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Sweet Darling ?

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Noah Leonardo - Il Papa
Il papa
Noah Leonardo - Il Papa
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Prénom & Nom: Noah Leonardo
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MessageSujet: Sweet Darling ? Sweet Darling ? EmptyLun 15 Déc - 23:37


sweet darling ?


La rencontre
Noah
Raphael


On avait beau être en Octobre, Noah préférait être dehors, seul dans le froid, plutôt qu’au chaud confortablement installé à l’intérieur du café bondé. Il s’assit à la seule table dont les chaises étaient retournées dans la terrasse couverte. Il n’avait bu que le quart de son thé, et cela faisait maintenant longtemps qu’il était froid. Il se concentrait sur la liasse de documents éparpillés sur la table, la main appuyé sur sa joue maintient légèrement ses lunettes de couleurs pourpre.

Une ombre se dessina sur ses papiers, l’interrompant dans son raisonnement. Il ne leva pas les yeux, mais l’agacement le gagna assez vite. Il leva finalement les yeux quant il comprit que cette silhouette flou ne bougerait pas. Un homme, plutôt séduisant dans un manteau de cachemire noir lui fit un sourire radieux dès que leurs yeux se croisèrent. Le froncement des sourcils de Noah s’accentua.

- Puis-je ? demanda l’étranger d’une voix chaleureuse et presque tendre, sans se soucier du regard irrité du blondinet.

Il tapota de ses mains gantées la chaise inoccupée à sa table.

- Ce ne sont pas les chaises vides qui manquent, après tout, cette terrasse est déserte, lui répondit Noah.

Il rit.

- Je suppose qu’un homme aussi séduisant que vous à l’habitude des techniques de dragues minables.
- Je ne suis pas une femme pour en avoir l’habitude.

Noah ôta ses lunettes et les rangea soigneusement dans leurs étui vert pomme avant de se lever et de les glisser dans sa poche.

- Vous pouvez prendre ma chaise, dit-il en rassemblant ses papiers.
- Mais ce n’est plus la même chose quant on est seul.

Noah pencha la tête sur le côté pour l’étudier. Un rapide coup d’œil confirma à Noah sa nature. Son manteau sortait d’une riche boutique, sa montre était également d’une grande valeur, et il parvenait à ses narines l’odeur d’un luxueux parfum. Tout en lui trahissait l’argent et une excellente éducation, mais il ne pouvait s’empêcher de penser que tout se qu’il voyait, n’était que mirage, ce qui ne fit que l’irriter d’avantage.

- Passez une bonne journée, déclara-t-il pour clore la discussion en rangeant la chaise et en s’éloignant.

Il sentit son regard posé sur lui, mais ne se retourna pas. Il était tendu et irrité, même après avoir tourné au coin de la rue et avoir pris un autre chemin pour rejoindre le manoir.

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Rafaël Uso - Il Matto
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MessageSujet: Re: Sweet Darling ? Sweet Darling ? EmptyDim 21 Déc - 17:48

Sweet Darling ?
feat. Noah Leonardo - Il Papa
On te dit : Soit fort, le temps arrange tout...

« Il est là, debout, au milieu d’une pièce à regarder quelqu’un attacher au barreau d’une fenêtre. Il se souvint avoir été comme obligé de lui sauter dessus lors de leur première rencontre. Comme si une force totalement étrangère à lui-même l’avait envahit et il n’avait su résister à cela. Il avait drogué l’homme avec son café et c’était peut-être pour cela qu’il avait réagit ainsi. Il avait apprit, avec ses nombreuses missions que les membres d’Arcana, comme ceux des Momento (et lui), possédait des pouvoirs surnaturels qui leur étaient attribués dès leur première venue dans le groupe. De ceci, il avait été obligé de l’enfermer. Pour étudier son comportement, étudier son pouvoir qui lui semblait bien particulier et son conteste lui soutirer des informations. Après tout, c’était le bras droit du bâton d’Arcana. C’était lui qui possédait tout les rapports de missions de leurs propres espions. Il avait touché le gros lot allait-on dire. Il avait trouvé un endroit à l’extérieur  de la ville pour faire sa petite affaire. Une petite cabane de bois à la frontière entre la forêt et la mer. De là, en effet, on pouvait la voir, et il aimait venir ici pour se sentir en paix, en sécurité. Ce qui l’étonnait le plus, c’était qu’il avait amené cet homme dans cet endroit alors qu’il le considérait un peu comme son antre, son petit coin de paradis. Il aimait venir se mettre sur cette sorte de terrasse devant la porte et regarder la mer qui s’étendait loin devant lui, comme inaccessible. Il avait laissé sa mission en court pour venir faire cela et se consacrer un peu plus à cet homme qui lui semblait être à la tête de ce qu’il cherchait à comprendre, de ce qu’il cherchait à démanteler. Après avoir fumer une cigarette, assit sur sa chaise habituelle, il entra de nouveau dans cette cabane et jeta sa clope loin de derrière lui. Il se posta, droit comme un « i » devant cet homme qui ne lui avait toujours pas dit son prénom. Cela le frustrait. Il aurait aimé connaitre le nom de cet homme magnifique qu’il était obligé de « torturer ». Il n’aimait pas vraiment cela, mais il était forcé par ses supérieurs. L’homme était donc attaché dans cette cabane, menotté aux barreaux de la seule fenêtre et il ne bougeait pas. Après avoir jeté sa cigarette, il avait alors prit un chewing-gum et à présent, il mâchait lentement devant sa « victime ». Qu’allait-il faire ? Il regarda le mur sur lequel il avait posé ses affaires. Qu’allait-il faire à présent ? Devait-il le torturer ? Devait-il lui ordonner à dire ce qu’il voulait savoir ? L’écouterait-il seulement ? Probablement pas. Il soupira et s’assit alors devant lui. Ses yeux le trahissaient. Il n’avait pas envie de le faire. Il s’était attaché à cette vie, à celui qui était devant lui. Il ne lui était jamais arrivé quelque chose dans ce genre. D’habitude, il faisait sa mission sans faire attention à ceux ou celles qu’il rendait malheureux. Et pourtant, cette fois, tout était différent. Il ne voulait pas. Il allait contre ses ordres et pourtant, il ne pouvait pas !

Il resta là, devant lui, ne prêtant même plus attention à sortir pour fumer. Non, il se mettait dans un coin de la pièce, assit à même le sol et fumait, crachant la fumer vers le haut pour éviter d’enfumer le blond. Il n’y arrivait pas… Combien de temps allait-il rester comme cela, devant lui, à le regarder. Le blond n’avait pas ouvert la bouche et pourtant, l’ordre qu’il lui avait donné il y a peu résonnait encore dans son esprit. « Saute-moi dessus ». Il avait envie de recommencer. Il avait envie de sentir son corps contre le sien. Juste être contre lui, sans arrière pensées. De le toucher, de sentir son souffle se mêler au sien. Il ferma les yeux et leva la tête vers le plafond. Le droguer, l’enfermer. Cela avait été trop pour lui.

_ Qu’est-ce que tu comptes faire ?

Sa voix avait résonné tel un ange dans ses oreilles. Il avait ouvert les yeux comme s’il lui manquait quelque chose. Il voulait l’entendre plus. Lui-même ne se comprenait plus. Il était comme en admiration devant cet homme qui lui semblait s’en ficher du plus profond de son être. Comme si l’ordre avait encore résonné dans son être, il lui sauta dessus… »


Le matin se levait et avec lui, le réveil de Rafaël sonna. Une lourde main atterrit sur ce qui sonnait depuis maintenant quelques secondes. Le bruit assourdissant cessa dans la seconde qui suivit l’agression. Il se leva, les yeux encore fermés, s’assit sur son lit et ouvra lentement ses prunelles. Il n’avait pas réussi à dormir. Des souvenirs pas forcément agréable lui était revenu et c’était un peu comme s’il avait fait un cauchemar.  Cette journée allait être dure, très dure. Il s’habille après avoir passé une vingtaine de minutes sous la douche, oubliant le temps, oubliant qu’il était absolument chargé aujourd’hui. En sortant de son appartement, il avait toujours la tête dans le pâté si bien qu’il failli tomber en se prenant les pieds dans son tapis d’entrée devant la porte. Il pesta dans son coin et se mit à marcher. Il était habillé simplement aujourd’hui. Pour une fois, le noir avait été banni de sa tenue. En effet, il portait du blanc et un peu de rouge = une chemise rouge et un pantalon blanc. Voilà qui était totalement contraire à lui-même. Mais, pensa-t-il, il devait changer de style assez souvent pour éviter de se faire repérer. Changer comme s’il était une nouvelle personne à chaque fois. Il n’aimait pas forcément ça, mais il n’avait pas le choix. Il soupira et descendit les escaliers en courant. Il était en retard. Encore. Voilà bien son seul défaut. La ponctualité n’était pas forcément son truc.

Il se retrouva dans la rue et se mit alors à courir, espérant avoir quelques minutes de retard seulement. Il allait voir son nouveau client. Qu’allait-on lui demander encore cette fois ? Tuer un homme ? Une femme ?  Un enfant ? Ce dernier, il ne l’avait jamais fait et espérait sincèrement ne jamais à avoir le faire. Et puis, qui voudrait tuer son enfant ? Une femme folle ? Travaillait-il pour des gens fous ? Non, il faisait, toujours, avant de remplir sa tâche, une enquête sur la personne qui lui demandait un service. Cela était tout à fait normal pour lui. Il ne pouvait pas appliquer une requête si cette personne se trouvait être un psychopathe ou un fou. Il préférait savoir pour qui il travaillait.

Enfin, il partit alors dans ce qui lui semblait être le point de rendez-vous. Sur le toit d’un bâtiment, il s’allongea de façon à avoir la rue dans le viseur de son œil. Un homme, tout de noir, avança dans la ruelle avec une mallette à la main. Etait-ce lui ? Il se mit sur la pointe des pieds, se levant à l’aide de ses bras sur le bord de l’immeuble. Le soleil faisait miroiter le béton qui recouvrait le sol et cela devait probablement éblouir l’homme en dessous de lui. Il baissa simplement les yeux pour l’observer. Il semblait chercher quelque chose, quelqu’un. Finalement, pensa Rafaël, il n’était pas si en retard que cela. L’homme pensait probablement que ce serait lui qui l’aurait fait attendre mais non. Il eu un petit rire et sauta sur la plateforme qui se trouvait juste en dessous de lui. Cela fit résonner la rue entière, faisant, par la même occasion, sursauter l’homme à la mallette. Les pieds encrés dans la grille de fer sous ses pieds, il regarda de haut le gars en dessous. Puis, il sauta sur la plateforme suivante et enfin au sol. Son charisme était tel que celui qui tenait la mallette en vint même à la lâcher comme si on allait l’agresser. Rafaël se mit alors à parler. Un code avait été imposé entre eux afin de ne pas se tromper.

_ Comment va le ciel ?

_ Il pleure telle une femme en détresse. Répondit son interlocuteur.

Le sourire de Rafaël se fit alors plus grand. Il ne s’était pas trompé, c’était bien lui. Il lui expliqua alors ce qu’il avait à faire. Rien de bien méchant, juste quelque chose à récupérer chez quelqu’un. S’il avait un peu de chance, il réussirait à tout finir d’ici 17h. Pourquoi 17h ? Il se mit se à sourire et partit comme il était venu, par les toits. Il allait maintenant faire ce pour quoi on l’avait payé, et pas un peu. Pour un simple livre. Il se dirigea immédiatement vers l’endroit qu’on lui avait indiqué et fit ce pourquoi il avait été payé… Deux heures plus tard, c’était bouclé. Il rendit le livre à son propriétaire, ne cherchant même pas à savoir ce qu’il contenait. Il était enfin libre pour la journée. La seule chose qui lui restait à faire aujourd’hui était de l’ordre privé. Il se dépêcha donc d’aller là où il était attendu.

Ses pas se firent longs et rapides. Il avait « hâte » d’arriver. Le sol se fit pentu et il monta vers la forêt où ils s’étaient donné rendez-vous en cachette. Cela aurait été très difficile de les retrouver dans la ville, en pleine place, à la vue de tous le monde. Il était inimaginable de voir des ennemis, ou du moins des gens de camps différents se donner rendez-vous. Il sourit en montant un peu plus pour aller le retrouver. L’arbre devant lequel il avait passé leur premier rendez-vous se trouvait là, juste devant ses yeux. Et il attendit.

Il attendait. Comme un con allait-on dire. Il était là, dans cette forêt debout, tapant du pied comme s’il attendait quelqu’un ou quelque chose. Et en effet, il l’attendait. Mais qui ? Noah. Noah. Il répéta ce nom, encore  et encore comme si cela allait faire quelque chose. Comme si cela allait le rendre un peu moins en retard. Il était 17h25 et ils avaient rendez-vous à 17 heures. On pouvait très bien accorder vingt minutes de retard mais bientôt, la demi-heure arrivait à grand pas et Rafaël détestait attendre trop longtemps. Il tapa du pied un peu plus du pied, faisant valser les feuilles de la forêt dans laquelle il se trouvait. Il s’assit alors, exaspéré.  Qu’allait-il faire en l’attendant ? Il ne savait pas. Il ferma les yeux un instant, comme cherchant à faire quelque chose. Il s’ennuyait, concrètement. Il se mit donc à penser.

Comment l’avait-il rencontré déjà ? Il était en mission de reconnaissance et il devait parler à cet homme. Il devait lui arracher quelques informations. Il devait lui soutirer des coordonnées, des positions. Il avait alors prit la personnalité de quelqu’un d’autre. Il avait prit le style impeccable d’un homme d’affaire et l’avait abordé comme s’il était ouvert, comme s’il avait un quelconque intérêt pour lui autre que ses informations. Et finalement, on pouvait dire que cela avait collé entre les deux hommes. Le courant était tout de suite passé. Enfin, c’est ce que ressentait le loup. Ses cheveux blonds l’avaient intrigué et de suite, il avait commencé à être lui-même avec le jeune homme. Quand il lui avait dit son prénom, il avait ressentit comme un sentiment de victoire en lui-même. Et voilà maintenant qu’il était amené à se donner des rendez-vous sans même être en mission. Il se souvenait encore du premier café qu’ils avaient prit ensemble. Il se souvenait encore de la première parole qu’ils avaient échangés, le premier « Tu me fais chier » de Noah. Il se mit à rire tout seul. Cela lui manquait en quelque sorte. Voilà longtemps qu’il ne l’avait pas vu. Et ils avaient enfin réussi à trouver un jour pour se voir et voilà qu’il était en retard. Il l’attendait.

Et voilà que 17h45 pointait le bout de son nez. Il soupira et s’abandonna, dos contre le tronc d’arbre et les bras croisés, au sommeil qui commençait lentement à le gagner. Morphée l’emporta alors dans ses bras. Même s’il aurait préféré que cela soit quelqu’un d’autre…

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MessageSujet: Re: Sweet Darling ? Sweet Darling ? EmptyJeu 2 Juil - 21:59




Il ne s’était passé que quelques semaines depuis leurs rencontres, lorsqu’il retomba sur lui.
Comment a-t-il fait ?
Le jeune homme avait changé ses habitudes, à commencer par son jour de congé. Il changeait toujours de lieux, n’allant jamais au même café deux fois de suite. L’inconnu le retrouva néanmoins et s’installa avec un plateau sur lequel deux tasses de café s'y trouvé, avant que le blond ne puisse partir.

- On croirait que vous cherchez à m’éviter, déclara-t-il en s’asseyant à la table de Noah.
- Si c’est votre conception de la drague, c’est assez pitoyable.
- Ne soyez pas si froid, répondit l’homme en riant assez fort pour attirer l’attention de passants. Je veux juste profiter de votre compagnie quelques minutes, juste le temps de boire un café.
- Vous ne m’intéressez pas, répliqué Noah en fermant le livre qu’il lisait.

Il recula sa chaise, mais avant qu’il ne puisse se lever, l’autre lui saisit le poignet. Noah se figea.

- Je sais, dit-il en raffermissant son étreinte de manière significative. Mais accordez-moi ces quelques minutes et je vous promets de disparaître.
- Vous êtes désespéré ?
- Seulement persévérant. Je suis sûr que vous comprenez à quel point je pourrais vous gâcher la vie si je n’obtenais pas ce que je veux.
- Lâcher-moi, répliqua-t-il en tentant de se dégager sans succès de l’étreinte de fer. Vous ne voudriez quand même pas que je fasse un scandale ?

L’homme continua de sourire et resserra sa prise.

- Vous le feriez ? Cela ne me dérange absolument pas, même si je suis persuadé que vous êtes  plutôt discret, répliqua-t-il. Calmez-vous, je vous promets de vraiment de vous laisser tranquille après ce café.

Noah bu alors une gorgée sans pour autant l’apprécié, il détestait le café. Il appréciait nettement plus le thé.

- Pourquoi vous ne m’aimez pas ?
- Je hais les personnes comme vous, déclara-t-il.

Les mots lui avaient échappé, mais il les pensait vraiment. Il détestait les personnes qui camoufler qui elles étaient réellement.
Pendant un moment, l’autre apparut vraiment blessé mais il ne cessa pas de sourire  pour autant.

- Alors que dois-je faire pour que vous m’aimiez ?
- Vous n’avez qu’à me sauter dessus.

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