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Il n'y a point de hasard...Dois-je mourir maintenant pour un rêve?

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Tao El'Kherme - Papessa
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Tao El'Kherme - Papessa
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Prénom & Nom: Tao El'Kherme
Arcane: La papesse [à l'endroit]
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MessageSujet: Il n'y a point de hasard...Dois-je mourir maintenant pour un rêve? Il n'y a point de hasard...Dois-je mourir maintenant pour un rêve?  EmptyMar 23 Déc - 1:50


FLASHBACK - J moins 6 ANS.
ACQUISITION DE LA CARTE "Papessa"




HOPE...JUST WHAT I AM... JUST WHAT YOU ARE...
WE'RE BOUND...ACCEPT ME...
Il n'y a point de hasard...Dois-je mourir maintenant pour un rêve?  Tumblr_mbvdj3FNnS1qg78wpo1_500

Ses pas s'arrêtèrent, sous le son feutré de ses semelles. Ses iris clairs et hésitants bloquèrent sur cette grande grille, pour la septième fois... Sept... Le chiffre de l'éternité... Le chiffre du renouveau, celui qui apparait partout, peu importe les cultures. Le hasard n'existait pas, il en était certain. Aujourd'hui serait le bon. Quitte à essuyer un échec et ne plus devoir repasser devant cette immense propriété, il en aurait au moins le cœur net. Tous ses rêves étaient obsédés par cet endroit depuis plusieurs semaines. Son père le disait réceptif, clairvoyant, sensible aux énergies du monde... il y a des choses qu'on n'explique pas. Des choses que même les desseins cachent aux plus grands, alors que lui, entrevoyaient les ondes, les humeurs comme une intuition étouffante, qui l'avait guidé avec le temps, dans le monde de la médecine, au milieu des âmes humaines, plus amoureux de la vie que jamais, avec la mort constamment au cul, comme une foutu malédiction issue d'Egypte, là d'où il avait survécu à dix ans. Avoir le droit de vivre, de connaitre, et de savoir, mais il devait en payer le prix: sa santé. Vivre au prix de sa vie. Le comble. Ses pupilles calmes, mais un peu angoissées, se relevèrent sur la hauteur de cet immense. Il faisait pâle figure, lui, le petit égyptien de son mètre quatre vingt et sa stature fine, aussi noble soit-il d'allure. D'un geste peu assuré, il ôte ses lunettes de vue, et les range dans sa poche, le long de sa cuisse, recouverte par ce long manteau blanc en peau tanée, au col haut et rembourré de fourrure. Quand on a vécu en Égypte, on est frileux l'hiver. Les années n'avaient rien arrangés à la chose, et le reste de ses vêtements étaient dans le même ton. Blanc. Un homme bienséant se devait d'accorder le moindre de ses accoutrements allons. Pour Tao, c'était un détail, mais Tao était un ensemble de détail qui formait un tout fort harmonieux, et l'harmonie était source de paix chez lui, donc pourquoi ne pas faire une chose si elle peut permettre de se sentir mieux?

Tao ferme les yeux doucement, se frottant ses mains enfermées dans des gants blancs et fins. Dieu qu'il faisait froid, une bise mordante, bien que le soleil soit présent entre les branches dénudées... Il ne savait pas s'il devait oser se présenter. Quelque chose n'allait pas en lui, un mauvais pressentiment, mais autre chose lui ordonnait de le faire. Le blond allait avancer la main quand une ombre se fit sentir juste à sa gauche derrière lui et une voix grave se fit entendre:"Vous cherchez quelque chose? Il n'est pas bon de rester ici. Aussi si vous n'avez pas de raison pertinente, je vous prierai de libérer la place, une voiture arrive...." Grillé. Bigre, que dire maintenant? Il avala sa salive, se décala du passage pour laisser un cortège de voitures sombres passer sans même regarder, silencieux. Il ne tremblait pas. Il avait juste fermé les yeux, respiré lentement, et répondu: "J'aimerais rencontrer un responsable au sein de cet endroit....J'ai des questions... importantes..."
Si "importantes" était le mot. On allait probablement le prendre pour un fou, et on le jetterait dehors. Ce serait bien le premier aléas honteux qui lui arriverait, lui qui était si apprécié et raisonnable d'ordinaire, que penserait-on de lui? Car une chose était sûre... Sur cette île tout se savait tôt ou tard. Pour la première fois de sa vie, il hésitait à suivre son intuition, poussait par la sagesse de savoir et pouvoir enfin être tranquille et apaisé, car là était l'important: retrouver une stabilité, que cette absence de réponse rendait impossible. Le jeune médecin sentait le regard pesant du type sur lui, et pas un petit gabarit en plus, il aurait pu l'enfoncer dans le bitume d'un coup de biceps à coup sûr. Mais quoi? Par tous les saints, c'était gênant! Respire Tao, n'en tiens pas cas. Pas un mot, il lui frôle le bras de la main pour lui faire comprendre de le suivre. Le blond le regarda hésitant, euh oui, donc ceci est un code. Soit. Les gorilles de cet endroit ne connaissent-ils pas la politesse? A-t-il une allure si atypique? Tao le suit en silence, observant chaque détail du décor, évitant de croiser les regards de ceux qu'il croisait, le regard droit, le visage fermé, évitant de perdre la face devant certains qui n'avaient pas l'air très commodes. Il s'y attendait un peu il fallait dire. Cet endroit avait une réputation aussi, des bonnes choses, de moins bonnes choses, mais leurs vêtements sombres lui rappelaient certaines personnes qu'il avait déjà vu. Et un homme le reconnut aussi. Il avait été aux urgences et Tao était de ceux qui s'en étaient occupés. Il ne devait pas être le seul à l'avoir déjà croisé d'ailleurs mais le jeune médecin voyait tellement de visages par jour... Cela aurait été folie de tous les retenir. Suivant toujours le colosse, dans son allure presque angélique, autant de par sa tenue, que par sa démarche fluide, sa blondeur ou sa peau pâle, il se démarquait sans le vouloir des autres.... Un coté pur, doux, calme, presque trop pour ses lieux.... mais aussi un coté intouchable, noble, et presque immatériel.... Chacun de ses gestes était calculé, adroit, ni trop, ni pas assez, sans le vouloir. Des habitudes. Une éducation particulière... oh il avait bien des défauts, énormes même, mais ils ne résidaient pas dans son allure, ce qui ne manquait pas de creuser la curiosité de ceux qu'il croisait. Le colosse s'arrêta en face d'un grand brun aux lunettes sombres, et une courte discussion, puis l'armoire fit de nouveau signe au blond de s'approcher, alors que son interlocuteur s'éloignait lentement, occupé à d'autres priorités probablement.

Tao leva alors les yeux dans ceux du colosse et ce dernier se figea avant même de poser la première question. Un effet bizarre... ce regard...il n'arrivait pas le définir. Certaines personnes ont un regard vide, et d'autres semblent porter l'univers entre les stries de leurs iris, profond et vivant, mais sans violence, comme la force de mille morts y résidaient avec leurs souvenirs.... Un regard qui ne demandait qu'à être réveillé. "Quelque chose ne va pas?" s'inquiéta Tao, surpris. Pour lui, rien n'était différent de d'habitude, pourquoi le regardait-il comme ça? Il n'était pas le premier en fait... Et c'était une des raisons pour lesquels, il préférait s'isoler. Femmes ou hommes, c'était la même... Il mettait les autres parfois mal à l'aise sans savoir pourquoi, ce qui était quelque peu dérangeant. "Rien. Euh... Pourquoi vous veniez au juste. Le Boss a pas mal de choses à gérer." "Oh... hum. Je m'excuse, je ne voulais pas déranger. Je peux revenir... c'n'est rien.." " Hey. j'ai posé une question."

Tao eut un moment de silence. Il n'avait pas franchement envie de se prendre une beigne le pauvre, l'autre en face faisait juste deux fois son poids après tout. Il ouvrit la bouche, puis baissa les yeux en soupirant: "Cela fait plusieurs semaines que je rêve. J'y vois... cet endroit. Et des cartes de tarot... Et croyez bien que ce rêve n'est pas agréable, alors quitte à vous voir rire, je préférais venir ici plutôt que de subir ce genre de nuits encore et encore... c'est ainsi que cela marche depuis que je suis né... les précédents n'étaient pas partis tant que je ne me rendais pas sur les lieux... que puis-je vous dire de plus..." Et là, Tao vit le balèze appuyer sur le bouton stop d'un magnétophone. Il resta interdit. Pourquoi avait-il fait ça? Avait-il la mémoire d'un poisson-rouge pour ne pas savoir répéter ce qu'on lui disait? "Restez ici."
Subjugué, Tao resta immobile, avec un autre homme qui le fixait de l'autre bout du couloir comme une grosse chauve-souris prêt à lui foncer dessus, s'il osait ne serait-ce que battre des paupières. Pourquoi n'avait-il pas ri? Il nageait en plein délire? Que diable faisait-il ici?! C'était de la folie, il n'allait jamais ressortir vivant avec ces spécimens... Il ferma les yeux, plongea sa main sous son écharpe blanche, pour serrer fort le pendentif de Bastet et récita calmement une prière à la déesse...il respira profondément et retrouva sa sérénité, du moins en partie. Deux hommes vinrent à sa rencontre, et lui prièrent à leur manière de bien vouloir le suivre. Pendant plusieurs minutes, il déambula dans plusieurs couloirs, monta un escalier et se retrouva devant une grand porte. Cet endroit était immense, lui donnant le souvenir de la villa égyptienne de son défunt père, mais avec un style plus occidental bien sûr.
" Il va vous recevoir."

Juste ça et la porte s'entrouvrit pour le laisser entrer. Tao s'y glissa sans savoir ce qu'il allait y trouver. Tout de même, juste pour un rêve? Pourquoi tant de cérémonial ou précaution? Il n'était pas un terroriste ou autre serial killer déséquilibré, et encore moins un homme politique. S'il y avait bien un homme qui ne pouvait faire de mal à qui que ce soit c'était bien Tao, bien qu'il n'ait pas de faciès enfantin, et encore moins la naïveté d'un adolescent.  Il fut attiré par la lumière des grandes fenêtres sur le coté, n'aimant pas vraiment l'ombre quand ce n'était pas nécessaire. Un léger sourire apparut sur son visage. La lumière ne fit qu'accentuer son allure atypique, mais il n'en avait pas conscience, il aimait juste le blanc. Un rapide tour d'oeil sur l'immense pièce et il se rendit compte qu'il n'était pas seul. Grand dieu... Il avança lentement, silencieux et s’arrêta à mi chemin, droit, les mains dans le dos, et fit un signe respectueux de tête, comme lui avait appris son père. Un signe bien plus respectueux que les coutumes occidentales.

- Veuillez pardonner mon intrusion Monsieur, je vous remercie de m'avoir reçu...




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MessageSujet: Re: Il n'y a point de hasard...Dois-je mourir maintenant pour un rêve? Il n'y a point de hasard...Dois-je mourir maintenant pour un rêve?  EmptyMar 13 Jan - 22:19

Avoir des rêves, il affirmait avoir des rêves, avoir eu des visions, voilà qui intriguait Mondo. Ce n'était pas le genre d'affaire qu'on lui rapportait souvent. Affairé sur son bureau depuis l'aube, il n'avait jamais cessé de travailler sur les dernières recherches qui avaient été trouvées. Cet homme, dont l'identité lui avait été rapportée, était sans doute arrivé depuis un moment en Italie. L'un des gardes qui l'avait accueilli et qui averti Mondo de son arrivée, l'attesta avant de partir ventre à terre. Mondo avait un regard des plus sérieux. Fronçant les sourcils, il attendait de savoir qui allait vraiment se présenter à lui, il avait insisté pour qu'aucune autre personne ne demeure avec eux. Déjà, il avait préparait la carafe d'eau sur son bureau et serrait dans ses mains le fameux jeu de cartes dont il avait la lourde charge. Chacun de ses proches savait ce qu'était ce poids, il pouvait contrôler les arcanes du jeu mais en contrepartie il était malmené par elles. C'était une balance de toutes ces capacités qu'on lui donnait. Il n'avait nul besoin de beaucoup de protection.

De son point de vue, il se présentait souvent comme invincible. Il attendait le jour avec impatience, où il rencontrerait son plus lointain ennemi de face pour le comprendre d'abord et l'éliminer au nom des besoins de la famille. Il allait protéger tout ceux qui avaient leur confiance entre ses mains, chacun d'eux. Ils avaient beau être des arcanes mineures ou majeures ou même n'être que des civils, il savait que le papa veillait leurs nuits. Son verre plein, il le but tranquillement tandis qu'il entendit des pas se rapprocher de lui. Son dos se tenait aussi droit que possible. Une légère pause suivit d'une phrase d'introduction lui indiqua qu'il se trouvait à présent juste derrière la porte. Mondo s'accouda à son bureau les doigts croisés, le regard fixe, prêt à l'accueillir comme il se devait. Il allait sans doute lui poser autant de question que lui en aurait à lui poser. C'est alors qu'il le vit pour la première fois, habillé de blanc, il avançait dans une allure mesurée. Tout dans son attitude ne semblait être qu'harmonie. Les mains derrière le dos, il s'arrêta face à lui en inclinant la tête ce qui fit se lever Mondo. Le chef de l'Arcana n'avait jamais vu autant de manières dans un seul homme. Mondo profita qu'il fut incliné pour se dresser face à lui et lui adresser sobrement ces mots :


" Ce n'était rien jeune homme, je m'appelle Mondo, je suis le chef de l'Arcana. J'ai entendu dire par l'un de mes gardes que vous souhaitiez me voir. Des rêves, des cartes qui vous auraient "conduit" ici ... Dites m'en plus, je vous prie."


Mondo s'avança à nouveau vers son bureau après lui avoir donné une tape ferme sur l'épaule pour signaler qu'il fallait qu'il progresse vers lui. Ils n'allaient pas rester ainsi planter au beau milieu de la pièce. Tirant une chaise face à son bureau, il se rendit quand à lui contre un mur debout. Il observait en sentant dans sa poche les fameuses cartes.
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