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let's meet those (damn) burned heads •• feat Mikelangelo.

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Leona Giamazzi - Il Sole
Sole B
Leona Giamazzi - Il Sole
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MessageSujet: let's meet those (damn) burned heads •• feat Mikelangelo. let's meet those (damn) burned heads •• feat Mikelangelo. EmptyVen 19 Juin - 1:41

Nordia était trop loin pour le bien de la contractante de la Tarroco du Soleil.

Pourtant cette mission de transport s’annonçait paisible, une véritable promenade de santé pour la jeune femme habitué aux longues missions. Une simple mallette à transporter, une unique mallette tout ce qu’il y avait de plus classique, recouverte de cuir noir et fermement cadenassée. Quand Debito lui avait montrer le colis à livrer, Leona s’était faussement imaginé rentrer pour la fin de la semaine, bien heureuse, profitant de quelques jours de répit avant de repartir vadrouiller avec divers paquets plus ou moins importants dans Regalo et l’ensemble de leur tendre île ; Leona pensait cette mission tellement facile qu’elle n’avait pas pris la peine de préparer une valise trop importante ou quoique ce soit pour se distraire. Elle n’avait même demandé que deux hommes à ses côtés et avait fait le choix d’utiliser une des voitures de la Famiglia. Une Fiat 514 que Leona avait souhaité décapoter pour pouvoir profiter du merveilleux soleil qui illuminait l’île depuis déjà une bonne semaine ; par le bandeau de Debito, à présent Leona regrettait absolument tous ses choix.

Tout d’abord, alors qu’elle était confortablement installée à l’arrière, sa main caressant le cuir de la mallette collée à sa poitrine, l’autre fixant avec affection le panier repas posé à ses côtés pendant que ses deux hommes de mains – par les Arcanes du Tarroco, Leona adorait tellement cette sensation de pouvoir que cela lui procurer – se trouvaient à l’avant surveillant la route. Leona avait appuyé son dos contre le dossier, la tête rejetée en arrière, se laissant bercer par le vent valsant sur son visage. Puis les drames s’étaient enchainés : au bout de deux heures de routes, le vent fit sauter quelques pinces de ses cheveux, créant ainsi l’une des plus grandes catastrophes capillaires de ce siècle, son chignon vola en éclat, laissant les longues mèches ondulées s’entremêler en elle pour son plus grand malheur, et bien entendu elle n’avait rien pris pour les rattacher. C’était agaçant et Leona se retrouverait certainement dérangée en cas d’affrontement, mais ce n’était rien à côté de ce qui allait suivre. La voiture s’était pris dans plusieurs trous, finissant d’achever les roues déjà usé de la malheureuse Fiat, puis vint la pluie, la perte de leurs nourritures à cause de certains animaux sauvages un peu trop gourmand et la longue, très longue marche, jusqu’à Nordia, la précieuse mallette contre le giron humide du Soleil trempé.

Pour résumé, c’était une mission où son entourage prendrait un malin plaisir à rire à gorge déployée jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Peut-être que sa mère serait compatissante avant de pouffer derrière sa main … Quand elle arriva à l’hôtel qu’on avait pensé à leur réserver, Leona confia, le temps d’une douche bouillante, la précieuse mallette. Le petit soleil n’avait aucunement envie de sourire les jours de pluie, encore plus quand elle venait de passer près d’une journée complète à marcher sous cette même pluie.

Le karma vous connaissez ? Leora se jura qu’elle devait avoir tué au moins toute une portée de chatons, si ce n’était plus, dans une vie antérieure pour avoir une telle poisse.

Ce fut donc avec la bonne humeur d’un ours sorti de son hibernation que la jeune mafieuse apporta la précieuse mallette à son destinataire tout en soufflant une agréable journée. La jeune femme se laissa alors tomber lourdement sur son lit de sa chambre, s’enroulant doucement dans les couettes pour s’endormir d’un sommeil réparateur.

Pourtant Leona aimait Nordia, elle aimait l’odeur de la mer qui lui envahissait les narines, le sel qui se déposait sur sa peau, le bruit des mouettes au petit matin … Elle aimait la criée, les pécheurs, le soleil au-dessus de la mer. La tranquillité de cette ville lui rappelait Regalo, en beaucoup plus grand. Si Leona n’avait pas vu le jour dans sa petite ville portuaire d’amour, sans doute qu’elle aurait adoré vivre à Nordia. Mais bon, la souffleuse de verre se consolait en se disant qu’elle ne serait pas la femme qu’elle était si elle n’avait pas vécu la vie qu’on lui avait offerte. Mais elle profitait toujours de cette ville et de ses falaises quand elle était en séjour ici. C’est ce qui la tira du lit le lendemain matin, quand ses deux hommes partirent à la recherche d’une voiture, à capot c’était l’une des conditions suprêmes qu’avait ordonné la lionne. Leona profita donc de la matinée pour marcher, faire quelques emplette, se racheter de quoi se coiffer et – la tradition l’obligeait – ramener des souvenirs à son entourage particulièrement pressant.

Et c’était sur le marché de la criée, au bord de la jetée que Leona chercha un cadeau pour son amie blonde particulièrement exigeante. En se penchant sur un macro fraichement péché le matin, fixant son œil globuleux, le Soleil se mit à ricaner. « Et si je te prenais hin ? Vous avez les même yeux elle et toi … ». Le corps sans vie du poisson ne lui répondit jamais, la poussant à reprendre sa route. Tout semblait reprendre sa route, sa mauvaise humeur s’effaçait petit à petit, le soleil commençait à apparaitre derrière des nuages de plus en plus clairs. Les mains derrière le dos, sautillant presque comme une enfant – elle ne connaissait personne, elle pouvait se le permettre ! – la jeune femme avançait.

Mais c’était avant de la voir : cette tignasse rousse qu’elle connaissait si bien. La châtain se fixa sur place, son visage se mit à tiquer violemment alors qu’elle leva le doigt vers l’individu qui ne semblait pas encore l’avoir remarqué. Par les bigoudis de Priscilla, depuis combien de temps ne l’avait-elle pas croisé celui-là ?! Puis elle poussa un petit cri, le désignant plus vivement du doigt. « RAH ! Mikelangelo ! Qu’est-ce que tu viens foutre ici ?! »

Non vraiment, croiser cet homme particulièrement différent des autres ici, à la criée matinale de Nordia … Cela s’annonçait comme le début d’une mauvaise blague. Mauvaise blague dont elle réalisa qu’elle était celle qui l’avait lancé. Si elle avait fermé sa grande bouche, peut-être que le roux ne l’aurait même pas vu et aurait continué son chemin comme un bien heureux. Leona se rendit compte trop tard de l’erreur de son impulsivité. Mauvaise joueuse, elle croisa les bras et lui fit une grimace. « Tu viens retrouver tes confrères les poissons ? »

Bon puisqu’il était là … autant décompresser un bon coup.
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Mikelangelo A. Sperandei
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MessageSujet: Re: let's meet those (damn) burned heads •• feat Mikelangelo. let's meet those (damn) burned heads •• feat Mikelangelo. EmptyMar 23 Juin - 18:42

- Hey toi. Va me chercher mon colis.
- ... Je vous demande pardon Monsieur Mikelangelo...?
- T'es sourd ? Je t'ai dis. Va me chercher mon colis. C'est pas compliqué. Ces trous du cul se sont trompé et on renvoyé mon colis au port pour repartir.
- ... Monsieur. Heu. Je...
- Pwah ! Laisse tomber ! T'es tellement mou du cerveau que tu trouverais le moyen de repartir avec le bateau comme un idiot !


Et voilà un rouquin en train de se lever, baillant et s'étirant. Ayant visiblement toute la motivation du monde hein. Mouais. On va le croire. Mais bon, ce n'était pas sa faute si on lui avait rapporté que ses armes étaient reparties à Nordia. Décidément, le service de Poste du l'île est à revoir. Quelques têtes couper tient. Soufflant. Déjà fatigué de devoir se déplacer si loin pour éviter que son colis ne reparte d'où il venait. Ce qui serait ennuyeux, encore plus quand on sait le temps qu'il a mis avant de venir hein. Bon. Au moins cela lui ferait une balade. Fallait voir les choses ainsi. C’est donc avec plein d’entrain qu’il sortit de cette petite cabane, lâchant donc salement sa pauvre tasse de café sur la table. La laissant seule au monde. Que c’est triste… Pour aller prendre une voiture. Ouais, c’était le meilleur moyen d’y aller rapidement qu’on lui disait. Hop. Direction le garage des Momento pour attraper un chauffeur par le col et le mettre d’office dans la voiture. Non non. Tu n’as pas le choix mon grand, allez hop, appuie sur la pédale ! Oui. Monsieur avait carrément la flemme de conduire lui-même. Il pouvait ainsi s’installer à l’arrière de la voiture tel un flemmard et attendre que le temps passe. Une décapotable en plus. C’est le mieux. De quoi prendre bien le soleil, le temps était parfait. Parfaitement parfait pour piquer un petit somme tient. Oubliant même les mouvements de la voiture au grès de la route. Le chauffeur dût mettre au moins dix minutes avant de se décider à le secouer un peu. Ce qui lui valut une claque par réflexe de la part de notre rouquin endormie. Hein quoi ? Ah ouais. Le colis. Mâchant un peu dans le vide bien que cela ne fasse que peu de temps qu’il dormait réellement. Une nouvelle fois il s’étira. Décidément, j’ai l’impression qu’il passe sa vie à ça le bougre… Enfin bon. Le voilà debout. Les mains dans les poches, fixant cette ville tout blanche qui lui changeait carrément d’ambiance par rapport à ce à quoi il était habitué. Enfin bon. Indiquant alors à ce pauvre chauffeur qui perdait sa journée à cause de lui, de rester ici à l’attendre pour le retour. Il tenta alors de retrouver sa route.

Ce ne fût pas simple. Et il était pressé. Pressé de trouver ce port. Ah. De l’eau et des bateaux. C’est là je suppose non ? Qu’importe. Il agressa le premier type pour lui demander où arrivait la marchandise… Pourquoi c’est si grand ? Pour son plus grand malheur d’ailleurs. C’est non sans se perdre, tomber nez à nez avec un bateau qui n’avait rien avoir avec ce qu’il cherchait. Avant de finalement voir au loin des tas de muscles en train de charger une cargaison. Ah mais. C'est le bateau qu’on lui avait désigné !

- STOP !

Hurla-t-il avant de sauter tel un ninja sur un des deux porteurs. Résultat ? Celui qui était percuté se retrouva alors à l’eau, tandis que le deuxième derrière se ramassa la caisse en bois sur le pied. Ahem. Bonjour ? Sans même s’excuser, notre rouquin ouvrit alors la caisse à la va-vite ce n’est pas elle. Vite ! Qu’on lui en apporte une autre ! Non sans prouver avec un papier qu’il avait de bonne raison de chercher là-dedans. Le capitaine non sans lui jeter un regard mauvais qui ne lui faisait ni chaud ni froid alla chercher ce qui semblait lui convenir. Ouf. La boite est là ! Non sans dire plusieurs « merci » à la chaine et faire des bisous à ce paquet qui avait failli lui mettre un râteau. Il repartie tout fier avec son paquet sous le bras,  tel un gamin à qui on aurait offert un cadeau. Hm. Tient. Et s’il prenait son temps pour rentrer ? Bonne idée ! Pas du tout comme si le chauffeur attendait bêtement son retour près de la voiture hein, il devait avoir que ça à faire, certainement. C’est donc d’un pas plus tranquille qu’il déambula sur le port. Fixant alors les marchandises, attiré bien sûr par tout ce qui pouvait se manger. Penché au-dessus de poisson si bien aligné. Il fit la moue. Moui. Pas vraiment ça qu’il voulait. Des bonbons, des gaufres ou même de l’alcool c’est mieux. Ce pauvre petit avec cet air dubitatif fût interrompu dans sa réflexion interne par une voix qu’il connaissait bien. Oh mais ça alors. Leona ! Ni une ni deux. Son sourire revint alors sur son visage. Tandis qu’il s’approchait de cette pauvre fille qui semblait déjà survoltée rien qu’à l’idée de le croiser. Ah ah ! Toujours aussi amusante à ce que je vois ! Levant alors son bras de libre, comme s’il voulait lui faire un câlin, il lui répondit avec au moins autant d’entrain qu’elle.

- Leona ! ça alors ! Quel hasard ! Moi aussi je suis tellement content de te voir ! Souriant en coin face à sa vanne, il répondit du tac au tac, avec son air si innocent. Exactement ! La preuve ! Je t’ai trouvé !

Et paf. Une vanne, suivie d’une tape dans le dos. Elle devait certainement en avoir marre de lui. Ou pas. Il était certain que tout au fond, très au fond, d’elle-même. Elle l’adorait voilà ! En tout cas, il ne se gêna pas pour dans la foulée passer son bras libre autours de ses épaules, se penchant pour être à sa hauteur pour la pousser et avancer avec lui.

- Et comme tu es tellement contente de me voir. Tu vas me payer un truc à manger hein !

Ben oui. Surtout le stand de viennoiserie devant lequel ils étaient hein ! Ce n'était pas du tout une incitation. Ah Mimi. Toujours pareil. Il l'ouvre trop et a une bêtise plus rapide que votre pensée... Mais on l'aime bien pour ça ! Non..?
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Leona Giamazzi - Il Sole
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MessageSujet: Re: let's meet those (damn) burned heads •• feat Mikelangelo. let's meet those (damn) burned heads •• feat Mikelangelo. EmptyMar 23 Juin - 23:14

« Leona ! Ca alors ! Quel hasard » Cazzo ! La jeune femme tenta un mouvement pour fuir loin de ce terrible adversaire, le visage déformé entre l’agacement et la crainte. Mais trop tard, le monstre était déjà à ses côtés. « Moi aussi je suis content de te voir ! » Va donc au diable, enfant de Satan ! Démon ! Belzébuth ! Si Leona avait été un félin, nulle foute qu’à cette instant précis, ses cheveux se seraient hérisser et elle aurait soufflé entre ses dents son grognement le plus menaçant … Mais le Soleil était un être humain tout ce qu’il y avait de plus normal et la seule et unique chose qu’elle possédait pour se défendre contre la terrible invasion rousse – à savoir Mikelangelo qui valait bien une armée à lui tout seul – c’était ses mots. Ainsi elle le compara gracieusement à ces créatures venant de la mer qui les entouraient et qui sentaient aussi bon qu’un pot de chambre en plein été.

C’était sans compter sur la répartie de son adversaire, de taille elle devait bien l’avouer.

Arriver à sa hauteur, c’est avec un air tout ce qu’il y avait de faussement innocent qu’il se présenta. « Exactement ! La preuve ! Je t’ai trouvé ! » suivit très rapidement d’une tape dans le dos qui manqua de faire recracher ses poumons à la jeune demoiselle qui dut faire appel à un jeu de jambe pour éviter de tomber en avant. La jeune femme lui lança un regard fort peu aimable … Comprenez par-là que si un regard pouvait tuer, notre ami rouquin serait dorénavant aussi vivant que pouvait l’être des lasagnes entre les mains de Pace. Par tous les vignobles d’Italie, elle en avait presque envie de l’émasculer avec les dents ! Non seulement il l’avait comparé à un poisson – okay elle n’était pas très féminine mais tout de même ! – mais en plus il avait manqué de lui décoller la poitrine de son corps avec son coup un peu trop violent à son gout.

Pourquoi hésitait-elle déjà à lui arracher les yeux ? AH ! Oui ! C’est vrai … Quelque chose comme la civilité ou une bêtise dans le genre. Cazzo.

« Compare pas ma personne avec ton espèce d’égocentriques roux psychotiques et niais ! » lui lança t’elle avant de passer son bras libre autour de ses épaules pour finalement se pencher à sa taille – elle avait pitié de son dos au vue de la différence – et de la pousser vers un lieu qu’il semblait bien avoir choisi. Bien entendu cela ne plus guère à notre petit bulldog qui se retourna vivement et tenta de lui retirer ce putain de maudit bras à la con d’autour de ses frêles épaules. Pourquoi l’autre borgne n’était jamais là quand elle avait besoin d’une aide ?! Hin ? C’était pas possible ça ! « Non mais tu vas me lâcher espèce d’hérisson hybride sur patte ?! Je te jure que je vais te refaire le portrait ! » Ah ! Comme elle devait avoir l’air maligne à gesticuler dans tous les sens, prisonnière d’un géant au visage affichant le sourire le plus innocent possible et portant une énorme caisse de l’autre bras. Leona grogna en pensant qu’elle devait ressembler à une sardine dans un filet de pêche.



La châtain blanchit en réalisant qu’elle s’était comparée à une sardine … ça y est, je n’ai plus aucune estime de moi. Pendant quelque instant, elle se laissa trainer comme une âme en peine, mais heureusement, Mikelangelo avait toujours le mort pour la réveiller. « Et comme tu es tellement contente de me voir, tu vas me payer un truc à manger hin ! »

Pardon ? Quoi ? Stop.

La châtain sentit ses veines pulser contre ses tempes alors que son sourcil gauche se arqua violement, la bouche déformée par un agacement profond. Il voulait qu’elle QUOI ?. Le Soleil utilisa ses pieds pour ralentir la cadence et attrapa entre son pouce et son index la joue du rouquin qu’elle tira sans la moindre pitié. « Pardon ? Je dois quoi ? Y’a marqué Crésus sur mon front peut-être ? » Certes, elle cumulait deux salaires, mais tout de même ! Elle n’allait tout de même pas débourser un seul centime pour cet espèce de lutin géant et certainement fils d’un clown pas drôle ! S’empressant d’écraser le pied du malotrue, elle se libéra prestement et le toisa de toute sa hauteur, les mains sur les hanches, le visage déformé par une colère particulièrement amusante pour les passants qui bien entendu, admirer les deux jeunes gens qui se donnaient en spectacle.

Puis elle pointa son doigt contre le poitrail du garçon. « De plus, je suis une merveilleuse demoiselle. C’est donc A TOI de me payer à manger. Idiota ! » Puis semblant cracher de la fumée de ses narines, elle croisa les bras et avança vers ce merveilleux petit commerce à l’odeur si alléchante. « Je veux une tarte au citron meringué ! »

Et le soleil ne demandait pas, elle exigeait. Mais bon, il trouverait certainement encore un moyen de la mettre hors d’elle, et elle se verrait obliger de lui arracher les oreilles en lui hurlant dessus toutes les grossièretés qu’elle avait apprises au cours de ces vingt-quatre dernières années. Hum … sa mère avait peut-être raison dans le fond, Leona manquait peut-être cruellement de manière. La châtain osa un regard derrière elle, fixant le roux, un sourcil haussé avant de poser son regard sur la boite. La curiosité la rongea … Puis elle céda, après tout demander ne lui arracherait pas la langue. Et au pire, elle repartirait dans une joute verbale. « Au fait, t’as tué qui pour te balader avec cette caisse comme c’était ton nouveau-né ? » Le soleil fit un petit sourire narquois avant de ricaner. « Tu caches des secrets qui fouettent hérissons ? tu veux en parler ? Je fréquente un dévergondé, je pourrai te conseiller pour te sortir de cette mauvaise passe. Le cuir est une passion comme une autre après tout … »
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Mikelangelo A. Sperandei
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MessageSujet: Re: let's meet those (damn) burned heads •• feat Mikelangelo. let's meet those (damn) burned heads •• feat Mikelangelo. EmptyLun 29 Juin - 13:19

C'est marrant le nombre d'association de mot que l'ont peut inventer en un temps record. Mais si je vous jure ! Notre pauvre Mickey ne comprenait même pas comment cela pouvait être possible. D'associer tous ces mots pour donner forme à des expression ou des appellations étranges. Il n'était pas si bizarre voyons. C'était cette chère Leona qui était étrange à de suite s'agiter dans tous les sens en le voyant, rah, le succès avec les femmes que c'est dur. Mais un jour il faudra qu'il lui dise qu'il n'est pas uniquement à elle. Ah. C'est dur de briser des cœurs. Mais tu n'y peux rien Leona, non, arrête avec tes mots doux et tes surnoms affectueux ! Rien ne pourra me retenir auprès de toi ! Comment ça je raconte n'importe quoi ? Mais non. Je vous jure, notre Mimi avait vu clair dans son jeu c'est tout, faut pas se montrer gêné. Ah, notre homme et sa façon de voir les choses, je crois qu'il n'est pas récupérable. C'est pourquoi il ne se gêna d'ailleurs pas pour s'appuyer sur elle de tout son poids et de faire comme s'ils étaient copain comme cochon avec elle en public. Alors qu'il savait pertinemment qu'il l'agaçait. Un peu comme beaucoup de gens en fait. Allez savoir pourquoi le pauvre ne comprenait pas. Prenant d'ailleurs un très exagérément triste, pour la regarder. Tel un très mauvais comédien. Il poussa le vice jusqu'à faire des faux reniflement pour faire des fausses larmes. Ben oui oh ! C'est qu'il est sensible ! D'où elle dit qu'elle veut lui refaire le portrait alors qu'il est siii content de la revoir hein ? C'est pas gentil ça. Un peu de compassion, il va croire que personne ne l'aime et tout après. Oui, quand on fait dans le drama, on fait soit tout soit rien, c'est une règle d'or sachez-le ! Mais ce n'est pas pour autant qu'il se décida à la lâcher. Ça non, se serait lâcher prise trop vite roh ! Ahem.

- Tu me fends le cœur Léona. Terriblement. Comment tu peux être si méchant avec moi. Ton amour, ta vie, ton amie de toujours. Que dis-je ton tout !

Non. Tout va bien je vous jure. Entre un grande dadet roux qui s'accroche à elle et qui l'ennuie en disant absolument n'importe quoi. Et un jeune femme en train de s'agiter dans tous les sens en voulant le frapper et allant même jusqu'à se dépiter toute seule. Avouez qu'il y a de quoi attirer l'attention hein. Encore plus quand on tire la dite personne devant un stand de nourriture en demandant d'office une invitation. Évidement, rien n'est simple. Elle ne pouvait pas lui dire oui, avec un grand sourire adorable et confirmer qu'elle était des plus heureuse de le voir ? Non. Bien sûr que non, c'était trop demander. Le pauvre. La lâchant pour croiser les bras et afficher une tête qui veut dire un truc du genre « cause toujours. », elle tenta de renverser la situation. Affirmant même qu'il allait devoir payer et prit même les devants en commandant même quelque chose. Rah la fourbe. Très bien merveilleuse demoiselle tu l'auras cherché ! Il sembla soupirer. Comme s'il se résignait. Avant de s'adresser au vendeur.

- Moi j'veux une part de framboisier m'sieur eheh.

Fit-il, avec presque le ton d'un enfant qui est en train de commander tout fièrement un gâteau que sa mère voudrait bien lui payer. Une fois sa part en main. Il ne se gêne pas pour mordre fièrement dedans, malgré le fait que le vendeur attendait maintenant qu'on lui règle et bien... La facture. C'était pas très cher mais bon. Maintenant c'était commandé et déjà en train d'être mangé. C'est donc la bouche pleine qu'il tourna la tête vers son amie et lui fit avec un sourire des plus larges et « adorable ».

- J'aurais bien aimé te payer quelque chose o'merveilleuse demoiselle que tu es. Mais vois-tu, j'ai pas un sous sur moi c'est bête hein !


Fit-il en s'éloignant aussi-sec pour la laisser seule face au problème. Eh oui. C'est l'art et la manière de ne pas donner le choix en fait... Bien sûr il allait se faire tirer l'oreille, ou autre à tout les coups, suffisait de voir sa tête des plus excellente quand elle revint vers lui, parce que oui, il s'était bien barré à l'écart mais assez proche pour toujours l'avoir dans son champ de vision. C'est très bête, mais il était très fier de lui. D'ailleurs il ne se gêna pas pour ricaner de façon bien agaçante pour en remettre une couche tient. Se frottant l'oreille endolorie lorsqu'il retrouva sa main libre et vide. Ah ah. Elle était curieuse. Demandant ce qu'il y avait dans la boite, allant même jusqu'à demander s'il n'y avait pas enfermé son nouveau-né là-dedans. Chouette idée mais. Nan. Mais avec un air voulant être mystérieux, il approcha sa tête de son oreille pour lui murmurer. Comme s'il s'agissait là d'un secret d'état.

Eh bien... En fait. Pour tout t'avouer... Tu promet de garder le secret hein ?
Fit-il comme pour préserver le suspense. Avec une voix presque étrangement sérieuse.  C'est ta fierté. Je l'ai mise dans cette boite et je compte la vendre aux enchères !

Voilà. Rien de plus à ajouter. Il était juste trop fier en plus l'idiot. C'est à se demander quand est-ce qu'il est sérieux. Et pire encore. Comment il est chef. Ce type... Chef. Avec des responsabilités et tout. Non pas possible. C'est une blague vivante c'est tout... Et pourtant. En tout cas. Il explosa de rire, devant même mieux tenir sa boite pour qu'elle ne tombe pas tient, ce serait bête, à en avoir mal aux cotes. Pour finalement enchaîner en lui tapotant le nez, comme on le ferait à une enfant.

- C'est pour faire parler les curieuses ! La réponse qu'on fait aux mômes en plus... La blague. Et toi donc ? Tu savais que je viendrais ici et tu voulais venir me voir ? Ou bien tu étais là pour une toute autre raison ?

Eh oui lui aussi pouvais poser des questions. Mais n'aimais pas trop répondre aux siennes. Même si... Au final, c'est juste une arme étrangère dans la boite hein rien de bien confidentielle. Mais c'est mieux de l'ennuyer comme ça en fait.
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