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Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~]

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Reyn Shirenge - Bagatto
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MessageSujet: Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~] Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~] EmptyLun 21 Juil - 18:24

Des cris, du sang, des supplications larmoyantes. Voilà le quotidien d'un bourreau : ils étaient payés pour faire connaître les pires misères à autrui, pour torturer allègrement. La souffrance des autres – voir leur mort – leur permettait de vivre, ils s'y adonnaient chaque jour pendant des heures dans une atmosphère plutôt malsaine. Évidemment ce n'était pas le plus sain des métiers, beaucoup de ceux qui l'exerçaient n'avaient soit pas les nerfs pour donc devenaient fous ou sans cœur, soit n'étaient pas nets par nature. Autrement dit, soit il leur manquait naturellement un boulon et étaient capables de prendre du plaisir à torturer les autres, soit ils le perdaient à force et se voyaient obligés de changer, de s'endurcir s'ils ne voulaient pas finir brisés. Comme pour chaque métier, certains étaient faits pour l'exercer, s'y épanouissant pleinement même malgré le côté malsain, tandis que d'autres étaient trop bons par nature. C'était la différence entre ceux qui de base tenaient plus du démon sans cœur que de l'humain et ceux qui étaient obligés d'abandonner une part de leur humanité.
De quelle catégorie faisait partie Reyn ? S'il avait fait ses débuts dans cette branche avant de recevoir son Arcane, peut-être aurait-il plutôt fait partie de la seconde. Après tout même s'il avait déjà une part de cruauté à l'époque, elle était refoulée au fin fond, derrière plusieurs clôtures cadenassées. Mais passer ce pacte avait justement fait sauter ces verrous, si bien que le jour où il avait pris ses fonctions, il faisait partie de la première catégorie. Comme quoi, il suffit parfois d'une journée pour changer un homme.

Et il fallait parfois plusieurs heures pour cuisiner un client. Certains étaient des coriaces, des durs à cuire, il fallait avoir recours à tes techniques de cuisson rarement utilisées pour parvenir à en tirer quelque chose. Mais souvent, leur jus contenait bien plus de saveur (comprendre : d'informations) que les autres et la satisfaction qu'on ressentait lorsqu'on atteignait notre objectif était plus grande. Ah, comme Reyn aimait ces victimes-là ! De plus, eux au moins ils ne criaient pas comme des cochons qu'on égorge dès le premier quart d'heure. Non, ils avaient plus de dignité, plus de force de caractère. Grâce à cela, ils offraient un vrai défi qu'il se faisait toujours un plaisir de relever. Après tout les conquêtes les plus ardues sont les plus glorieuses, vous ne pensez pas ? Non pas qu'il recherchait une quelconque gloire, le trublion n'était pas assez naïf pour penser qu'il en tirerait d'un métier aussi mal vu. Ce qu'il recherchait, c'était plutôt ce sentiment de triomphe et la contentement qui allait avec – ce n'était pas pour rien qu'il était toujours de bonne humeur en sortant d'une séance avec ce genre de personne, ces moments avaient un effet euphorisant sur lui. C'était particulièrement drôle de les voir rester impassible durant l'échauffement, cette phase durant laquelle notre pyromane y allait encore doucement mais qui suffisait à briser les moins intéressants (les plus faibles). En général après ces préliminaires, un sourire sadique apparaissait sur son visage et petit à petit il franchissait les paliers de torture tout en commençant à s'attaquer au mental.

C'était justement le genre de client dont il avait eu à s'occuper, ce jour-là. Le traître n'avait tout d'abord eu aucune réaction tandis que ongles se faisaient arracher à la pince et que Reyn cassait ses doigts les uns après les autres, phalanges après phalanges. Quelle résistance ! Rien que là, le tortionnaire sentait qu'il allait passer une excellente après-midi, même s'il n'était pas sûr que ce serait aussi le cas pour cette pauvre brebis. Seulement voilà, lors d'une séance de torture, celui qui infligeait le supplice avait forcément l'avantage et, bien souvent, parvenait à ses fins d'une manière ou d'une autre. En tout cas c'était vrai dans le cas du bourreau dont nous parlons, après peut-être était-il plus doué que la moyenne... Hahem. Cette fois-ci n'avait pas fait exception hein. Pendant deux bonnes heures (du début de soirée jusqu'à assez tard donc, voilà qui devrait compter comme des heures supplémentaires selon lui), le Bateleur s'était amusé à être de plus en plus cruel, avait pris plaisir à voir de la sueur recouvrir le front de sa victime puis ses traits se tirer et, enfin, à entendre enfin un cri de douleur lui échapper. Qu'importe l'identité du supplicié, à partir de ce moment, la partie était finie : c'était le signe que la personne flanchait. L'homme avait commencé à perdre les pédales, à se laisser envahir par la peur et la panique, ses défenses s'étaient effritées lentement. Quand enfin il capitula, notre Momento afficha un air étrange. Et encore une victoire à son actif, une.

Mais dans toute cette histoire, il s'était tâché de sang. Beurk, c'était vraiment pas agréable, il en avait même quelques gouttes sur le visage. Alors dès que Reyn en eut fini avec ce bonhomme très intéressant, il s'en était allé dans sa chambre d'un pas joyeux en sifflotant gaiement, s'était rapidement débarrassé de ses vêtements puis pris une bonne douche. Les yeux fermés, il offrit son visage au jet d'eau tiède et sentit ses muscles se détendre petit à petit alors que l'eau coulait dessus. Mais le jeune homme dût couper l'arrivée pour se passer un peu de savon en frottant assez pour ôter toutes les saletés. Ce n'est qu'une fois cela fait qu'il put rouvrir l'eau et, de nouveau, la sentir fouetter agréablement sa peau nue. Quand il se sentit plus propre il s'occupa de ses cheveux, passant ses doigts enduits de produit dedans. Sa main passa ensuite sur sa nuque pour la masser un peu, avant de retomber et pendre au bout de son bras ballant le long de son torse sculpté et son bassin : mine de rien, la journée avait été fatigante. C'est avec un soupir que le rouquin tourna le robinet pour la dernière fois et sortit le bras droit pour attraper sa serviette, sans craindre la différence de température car la saison était chaude et que la vapeur produite par sa douche avait envahi toute la pièce. Tandis qu'il l'enroulait autour de ses hanches une goutte tomba de la pointe de ses cheveux pour s'écraser sur son épine dorsale et couler le long de celle-ci, lui donnant un léger frisson. Ou comment se rappeler qu'il n'avait pas prévu de serviette pour essuyer sa tignasse flamboyante.

Mais il y remédia bien vite et se frotta vigoureusement le crâne, parce que cela aurait été ballot qu'il tombe malade. Ensuite, Reyn garda la serviette dont il s'était servi pour s'essuyer les cheveux sur les épaules mais enfila un fin yukata de lin (comme ceux qu'on trouvait dans les onsen japonais). Par flemme de se compliquer la vie, noua la ceinture vers le côté droit de son abdomen et ne le ferma pas correctemnet, exposant une grande partie de son torse. Ensuite, il s'assit sur son lit en s'appuyant sur son bras droit et en se servant du gauche pour s'éventer avec un uchiha.
Notre métis resta ainsi un moment, puis se décida à bouger pour attraper le livre posé sur sa table de chevet puis s'allongea sur son lit. Il était parti pour passer un bon moment à suivre les lignes de ses yeux ambrés mais, au bout de trois quart d'heures, trois petits coups portés à sa porte vinrent l'interrompre. De la visite ? À cette heure-ci ? Son voisin de chambre n'avait plus de savon, ou quoi ? Le contractant d'Il Bagatto fixa un instant la porte comme si cela suffirait à savoir qui était là et pourquoi, avant de pousser un soupir las. Cette technique ne fonctionnerait pas malheureusement, il fournit donc un effort immense pour se lever en lançant un « j'arrive », traverser sa chambre.

Dans un premier temps Reyn ne fit qu'entrouvrir la porte, juste assez pour voir qui se trouvait derrière. Mais quand il vit la fille d'Elysion en personne, il fut assez surpris pour hausser sensiblement les sourcils et ouvrir en grand. Rapidement son expression changea pour un sourire en coin terriblement aguicheur ainsi un regard amusé et, sans se soucier du fait que sa tenue n'était pas des plus convenables lorsqu'on faisait face à une jeune fille (surtout la fille de son boss), il se plaça devant elle en s'appuyant à l'encadrement de la porte.

-Mais qui vois-je ? La princesse en personne, quelle bonne surprise ! Non pas que je n'ai pas l'habitude que les femmes viennent toquer à ma porte.

Dit-il avec calme, mais aussi beaucoup d'assurance. On aurait presque dit qu'il tentait de la séduire pour la mener dans sa chambre... Et cela aurait pu être le cas, si l'incendiaire avait eu une belle femme devant lui à cet instant. Sauf que là, on parlait de la fille du saint patron des fous et, en prime, il lui semblait qu'elle était encore bien jeune pour qu'il lui fasse ne serait-ce que des avances.
Bref, sans lui laisser le temps de répondre, il continua sur un ton plus classique :

-Que me vaut l'honneur de ta présence ici ?

Parce que bon, il se doutait bien qu'elle n'était pas là juste pour le plaisir de le revoir.
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Selena L. - L'Imperatrice
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MessageSujet: Re: Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~] Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~] EmptySam 9 Aoû - 18:19

Une journée toujours aussi banal, ça c’est sûr que niveau variance y en a pas trente-six milles chez Lyria. Dans une tour, on peut dire que les activités sont pas mal réduites, surtout quand on les fait tout le temps, on peut vite en avoir marre, enfin pour Lyria c’est presque normal de parfois se retrouver à fixer la fenêtre à ne rien faire, c’est passionnant là vie. Remontant un peu les cordes de son harpe histoire de bien l’accorder, se disant qu’elle a fait une bonne chose, après tout cette harpe commence vraiment à se faire vieille, mais bon la rouquine l’aime beaucoup cet instrument. Regardant un peu partout pour s’occuper, la demoiselle range ses livres qui trainent partout pour pouvoir avancer dans cette grande pièce. Se frottant les yeux à cause du soleil couchant, la femme regarde la couleur de celui-ci équivalant à sa chevelure.

Mais cela ne l’occupe qu’un tout petit temps quand même, après tout au lieu de s’exploser les yeux à fixer ça, y a plus important à faire comme… Vérifier si tous les pots de peintures sont fermés, si le thé est vidé, ou même si monsieur crâne se porte bien. Non, Lyri ne tourne pas du tout en rond quand même… Oui bon okay, elle tourne complètement en rond ! Mais bon, on trouve comment s’occuper quand même. S’asseyant sur sa chaise à fixer le paysage lointain avec un air détaché, c’est pas comme ça que la vie de Lyria va varier… Enfin qui a dit qu’elle veut du changement ? Regardant ses mains blanches, la jeune femme sur le coup vu ce rouge écarlate apparaitre… Secouant la tête pour oublier cette image, se cauchemar qui sans cesse la poursuit… Se frottant les yeux comme pour fuir, le manque de sommeil se fait de plus en plus fréquent chez la rouquine, les cernes doivent être cachés maintenant come la marque sur sa joue, un peu de fond de teint et voilà.

Alors que l’heure avance doucement, comme pour narguer la femme qui attend que le temps passe, voilà qu’un étranger arrive contre la fenêtre de L’Impératrice, enfin ce n’est pas humain c’est juste un bout de papier qui c’est collé par la force du vent, car en hauteur y a plus de vent. La femme ouvre sa fenêtre comme pour regarder et ferme par sécurité les volets, sait-on jamais si une autre feuille de papier ose affronter la vitre. Fixant ce papier imprimé que d’un côté, la Momento fixe toute curieuse.

« Fête…Regalo ? Japonaise… ? »

Sur le coup la jeune femme est assez interloquée, déjà qu’un mot qu’elle connait bien s’affiche comme ça. Vu le dessin, l’envie est bien donné, c’est sûr qu’avec des lampions et des sourires comme ça… La demoiselle saisit un livre pour s’informer, histoire de savoir si c’est bien ce qu’elle pense. Son doigt parcourant le long des lignes, son savoir qui s’agrandit encore, mais il se stop sur un mot « nourriture » La femme mange très peu ce genre de plat étranger, car son père ne supporte pas trop cette nourriture, soi-disant ça lui rappel des horreurs… ? La femme ne sait pas trop quoi comme horreur, mais bon, elle s’en fiche un peu. Jouant un peu avec ses doigts, puis regardant sa fenêtre où les derniers rayons passent à travers les volets… Peut être ? Lyria détourne le regard pour fixer la voix de la raison qu’est monsieur crâne, le soulevant doucement…

« Kakaka, tu sais jamais te décider dis moi ! Toujours moi que tu viens voir ! Bon alors voyons voir cette situation ! Tu dois aller dans une ville dangereuse que ton papa n’aime pas, toute seule n’est pas une bonne idée déjà ! Tu devrais trouver une personne que tu connais pour y aller ! Bien que ta nounou ne voudra sûrement pas ! Ni même Karen, il est trop sur les règles ! Tu connais d’autre personne…. ? Non ?! Eh bah ce n’est pas gagné ! »

Baissant la tête un peu boudeuse, la jeune femme regarde un peu partout, puis fixe monsieur crâne…

« Ah mais oui, petite sotte ! L’autre type avec qui tu étais ! Tu n’as pas de mémoire ! Aller va, je garde ta chambre, ce genre de fête n’est pas bon pour moi, car je vais te faire de l’ombre kakaka ! »

La jeune femme le pose sur son petit coussin de soie, puis va dans son dressing fouillant un peu partout, et prenant un colis où se trouve une tenue qu’elle n’a jamais mis. Bien qu’elle aime beaucoup cette tenue si jolie, mais pas évidente à mettre quand même. Lyria descend doucement les escaliers de sa tour, sans tomber s’il vous plait ! Poussant la porte secrète de sa tour, comme d’habitude personne se trouve ici, sauf sa garde, mais c’est son rôle ! Avançant à pas de chat pour ne pas faire de bruit… C’est une fugue là quand même, n’ayant pas l’habitude de passer tout doucement par le couloir, en fait elle connait très peu le manoir en y pensant, vaut mieux pas se paumer !

Après c’être caché plusieurs fois derrière un rideau, sous une table, ou derrière un pot de fleur, la rouquine atteint enfin le couloir des membres…  Et là révélation ! Où pionce ce type ?! Car bon ce n’est pas comme ça en fixant les portes que ça va aider. Personne ne lui ressemblant dans les parages…  Serrant son colis à elle, la femme fait un peu la moue, puis décide d’avancer dans le couloir… Mais hélas ce n’est pas discret une femme comme ça dans le couloir qu’on à jamais vu…

« Eh toi ! T’es qui ?
-….. ?
-Je t’ai posé une question…
-……….. ?
-Ok… ? T’es qui ?
-…….
-Causante… Tu t’es perdu ma jolie ? Faut pas paniquer on va rien te faire. Tu n’as qu’à me dire ce que tu cherche !
-…. !

La femme se tourne vers l’inconnu en question. Clignant plusieurs fois des yeux, après tout quand on ne sait pas communiquer sans monsieur crâne ça va être dur….

« Homme… euh… » Elle fait la taille avec sa main « comme ça…….. Rouge…………… Moqueur...
-Aaaaah ! Tu cherche celui-là ! Sa chambre est là-bas ! »

La femme s’incline doucement pour remercier et avance doucement. Fixant la porte avec un air complètement paumé, car elle toque rarement au porte Lyria, voir même jamais. Toquant tout doucement sans trop de conviction, la femme attend un moment se demandant si en fait il ne serait pas absent. Serrant la seule chose qu’elle dispose en ce moment. Elle entend le bruit du verrou, puis de la poignet se déclencher, vu la voix c’est lui… Car Lyria parle pas beaucoup et voit très peu de gens, donc ça va niveau mémoire de voix quand même. Il n’ouvrit pas beaucoup la porte, c’est amusant comme tout le monde se méfie de tout le monde quand même. Penchant un peu la tête pour voir, car bon, peut être qu’il est occupé par quelque chose dans sa chambre ?

Mais, il ouvrit la porte en grand dés qu’il vu la tête de la demoiselle toujours interloqué.  Il prit un air souriant voir étrange que la demoiselle ne connait pas bien, clignant des yeux pour le voir, il s’empêcha pas de prendre la parole directement quand même, après tout c’est lui le mettre du lieu en face de Lyria, le patron de cette pièce !

Princesse ? Ah oui la fille du patron, la femme baissa un instant son regard, comme elle le dit souvent c’est la fille du boss qu’on voit en elle, pas une fille comme les autres…. Toujours la même chose, mais bon, Lyria n’est qu’un objet pour elle-même, un jour tu seras plus sympas avec toi-même petite rouquine ! Puis il enchaina dans la parole, eh bah il est bien réveillé, il n’a pas du avoir une journée épuisante aujourd’hui, ou alors juste qu’il est bien reposé aussi… ? Cherchons pas, ce n’est pas trop le moment là.

Oh moins, il n’est pas idiot, après tout la fille du patron ne toque pas comme ça au porte pour regarder les gens, faut quand même pas abuser, surtout Lyria qui ne sait pas du tout tenir une conversation comme les gens normaux, où même tout court taper la converse… Tu es désespérante petite demoiselle ! Mais bref, la femme regarde partout et se baisse pour passer discrètement sous le bras de l’homme pour rentrer dans sa chambre, car déjà c’est pas discret une fille au cheveux orange, encore moins si elle reste devant la porte avec un possibilité que le father se ramène en mode coucou tu veux voir mon macaron ! La jeune femme regarde un peu partout, après tout elle n’a pas l’habitude des espaces aussi petit, cette chambre est plus petite que la sienne, mais aussi, cette personne ne doit pas faire ça vie dedans quand même… Posant son paquet sur le lit, car elle ne sait pas trop quoi en faire en ce moment même, elle doit maintenant parler, attention grand moment pour Lyria qui doit parler, silence sa tourne !

« …..Je….voudrais……..enfin…. voilà…. »

Quatre mots, on avance doucement mais sûrement, bien que la femme n’arrive pas à faire sa demande correctement, voir même, ce n’est pas une demande ça, c’est des mots placés là comme ça.  L’arcane décide alors de prendre la feuille de papier qui se trouve sur la boite, après tout c’est comme ça qu’on se fait comprendre quand même, la petite dame au moins n’est pas bête, quand on peu pas parler, fait en sorte de te faire comprendre c’est beau l’intelligence !

« Là…. »

Cinq mots ! Youhou, ça continue dans l’avancer ! La demoiselle fixe le roux, peut être qu’il va refuser, enfin peut être… C’est pas évident de ne pas savoir ce que pense les gens, enfin après elle retournera dans sa tour un peu vexé, mais bon si c’est non, c’est non… Rapprochant les mains contre elle, en les serrant comme pour faire une prière contre sa poitrine, la femme baisse un peu le regard, elle n’est vraiment pas à son aise c’est sur. Aller courage mademoiselle Impératrice, tu peux réussir à te faire entendre, bien que Lyria ne fait jamais ça, s’imposer comme ça, des rougeurs de gêne sur son visage, l’envie de disparaitre, de refaire marche arrière, en se disant qu’elle n’aurait pas du venir, qu’elle aurait du rester dans sa chambre comme d’habitude, bref ne rien changer dans une chose qu’on fait tout le temps, car ça on gère !

« J’ai….jamais vu….ce genre…..de fête…. »

On dirait une enfant qui parle, ce n’est pas gagné quand même, soupirant un peu intérieurement… Elle-même n’est pas convaincue de sa demande, pour dire toute la confiance qu’il y a là. Fixant toujours l’homme en mode pitié, car après tout la pitié fonctionne toujours avec les gens, parfois on peut avoir de la chance et on se fait offrir des trucs pour nos beau yeux quand même !  Mais pour le moment la femme n’y croit pas du tout, enfin ce n’est pas comme ci non plus elle lui a demandé la lune, mais pour elle si.

« J’ai… aussi une tenue pour…..s’il faut me changer….si la mienne dérange…….enfin…….non…rien.»

Woh le temps de pause entre les mots de Lyria ce sont comme rétrécit, il y en avait moins d’un coup ! Cela montre vraiment l’envie de la demoiselle à aller là-bas, bien que si son père le sache, il la disputerais fortement, et peut être même que cet homme risque son boulot… Faisant un peu de gros yeux se rendant compte de cela, la femme baisse la tête pour se mordre la lèvre, regrettant cette demande stupide, l’envie de faire demi-tour était encore plus forte… Non Lyria tu reste, et tu te montre forte ! La femme attend cette réponse qui peu tout changer quand même, dépassé le règlement ou rester dans les règles…. Bien qu’elle sort parfois en douce pour aller à L’Arte, mais là c’est Regalo….
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Reyn Shirenge - Bagatto
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MessageSujet: Re: Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~] Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~] EmptyDim 24 Aoû - 19:30

Si Reyn s'attendait à recevoir la visite de la princesse des Momento ? Nope, certainement pas. Sinon il n'aurait pas eu l'air surpris en la voyant. Pour commencer ce n'était pas tous les soirs qu'il recevait une visite quelle qu'elle soit, et en général elles n'étaient pas aussi particulières. Bon certes il était déjà arrivé qu'Elysion ne vienne le voir dans sa chambre, mais en général ce n'était pas pour passer un agréable moment en sa compagnie ; par exemple, la dernière fois, il s'était servi de casseroles pour le réveiller en plein milieu de la nuit et l'avait traîné de force dans une mission en forêt. Dans la catégorie agréable surprise on fait mieux quand même, si cela avait été possible le rouquin aurait porté plainte pour exploitation abusive d'employés innocents. Mais dans sa position, il pouvait seulement espérer que la fille n'était pas aussi tortionnaire que son père. Le sommeil c'est important, or si elle se mettait aussi à venir le voir le soir pour l'emmener à droite et à gauche il ne lui faudrait pas longtemps pour tomber en manque et se transformer en zombie. Et il était à peu près sûr que même Elysion ne voudrait pas d'un bourreau attardé doté sous les yeux de poches si grandes qu'on pourrait y ranger tout un attirail.
Bref, tout cela nous amenait à quelque chose de très intéressant : pourquoi donc cette jeune fille était venu toquer à sa porte ?

C'est justement la question que posa Reyn, après l'avoir saluée à sa manière. Une manière qui la fit baisser les yeux, peut-être parce qu'il l'avait appelée « princesse » et qu'elle n'appréciait pas cela ? Allez savoir, il ne lisait pas dans les pensées et s'en fichait un peu au final. Quoi qu'il en soit ce n'était sans doute pas un hasard si la demoiselle était là, puisque les portes ce n'était pas ce qui manquait dans le manoir. En plus ils ne s'étaient vus qu'une fois et cela l'étonnerait qu'elle se soit attachée à lui au point d'avoir envie de le revoir vu comment ça s'était passé. Alors quoi, elle voulait lui rendre son manteau ?
Mais avant de satisfaire sa curiosité, l'Impératrice passa à côté de lui pour entrer dans sa chambre. Cela voulait peut-être dire qu'elle ne voulait pas que tout le monde les entende, le pyromane suivit donc le mouvement en fermant la porte avant de s'approcher d'elle, les mains dans les manches de sa tenue et sans dire un mot – mais en se demandant ce que pouvait bien contenir le paquet qu'elle posa sur le lit. S'en suivit une scène qui lui rappela étrangement leur dernière rencontre : lui qui restait là à attendre qu'elle arrive à s'exprimer, elle qui faisait des efforts pour réussir à aligner deux mots correctement. Booon, s'il en croyait son instinct, la jeune femme avait quelque chose à lui demander. Cette fois-ci encore il garda tranquillement patience, ce qui paya puisqu'elle finit par lui tendre une affiche en disant n'avoir jamais vu ce genre de fête. Notre trublion se saisit du bout de papier pour l'observer.

Un festival japonais ? Quoi, ils organisaient ce genre d'événement et il n'en avait pas entendu parler ? Franchement, la communication, ce n'était plus ça. Mais en même temps, le fait que cette fête se déroule à Regalo n'avait pas dû aider. Oh, attendez, Elysion junior comptait vraiment y aller ? Mais elle était au courant qu'elle était la fille du chef de Tradimento qui n'était pas très apprécié, surtout à Regalo ? Apparemment oui, elle lui annonça même avoir prévu une tenue pour. Ok. Ah, c'était ça le paquet ?
Faisant glisser son regard ambré de l'affiche jusqu'au visage de son interlocutrice, Reyn remarqua qu'elle n'était vraiment pas à l'aise. C'était seulement parce qu'elle se trouvait dans la chambre d'un quasi-inconnu, parce qu'elle espérait tellement qu'il accepterait que ça la stressait ou parce que, décidément, demander un service n'était pas son truc ? Parce qu'elle lui demandait clairement d'être son escorte. Il la fixa un instant tout en pesant le pour et le contre, avant de se dire qu'il n'y avait de toute façon pas à tergiverser pendant trois heures. Lui-même avait bien envie de voir si les habitants de cette petite île italienne arrivaient à restituer cette ambiance si particulière aux festivals nippons. Seulement le jeune homme n'était pas obligé d'y aller avec la rouquine, puisque contrairement à elle il n'avait pas besoin d'une escorte ni même de compagnie.

Au final, tout revenait à deux choses : avait-il envie de faire cette virée avec elle ? Et saurait-elle trouver les arguments pour l'y inciter ?
En lui rendant le papier, Reyn prit la parole.

« Si je comprend bien, tu voudrais que je t'accompagne ? » Il attendit qu'elle réponde avant de continuer. « Pourquoi pas ? Je pourrais, oui. Mais pour cela, il va falloir que tu acceptes mes conditions : d'une, si jamais tu te perd ou qu'il t'arrive quoi que ce soit, hors de question que j'en porte la responsabilité. Tu diras que c'était de ta propre faute. De deux, il faudra m'écouter. Si je te dis de faire quelque chose tu le fais, point. »

Tout en parlant sur un ton sérieux, à chaque nouveau point énuméré, il dressait un doigt supplémentaire – d'abord l'index, puis le majeur. Enfin, il arriva à la fin. « Et trois... » commença-t-il toujours avec un air sérieux mais qui se mua rapidement en sourire « Tu as tout intérêt à mettre un yukata. Pour te changer, tu peux emprunter la salle de bains ou rester ici. Je prendrai la pièce restante. On est bien d'accord ? »

Dès qu'il eut sa parole, le contractant d'Il Bagatto fouilla dans son armoire pour sélectionner un yukata simple aux motifs discrets ainsi qu'une ceinture marron claire et se changea dans la pièce disponible. Une fois cela fait il attendit un peu en continuant son livre, jusqu'à juger qu'il avait laissé assez de temps à la demoiselle. Notre métis toqua donc à la porte par laquelle communiquaient sa chambre et la salle de bains.

« Tu t'en sors ? »

Demanda-t-il légèrement. Oh, ce n'était pas une question innocente. Il savait bien qu'enfiler une tenue japonaise lorsqu'on n'avait pas l'habitude pouvait vite s'avérer... Comique. Du coup notre trublion était très intéressé de savoir si la fille du chef saurait s'en sortir sans aide - et par conséquent s'il pourrait se moquer gentiment d'elle.
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Selena L. - L'Imperatrice
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MessageSujet: Re: Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~] Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~] EmptyVen 19 Sep - 15:29

Sortir dehors comme ça ? Ce n’est pas une première, mais surtout c’est l’endroit qui est une première, Regalo, un lieu interdit par son père… C’est sûr que c’est très risqué quand même, essayant de calmer sa nervosité, la jeune femme n’a trouvé quand solution d’aller voir l’autre roux en question.  Bien que, le non pour elle était inévitable, celui-ci ne lui a pas fait l’honneur d’apparaitre devant elle.

Pourtant ce n’était pas loin, vu toutes les conditions qu’il impose comme ça. Clignant plusieurs fois des yeux pour la troisième, le seul réflexe qu’elle possède, c’est de pencher la tête. Hochant plusieurs fois la tête quand même pour acquiescer tous ce qu’il a dit.

« D’accord…. »

Un tout petit d’accord, mais c’est ok ! La femme prend sa boite et avance pour rentrer dans la salle de bain de l’homme. C’est vrai que sa change de la pièce d’eau de la demoiselle, plus petite et moins de produit, normal après tout, il n’a pas 2 mètre de cheveux lui à nettoyer, et pas de marque sur le visage à cacher…. Posant la boite sur un petit meuble pour tout poser, la femme l’ouvre… Fermant vite à clef, oui bon la confiance ce n’est pas encore ça… Défaisant doucement ses couettes. Ça change vraiment sa tête et la rend plus adulte quand même. Mais hélas, ça traine un peu trop sur le sol… Retirant le bouton du col de sa robe, pour enfin descendre la fermeture faisant tout tomber d’un coup.

« …..Plat »

Oui, c’est tout ce qu’elle trouve à dire cette petite demoiselle, enfin petite pas si petite que ça… Quoi qu’en fait, ce ne soit pas si plat que ça, c’est juste que la robe plaque trop… Aussi elle cache tellement tout, qu’elle-même se rend compte que sa rebondit (et que surtout vu qu’elle a 20 ans maintenant qu’elle a eu une pousse miraculeuse « sort »)  Secouant un peu la tête, la femme regarde dans la boite ce qui se trouve dedans. Au moins, son père a beaucoup de goût pour ses tenues, elle est très belle et aussi bien coupé. Monsieur Momento a du poser une petite fortune pour sa fille, il y a même un mode d’emploi… Rien à dire un vrai papa poule !  Bien que ce soit normal, vu que ce n’est pas un Yukata comme les autres, il semble assez unique. D’après ce qu’elle comprend, celui-ci n’a pas autant de couche qu’on le pense… Faut juste bien serrer. Lyria le prend en le fixant bien,  oui ce n’est vraiment pas un Yukata semblable aux autres… Détachant le bouton d’en haut, elle passe sa tête pour bien mette la partie noir sur sa poitrine, puis les manches. Bon c’est bien partie au moins ! Maintenant superposé la couche de la tenue. Bien y plaquer, puis ensuite mettre la première corde pour bien serer et faire un pli. Bon, les japonais se compliquent vraiment la vie tout de même…  Puis la rouquine met enfin le ceinturon sur sa taille. Après un bon moment de combat, ça y est ! Soupirant un peu d’épuisement pour mette cette tenue.  La femme saisit les rubans pour accrocher ses cheveux en fameuse couette histoire que ça ne traine pas sur le sol.

« Ou…Oui, je dois…Juste finir un petit…détail. »

Trop longue ? La femme panique un peu, et se dépêche. Prenant son fond de teint pour re-camoufler sa marque sur sa joue, un peu de brillance sur les lèvres, une pointe de mascara et d’ombre à paupière  sur les yeux pour les faire ressortir. Pour terminer tout la préparation, la jolie broche de camélia rose dans ses cheveux sur le côté droit de sa tête. C’est bon ! Enfilant les drôles de chaussure, sur le coup ça fait un peu mal, mais ça va passer. Rangeant un peu son bordel tout de même, la demoiselle remet tout dans la boite et y pose sur le meuble le temps de sortie, car remonter dans cette tenue n’est pas discret c’est sûr.

Ouvrant la porte doucement, la femme passe les mains dans ses manches, après tout faut profiter de cette longueur pour cacher sa nervosité.

« Ça va comme ça…? »

Elle n’est pas spécialiste dans ce genre de tenue, si ça ne va pas, peut être qu’il va changer d’avis… ? Ah non, ça serait méchant tout de même ! Après avis de l’expert, la demoiselle avance pour sortir de la chambre, tout en regardant s’il n’y a pas de personne trop suspect pour prévenir son père.  Le pire serait de tomber sur Iole… Non aller ! L’impératrice arrive dehors et va à l’arrière… Fouillant dans sa petite besace assortie à sa tenue, elle tend à Reyn une sorte de médaillon qui porte le symbole de la famille. C’est vrai qu’on peut croire que c’est un sceau qui doit être à l’image de cette famille, soit terrifiant… Eh bien, pas tout à fait. Dans de l’or de qualité fondue en rond de la taille d’un médaillon normal, son intérieur n’est pas totalement remplis ne touchant pas le bord épais du rond, l’intérieur est composé de : à son centre un M très calligraphique, et derrière ralliant le centre au bord, une fleur. Mais, pas n’importe quoi comme fleur, les pétales d’un rouge très profond, fait de rubis bien taillé avec beaucoup de précision d’un grand artisan, non ce n’est pas une rose, mais un coquelicot, symbolisant le sommeil, la nuit, la mort, et la renaissance. C’est bien de l’Elysion ! Seul deux exemplaires existent dans le monde, le premier étant dans les vêtements du chef, et le deuxième est juste devant les yeux du rouquin. En tenant ce symbole, il possède presque tout le contrôle de la ville… Quand quelqu’un possède ce bijou dans les mains, c’est sûr qu’il n’est pas n’importe qui aux yeux des Momento.

« Le montrer…au voiturier… il nous emmènera… »

Elle ne pouvait pas se montrer devant l’homme, après tout il se posera des questions sur le qui est cette fille…  C’est ça d’être un fantôme aux yeux de tout le monde. Détournant le regard assez gênée, la demoiselle monte discrètement dans la voiture, ne voulant pas être trop vu de tous. Reprenant son bien fait et le rangeant dans son sac, bien que ce n’est pas la place la plus sûre, enfin bon !

Regardant le chemin défiler devant ses yeux, on voit au loin plein de lumière se dessiner quand ils approchent. C’est donc ça Regalo ? Oui c’est ça ! Des étoiles dans les yeux, la demoiselle ne quitte pas la fenêtre des yeux, n’osant presque pas cligner des yeux pour ne pas perdre une miette. Bien qu’elle soit assez stressée quand même, si quelqu’un la reconnait ? Non, impossible ! La voiture se stop devant la grand rue, car c’est fermé pour la soirée,  les rues sont devenu piétonne pour les habitants. La rouquine descend doucement du véhicule. Clignant plusieurs fois des yeux, des sourires, de la joie ? Du bon vivre ? C’est totalement l’opposer de Tradimento ?! Il y a plein de stands de tout, quelques habitants ornant leur plus belle tenue du pays du soleil levant… De la danse pas loin… La femme ne connait pas cet endroit qui lui crache un peu trop de bonheur en pleine face. C’est possible un monde comme ça ? Bah ouais faut croire !

N’osant pas trop avancer, elle se force quand même, car bon faire le poteau c’est pas conseiller avec toute cette foule. Ses yeux ne savaient quoi regarder, il y a trop de chose à fixer… Sa tête tourne dans tous les sens, c’est à avoir le tournis à force ! Bien que Lyria retrouve vite le nord en se stoppant d’un coup…Une odeur agréable lui touche le nez. Clignant plusieurs fois les yeux, la femme approche doucement, essayant de ne pas trop frôler la foule, le contact n’étant pas trop son truc.

« Si vous arriver à manger plus d’une cinquantaine de Takoyaki spécial Regalo, vous gagner un bon pour la tombola ! »

Tako quoi ? Sentant l’’odeur c’est agréable. N’osant pas trop approcher, une femme la voit entrain d’hésiter à y aller, et pour la première fois elle voit une personne avec un sourire ne cachant rien.

« Aller mademoiselle venez donc goûter ! Vous en mourrez d’envie ! En plus vous êtes deux, allé tenter le concours ! »

Comme choqué sur le coup, première fois qu’une personne lui parle avec cette gentillesse, autre que son père, bien que son père c’est spécial.  La femme regarde la préparation, il y avait un certain coup de main. Bien qu’il faille payer si on échoue, après tout faut quand même faire du bénéfice.  Lyria voit qu’on lui pose une assiette noire avec ses six petites boulettes recouvertes d’une sauce. Un petit pique dedans pour les saisir, drôle de fourchette. Prenant la première pour la goûter, c’est sûr que c’est une découverte pour la demoiselle. L’apportant à sa bouche, la chaleur lui recouvre vite l’intérieur de celle-ci pour laisser exploser un goût unique…. Bien qu’elle ne sourit pas… On pouvait comprendre que ça lui plaisait par sa réaction digne de son père. Les poings qui se posent sur ses joues, des petites rougeurs… Un dandinement sur sa chaise, ouais ça lui plait. Terminant son assiette, on lui en ressert une autre, puis une autre…. Puis une autre…. Pui encore une…

Eh oui, bien que Lyria n’en ait pas l’air, cette demoiselle mange comme 10 ! Aussi personne ne l’a jamais vraiment vu manger à part son père et Karen… Bien que les deux doivent vraiment se demander où elle met tout ça. Elysion pense que c’est la puissance de son arcane qui brûle vite la nourriture plus vite que l’anormal, Karen… que c’est juste le côté excentrique de la famille. Bien que la tête des vendeurs  sont assez épique quand même, la femme continue d’affiler les assiettes, il tente de grossir la circonférence pour voir si elle suit, et oui ! C’est sûr que c’est pas humain ça… Nan, c’est juste Momento !

« Eh bien, qu’elle appétit d’ogre ! Si on m’avait dit que j’aurais une cliente pareille, j’aurais vite fermé boutique ! dit-il en riant
-….. ? Posant le pique qui lui permet de manger
-Ah ? Ca y est elle a calé !
-…Désolé…. Dit-elle en baissant la tête.
-…Ah mais non ! Au contraire ! Ça montre que ma cuisine plait ! Sa serait un comble que je sois en colère qu’on mange trop de ma cuisine ! Elle est mignonne ! »

On lui tapote la tête.. Faisant de gros yeux sur le coup et reculant et tombant de sa chaise résultat… Bravo super réaction Lyria. Le vieux rit avec sa femme, c’est donc ça Regalo ? Des gens trop heureux ? Oui, c’est vraiment l’opposer de sa ville natale.

« Attention Petiote de ne rien te casser, c’est plutôt moi qui devrait tomber tellement je suis plus vieux !  Rit-il
-Tenez monsieur, votre amie à gagné le concours, ce bon vous permet d’aller jouer à la tombola plus loin ! Bonne chance. »

Dit la vieille dame en lui donnant le billet à Reyn. Lyria ne comprenait pas vraiment pourquoi les gens on autant de joie que ça… Enfin, elle ne va pas chercher longtemps, vu que c’est plus la curiosité qui la gagne, tombola ? On y va ! Quoi que non, y a plein d’autre stand…. Aaaaah trop de choix ! Faut tous faire ! Non quand même pas… Bien que la rouquine découvre comme une gamine un autre monde là. C’est vraiment nouveau tous ça… C’est sûr que ça change de sa tour, mais entre être en hauteur toute seule et sur terre avec du monde, y a pas à méditer trois plombe pour comprendre le chamboulement de la femme. Puis surtout la demoiselle se trouve dans l’interdit aussi, c’est un peu une adrénaline en plus… Si son père savait que sa fille fait mumuse chez l’ennemi, imaginé simplement sa réaction… Ouais, y aurait plus de ville en fait… un beau cratère…
[Hrp : tu peux aller au stand que tu veux si tu veux faire mumuse pas obligé d'aller directement à la tombola ! >w<]
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Reyn Shirenge - Bagatto
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MessageSujet: Re: Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~] Le festival des prénoms perdus [PV Lyria~] EmptyJeu 9 Avr - 0:10

S'il ne s'attendait pas à recevoir la visite de la fille d'Elysion, Reyn s'attendait encore moins à ce qu'elle lui propose de sortir avec elle. Il ne la pensait pas comme ça. Pour lui c'était quelqu'un de réservé, alors qu'elle prenne soudainement une initiative pareille le laissait abasourdi. C'était le monde à l'envers ! Elle était bourrée ! Il y avait forcément quelque chose derrière cette proposition louche !
… Oui, bon, j'exagère peut-être légèrement. Après tout elle voulait juste qu'il l'escorte à un festival, rien d'autre (avis à ceux qui se sont imaginé autre chose : too bad).
Cela dit, il s'agissait tout de même d'escorter la princesse Momento en plein milieu du territoire ennemi : Regalo. C'est qu'elle était bien téméraire pour une jeune femme passant le plus clair de son temps cloîtrée dans une tour, il se demandait comment lui était venu ce côté aventurier. À moins que le fait de rester enfermée si longtemps lui avait justement donné le goût des escapades ? Nan parce que lui, à sa place, serait sans doute devenu fou s'il n'était pas sorti régulièrement. Mais lui était de toute façon incapable de mener une vie calme, c'était un grand gamin, un trublion dont la préoccupation première était l'amusement.

Et puis franchement, veiller sur une demoiselle dans un festival, même dans le fief de l'Arcana Famiglia ça ne devait pas être bien difficile. Reyn avait confiance en ses capacités, à juste titre – quoi qu'il lui arrivait de se surestimer. Sans oublier le fait qu'il avait bien envie de se rendre à ce festival lui  aussi, ayant des origines nippones. Cependant il était bien décidé à ne pas faire garderie, ni à être en désaccord avec le thème, d'où les conditions qu'il imposa à la rouquine.
Celle-ci les accepta sans même prendre le temps de réfléchir – ou alors, elle était allée trop vite pour qu'il s'en rende compte. C'était aussi simple ? Voilà qui prouvait sa motivation au moins. Maintenant ne leur restait plus qu'à enfiler leurs yukatas, une étape délicate pour les non initiés ; notre métis pensait tenir là une occasion de se moquer gentiment d'elle, quelle ne fut donc pas sa déception en la voyant sortir de la salle de bains correctement habillée et maquillée. Il la regarda avec suspicion, en l'ignorant quand elle lui demanda si son vêtement était bien mis, avant d'approcher pour faire le tour et ainsi observer sa tenue sous tous les angles. Finalement, une fois revenu en face il tira tout juste assez sur le haut de son yukata pour dévoiler un discret bouton. Le voilà, son secret pour l'enfiler correctement sans aide...

« Petite tricheuse, va ! » Dit-il avec un air faussement indigné, avant de dévoiler un joli sourire mi-espiègle mi-amusé. « Disons que ça passe, mais je te met au défi d'enfiler un kimono sans ce genre d'astuce la prochaine fois. En plus, ça te va plutôt bien. » Il pivota alors de manière à lui offrir son bras. Malgré ses nombreux défauts, on ne pouvait lui nier ses qualités de gentleman. « Prête à partir, princesse ? »

Les voilà donc parti vers cette aventure inattendue, dont la première étape fut l'arrière du manoir. Le contractant d'Il Bagatto ne posa pas de question quant à ce choix, se doutant de toute manière que la fille d'Elysion souhaitait se faire discrète. Une fois qu'ils eurent contourné la bâtisse, nos deux protagonistes s'arrêtèrent le temps que la miss fouille dans son sac – c'était bien un truc de fille ça, de ne rien y retrouver – et lui tende un petit emblème. Curieux, il le porta au niveau de son œil droit et ferma le gauche. Il tenait le petit objet entre son pouce et son index, jouant avec en le faisant doucement rouler avec ses doigts. Oh évidemment il comprit rapidement de quoi il s'agissait, cependant selon lui, c'était une raison de plus pour le contempler et s'amuser un peu avec. Ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait se sentir privilégié par la famille régente de Tradimento.

Reyn arrêta son petit manège quand sa camarade de sortie lui indiqua ce à quoi le bijou allait servir, et lui adressa un air d'assentiment avant de rentrer les mains dans ses manches. Pouvoir prendre un taxi sans même avoir à payer, c'était tout de même une perspective réjouissante.
Le trajet se déroula calmement. De temps à autre il jetait un coup d’œil à la rousse pour voir ce qu'elle faisait, mais à chaque fois elle était occupée à observer le paysage, ce qui l'amusait assez. L'éblouissement qu'elle afficha lorsqu'ils arrivèrent près de Regalo le fit même sourire avec bienveillance.

Cependant, dès qu'ils furent descendus de leur moyen de transport, ce fut le retour de la timide jeune femme qui ne savait pas où se placer. L'incendiaire aux yeux d'ambre la regarda hésiter un moment, bras croisés et enfoncés dans ses manches, puis la suivit en silence lorsqu'elle sembla avoir trouvé une direction intéressante. Pour le moment, le mieux était de la laisser s'habituer à l'ambiance et au décor selon lui.
Cela dit, il fut assez surpris de constater que la première chose qui attira la princesse Momento ne fut autre qu'un stand de nourriture. Elle n'avait pas vraiment le physique d'une mangeuse compulsive pourtant, un petit creux peut-être. En tout cas voir des takoyaki le rendait nostalgique, c'était l'un de ses casses-croûte favoris au Japon ; mais il avait une assez bonne mémoire que manger cinquante de ces boules fourrées au poulpe relevait d'un estomac gigantesque, que lui-même n'avait pas. C'était donc de son point de vue une belle preuve d'ironie, que la dame du stand parle de ce défi à la rouquine. Non pas qu'il s'exprima pour autant, il préféra s'asseoir et profiter des takoyaki tout en comptant combien elle pourrait en manger.

Était-il devenu naïf récemment ? Quoi qu'il en soit, Reyn dût bien vite réviser son jugement : les choses avaient commencé calmement, avec lui qui grignotait tranquillement tandis qu'elle découvrait ce goût exotique. Puis ils avaient commencé à entrer dans une dimension parallèle, quand les takos avaient déclenché chez sa vis à vis d'étranges réactions tels des dandinements ou des rougeurs. Et enfin, il finit par perdre le compte du nombre de boulettes qu'elle avait réussi à ingurgiter.
Quand elle posa enfin son pique, lui tenait encore le sien et s'en servait comme cure-dents, tout en la regardant avec un air dépité. Il estimait s'être bien défendu compte tenu de sa pile de boîtes vides, mais par rapport à elle... Y'avait un fossé.
Cela dit notre tortionnaire n'était de toute évidence pas le seul à s'étonner de l’appétit de la miss, il trouva carrément impressionnant qu'ils aient réellement préparé des bons pour la tombola et leur en donne un. Non pas qu'il se fit prier pour le récupérer, hein, d'ailleurs il avait étrangement retrouvé le sourire au moment de se tourner vers la patronne du stand.

« Merci à vous madame ! Je suis sûr que ce billet sera notre bonne étoile ! »
Une fois les dernières politesses échangées, les deux Momento s'éloignèrent du stand. Reyn s'adressa alors à sa camarade, avec de nouveau cette tronche de désabusé.
« Dis donc, tu les as caché où tous ces takoyaki ? Comment un petit gabarit comme toi peut manger autant ? » Plus il y pensait et plus il se disait qu'elle les avait peut-être planqués dans son yukata.

Quoi qu'il en soit, en regardant le billet pour la tombola, il s'était rendu compte que celle-ci n'était prévue que deux heures plus tard. Ce serait sans doute l'un des derniers événements avant les feux d'artifices. Le roux avait donc commencé à réfléchir à ce qu'ils pourraient faire en attendant. Il y avait pas mal de choix : stands de jeux, stands de nourriture, défilés, spectacles... Tellement qu'il se frotta le crâne avec une expression partagée. Finalement, le jeune homme s'était tourné vers la princesse en se disant que se référer à ses préférences était la meilleure solution.

« On a encore pas mal de temps avant la tombola et les feux d'artifices. Tu préfères tenter un jeu, ou aller voir un spectacle ? »

HRp : pardon du retard ;; et pardon de la nullité de cette réponse... QwQ j'éditerai si jamais ça ne va pas !
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