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Terrible Fate [pv Debito]

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Selena L. - L'Imperatrice
Impératrice B
Selena L. - L'Imperatrice
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Date d'inscription : 07/05/2013
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J'habite à : Tradimento
Double compte : Elysion Momento

Feuille de personnage
Prénom & Nom: Lyria Elysion Momento
Arcane: 03 - L'impératrice
Métier: Fille héritière du chef
Terrible Fate [pv Debito] Empty
MessageSujet: Terrible Fate [pv Debito] Terrible Fate [pv Debito] EmptyMar 16 Juin - 18:27


Terrible Fate
"So sorry"
Le bruit de pas qui fuit dans la nuit. Regardant partout, essayant de calmer sa respiration qui fait un bruit infernal… On pourrait presque entendre le battement du cœur qui tape de plus en plus vite. Malgré les chutes, malgré la douleur au poumon et partout dans le corps, il faut courir, si elle s’arrête c’est terminé. La personne se stop contre un mur, récupérant un peu de son énergie… Bien que c’est de plus en plus dur… Son regard se fait flou, un gémissement se fait entendre… Quand elle entend ses poursuivants non loin, avalant sa salive qui devient de plus en plus rare… elle repart en courant, voulant à tout pris les devancer. Remettant correctement sa cape qui lui couvre toute la tête, voulant absolument se fondre dans la masse d’ombre des ruelles… Elle sait bien que courir ne sert à rien, se cachant derrière des caisses, serrant un crâne humain comme pour se rassurer… Entendant encore du bruit… La femme avance doucement titubante, toussant presque ses poumons. Son seul espoir ? Un porte devant-elle, posant doucement la main dessus. C’est risqué, elle voit bien la lumière derrière, mais peu importe. La poussant doucement, elle était ouverte heureusement et pas fermée. Rentrant comme ci on était chez elle, la femme referme la porte. Fermant les yeux par réflexe, la femme avance doucement, puis laisse tomber son crâne humain.

« ……..Aidez-moi… »

Dit-elle avant de faire tomber lourdement son corps sur le sol, épuisé de cette course… Laissant apparaitre une chevelure blanche comme la neige sous sa cape.

Oui, c’est bien Lyria Momento. Fille d’Elysion Momento, en ce moment même sur le sol de la ville de Regalo, territoire de l’Arcana Famiglia. Pourquoi ? Oh, ce n’est pas bien compliqué, enfin peut être que pour vous si. Mais, laissez-moi vous expliquer doucement, ce qui vient de se passer. Cela ne date que de peu de temps, revenons en le matin.

Peignant une toile blanche d’un noir profond, la demoiselle rousse essaie de voir ce qui lui inspire un peu, bien que rien ne lu vient en tête, alors elle fait que du noir, le noir c’est toujours inspirant, bien que pourtant, ce n’est pas une couleur… Secouant la tête, essayant de retrouver un peu d’énergie qu’elle ne trouve pas dans son sommeil, la femme soupire et pose sa palette de couleur. Se frottant les yeux, en espérant ne pas s’endormir de façon disgracieuse. C’est alors qu’elle entend des pas monter à sa tour. Clignant des yeux, la demoiselle fixe la porte, elle a bien reconnu cette démarche.

« Mon suuuuuucre ! Papa a besoin de toi ! »

Comme d’habitude, il ne monte que pour lui parler de ça. Objet bien utile qu’elle est, se lève doucement pour le suivre. Bien qu’il lui frotte les cheveux bien souvent, mais qu’elle n’en réagit presque jamais, Lyria n’aime pas sortir dehors, mais c’était comme ça. Arrivant dans un bureau, la jeune femme regarde autour d’elle. En plus de rien comprendre, un mal de tête se fait ressentir. L’Impératrice se fait mettre la cape de son père et le suit pour aller dans la ville. Une révolte ? Enfin, plutôt une réclamation dans la rue… Son père  lui parle d’une manifestation de rebelles dans la ville. Voulant s’amuser un peu avec, Elysion lui montre le tas de gens. Bien sûr, si ça tourne mal, ils sont protéger, les gardes tourne autour. Se stoppant un peu à l’écart, la femme regarde la population lever les poings, son géniteur qui jubile totalement devant cette scène.

« Aller mon sucre, tu peux le faire !
- La decisione dell'imperatrice »

C’est alors que s’enclenche le choix de la carte. Sa tête lui fait de plus en plus mal, c’est étrange, elle sentit comme un vertige. Voyant la couleur de sa main devenir noir, la femme la tends vers le groupe. Mais, alors que celle-ci aller dire les rebelles… Sa voix c’est comme éteinte d’un coup… Ce n’était pas normal. Sa vue se floute de plus en plus… Titubant un peu… Entendant comme une voix dans sa tête.

« Tombe ! Tombe ! Il te faut plus ! Ils sont beaucoup trop…Maudit toi ! Maudit toi ! »

Se tenant la tête, changeant la direction de la malchance… Lyria ne se rend pas compte de ce qu’elle fait. La main noir ne disparait pas, sa marque brille de plus en plus, sa respiration se fait de plus en plus irrégulière. Son père se tourne vers elle, voyant que quelque chose ne va clairement pas.  La rousse recule, tremblant… Sa main la brule, non tout brule. Jetant d’un coup sa cape par terre pensant que c’est elle qui lui brule la peau. Mais dés que celle-ci tomba à terre, le corps de Lyria se teint de plus en plus en un noir profond…  Le chef Momento lui-même fait un gros œil surpris de ce qui arrive.

« Lyria contrôle ton pouvoir ! »

La femme se laisse tomber à genoux au sol, tenant sa tête qui hurle plein de mot… C’est insupportable, essayant de lutter comme elle peut. Les larmes commence à couler, Lyria pleure de douleur, c’est inexplicable. La tache noire apparait de plus en plus large, terrorisé, blessé, l’impératrice essaie de comprendre…. Voyant son père qui décide d’approcher la main pour essayer de stopper, mais elle n’est pas une carte du paquet de renversé.  Pourtant, voyant la douleur de son enfant, celui pose la main sur sa tête…

Un long silence eu lieu, la douleur de Lyria se stop doucement… Hoquetant en larme, la tâche noir se bouge plus. L’albinos respire, voyant que cela se stop, ré affichant un petit sourire et se mettant a sa taille.

« Voilà, c’est fini ! »

Il rit un peu, alors que sa fille semble totalement désorientée. Tout à coup, alors que le problème semblez résolut. La rouquine entend encore sa carte, comme si elle n’était pas d’accord.

« Plus de puissance ! Tu es faible, tu dois être plus forte pour être digne ! »

Se tenant encore plus la tête qu’autre chose, cette fois sa marque commence à la bruler de plus en plus. C’est alors comme une bombe qui explose en elle, la douleur se lâche partout, propulsant alors son père loin d’elle. Lyria poussa un grand cri que même un sourd entendrait.  Convulsant presque de cette douleur qui lui brule la joue, qui lui tape dans la tête… Elle se gratte presque la joue a sang tellement c’est affreux comme douleur, se frappant même la tête contre le sol. Les gardes se jettent sur elle pour la stopper. Pourtant, ils se font vite expulser par le bouclier de Lyria. Sa puissance augmente de plus en plus, un halo lumineux commence à devenir de plus en plus voyant autour d’elle.  Se levant en titubant pour tenter de partir de là… Mais rien a faire, elle ne voit plus rien, elle ne voit que de la lumière qui touche son corps…. Pourtant dans sa cécité lumineuse, la femme voit sa carte…

« Pourquoi….
-Pourquoi tu me rejette.
-Mais…
-Nous ne sommes qu’un…
- Ca faits mal…arrêtez…
- Accepte-MOI ! »

Retournant a la position initial, voulant que tout cela se stop, laissant tomber ses bras et hurlant presque au ciel à se tuer la voix… Même Dieu ne veut pas t’aider, tu es seul Lyria. C’est alors qu’elle sent quelque chose de chaud qui stoppe toute cette lumière qui s’éteint doucement… Lyria baisse un peu la tête, la joue en sang, le regard complètement vide, le tournant doucement vers la masse qui lui serre le cou.

« Papa….
-Là…c’est fini maintenant. Aller calme toi, c’est finit mon sucre… Papa n’a pas pensé à te demander si ça allait bien… Papa a fait une bêtise. »

Lyria tremble de douleur, voyant alors par peur, le bras de son père qui complètement en sang, et plein d’égratignure sur le corps… laissant tomber sa tête sur son épaule, elle remarque alors la couleur de ses cheveux, elle n’était plus orange…c’était blanc.

Se réveillant dans sa tour, la femme avance doucement en approchant sa salle de bain. Son visage meurtri par la douleur et cette chevelure aussi blanche que la neige qui orne sa tête. Tournant le regard vers le dehors, elle regarde ce qu’il se passe dehors. Voyant alors son père qui est un bras en écharpe et plein de bandage partout… La fille recule terrorisé de ce qu’elle vient de voir. Elle a blessé son père, chose qu’elle ne pensait jamais possible. Se laissant glissé contre son mur, beaucoup plus expressif que d’habitude.

« J’ai faillis tuer père. »

Mettant la main devant sa bouche, les larmes qui coulent doucement. La femme entend alors encore cette maudite voix qui commence vraiment à lui faire mal.

« Je suis un monstre…. Je suis un démon… »

Voyant alors ce sourire agrandit dans le miroir, prise de manque de sommeil et de faiblesse, la femme voit maintenant des illusions. Mais, dans tout ça, la femme veut juste disparaitre. Bien que la mort vient de lui faire la plus grande peur au monde, cette douleur… cette douleur… Et si cela empirait ? Relevant la tête avec de gros yeux. Peut être que ça va recommencer ? Peut être qu’elle va condamner tout le monde ? Se mordant la lèvre, la femme recule. Regardant un peu partout, dans l’espoir de trouver une solution… Monsieur crâne la regarde de ses orbites vides. Le poussant de peur, comme s’il la jugeait, Lyria regarde la tête rouler jusqu'à un sac. Clignant des yeux, elle approche doucement… Fixant alors la porte devant-elle…

Cela allait de soit va-t-on dire.


Serrant son sac, s’étant habiller de façon normale, sans de grosse robe comme elle à l’habitude. Son sac remplis de quelque vêtement, un livre, et quelque petite bricole. Lyria avait peur, mais il fallait bien le faire. Posant la main sur la poignet de porte, elle la baisse et la pousse… Voyant les escaliers descendre dans l’obscurité. Se frottant les yeux, la femme descend pour atteindre la porte cachée et continue un peu son chemin… Bien qu’elle entend du bruit approcher. C’était madame Cassidy qui avance sûrement pour venir la voir… La panique emplit Lyria, se cachant contre le mur pour le moment. Une idée, elle cherche une idée qui peut la sauver de ce souci.  Bien qu’elle ne réfléchit pas trop en fait, agissant sur le coup, elle prend son seul ami et s’élance avec avant qu’elle tourne.

*bong*

L’albinos regarde par terre, voyant alors le corps de la femme par terre. Sur le coup, elle était persuadée l’avoir tué, bien que cela ne saigne pas. Se mordant la lèvre, la femme la bouge un peu pour pas qu’on marche dessus. S’inclinant devant pour s’excuser et se dépêche de sortir discrètement du manoir.

Caché par sa cape noire, elle avance doucement dans les rues de Tradimento. Bien que sont objectif premier et de fuir la ville, si elle reste c’est la ville entière qu’elle va détruire. Peut être que c’était une réaction égoïste qu’elle vient de faire ? Sûrement. Mais, un autre problème à lieu, les douanes. Quand elle remarqua cette chevelure rouge, la femme ne savait pas du tout quoi faire, c’est sûr que ce n’est pas vraiment le moment de paniquer alors que c’était bien partie.  Pourtant, aucune idée ne vient en tête de la femme qui serre son crâne pour trouver ne idée.

« Tu as besoin d’aide ? »

Dit-une voix un peu cassé. Elle lève doucement la tête en voyant alors un visage peu rassurant. Faisant de gros yeux, la demoiselle a peur de cet homme, bien qu’il semble jeune. Il a des cheveux violet semble-t-il. Il penche la tête avec un petit sourire et regarde les douanes qui surveillent les papiers, puis la jeune fille.

« Tu veux donc sortir d’ici ? Y a un moyen. »

Les yeux bleu de la demoiselle s’éclaire un peu quand elle entend la voix du jeune homme citer cette phrase. Le voyant alors sortir une étrange boule, puis une autre. Elle pue la poudre, c’est tout ce que Lyria pouvait dire en les sentant. L’inconnu alluma alors les boules emballé et les lança dans la direction des gardiens. Il n’eut pas le temps de les retirer qu’elles explosent d’un coup. Profitant de sa, la femme part en courant, esquivant de peu une main qui à faillit l’attraper et part en courant hors des murs. C’est alors qu’elle entend la cloche qui sonne quand une personne suspecte rentre ou sort de la ville. Elle avait peur, très peur, mais comme c’était partie, la femme continue sa course effréné dans la forêt, se prenant beaucoup de branchage qui lui griffe la peau, des racines qui la font tomber et rouler plus bas. C’est sûr que ce n’est pas pratique de fuir la nuit, mais en plein jour sa serait débile.

Ramassant monsieur crâne, la femme court tout ce qu’elle peut, se cachant dans le paysage pour fuir les personnes qui la cherche. Essayant d’être le plus discret du monde, la femme rase pas mal le sol. Cherchant un moyen de fuir le plus rapidement, c’est alors qu’elle voit une calèche de paysan rentrant sûrement de la récolte vu tout le foin… Comme dans les livres qu’elle a lu, la blanche saisit le borde discrètement et monte dans la calèche en se masquant de ce truc qui lui pique un peu le nez.

Pourtant, malgré les efforts qu’elle a fait, la femme était encore poursuivit à Regalo. Peut être que sa dernière chance était donc cette porte… Mais pour le moment, elle c’était totalement évanouit au sol, épuisé et faible d’avoir autant couru pour sauver sa famille.






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Terrible Fate [pv Debito] Empty
MessageSujet: Re: Terrible Fate [pv Debito] Terrible Fate [pv Debito] EmptyLun 22 Juin - 16:35

Encore une soirée tranquille au casino. Encore une oui, comme beaucoup d'autre, il n'y avait trop rien à signaler cette fois-ci encore. Si la vie de notre homme était chiante et ennuyeuse ? Bien sûr que non ! Une certaine routine finissait seulement par s'installer au bout d'un moment dans une vie, c'était normal non ? Même lorsqu'on faisait partie d'une mafia et qu'on dirigeait un casino, oui. Après tout, tous les boulots du monde finissaient par se ressembler au bout d'un moment, non ? Mouais, disons cela. Mais Debito n'avait tout de même pas à se plaindre, il était loin d'être le plus malheureux des hommes, bien au contraire. Il avait une bonne place à l'Arcana, était appréciait de tous au Casino et en plus, il avait la côte avec les dames qui se jetaient littéralement à son cou dès qu'il faisait un pas. Bon, peut-être pas toujours, mais vous voyez l'idée hein. En tant que grand séducteur, notre homme n'avait rien contre, mais il fallait bien admettre que quelques fois, les voix roucoulantes de ses fans en délires lui tapait un petit peu sur le système. Car oui, le pauvre dormait déjà mal, alors si en plus des dindes lui hurlaient constamment dans les oreilles, cela n'allait pas l'aider à aller mieux. Dommage, Kyrielle n'était pas toujours là pour chasser les envahisseuses, même si quelques fois, elle le faisait sans qu'il le souhaite, ce qui était plutôt pénible. Du coup il valait mieux que la petite brune ne soit pas toujours dans le coin histoire qu'il ne passe pas ses nuits seules sans le vouloir le pauvre. Ce serait dommage de n'avoir aucune femme dans son lit alors qu'il en avait envie après tout, non ? Mais pour ce soir, le chef de la pièce semblait bien décidé à s'en passer. Il n'était pas vraiment d'humeur à jouer les Don Juan et à être sympathique avec le monde tout simplement. Oui, il était dans un mauvais jour, mais après tout, cela arrive à tout le monde.

De toute façon, son travail était toujours fait, les gens semblaient satisfaits de son casino et aucun problème n'était à signaler au niveau de l'Arcana. Bref, tout allait dans le meilleur des mondes. Alors pourquoi Debito était-il de mauvaise humeur ? Tout simplement parce qu'il ne se remettait pas de sa dernière rencontre avec Jolly. Déjà, croiser Jolly n'était jamais agréable, mais alors devoir lui servir de cobaye dans son laboratoire, cela n'avait rien de plaisant non plus. Bien au contraire. D'accord, cela était surement pour son bien puisque l'alchimiste avait remplacé son œil d'améthyste défectueux et que bizarrement, il arrivait mieux à dormir, mais le fait d'avoir dû passer du temps avec cet homme désagréable, cela, il ne s'en remettait pas. De quoi lui donner de nouveaux cauchemars certainement, mais pour l'instant, mieux valait faire avec pour le moment et espérer que les choses n'empireraient pas. Il n'espérait pas un mieux, mais au moins qu'il n'allait pas subir d'effet secondaire que ce cher Jolly aurait omis de lui préciser. Ce serait bien son genre tient. N'ayant pas envie de voir du monde pour ce soir, le chef de la pièce avait vite fait quitté l'agitation des grandes salles du casino pour se rendre dans celles plus calme réservé à la section de la pièce. Dans les bureaux au moins, il pouvait espérer être tranquille et si quelqu'un avait vraiment besoin de lui, il saurait où le trouver de toute façon. Le jeune homme se mit donc dans un travail, bien peu passionnant certes mais utile de comptabilité, rattrapant quelques dossiers en retard histoire que cela ne lui revienne pas dans la gueule plus tard. Une bonne bouteille de vin pour lui tenir compagnie, le borgne était donc partie pour passer une soirée potable, sans plus donc. Mais au moins, personne ne viendrait le déranger sans raison, il avait bien précisé cela à ses subordonnés.

Cela dit, personne pour l'emmerder voulait aussi dire personne pour lui donner un coup de main en cas de besoin. Du coup, le pauvre jeune homme se retrouva vite à manquer d'un dossier important. Un peu ronchon, il se mit donc à fouiller et à retourner un peu tous le bureau pour le retrouver, finissant bredouille malgré ses efforts. Soupirant, le borgne fini donc par sortir de son bureau pour aller rechercher se fameux dossier. Et c'est là que sa soirée prit une toute autre tournure. Etendu sur le sol, une jeune femme aux cheveux de neiges gisait inconsciente, un crâne ayant roulé à côté d'elle. Un crâne humain ? Sérieusement ? Se penchant pour ramasser cette drôle de chose, un souvenir lui revint en mémoire. Celui d'une jeune femme, aux cheveux roux avec qui il avait passé une soirée étrange à une vente aux enchères. Ce penchant vers la jeune femme pour écarter quelques mèches de cheveux de son visages, il fut choqué de découvrir qu'il s'agissait exactement du même visage, comme dans son souvenir… Vraiment ? Qu'était-il arrivé à ses cheveux ? Et qu'est-ce qu'elle faisait étendue sur le sol du casino ? La dernière fois qu'il l'avait vu, c'était à Arte, mais peut-être était du coin après tout ? Non, impossible, Debito pouvait se vanter d'avoir une bonne idée de la population féminine de la ville et pour cause. Il aurait donc eu du mal à l'oublier, surtout qu'une jeune femme qui se promène avec un crâne, cela ne courait pas les rues. Ne comprenant pas ce qu'il s'était passé, le jeune homme jugea que c'était la santé de cette jeune femme qui importait avant tout et la prit donc dans ses bras pour la porter jusqu'à l'une des chambres du casino qui servait quelques fois pour le personnel de la pièce qui gagnait du temps à dormir sur place quelques fois.

Installant la jeune femme dans un lit pour qu'elle se remette des émotions qu'elle avait dû avoir certainement pour finir dans cet état, le jeune homme resta à son chevet pour s'assurer que son état n'empirait pas. Cela dit… C'était un peu monotone, il fallait bien l'avouer. Ainsi, donc après l'avoir observé dormir un petit moment, le chef de la pièce finit par se faire chier. Ben ouais, faut dire ce qu'il en est. De plus, il se posait tout un tas de question sur cette jeune femme…. Que lui était-il arrivé, d'où venait-elle, que faisait-elle là ? Autant de question auxquelles elle ne pourrait certainement pas répondre dans cet état. Ainsi donc, le borgne se décida à observer les affaires qu'elle avait avec elle. Non, il ne fouillait pas, il enquêtait nuance. Oui, les soutien-gorges de mademoiselle était un indice sur elle, parfaitement… Au moins il connaissait sa taille de bonnet hein. Du coup ? Il fallait avouer qu'elle n'avait pas grand-chose sur elle, quelques livres, un carnet à dessins que le jeune homme feuilleta paresseusement en espérant trouver un indice et aussi… Un espèce de lionceau assez mignon en peluche. Gentiment, Debito le déposa à côté de l'oreiller de la jeune femme, comme s'il s'agissait de son doudou. Lâchant un soupire, il se rassit donc à côté de son lit pour attendre, patiemment qu'elle veuille bien se réveiller. Mais bon, si elle pouvait faire vite, il lui en serait reconnaissant tout de même hein. Enfin, il disait cela, mais il aurait bien passé sa nuit à son chevet s'il le fallait, car c'était Debito, le sauveur de ces dames. On ne se refait pas comme on dit.
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Terrible Fate [pv Debito]

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