apprendras qu'il ne faut pas jouer avec n'importe qui dans cette ville." Annonça-t-elle l'air faussement désolé. " Alors, peu importe leurs propriétaires légitimes, tu vas me rendre ces portefeuilles pendant que je suis encore d'humeur conciliante. "

Cassiy était visiblement très satisfaite de ce petit jeu, autant dire qu'elle s'amusait bien pour le coup, elle ne regrettait même plus de s'être fait voler de la sorte. Bon par contre, c'était bien une légère menace qu'elle avait glissée sans ses paroles, car si la demoiselle tardait trop à lui remettre son bien, elle n'hésiterait pas à lui reprendre, par la force s'il le fallait, cela ne la dérangeait aucunement. On ne rejoignait pas les Momento sans avoir un certain penchant pour la violence après tout, soutirer de force de l'argent à quelqu'un ne serait donc pas si compliqué. Tendant sa main droite entre elles deux pour que l'étrangère y glisse l'argent, la jeune fille méritait pour le coup un joli titre de peste avec cette attitude qui oscillait entre la supériorité affiché et la mesquinerie. D'accord, elle pouvait aller reprendre son butin dans les poches de son interlocutrice tout simplement, mais c'était tellement moins drôle après tout… Alors, elle allait se montrer bien docile où elles allaient devoir en passer par le crêpage de chignon ? Très franchement, les deux solutions convenait à l'irlandaise de toute manière.

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