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On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël]

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Chealsey Hawkwood - Sole
Il Sole
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MessageSujet: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyVen 28 Nov - 19:00

Le jeune homme progressait dans la rue désertée. La météo était aujourd’hui peu favorable à la populace qui dans sa majorité avait fait le choix de rester chez elle. Il restait toujours quelques sombres individus parcourant les ruelles mais ceux-ci ne cherchaient pas plus loin que le personnage encapuchonné qu’ils croisaient. Il fallait dire que certainement eux même avaient des choses à se reprocher à la différence que ce personnage marchant d’un pas sur avait encore les mains trop propres pour cette ville. Tradimento, la cité de la crasse et en ce jour un terrain d’entraînement et de mise en application à qui voulait. Dans sa poche interne droite, le luthier détenait une enveloppe au sceau brisé. Sous sa cape, sur le flan gauche, il était armé d’une épée. Arrivé à un point déserté, il s’arrêta brutalement. C’était pour lui le lieu de rendez-vous et il se devait de retrouver quelqu’un en ces lieux qu’il ne pouvait désormais qu’attendre s’il n’était pas déjà là.

Plus tôt dans sa boutique, Chealsey avait reçu un colis des moins ordinaires. Celui-ci l’avait grandement surprit dans un premier temps à cause de quatre éléments bien précis. Le premier étant qu’il n’avait tout simplement jamais reçu de colis à domicile du fait qu’il n’avait jusqu’alors aucune raison d’en recevoir. La seconde étant que le paquet était particulièrement grand. La troisième étant que le colis été apparu dans la nuit devant son comptoir, chose qui était d’hors et déjà assez dérangeante et enfin la dernière étant néanmoins la plus importante, autour de cet emballage se trouvait un ruban rouge. Celui-ci englobait la totalité de la boite et finissait en un noeud délicat n’étant pas sans rappeler les anniversaires ou les fêtes de noël. Il n’y eut précisément d’abord à sa connaissance aucune provenance pouvant expliquer le paquet mais la présence indiquant un effraction chez ce qui en toute apparence était un luthier laissait quelques idées sur la bonne adresse comme sur l’expéditeur bien que celui-ci ne fût pas directement mentionné. Plutôt que d’ouvrir le colis dans la boutique, le blond prêtera l’emporter dans l’atelier où il pourrait avoir une meilleure vision de l’ensemble.

L’anglais prît un outil pour scinder le lien et fît glisser le ruban jusqu’au sol, libérant l’enveloppe cachée en dessous. Elle n’avait à son recto aucun destinataire mais en son verso, un sceau que le blond allait commencer à reconnaître. A l’aide du même outil, il brisa le cachet et en sortit la lettre manuscrite. Il lui fallut un instant pour en comprendre la mesure. C’était un ordre de mission, son premier véritable ordre de mission bien que celui-ci eut un effet de session d’entrainement. En effet, sur le papier n’état expliquée aucune modalité de la dite tâche, se reposant sur la présence d’un second membre non nommé. Tout encourageait dans l’idée d’une mission de terrain il ne disposait sur le papier que d’une heure et d’un lieu de rendez-vous, laissant apparaître la mention de se présenter « préparé ». Le blond plia soigneusement la lettre qu’il remit en place dans son enveloppe d’origine. Une fois que celle-ci n’aurait plus d’utilité, il s’en débarrasserait. Pour l’instant à l’inverse, elle pouvait toujours s’avérer utile dans la mesure où à priori, les lettres ne semblaient citer aucun nom et son ou sa collègue pourraient se trouver dans une situation aussi floue qu’était la sienne. Ne connaissant presque aucun Momento en personne c’était donc là pour lui une nécessité plus qu’une option.

Néanmoins, restait le paquet. Un colis principalement en longueur et bien évidemment aucunement mentionné dans la lettre. Pourtant, si tous deux avaient étés acheminés ensemble, ils allaient nécessairement de paire. Le blond ouvrit la boite et enleva le premier élément apparaissant en surface. Il déplia l’ensemble de tissu et le fît tomber jusqu’au sol, les bras tendus face à lui. Sa première réaction fut bien évidemment de questionner l’humour de mauvais goût qui pouvait ici être en jeu. Il fallait se mettre à sa place. Une cape intégrale repassant au dessus de l’épaule et une capuche suffisamment large pour dissimuler le visage ? Cela n’avait absolument rien de discret en prime de donner l’air d’un subalterne quelconque d’une secte alentour. Il reconnaissait bien là l’esprit tordu qui régnait bien souvent dans cette famiglia où il ne semblait pas toujours trouver sa place. Cependant, le luthier n’était pas au bout de ses peines car quand il posa la cape sur le bureau principal de l’atelier, il pût voir un présent plus sinistre encore et faisant certainement le poids du colis.

Le jeune homme plongea la main au fond de la boite hébété. On lui avait envoyé une épée. Longue, lourde, dans un fourreau en cuir. Cela aurait pu paraître anodin dans une mafia mais lorsque l’on savait que Chealsey copiait les armes pour savoir les manier après s’être coupé avec, le cadeau devenait immédiatement lugubre. Ce n’était ni plus ni moins qu’une incitation à l’auto-mutilation. Le blond se voyait déjà devenir un rangement préparé pouvant sortir des dizaines d’armes. Encore que ce présent était plus attentionné qu’il en avait l’air car il fallait savoir que se couper légèrement avec une épée était moins douloureux que de se faire transpercer par une balle. C’était donc bel et bien une incitation à l’auto-mutilation, mais pas trop. L’anglais fît une grimace avant de tenter de rationaliser la chose. On lui offrait une cape pour garder son identité secrète et une épée pour pouvoir se battre, ce qui était tout à fait logique. C’était cette image cliché de l’espion en plein jour qui déroutait un peu l’affaire. Il y avait bien quelque part quelqu’un qui se moquait de lui bien qu’il ne sache pas exactement qui de source sur. Tout de même, il ne pouvait pas donner la satisfaction de refuser maintenant. S’il devait paraître sectaire, tant pis ! S’il devait s’entailler légèrement un bras, pourquoi pas ! Il prendrait tout de même l’épée originale après tout, même s’il ne savait pas la manier, c’était tout de même un élément dissuasif face à un adversaire. Il connaissait une navette qui allait vers Tradimento. Il débarquerait un peu avant afin de pouvoir enfiler son… déguisement.
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Maël I. Tsubaki - Torre
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyVen 28 Nov - 20:06

Maël regardait le ciel et lâcha un soupir, il sentait son cœur être lourd. Il ne voulait pas sortir, pourtant il le devait, pour faire plaisir à son boss adoré. Il plissait les yeux, la lumière du soleil l'agressait. Il serrait les dents, à ces moments, il aurait bien prit une ombrelle. Il frissonnait, pas qu'il ai froid, mais son état mental n'était pas idéal. Quand bien même le soleil clément de l'île était plus chaleureux que ceux qu'ils avait vu dans son pays natal. Il mit sa main sur son front pour tente de voir l'horizon face à lui. Il n'était simplement pas d'humeur, il était mal, il n’aimait pas être dans cet état de faiblesse. Il remontait ses manches d'un geste. Il ferma ses yeux, ses yeux rouges renvoyant qu'une tristesse profonde, il n'allait pas faire grand chose dans cet état. Il se pinçait l'arrête de son nez et grognait, il devait se ressaisir avant que son état vienne l'handicaper. Il mis ses mains dans ses poches et marchait plus ou moins normalement dans les rues, après tout il était connu pur être un sale type, qu'importe que la mission le mettait avec un boulet. Ses habits noirs et sa capuche le cachait déjà qu'il préférait disparaître à l'état actuel sa mission demandait grande discretion, ça tombait bien, il n'était pas d'humeur à discuter avec son collègue, il le vit au loin, il ne faisait pas attention à la personne. Il tournait le talons. Il avait d'autres choses à faire que traîner, il sorti une carte de la ville et soupira, la mission était d'un simplicité enfantine.

-Tu me suis sans discuter, discrètement aussi, pas de discussion, la mission, on n'est pas là pour prendre le thé.

Maël avait un ton froid, bien plus que d'habitude, au lieu d'avoir une intonation suave, il n'était plus que froideur. Cela ne lui faisait même plus peur. Il était mal, il sentait sur le point de pleurer, pire que tout devenir tendre, bordel, pourquoi cette mission tombait le jour où il était mort, son seul amour. Il serait son pendentif, souvenir de cette ancienne idylle. Il se mordait les lèvres continuant à suivre les indications floue de la carte, le boss comptait sur lui. Il ferait tout pour lui. Il avait bien fit de pas trop lui parler, il allait l'enfoncer profondément. Il sentit la présence derrière lui, une respiration, il se tournait, il ne devait surtout pas s’énerver, il allait tout lui cracher, sa tristesse actuelle, sa méchanceté feinte pour protéger ses sentiments. Il se haïssait. Il tremblait de tout son être. Il aurait pu voir qu'il s'agissait du blondinet qu'il avait interroger un peu plus tôt dans la semaine, mais non, son cœur tiraillait son âme, le méchant Maël n'était que l'ombre de lui-même, un mot pouvait le faire partir, il serait encore plus méchant, oui, c'était possible. Il serrait méchant pour le fait de l'être, il n'y prendrait même pas plaisir. Dieu qu'il aimait voir la peur dans le visage de ses ennemis. Là, il voulait que l'autre ressente sa peine, sa peur et ses difficultés.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyVen 28 Nov - 21:57

Chealsey eut quelques difficultés à croire que cette scène était réellement possible dans la vie réelle. Elle n’évoquait que trop le début d’un roman policier expliquant les origines d’un complot. Cette manie tant répandue de manipuler le lecteur afin qu’il ait envie de lire le livre car en sachant plus que le héros était une technique que le blond ne savait apprécier que trop peu. Il y avait dans ces moments un grand semblant de faux. Tout semblait trop suspect pour que personne ne vienne intervenir et pourtant, il fallait bel et bien attendre plusieurs centaines de pages pour que cet événement daigne refaire surface. Pourtant, c’était bien ce qu’il était en train de se passer. Deux personnages encapuchonnés se retrouvaient dans une ruelle dans la ville la plus malfamée du monde. Il n’y avait personne pour juger. Comment une situation aussi louche que celle-ci pouvait même avoir un semblant de normalité. Plus que tout, le jeune homme ne se serait jamais imaginé jouer le rôle du comploteur. Pourtant, la fiction et la vie étaient des choses bien différente et il n’y avait effectivement pas de raison pour que les membres éminents de mafia ne se soient jamais visualisés comme le gentil. Le blond était encore jeune et il avait sans doute encore beaucoup à apprendre sur lui.

De la rencontre des personnages, il n’y eut pas grand chose. L’un deux paraissait immédiatement s’imposer comme un chef. Aux yeux de Chealsey ce n’était pas là tellement un problème en se basant sur des critères évidents comme son manque d’expérience ou encore un détail aussi important que le fait qu’on ne l’avait pas mis au courant des termes précis de la mission. Il était donc prêt à obéir en circonstance. Il y avait toujours une hiérarchie et ce n’était pas la première fois que l’anglais se retrouvait en bas. Il pouvait toujours tenter d’escalader si jamais sa fierté prenait mais pour l’heure cela serait simplement revenu à brouiller la mission qui lui avait été confié ce qui n’était certainement pas une bonne chose dans le cas de sa première. Aux mots du décrété « chef », le jeune homme hocha la tête et obtempéra. Pour autant, sans vouloir protester, le blond conservait quelques doutes sur l’application des termes dictés par son commandant. Le « discrètement » était certainement hautement incompatible avec leur tenues mais « pas de discussion », empêchait la rationalisation de la chose. Aussi, le luthier se contentait de suivre en faisant plus ou moins comme celui le précédant.

La lettre n’ayant finalement servi à rien affirmait le point sur la discrétion. Après tout, on ne reconnaissait pas du premier coups un allié censé être discret. Il la brulerait une fois rentré. Après tout, si l’on en venait à la trouver dans ses affaire, la situation en deviendrait très vite trop compliquée. Hors, l’anglais voulait garder sa boutique encore un peu partant du principe qu’il n’avait pas encore achevé l’effort de transition. Sous sa cape, le jeune homme sentait tout le poids de l’épée et de son revêtement bien évidemment trop lourde pour lui. Afin d’annuler le mouvement venant rabattre le fourreau contre sa jambe régulièrement, il tenait partiellement celui-ci avec sa main gauche. Sur son bras droit, le bandage le gênait. il fallait dire qu’il ne lui était pas commun de s’attaquer à son propre corps lorsqu’il en cherchait la perfection. Le paradoxe était encore trop grand dans l’esprit du luthier qui tentait de déterminer le meilleur pour lui et sa volonté d’exister.

Il fallait dire que le blond avait bel et bien reconnu la voie. Après tout, on oubliait pas si facilement une expérience comme celle qui était survenue en début de semaine. Néanmoins, on pouvait faire l’impasse sur des choses que l’on préférait ne pas se remémorer ou sur des événements trop encombrant pour qu’on ne les laisses refaire surface. Celui-ci en faisait partie. Plus il regardait cet homme marché devant lui tout en mesurant la différence de taille qui les séparaient assez unique en son genre chez les Momento du point de vu de Chealsey, plus l’idée que ce n’était pas la même personne s’imposait. En tous points, il aurait été plus irrationnel encore de les mettre dans un même groupe sachant que ceux-ci étaient loin d’entretenir la meilleure des relations. Peut-être que le mépris du jeune homme était à sens unique. Surement d’ailleurs. On prenait rarement autant de plaisir à chambouler une personne quand on éprouvait que de la haine pour celle-ci. Malgré tout, c’était déjà là amplement suffisant pour décréter qu’ils n’aient plus à se voir de manière obligatoire. A moins bien sur que l’on aille considérer qu’étant intégrés à une même famiglia, leur rapports ne devaient pas être conflictuels à ce point et qu’il se devait de les coller l’un à l’autre pour progresser. Pourtant soyons logiques, quels êtres insensés iraient penser ainsi lorsqu’au moins un des partis était prédisposé à s’acharner contre l’autre alors que le second privilégiait la fuite.
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Maël I. Tsubaki - Torre
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptySam 29 Nov - 9:01

Maël et son suiveur n'étaient pas des plus discret, deux type encapuchonné ça faisait tâche dans le décor, il suffisait de voir les quelques curieux se retourner, vu le moment où il sebaladait, ils étaient un peu moins nombreux. Il Avait vu l'épée, lui-même avait reçu une arme bien trop lourde pour son petit corps, il l'avait laissé chez lui, car aussi surprenant que cela puisse être, il dormait parfaitement dans le château Momento. Lui qui évitait presque tout contact humain le voir aimer cette demeure remplie de fous à lier ne devait pas le rassurer, mais si. Il observait l'ordre de mission livrer un truc et tuer si besoin sans laisser de traces, un classique, il n'était pas un bleu, mais l'autre si. Il suffisait de constater qu'il n'avait dit aucun mot depuis qu'il lui avait dit de se taire. Tant mieux il n'était pas d'humeur à jouer les sadiques comme d'habitude, en d'autre moments, il aurait rabaissé le type de l'embarquer dans une mission si facile, du moins en apparence, mais c'était l'anniversaire de sa mort, un des seuls jours où l'homme à la chevelure sombre se sentait faible et triste. Ces sourires lui manquait terriblement, sa voix et son corps. Il l'avait à peine touché, il se mordit les lèvres, il ne devait pas y penser. Il secoua la tête doucement et se stoppait d'une coup. Il s'appuyait sur le mur.

-On y est presque, faut rentrer dans le bâtiment que tu vois un peu plus loin, impossible de le louper, si un garde te vois sers-toi de ton couteau. Fais gaffe qu'on ne vois pas ton visage. Bien, en avant.

Maël avait tutoyé, ce qui indiquait encore plus qu'il n'était pas bien mentalement, lui qui vouvoyait les gens à tout bout de champ, le voici en train de tutoyer le blondinet qu'il avait cherché quelques jours plus tôt, bien que l'homme qui dirigeait les opérations n'en savait rien, ce qui comptait c'est finir cette mission et retourner s'enfermer dans le noir plus complet, laisser ses larmes l'envahir promptement. Il lâcha un soupir, il pouvait presque sentir une d'entre elles lui échapper, il ne devait pas se montrer faible. Ses lèvres prononçant le nom de cette personne chère à son cœur. Toutes ses aventures n'avait pas réussi à l’effacer de sa mémoire. Il se mordait la lèvre à nouveau. Il marchait rapidement vers le bâtiment avant de percuter une passante, une belle femme en d'autres circonstances, il l'aurai charmé, mais il sortit un poignard avant de la tuer de sang-froid, sans une once de sentiment il cacha le corps dans un coin et prononçait rapidement quelques mots au cadavre. Il avait déjà tué avant, mais tout changeait, il s'en voulait, c'est le cœur lourd qu'il continuait sa mission avec panache. Il se maudirait pour cette mort plus tard. Il rangeait son arme, passant ses doigts sur son pendentif, il était glacé comme son corps lorsqu'il avait trouvé. Il arrivait à l'entrée du bâtiment, un garde était là à faire les cents pas. Il se mit à réfléchir rapidement. Le plan n'indiquait pas une autre entrée, il devait encore tuer.
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptySam 29 Nov - 15:57

Chealsey n’était pas taillé pour diriger. Après tout, dans la logique des choses mieux valait-il partir du principe qu’un bon dirigeant était un être habitué à côtoyer ses congénères et donc à même de les diriger correctement. D’une certaine, façon ce n’était pour le blond pas si mal. Le statut de soldat avait quelque chose d’enviable. Il ne suffisait que de suivre les ordres, se conformer à une volonté supérieure à la sienne. Cela permettait au jeune homme de conserver une distance avec le reste. Il n’était qu’un outil prêt à l’usage et inconscient de ses propres actes. Il n’avait pas à demander, pas à savoir. L’autre bon point était que l’on ne se souvenait jamais du nom des soldats. Tout simplement car ils appartenaient à la multitude. Car malgré le fait que l’anglais souhaitait au moins un regard dans sa direction une fois qu’il ne serait plus, être remémoré comme responsable de trop de malheurs n’était pas bon pour lui. Il en avait déjà trop sur la conscience au point d’accumuler même les images lui ayant été données par des personnes ignorant tout de la vérité. C’était son fardeau, c’était lui. Ici, il n’avait pas tant à réfléchir et ce n’était pas plus mal. Après tout, était-il mieux de marquer les mémoires en tant qu’idiot se conformant aux ordres ou comme stratège nauséabond et malintentionné. Le blond se fichait des honneurs. Il voulait une fois dans sa vie gagner la tranquillité d’esprit.

Le bâtiment désigné n’était pas des plus impressionnants mais la place assez dégagée donnait assez peu d’opportunité. Dans le cas où le jeune homme utilisait son pouvoir, il pourrait certainement l’assommer néanmoins, la distance qu’il aurait à parcourir avant de l’atteindre était trompeuse dans la mesure où il aurait le temps de le voir venir d’autant plus que l’assommer lui laissait la possibilité de prévenir des renforts, élément non négligeable. La situation n’en serait rendue que plus compliqué hors, ce n’était pas un mystère, même pour un novice comme le blond. Cette étape ne différait pas tellement de la vie quotidienne. Il fallait tout faire pour rendre la situation la plus stable et simple possible. Le jeune homme poursuivit son observation jusqu’à ce que son commandant prît l’initiative de se déplacer. Dans sa démarche, il tenta d’interpréter l’idée qu’il avait dû générer mais celle-ci parut bien mince lorsqu’il percuta une passante. Le luthier eut un doute dans la volonté placée en cet acte. Entrer en contact avec la population revenait à laisser des preuves alors pourquoi avait-il procédé ainsi. Chealsey se figea lorsque le corps sans vie de celle-ci s’effondra. Il avait déjà vu quelqu’un mourir mais jamais apprécié de ses yeux un meurtre de sang froid.

La respiration du blond se bloqua. Cette femme venait de mourir. Et il semblait en ayant intégré cette mission qu’il ait accepté de participer à cela. Le pire était certainement que leur tâche était de rentrer dans le bâtiment et non d’agir ainsi. Elle n’avait rien à voir avec leur histoire et pourtant, elle gisait au sol. L’anglais serra les dents. Comment une chose pareille avait-elle pu se produire sans que cela ne paraisse choquant. Avait-il fait exprès de percuter cette femme pour prendre le plaisir de la tuer ou s’était-il permis d’être distrait, estimant que ce n’était qu’une perte qu’il pouvait se permettre. S’il y avait bien une chose à laquelle le jeune homme tenait c’était bien ce respect de la vie humaine car il savait à quel point elle pouvait se volatiliser facilement. Déjà en s’opposant à ces méthodes, il s’impliquait alors qu’il aurait préféré rester simple acteur exécutant son scripte ce n’était pas une bonne chose pour lui. Pourtant, il avait déjà accepté en son fort intérieur de jouer les méchants mais germait en lui l’idée qu’il pouvait interpréter ce rôle à sa manière. Au décor, le blond comprit instantanément la suite des événements, le garde n’allait pas être assommé mais bien sauvagement assassiné selon les méthodes du commandant se transformant ainsi en dommage collatéral. Chealsey n’avait plus le temps de réfléchir, il voulait simplement empêcher ce à quoi il pouvait trouver une alternative capable de sauver une vie. Il prît le flan opposé à son chef de sorte que celui-ci puisse le voir avant de lever la main, lui signalant de s’arrêter. Le blond avait trouvé une alternative. Le luthier fît quelques pas vers un enfant d’une dizaine d’années en face duquel il s’accroupit, baissant sa capuche pour être certain de ne pas être vu. D’une de ses poches, il tira quelques pièces. Il ne s’agissait pas là d’une fortune mais pour un enfant de Tradimento, c’était déjà une fortune. Puis il lui murmura gentiment en désignant le garde d’une inclination de tête dans sa direction.

« Jusqu’ou penses-tu que tu puisses le faire courir ? »

L’enfant sourit, prenant l’air d’accepter de relever un défi. Il fila en quatrième vitesse en ramassant un morceau de bois. Le jeune homme prît du recul alors que le gamin lança l’objet sur le soldat accompagnant le geste d’une grimace peut ragoutante. L’effet fût immédiat, le garde se mettait en tête de poursuivre l’enfant, le traitant de tous les noms classiques tels que mioche, môme… Etrangement, le jeune homme avait toujours su s’adresser aux enfants de cet âge. Il fallait dire que ces années avaient dues rentrer dans les plus classiques de sa vie. Plus que cela, malgré les espérances de sa mère il n’avait pas été propulsé dans un milieu aisé et avait appris à côtoyer des enfants bien moins aisés. Les enfants avaient pour le jeune homme cette touche d’innocence qui faisait qu’ils n’étaient pas encore les monstres d’adultes qu’ils viendraient à devenir. On ne tuait pas un enfant à moins d’être le méchant. Dans ce cas, Chealsey était le méchant. Il ne tuait pas l’enfant, le gentil ne le ferait pas non plus. Il avait peut-être tort mais tant qu’il le pouvait, il voulait s’épargner les peines inutiles. Peut-être que la femme que son commandant avait tué avait une famille, un enfant, des parents. Autant qui faisait que son supérieur venait de générer beaucoup de peine quelque part. La distance qu’il prenait en ne connaissant pas sa victime n’était en rien une excuse.
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Maël I. Tsubaki - Torre
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptySam 29 Nov - 16:55

Maël sentait son regard dans son dos, il aimait qu'on le regarde, du moins quand il était en état de bomber le torse et lancer quelque piques. Mais il ne l'était pas. Il se gratta le cou agacé par ce sentiment d'être épier comme un morceau de viande. Il devait faire sa mission après tout irait pour le mieux. La peur venait remplacer l'obéissance pure et dure. Il fallait dire qu'il avait mis fin aux jours de cette pauvre dame. Il respira à fond en voyant l'autre s'approcher d'un gamin, il souleva un sourcil. Pourquoi le type qui l'accompagnait faisait confiance à un môme, c'était le monde à l'envers. Il le payait, il poussa un soupir, il allait bien voir que son collègue avait prévu. Il entendait à peine sa voix, mais il n'avait aucun doute sur l'identité du gars à ses côté, le luthier blond auquel il avait chercher des noises, le hasard parfois. Il ne pouvait rien faire contre lui. Il lâcha un soupir de désespoir. Le gamin agissait laissant le champ libre pour eux deux. Il roulait des yeux et entra dans la demeure sans dire un mot, pas besoin d'attendre la sait glinglin pour pénétrer dans le bâtiment. Il ne retirait même pas son capuchon, il n'avait pas envie de croiser le regrd du blondinet. Il avait d'autres choses à penser. Il réfléchissait au meilleur endroit pour trouver le destinataire du colis, le bureau. Il marchait prestement dans les couloirs de la bâtisse . Il ne retourait même pas pour voir si l'autre le suivait, il devait aussi avoir eu cette mission pour des bonnes raisons. Il grimpait les escaliers, les marches craquant sous son poids. Il grognait un peu jurant intérieurement, pour la discrétion, il repasserait. Il avançais le plus prudemment possible, une voix féminine vint à lui. Il la maudissait intérieurement, il pénétrait dans une pièce pour éviter qu'on voit, il tombait dans une chambre d'adolescent vidé de son occupant, mais un chat le regardait avec un petit air mignon. Le félin sentant le malheur que portait Maël se frottait contre lui. Il se laissa faire sans bouger. Dans d'autres situations, le félin aurait volé contre le mur, mais là il ne pouvait pas le faire. Il sortit doucement dès que la voie était libre, le félidé le suivant à la trace, content d'avoir un copain. Le chat passait devant lui ouvrant la porte sur la gauche. Il s'arrêta deux secondes. Il se baissa et prit l'animal par la peau du cou.

-Ne m'aide pas petite chose, je suis la pire chose qui puisse arrivé à tes propriétaires.

L'animal miaulait joyeusement en mettant sa patte sur le nez de Maël, la scène aurait pu être adorable, mais c'était d'un Momento complètement fou dont il était question là, pas un vulgaire passant attendri, non, un psychopathe, bien que sa déprime le descendait au niveau de petit méchant. Le chat se dégageait de l'emprise de l'homme et se frotta contre sa jambe. Il était mal, le chat savait où il allait, il ouvrit la porte et tomba sur une réserve impressionnante de nourriture.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptySam 29 Nov - 18:30

Le jeune homme patienta tout de même un instant afin de s’assurer que son supérieur n’irait pas poursuivre le garde et l’enfant. Il n’y avait nul besoin de les tuer mais peut-être était-ce dans sa nature après tout de se jeter sur tout ce qui bougeait. L’action entreprise ne sembla faire ni chaud ni froid à l’individu qui entrait dans le bâtiment. Ainsi donc, on lui laissait prendre des initiatives quand celles-ci était dans l’intérêt de la mission. Il fallait dire, qu’un raid sans cadavre était certainement plus discret. Cette femme tuée plus tôt serait certainement mise sous les crocs d’un tueur en série alors que le garde aurait donné l’initiative de chercher plus loin. Le plus rageant aux yeux du blond était donc ce manque de valeur qu’elle représentait vis-à-vis d’une affaire à laquelle elle était complètement étrangère. Chealsey finit par suivre la voie avec un petit délais. Après tout, mieux valait ne pas attendre trop longtemps. l’enfant allait bien vite semer le garde, il n’y avait pas de temps à perdre.

Les larges portes passées, le blond vit son partenaire grimper les marches les faisant couiner. Il était certainement plus lourd que celui-ci et sa montée aurait moitié moins discrète que lui. Il y avait bel et bien cette tentation désormais de l’accompagner afin d’éventuellement se voir devenir propositaire d’une solution demandant moins de violence. Cependant, le partenaire en question paraissait avoir ses habitudes, ses manières de faire et semblait tout aussi bien y tenir. En s’opposant fermement à son mode d’action, le luthier risquait simplement de se voir couper toute possibilité à venir. Il n’aurait plus le choix et lui aussi devrait appliquer la violence. Afin de ne pas tomber aussi bas, il devait faire preuve de retenue. Il ne prît donc pas les escaliers. Il ne savait pas quoi chercher, il ne serait d’aucune utilité plus haut. Mieux valait-il qu’il prévienne les autres de monter là-haut. Ainsi peut-être pourrait-il restreindre le nombre de victimes potentielles. Ainsi donc il commençait à aérer dans le rez-de-chaussé.

Le blond faisait attention à ses pas, surveillait les angles avant de pénétrer une pièce et bien évidemment, n’enlevait jamais sa capuche. Il y avait bien un inconvénient étant les angles morts mais très vite, un élément vint frapper l’esprit du jeune homme. C’était déjà là la quatrième pièce qu’il franchissait et il n’y avait toujours aucun signe d’âme qui vive. Le luthier ne se cachait plus vraiment car sa logique l’informait qu’il y avait un problème quelque part. Comment était-il possible d’expliquer que toutes ces pièces étaient désertes. Comment se faisait-il qu’un unique garde ait protégé la porte de ce qui semblait être suffisamment important pour que deux membres de la famille Momento, qui plus est des arcanes majeures viennent sur les lieux. Une chose si importante qu’afin de n’avoir aucun témoin, son collègue avait assassiné purement et simplement une femme dans la rue. Tout cela pour qu’il n’y ait personne en plus à l’intérieur ? Peut-être que la famiglia et les propriétaires n’avaient pas la même appréciation de l’objet. Ou peut-être encore que la raison était bien moins appétissante que cela.

Le jeune homme arrivait dans un bureau, tout aussi désert que le reste du rez-de-chaussé bien qu’il prit le temps de tendre l’oreille à la porte, il n’y avait à nouveau rien. Une fois à l’intérieure, le blond décidait de profiter de la situation. Contrairement aux autres salles visitées, celle-ci était un cul de sac et n’était par conséquent reliée à aucune autre. Chealsey se retourna et poussa les deux portes en bois, fermant la porte derrière lui avec aussi peu de bruit qu’il put. Puis, il mit ses gants, décidé à explorer le terrain. Le luthier commença par bouger les papiers en désordre sur le bureau. Il n’avait pas besoin de savoir de quoi il était question mais s’il parvenait à en connaître d’avantage, peut-être pourrait-il écarter la possibilité la moins plaisante. Cette pièce n’était pas bien grande. D’après la connaissance du jeune homme à l’égard des grandes demeures, il devait s’agir d’un bureau secondaire. Il ne trouverait certainement rien ici. Tout de même, il fît le tour du bureau. Un des tiroirs était ouvert mais bien évidemment, il n’y avait rien d’intéressant. Lorsque le blond mit la main sur une photo de famille, il la replaça et ferma le tiroir initialement ouvert sous le coups de la frustration avant de faire un bond en arrière. Sous le bureau, il y avait un corps sans vie. Un précédemment homme dont les yeux morts fixaient le luthier. A nouveau, le coeur de celui-ci battit à tout rompre. C’était bien évidemment trop pour une journée mais il fallait qu’il apprenne. L’anglais rouvrit doucement le tiroir, venant cacher de son point de vue le visage déchiré par la douleur. Il enleva la photo qu’il avait d’abord ignoré. L’homme présent était le même. Il était donc à priori le propriétaire du bureau.

Chealsey replaça la photo, laissa le tiroir ouvert.Il avait bel et bien eu une idée dans ses eaux là, impliquant qu’éventuellement il s’agisse d’un piège mais c’était moins précis que cela. Peu importe ce qu’ils cherchaient, ils n’étaient pas seuls ici. Il s’agrippa à son arme. Il était nécessaire de faire plus attention que jamais. Encore était-ils qu’ils avaient peut-être un avantage. l’anglais savait qu’ils n’étaient pas seuls tout comme son partenaire bien qu’il dut s’attendre à un autre type de menace savait à quoi s’en tenir. Les individus sur la même piste n’en savaient apparemment pour l’instant rien. L’anglais effectua un pas en arrière prêt à partir mais effectua tout de même un léger demi tour. Se pencha et du bout de ses gants tenta de fermer les yeux de l’homme qui acceptèrent la manipulation à la troisième tentative. Puis, il se releva et partit à la recherche d’autre chose. Il espérait se tromper. Peut-être avait-il un imaginaire trop développé mais qui aurait laissé des corps ainsi en vidant les lieux sur son chemin. Ils n’allaient peut-être pas procéder ainsi mais s’il comptaient détruire les preuves, le jeune homme devait trouver la façon dont ils allaient s’y prendre.
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Maël I. Tsubaki - Torre
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptySam 29 Nov - 19:36

Le félin l'avait conduit dans une drôle de pièce, il continua à fouiller l'étage, il y trouva personne, sauf cet animal au pelage blanc, il lui rappelait vaguement son amour perdu. Il prit le chat dans les bras, ce dernier se mit à ronronner, que cette maison soit vide était trop suspect. Il soulevait un sourcil et se dirigeait lentement vers l'étage inférieur dans l'espoir que son collègue ai trouvé plus intéressant qu'un chat. Le félin sauta de ses bras avant de se diriger vers ce qui semblait la cuisine. Il le suivit, il devait avoir eu l'habitude de réclamer ainsi de la nourriture à son maître. Il roula des yeux, elle était vide, jusqu'à ce que ces yeux croise une inscription en sang en italien, il avait appris la langue, mais il se sentait largué devant cette écriture maladroite. Il souleva un sourcil, le chat se mit à miauler fort, il regarda en lâchant un soupir, d'abord la réserve puis ça, depuis quand un chat réclamait autant à un parfait étranger ? Il en savait rien, ce qu'il avait déchiffrer n'annonçait rien de bon, il ouvrit un tiroir avec un mouchoir. Il mit quelques croquettes dans l'écuelle du félin. Il mangeait joyeusement. Il resta un moment à observer le mur. Un meurtre avait eu lieu ici, ça sentait pas bon pour les Momento, eux qui devait livrer un colis, les voici dans l'impossibilité de le faire. Il déchiffrait doucement la totalité de l'inscription.

-La prochaine fois ça sera à votre tour, prenez garde...

Il soulevait son sourcil encore plus surpris par cette découverte. Il sorti de la pièce se préoccupant pas du chat qui se restaurait tranquillement dans la cuisine qui sentait le sang séché. Il se retrouvait à l'entrée et vit la capuche du blondinet. Il roula des yeux, il devait encore lui parler. Il voulait en finir au plus vite. Traîner dans cet endroit n'allait rien les mener. Il devait téléphoner dans un autre endroit, les force de l'ordre pourrait vite remonter à la source. La mission n'était plus qu'un souvenir. Il grognait, il devait lui parler.

-Dis-moi, aurais-tu trouver un cadavre, car il y a un message des plus joli sur le mur blanc de la cuisine, je ne sais pas toi, mais notre mission est compromise, on téléphone dans le bar pour prévenir que la mission est annulé parce que mort, puis ce message nous est sûrement destiné. Le boss doit en être au courant au plus tôt. Quittons les lieux, on as plus rien à faire, avant effaçons toute trace de notre passage.

Maël s'interrompait, le chat avait décidé de se frotter à nouveau contre lui, il soupira avant de le poser délicatement sur son épaule. Il était décidément trop triste pour s'en prendre au félin. Il ne restait plus qu'à partir, enfin quand le blond aurait fini avec toutes les preuve qu'il aurait pu laisser derrière lui. Il soupira doucement, le chat content d'avoir un ami se frottait contre lui détruisant ainsi son image de connard qu'il assumait pleinement.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyDim 30 Nov - 13:11

Le blond restait figé, pensif, particulièrement pensif en tenant la porte. Il fallait dire qu’il en avait ouvert quelques unes dans l’espoir de précisément ne pas trouver ce qu’il avait désormais sous le nez. La possibilité que le contenu du sous sol soit arrivé par hasard laissait à désirer. Après tout, généralement, quand on ne prévoyait aucun événement particulier on ne récoltait pas des barils de poudre sous la structure de sa maison. Il aurait presque était amusant de constater que c’était là fait « à l’ancienne ». De nos jours, il y avait bien plus pratique et efficace que de faire sauter des barils de poudre. Peut-être tout simplement était-ce plus discret ou les terroristes avaient-ils un goût prononcé pour le spectacle. Dans tous les cas expliquant la cargaison il y avait quelque chose qui chiffonnait le luthier. Ce n’était pas tant le fait que cela puisse exploser dans les minutes à venir. Son esprit avait bien fait de faire l’impasse sur ce détail là pour lui permettre de garder son calme. Avoir une vision sélective était un avantage dans ce genre de situations. Le détail plus embêtant est que malgré le fait que le corps sous le bureau ne fallait peut-être pas de crier au loup devant son partenaire, il serait surement bien de prévenir l’autre parti dans ce cas-ci…

La porte était située sous l’escalier de l’entrée. Porte qu’il ferma craignant de ne faire une bêtise. Avec sa malchance habituelle, c’était là des événements qui arrivaient bien vite. Il marqua une pause le temps de se demander s’il ne valait mieux pas partir sur le champ, le fameux collègue précédemment abordé fit son apparition. Il descendait, n’omettant pas de faire part de sa vision du territoire exploré. La mission étant compromise et maintenant, Chealsey hésitait légèrement à aborder le sujet des tonneaux. Après tout, pourtant c’était assez inévitable dans la mesure où il préférait ne pas se voir reproché d’avoir tenu sa langue. Pour autant, il n’avait pas particulièrement envie d’ouvrir la porte qui semblait tout à coups bien lourde. Il tentait de trouver le juste compromis. Il prit l’initiative de désigner au tour à tour du mieux qu’il pouvait tous les éléments afin de donner une dimension spatiale.

« Dans le bureau au fond et un flopée de barils derrière cette porte dont je serais surpris qu’il s’agisse de blé »

Bien évidemment, le jeune homme était encore affecté par ce qu’il avait vu dans ce bâtiment comme à l’extérieur. Après tout, il était avant tout humain et un premier assassinat en direct était pour lui un grand bagage émotionnel qu’il n’oublierait probablement jamais et qui le pousserait à chercher à tous prix à tous moment cette initiative qu’il avait trouvée avec l’enfant. Il avait bel et bien été proche de la mort. Il y avait même assisté en direct. Il avait été plus proche de la victime que ne l’avait été n’importe quel assassin. Il avait ce désir de savoir qui étaient ces gens sur lesquels il avait une influence et de les épargner vis-à-vis de ses choix de vie. Son seul réconfort à cet égard devait être que si il n’avait pas effectué cette mission, quelqu’un d’autre l’aurait fait à sa place. C’était encore là la théorie du soldat et il préférait pour l’heure encore être au coeur de l’action plutôt que de rester à part en prétendant n’avoir rien à se reprocher lorsqu’il ne ferait que se montrer hypocrite. Très certainement, dès que l’adrénaline serait retombée, il pourrait s’écrouler mais pour l’instant il en était absolument hors de question. Il devait conserver cette distance autant qu’il lui était possible.

Le jeune homme eut du mal à saisir dans quelle mesure il pouvait être attendri. Il y avait cette personne ayant tué une femme sans aucun scrupule et qui maintenant jouait avec un chat. Certes, son partenaire devait être quelqu’un d’autre dans la vie privée et un chat ne faisait pas un aussi bon témoin qu’un être humain. Le luthier aurait presque comprit cette logique. Il appréciait les animaux même s’il n’avait jamais eu un animal domestique. Certainement car il craignait qu’il ne s’en aille. Profitant de son indépendance pour laisser l’ignoble maître. Il semblait que son collègue n’avait pas le même problème. Néanmoins, les animaux avaient beau être de meilleure compagnie que les humains, rien n’excusais un meurtre. Le chat ne devait à l’heure actuelle plus avoir de maître. Si le partenaire pouvait en prendre soin, alors ce n’était pas ses affaires. De plus, mieux valait ne pas le laisser avec ce genre de cargaison. L’anglais tourna la tête en direction de la dite porte.Il devait être certainement impliqué pour avoir une idée pareille. Pourtant, il fallait bien « effacer les preuves ». Il n’y avait personne au rez-de-chaussée et à priori, il en allait de même pour l’étage étant donné que son partenaire l’avait parcouru. Sur un confiturier juste à côté de la porte se trouvait une lampe à huile. Chealsey la saisit par sa poignée l’exhibant au regard de son coéquipier, attendant un acquiescement ou n’importe quoi du genre lui donnant l’autorisation nécessaire d’un commun accord. Il y avait bel et bien quelque chose qui sonnait faux là-dedans. On attendait leur visite ? On plaçait des barils mais on ne les enflammaient pas, laissant un détonateur devant la porte à qui bon voulait démarrer le feu d’artifice. Allumer ce feu revenait à agir selon les prévisions. Néanmoins, pouvaient-ils faire leur difficiles et quitter les lieux sans effacer leur passage ?
[HRP] Navré, Thanks Giving oblige…[/HRP]
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyLun 1 Déc - 11:04

Maël gardait le chat sur son épaule, il le rassurait un peu, bien que cela cassait à son image, il avait besoin de tendresse. Il faisait tout pour l'éviter en temps normal, il ne voulait pas s'attacher à quoique soit normalement. Il regardait le blond, difficile d'oublier qu'il lui avait fait son discours quelques jours plus tôt. Il avait une mémoire tout à fait raisonnable. Il lâcha un soupir, l'autre devait s'habituer à voir des cadavres. Il finirait par s'enfermer si il continuait à être si gentil. Il parlait du bureau qui était rempli de baril de blé, il soulevait un sourcil, il se demandait si les Momento avait prévu ce coup de poker. Il n'arrivait pas à savoir, le moyen d'en être sûr c'était d'appeler les membre de la famille. Le faire dans ces lieux était hors de question, en plus son action pourrait se retourner contre la Famiglia, ce qui n'acceptait pas tout. IL grognait en voyant l'autre ne rien proposer, mais il aurait profiter de cette absence de parti pris à d'autres moment. Il serrait son poing violemment. Il avait très envie de frapper le blondinet, mais il se retenait, parce qu'il n'était pas lui-même en ce moment. Il soupirait doucement. Puis il ouvrait la porte. L'homme à la chevelure vit la bombe, ça sentait pas bon. Si le détonateur était enclenché, cela expliquait l'absence de présence dans le bâtiment.

-Si elle est amorcée, soit en sûr qu'elle explosera, donc je nous conseille de vite partir, ils ont voulu faire passer un message à notre Famiglia, tout ce qui est ici sera en ruine après la détonation. Venez, on sort de cet endroit avant qu'on finisse grillé comme des poulets.

Maël c'était même essayé à l'humour, décidément rien n'allait dans sa tête. Il se grattait le cou en grognant se dirigeant vers la sortie, le chat miaulant sur son épaule, les bêtes avaient un grand instinct, si quelque chose n'allait pas, il serait le premier à trouver un abri. Il sortait du bâtiment, gardant en mémoire ce qu'il avait vu, un rapport complet serait nécessaire. Il attendait que son collègue sorte, ça serve à rien qui traîne plus longtemps dans le bâtiment. Le félin en profitait pour prendre la clé des champs en miaulant. Cela allait péter à un moment proche. Il grognait. Il était agacé par ce qui arrivait, comment prendrait la Famigllia cet échec cuisant. Il n'aimait pas décevoir et là c'était le cas.

-Grouille tes fesses, nous devons nous éloigner avant que se retrouve à l'hôpital pour grave brûlures, ou pire perte de membre.

Maël n'attendait pas une seconde de plus, il se mettait à courir de tout son être, aussi vite que ses jambes courtes pouvait le porter en dehors de l'explosion. Il s'engouffrait dans une rue sombre de chez sombre. Il attendait patiemment, puis l'explosion vint. Il présentait son dos à celle-ci avait que le souffle n'amène pas de débris dans son visage. Il y tenait tout de même, c'était qui le permettait d'apprécier les plaisirs de la luxure.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyLun 1 Déc - 17:18

Le blond ne pouvait pas le nier. Qu’il l’eut voulut ou non, il avait derrière lui ce manque concret d’expérience. Par ailleurs, ce serait certainement au moment où il commencerait à ne plus s’en préoccuper pour exécuter les tâches d’instinct que l’inquiétude serait de mise. En tout cas, pour l’heure plus que de ne pas s’en préoccuper, il faisait « comme si », ce qui était pleinement suffisant pour le terrain. Après tout, on allait pas lui demander son avis. Pour autant, il y avait bien ce détail qui n’était pas négligeable. Il n’y avait personne dans la bâtisse si l’on ne prenait pas la peine de les y inclure. Ils étaient entrés par l’accès principal dans un habit des moins discret. Ils avaient passé une bonne dizaine de minute dans l’enceinte. Ils avaient déjà eu le temps de trouver les explosifs ? A moins de n’être absolument pas préparé, voir complètement incompétent, chose impliquant d’en savoir encore moins sur la logique des choses qu’un bleu comme Chealsey, le bâtiment serait déjà partit en feu d’artifice. Pourtant, ils étaient à l’intérieur et encore en vie et paraissaient avoir le temps de prendre la poudre d’escampette. (sans mauvais jeu de mot je vous prie).

Donc oui, aux yeux du luthier, c’était déjà quelque chose de très dérangeant. Car dans un cas ou dans l’autre, la situation n’était pas à leur avantage. Après tout, dans un premier temps privilégiant l’hypothèse de la pure incompétence, la situation était proche de l’humiliation. Dans la possibilité envisageant qu’on attende d’eux qu’ils fassent sauter les lieux, on essayait de les inculper en tant que responsables et enfin dans la dernière non moindre on testait leurs capacités d’adaptation et de repli. Il y avait à cela un surplus au caractère déjà étrange de la situation et ce n’était rien de plus que le comportement de son partenaire qui… paraissait partagé. Un coups froid, un coup grossier, un autre ami des animaux. C’était déjà des plus étranges alors qu’il ne pouvait pas se permettre de le mettre en doute. Après tout, il ne le connaissait pas et ne le connaîtrais certainement jamais. Peu importe qui « ils » était, ce n’était pas vraiment le sujet à l’heure actuelle et peu importe combien cette question pouvait déranger le jeune homme, il était vrai que partit en lambeau, il ne serait pas très utile de trouver les responsables, en laissant deviner la raison.

Chealsey n’attendit pas plus longtemps pour quitter la bâtisse. Il s’assurait tout de même que tous deux sortent approximativement au même moment. Il y avait encore cette possibilité que quelqu’un veuille les faire sauter et bien qu’attendre leur sortie aurait été particulièrement stupide, ils ne pouvaient décemment pas laisser passer cette opportunité. Le blond savait courir bien mieux que beaucoup d’autres. Contrairement à ce qu’aurait pu indiquer sa profession, il avait prit l’habitude de faire de la course à pieds aux alentours de Regalo dans le but d’un simple entretient personnel. Néanmoins, aujourd’hui, sa course contre la détonation était moins efficace. A cela, deux raisons. La première assez évidente étant que le poids de son arme était une chose à laquelle il n’était pas habitué d’autant plus que dans ses grands pas, elle venait percuter une de ses jambes. La seconde, plus intime étant que la situation était tout de même hautement stressante et qu’il s’imaginait déjà ses jambes incapables de le porter plus loin. Ce dernière détail au combien ridicule le ralentissait bel et bien. Pourtant, ses jambes étaient longues lui assurant tout de même une course raisonnable pour une personne de son gabarit. Puis, le blond de mettait dos au mur le plus proche dans le sens contraire au bâtiment, s’assurant de ne pas se placer sous une fenêtre. Pour la raison qui suivie, lorsque l’explosion survint peu de temps après qu’il ait atteint son abris, quelques fenêtres explosèrent laissant tomber des débris de verre sur le sol. Il n’avait pas prit le temps d’aller plus loin à cause de ce manque de confiance subit mais s’en tirait plutôt bien. Sa logique lui avait permis d’éviter une blessure inutile. Le verre n’étant pas une arme, il aurait bien été incapable de soigner la plaie autrement qu’avec du temps et des bandages.

Lorsque n’étaient audibles que les craquement du bois du bâtiment s’effondrant et les exclamations de quelques personnes criant au feu, le luthier laissa retomber ses bras le long de son corps. Il prit une grande inspiration qui fût difficile et colla ses paumes gantées au mur à son dos. Il resta quelques secondes ainsi, il en avait besoin pour se calmer et retrouver un peu d’efficacité. C’était bien trop pour une journée mais il devait absolument s’en accommoder s’il comptait espérer se rendre utile. Il devait surmonter tout cela. Ceci fait, il passa sa tête au bord de la ruelle ayant une image des ruines enflammées provoquant une effervescence du masse. Personne ne cherchait encore un coupable. Juste des secours et de l’eau pour éteindre un incendie qui serait susceptible de se propager dans les immeubles voisins. La respiration de Chealsey restait saccadée. Il n’y avait pas de remède miracle à la conscience et malgré le fait qu’il n’avait fait directement de mal à personne dans cette affaire, il se sentait déjà coupable. Le luthier revint dans sa position initiale. Il n’y avait pas lieu de s’en mêler ou de s’en préoccuper car dés lors qu’il en viendrait réellement à s’impliquer, il ne pouvait se permettre de craquer. Il devait s’adapter. Le blond baissa les yeux puis commença à chercher du regard son complice qui avait dû s’abriter ailleurs.
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Maël I. Tsubaki - Torre
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyLun 1 Déc - 18:32

Maël était à l'abri du souffle, mais le bâtiment qu'il avait quittés un peu plus tôt brûlait maintenant, enfin les ruines de ce qui restait debout étaient prise d'un incendie, c'était à la fois beau et effrayant. Il n'avait pas peur qu'on remarque son implication de la perte d'un de leurs clients. Il lâchait un soupir et regardait de loin le spectacle. Il devait retrouver son collègue qui était perdu quelque part dans toute cette agitation, on pouvait voir les badauds se rassembler. Il se grattait le cou, le félin était bel et bien parti. C'était ça en moins à s'occuper. Il prenait une grande respiration, il devait trouver son collègue, les mission se faisait en duo afin qu'il ai deux versions des faits, mais aussi pour créer des liens avec d'autres Momento. Il se faufilait dans les rues à la recherche de la silhouette plus haute du blondinet. Il devait sûrement trembler comme une feuille, ce type était trop tendre pour leur organisation, mais il l'avait apte à s'adapter. Il soupira quand il le vit de dos en train de paniquer tout seul. Il regardait un moment le luthier, il était bien mieux bâti que lui-même. Il sourit s'approchant de lui. Il posait sa main sur le dos de son complice dans cette mission. Il avait hâte de le voir sauté au plafond par son petit effet de surprise.

-Bon, on reste pas là, on doit téléphoner au Qg ou il y aller, mais vu ton état, je ne pense pas que cela soit une bonne idée. La famiglia attends nos explications.

Maël fixait le gars avant de tourner les talons, il devait trouver un petit bar où il y aurait un téléphone. Il fronçait les sourcils en voyant le chat lui sauter dessus, il lâchait un soupir, il n'avait pas le temps pour s'en occuper. Il marchait lentement dans les rues en quête de ce bar où il pourrait faire son rapport en quasi sécurité, bien sûr, il devrait acheter le silence du barman à l'aide de quelques pièces. Il se faufilait en marchant toujours à allure mesurée afin que l'autre puisse le suivre, il avait hériter d'un collègue un peu boulet. Il soupirait et vit au loin un bar dont le panneau ne lui disait rien de bon. Il rit tout seul en voyant le bâtiment, ce n'est pas cela qui allait lui faire peur. Il inspirait à fond avant de pousser la porte.

-Salut barmen, un téléphone s'il te plais.
-Pas sans consommation.
-Je suis prêt à vous donner de l'argent, alors discute pas où ton bar tu peux l'oublier dans une semaine. Compris ?
-Bien monsieur...

Maël avait parlé encore plus durement que d'habitude, ces yeux rouges exprimant toute la peine qu'il ressentait en ce moment. Il suivait le type, il regardait derrière lui, il ne le vit pas tout de suite. Il soupirai lourdement.

-Plus tôt on fait ce qu'on faire plus vite tu rentrera chez toi. Bouges-toi. Arrête de trembler aussi, j'ai l’impression d'assister à une danse de flamenco, c'est pas le bon pays pour cela coco.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyLun 1 Déc - 19:42

Le jeune homme aurait presque trouvé tentant de qualifier son partenaire de monstre si cela n’avait pas été un régime dont il supposait qu’il lui serait certainement applicable bien trop tôt. Pour l’heure, même s’il n’en avait pas l’impression, le blond avait les mains propres, immaculées de toutes traces de sang au combien même il en avait été proche. Il ne pouvait s’empêcher de se demander s’il y avait eu quelqu’un à l’étage, si en quittant le bâtiment il avait scellé le sort de quelques personnes dont il ne saurait rien ou si son équipier s’en était préalablement chargé. Il n’était pas certain de vouloir savoir mais au même moment, il ne pouvait l’ignorer. Sa main gauche était crispée sur son épée. Elle n’avait jamais été dirigée contre un autre que lui. Il en allait de même pour son pouvoir qui étrangement à ce jour n’avait fait aucun mort mais pour combien de temps. Chealsey secouait sa tête afin d’évacuer tous les remords commençant à l’envahir. Il n’était pas temps pour lui de faire marche arrière, il avait demandé cette vie, il l’avait obtenu après une éternité de vide complet. Il ne pouvait pas retourner à sa petite vie principalement car il n’y avait à retrouver. La famiglia n’était peut-être pas une famille. Mais c’était une entité attendant quelque chose de lui.

Lorsqu’il sentit une main dans son dos, le luthier s’écarta sans perdre un instant. Ce n’était pas nouveau il n’aimait pas le contact quand bien même il s’agissait de son complice. Le mouvement n’était trompeur. Il n’évoquait nullement la surprise bien que s’il s’y était attendu il aurait fait marche arrière. Cela prenait plutôt la forme d’un dégout pure et simple. Face à cette réaction, l’anglais ne chercha pas à se justifier. Une mauvaise interprétation était probable mais il n’en avait pour le coups absolument rien à faire. Il n’avait pas envie de s’expliquer afin de perdre du temps et de l’énergie et ce surtout quand il s’agissait d’expliquer à un inconnu ce qui ne le regardait précisément pas. Cela valait d’autant plus quand le partenaire en question le faisait passer pour une épine dans son pieds. Element impossible à négliger quand leur « mode opératoire » variait tellement. Il ne pouvait finalement tout simplement pas se passer de ce commentaire. Il vaudrait de toute façon mieux maintenant qu’un autre jour. Il ne se souviendrait probablement pas des victimes qu’il aurait faites ici.

« Y avait-il quelqu’un à l’étage ? »

Chealsey ne s’était jamais considéré comme gentil mais comme une belle ordure. En ce sens, il lui semblait inconcevable de ne pas trouver sa place dans ce milieu. Pourtant c’était bien ce qu’il était et bien le sentiment qu’il dégageait dès qu’on le sortait un peu de sa tête pour le placer en situation de crise. Le blond prit la suite de son complice qui savait apparemment de façon plutôt approximative où il allait. le chat était bien vite de retour auprès de sa maman poule qui allait finir par le garder semblait-il. A moins qu’il n’ose le laisser à la rue. C’était un chat domestique, il serait certainement incapable de se débrouiller et de n’était certainement pas l’anglais qui allait s’en occuper. Quand il arrivèrent devant un bar et que son partenaire pénétra les lieux, la seule réponse que put avoir le jeune homme fût un soupir. Il n’aimait pas les bars. Ils rassemblaient globalement tout ce avec quoi le garçon avait des difficultés. Que ce soir l’alcool, les personnes « légèrement » alcoolisées tentant de le faire boire, la foule, les bagarres même parfois… Après Nordia, il avait espéré ne jamais y remettre les pieds et pourtant, le destin ne jouait jamais en sa faveur et malheureusement pour lui c’était là un détail qu’il oubliait bien trop souvent.

Il ferma la marche et entra dans l’enceinte du bar. Après tout, il pouvait toujours s’élaborer une fiction comme quoi tant qu’il portait la cape ce n’était pas vraiment lui. Après tout, on aurait certainement  pas fait appel à un luthier pour venir ici. Il ne fut pas vraiment surpris de voir le barman se faire menacer. Après tout, il ne savait pas à qui il avait affaire. Un véritable concentré de violence. Le jeune homme se pardonnait la touche d’humour, à bout de nerfs, la stupidité gratuite ne comptait plus tellement donc il se permettait avec grand plaisir cette plaisanterie sur la taille de son complice. De toute façon, cela n’avait rien de mauvais à partir du moment ou l’autre parti en cause se fichait au moins tout autant de lui. Au moins, le luthier avait une excuse. Il fût presque tenté de se sentir insulté par son assimilation au Flamenco mais il était vrai qu’il était encore en train de se remettre et se faire charier@ était partie intégrante d’un travail d’équipe. Il aurait bien aimé connaître l’origine tout de même. Il n’avait peut-être pas parlé suffisamment pour que son coéquipier puisse l’entendre, mais il l’avait bien cet accent anglais. Ce n’était pas plus mal, cela pourrait être une autre source de raillerie. Il prit tout de même un ton sarcastique, pour la forme.
« Excusez-moi, je crains que nous n’ayons pas les mêmes habitudes. »
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Maël I. Tsubaki - Torre
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyLun 1 Déc - 20:55

Maël se délectait de la réaction de son collègue, elle avait vu juste l'autre jour, il n'aimait pas être en contact avec les autres, il mini-sourire vint se peindre sur son visage. Il composait le numéro du QG avec prudence. Il n'aimait pas cette sensation qu'il avait d'être observée sur toutes ces coutures, à d'autres jours, il aurait trouvé flatteur qu'on le fasse à lui. Il le regardait d'un air sérieux, il lui posait une drôle de question. Il répondait directement.

-Personne sauf le chat.

Maël avait fini son numéro, il entendit la musique d'attente qui se voulait effrayante, il sourit comme le psychopathe qu'il était à l'écoute de cette dernière, le félin se frottait à lui doucement pour le calmer, il lâchait un soupir avant de presque entendre un bruit de l'autre côté du fil. Il écoutait les excuses du blondinet, il était décidément trop tendre, en temps normal, il aurait bouffé tout cru tellement il était minable, mais non, il était triste d'un mort. La seule personne qu'il avait aimé. Il le fixait le temps de l'attente, puis se retournait, il sentait cette peine monter en lui. Il ne pouvait rien faire contre cette dernière, il devait être fort pour sa fierté, pour la Famiglia, elle comptait sur lui après tout. Il n'allait pas laisser tomber pour un moment à vide, ça faisait deux ans que cette personne n'était plus. Il vit le chat. Blanc comme cette personne. Il avait envie de pleurer. Il se mordit la lèvres, puis il entendit une voix de l'autre côté.

-Ici les Momento, préparez-vous à voir mourir vos proches...
-C'est Maël, tu as de quoi noter j'espère car je serai rapide.
-D'accord, toujours aussi direct monsieur Tsubaki.
-Va te faire voir et note, sale secrétaire de merde.
-Oui.
-Bon, on est rentré comme prévu, mais le type était mort, il y avait un message sur le mur qui disait clairement de rester sur nos gardes et c'est pas tout, ils ont mis une bombe dans les lieux.
-Votre collègue peut dire sa version des faits.
-Pas de souci.

Maël tendait le téléphone à l'anglais. Il était sûr que ce dernier allait comme lui abréger leur aventure. Il fusillait les habitués du regard avant de prendre le chat et chercher sur cou un collier, qu'il trouvait, il était rouge, encore une ressemblance, s'en était trop. Il se mordit à sang sa lèvre. Il ne devait pas pensé à lui. Partant, ce félin était son portrait craché. Il mumurait le prénom de cette personne, il avait tant de mal à retenir ses larmes en cet instant, il lui mordit le doigt. Il se tenait au mur, résister, il se devait de le faire. Pour lui. Il secoua sa tête, il avait à peine écouter le blond et son rapport, il voulait sortir loin de tout cela. La mission continuait tant que l'autre n'avait pas fini, ils resteront un moment à marcher ensemble dans ses rues malfamées. Le chaton lui léchait la joue, langue rappeuse. Il frissonnait.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyLun 1 Déc - 22:36

Le blond fût rassuré à l’idée de savoir que son complice avait saisit la seule âme qui vivait à l’intérieur du bâtiment. Bien évidemment il était incapable de dire si celui-là mentait mais il n’allait pas lui soutirais la vérité en prétendant ne pas croire à ces propos. Dans l’état actuel des choses, il ne restait pas suffisamment de le bâtisse pour partir vérifier d’autant plus que s’il venait à y avoir d’autres corps, ce n’était pas nécessairement là du fait de son collègue. Après tout, rien ne disait qu’il n’y avait pas eu d’autres victimes qu’ils n’avaient pas trouvés. Il devait s’en remettre à la confiance qu’il était supposé accorder aux membres de « son camp ». Quand bien même il n’aurait pas nécessairement apprécié le faire. Dans le bar, celui-ci était au combiné affichant sa version des faits. Pendant ce temps, Chealsey était enfin parvenu à calmer sa respiration. Après tout, il y avait déjà assez d’une personne pour se moquer de son caractère novis. L’anglais prenait enfin son temps ne s’appuyant malgré tout sur aucune surface. Il avait pour habitude de se tenir droit. Il fixa son coéquipier et leur regard se croisant vint tomber comme un cheveux sur la soupe.

Au moins comme cela il n’avait pas deux personnes dont il devait se méfier, il en avait déjà une regroupant les deux ce qui était pour ainsi dire pas mal du tout. Toute la conversation remontant à quelques jours lui revint ainsi que la fracassante envie de le mettre à la porte. Comble étant qu’à cette occasion, ils n’étaient pas même chez lui. Et pourtant, ainsi l’esprit adverse l’avait marqué par son aspect désagréable et auquel il découvrait aujourd’hui le trait de vulgaire. Qu’était-il advenu au « nous ne sommes pas suffisamment proches pour nous tutoyer ». Chealsey voulait être vouvoyé bon sang et ce surtout venant de cette personne ! Etrangement, l’anglais en tirait aussi un soulagement. Depuis le début de cette mission, il n’avait eu qu’une peur, ressembler un jour à cet homme. Mais ce ne serait pas le cas. Car il le savait, l’ayant déjà rencontré. Il était le genre de personne prenant plaisir à faire souffrir les autres et à jouer avec eux. Hors, le luthier ne serait jamais ce genre de personne. Il n’en avait ni le potentiel, ni l’envi. En conséquence, si un jour il en venait à tuer une personne, il n’y prendrait pas de plaisir quand bien même il pourrait s’e accoutumer avec le temps. En conséquence, tout de même car il ne fallait pas l’oublier, il avait une dent contre lui, le passage de combiné se fît de façon plutôt volontaire.

Bonsoir, je confirme pour ce qui est du corps et de la bombe mais je n’ai pas pu être témoin du message.
En voilà un bien maniéré.
Ce sera tout.
Je comprends au revoir.

Le jeune homme rendit le combiné à monsieur Tsubaki l’air de dire qu’il n’avait rien à se reprocher. Après tout, il n’avait fait que donner sa version. Ce n’était en soit pas si handicapant pour ce complice partant du principe que pour inventer cette histoire de message sur le mur, il devait réellement avoir un grain. Puis, il accorda un regard au chat. Maintenant qu’il y pensait, cet animal n’était-il pas la preuve de leur présence sur les lieux ? Etait-il vraiment sage de le garder alors qu’il était déjà aussi voyant ? Il ferma les yeux un instant. Le voilà qui emmenait des hypothèses des plus barbares. Ce n’était qu’un chat voyons ! Qui plus est, il commençait à bien trop se prendre au jeu. Si Maêl estimait qu’il pouvait le garder, qu’il le fasse. Ce n’était pas le problème de l’anglais. Il devait toujours prendre cette distance et tant que la mission n’était pas officiellement décrétée comme finie, il ne pouvait pas s’y prêter. Il n’attendit pas longtemps avant de soulever une question nouvelle et assez simple.

« Et maintenant ?»

Chealsey n’avait rien en particulier contre le fait de perdre son temps. Par contre, perdre son temps avec cet individu changeait quelque peu la donne. De toute façon, il n’était pas le même que la dernière fois. Il y avait quelque chose de « différent ». Pour sur, il n’allait pas s’éterniser ici et ce qu’importe combien il lui plaisait d’emmerder le blond. Oui le terme était violent, nous sommes d’accord mais n’oublions pas qu’il était tout à fait justifié. Dès que possible, l’anglais rentrerait certainement chez lui et irait dormir…. Enfin… Non car bien que le sommeil n’avait jamais été un problème pour lui, il sentait qu’étrangement la donne allait changer. Après tout, il en avait trop sur le coeur pour un soir pour l’évacuer dans les rêves dont il ne se souvenait pas. Cela valait mieux. Après tout, le dernier dont il se souvenait l’avait posté dans un tel état qu’il avait alors accepté le contrat sans même comprendre ce qu’il lui arrivait.
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Maël I. Tsubaki - Torre
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyMar 2 Déc - 10:13

Maël gardait à l'esprit que le blond se sentait pas bien, cela le rassurait un peu dans cette histoire, il faut dire que ce chat lui ressemblait de trop. Il se mordit nouveau les lèvres, sentant le goût métallique du sang dans sa bouche, il se stoppait. Leur regards s'étaient à peine croiser, il avait vu les reproches. Des regards qui en disaient long sur ce qu'il pensait de lui, il en avait rien à faire, il voulait rentrer dans sa chambre et s'y isoler le plus vite possible. Il prenait le combiné dès que son collègue finissait avant de raccrocher, il n'y avait pas besoin de dire plus. Le félin regardait le blond d'un air mauvais comme si il avait capter un truc. Il le regardait et grattait le sommet de son crâne avec une douceur infinie. Il demandait ce qui allait se passer par la suite. Il lâchait un soupir. Il regardait sérieusement le blond.

-Déjà, on ne reste pas ici.

Maël déposait une somme assez conséquente sur le comptoir avant de quitter cet endroit mal famé, il grognait, il avait autre chose à penser que gérer un boulet et un chat qui lui ressemblait. Il se tournait afin que personne le voit. Il retenait ses sanglots, il le goût de l'hémoglobine le calmait un peu dans sa peine. Il tremblait un peu, il voulait rentrer. Il se devait de le faire, non seulement pour lui, mais aussi pour oublier son état de faiblesse actuelle. Il essuyait ses pleurs de la manche et respirait à fond avant de faire face à autre souci, bien qu'il avait fini leur mission ensemble, il restait un souci de taille, les colis prévus. Il devait être rendu à la Famiglia.

-Tu peux garder le couteau, mais si tu n'en veux pas, donnes-le, comme j'habite au château, il est plus simple pour moi de m'occuper de rendre les colis à la Famiglia. Sinon, réjouis-toi cœur tendre, après tout cela tu peux rentrer chez toi et oublier cette journée ou essayer, car le pauvre agneau est traumatisé par ce qui est arrivé. Je sais que tu attends que cela, trouillard, la vie et la mort sont proche dans notre milieu apprends-le au lieu de trembler comme une feuille.

Maël murmurait le prénom de cette personne, le félin se frottait à lui, s'en était trop, il pleurait à nouveau. Il ne pouvait pas supporté une seconde de plus avec ce type. Il lâchait un soupir avant de se mettre à marcher rapidement. Il voulait s'éloigner de lui, ais ses jambes plus courte que les siennes et son manque d’exercices le rendait relativement lent. Il marchait avec force dans les rues sombres et reculées de l'île, quand bien même il devait rentrer, saluer les gardes, avec son visage bouffi par sa tristesse, il se servirait de la cape pour se cacher des regards. Sa faiblesse ne regardait que lui, même si elle expliquait cet élan de tendresse qu'il avait le soir dans son lit. Ce moment où le fou laissait place à un homme tendre, cet homme qu'il avait été autrefois...
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyMar 2 Déc - 11:52

Il y avait bel et bien des rumeurs comme quoi les animaux disposaient d’un instinct plus développé que l’être humain. Aux yeux du jeune homme, ce n’était certainement pas tout à fait vrai. Néanmoins, il ne pouvait que déplorer la volonté de tout être vivant normalement constitué à vouloir survivre. Ce n’était pas une mauvaise chose en soit. C’était là le désir le plus naturel et certainement le plus légitime. En son inverse, c’était refuser ce droit qui devenait là une mauvaise chose. Il ne pouvait pas en vouloir au chat pour sa réaction hostile à son égard. Ce n’était que légitime défense d’autant plus que Chealsey n’avait pas ce droit quand bien même il n’exécuterait la tache qu’en tant que devoir. Il détournait le regard du chat, ce n’était définitivement pas son affaire. Le blond se contenta d’hocher la tête quand son complice vint apporter la réponse évidente à sa suggestion. Pour autant, il y a avait quelque chose de déplaisant à cette solution à une question qui se voulait évidement réthorique.

A leur sortie, le blond ne put s’empêcher de remarquer la somme posée sur le comptoir qui devait… Revenir à presque un mois dans sa boutique. Comme quoi, certains n’étaient pas trop mal payés. Evidemment, l’anglais refusait tous salaires liés à cette activité. Ce n’était pas là ce qu’il cherchait dans le milieu et c’était là certainement un détail embêtant pour certains y comprenant un désintérêt total du garçon et donc une haute probabilité de trahison quand bien même ils seraient bien loin du compte. Être autosuffisant avait bien ces avantages. Le luthier e pouvait s’empêcher de se montrer sceptique. Il n’avait entrevu le visage de son complice que très peu, à peine suffisamment pour ne le reconnaître que quelques minutes auparavant. Pour autant, il semblait surfait qu’une mission puisse changer un Homme à ce point. Après tout, lorsqu’il était venu lui rendre visite la première fois, il était alors aussi en mission pour le compte des Momento. Pourtant, non seulement le cherchait-il d’avantage mais ses attaques n’étaient pas les mêmes. Elles étaient bien plus fondées et réfléchies. Peut-être était-ce là son état normal ou peut-être pas.

L’anglais ne sentait que du mépris provenant de son comparse. Il n’était pas particulièrement équipé pour déduire des émotions des expressions des autres mais il savait au moins reconnaître l’évidence. Celle-ci était que Maël n’était pas au meilleur de sa forme et qu’il se vengeait probablement sur tout ce qui pouvait lui tomber sous la main quitte à raconter des absurdités. Cette femme en avait certainement été aussi victime. Dans ce cas, aurait-ce vraiment été une erreur d’inattention qu’il s’était fait un devoir de régler et le chat devenait une peluche qu’il voulait cajoler pour se réconforter ? Comment avait-il pu accepter d’accomplir une mission si lui-même ne se sentait pas en état de la supporter. Il y avait une différence entre vouloir bien faire et en faire tant qu’on le ferait mal. Le blond connaissait cette distinction malgré son absence de sens de la mesure. Les remarques du psychologue n’en étaient que plus vides à son égard et pas particulièrement insultant. Pour autant, s’il en venait à ressentir de la pitié, il avait le sentiment qu’il allait très vite s’en prendre une. Malgré tout, il ne pouvait pas rester sans rien dire simplement car il trouvait que son collègue s’autorisait bien trop de libertés à son goût. Le blond avait le sens de la rigueur. Il garda sa main sur la lame à sa taille sans pour autant la décrocher.

« Si la mission s’achève par la livraison de l’objet. Qu’importe que le lieu ait changé, j’ai bien l’intention de la mener à bien. Il est vrai que je n’ai pas d’expérience mais pour autant, j’apprends et je fais de même en sorte de ne pas mêler ma vie privée et mon travail. Ne devriez-vous pas en faire autant ? Je ne suis pas certain de pouvoir me rendre au manoir par mes propres moyens ceci-dit. Quelle ‘’chance’’ que vous y habitiez ».

Ce que Chealsey essayait là de faire comprendre à ce cher Maël est qu’il ne tremblait pas car il avait peur, il n’hésitait pas car il était tendre et ne se montrait pas clément tant par gentillesse. Le seul point est qu’il avait des principes. Des principes plus ou moins bons, plus ou moins justifiés mais bien présent et intègres à son esprit. C’était contre ces principes qu’il luttait en ce moment même. C’était car il détachait une partie de lui pour accomplir ce travail que son corps le retenait et bien car il commençait à y parvenir qu’il n’était pas encore partit. Il n’était un mystère pour aucun des deux personnages que la compagnie de l’autre aurait bien été abrégée au plus tôt et c’est bien car ils en avaient confiance qu’ils tentaient de le rendre possible sous des faux semblants. Pour autant, c’était une mission à deux, une mission qui avait commencé ainsi et qui devrait finir ainsi. Après tout, c’était là la base de la séparation du travail et de la vie privée. S’ils avaient étés casés ensemble, c’était sans doute car leur alchimie n’avait pas été prise en compte. En conséquence, il devait faire comme si leurs tensions étaient inexistantes. Par ailleurs, l’arme valait mieux d’être rendu. Avec son pouvoir, le blond pourrait certainement se battre à l’aide de sa copie mais le poids était trop important sur lui, le ralentissait et lui promettait des séquelles importantes dans ses bras n’étant pas adaptés à un tel poids en cas d’usage intensif.
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Maël I. Tsubaki - Torre
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyMar 2 Déc - 12:58

Maël sentait l'exaspération de l'autre. Il soupirait doucement, il s'était attendu à ce que le pied tendre ai des principes, c'était même trop prévisible. Il marchait toujours dans les rues, suivit de près par l'autre blond, quand bien même il faisait tout pour s'en éloigner. Monsieur voulait rendre le colis au château Momento. Il grognait, il allait finir par le baffer. Il aurait mériter son poing dans la face, mais il se retenait pourquoi ? Parce qu'il avait pleurer, pas parce qu'il était généreux, non, ce mot n'existait simplement plus dans le vocabulaire de homme aux cheveux sombres. Il lui donnait mêle des conseils sur sa façon d'agir, il serrait le poing violemment, il allait le frapper. Il grognait un peu, il n'était pas capable de trouver le château Momento, ce qui fait qu'il avait encore à le le supporter. Il se tournait tête baissé, alors que d'habitude, il regardait les gens la tête haute. Il était quelqu'un de fier, il n'était juste pas dans son état normal. Il soupirait lourdement avant de se déplacer rapidement et donner un coup de poing qui se voulait puissant dans l'abdomen du blondinet. Il sourit doucement avant de se tourner à nouveau et reprendre sa marche avec classe qui se devait d'avoir en toute circonstances.

-Je sépare ma vie privée de mon boulot, sachez-le. Ce qui m'arrive en ce jour n'est qu'une affaire de fierté. Alors de me faire la leçon gamin, tu devrais réfléchir avant que je te fasse chauve par des procédés douloureux. Alors de vous prendre pour ce que vous êtes pas restez dans vos carcans et faites vos violons.

Maël avait dit cela d'une voix un peu cassé par ses pleurs, mais il n'y faisait pas attention. Il marchait aussi vite que ces jambes pouvaient le faire. Il faisait attention à ne plus se retourner, il avait d'autres chats à fouetter. Il se dirigeait donc vers le château sans un regard pour le blondinet. Le château l'attendrait de pied ferme. Il courrait presque à travers les rues pavées et sales, ne faisant pas gaffe à qu'il avait devant lui ce qui l'empêchait pas d'éviter les quelques personne qui se baladait en ce moment. Il arrivait à voir le bâtiment, son cœur ratait un bâtiment, son chez lui était à quelques minutes, il ne savait pas si le blond le suivait ou non, au fait il s'en fichait complètement. Il courrait pour arriver et se plantait devant le garde.

-Laisse-moi passer abruti, j'habite ici, je suis une carte majeure, si tu veux pas qu'il t'arrive une couille, tu me fait la place. Aussi, il y a un blond qui arrive, laisse-le donner ses trucs et fout dehors un fois fait. Aussi, fait attention la prochaine fois que tu te raseras.

Maël n'avait pas enclenché ses pouvoirs, mais il savait qu'il pouvait le faire si l'envie s'en faisait ressentir. Pour le moment, seule la chaleur du château l'attendait, il traversait l'espace entre la grille et la véritable entrée en deux minutes tout au plus.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël] EmptyMar 2 Déc - 18:12

Ce n’était certainement pas une surprise pour le jeune homme, sa remarque allait nécessairement énerver son ainé déjà apparemment bien à cran. C’était peut-être d’une certaine façon le but de la manoeuvre. Avant de crier au masochiste, il y avait quelques détails à savoir sur le jeune blond. L’élément frappant dans son histoire avait beau être la mort de sa mère, elle ne se limitait pas à ça. Il avait bien d’autres éléments en mémoire composant qui il était et finalement, cet événement n’était que le dénouement d’une péripétie. Entre temps, il avait vécu avec sa mère et fait de son mieux. De longues années durant lesquelles il avait tout fait pour lui être d’une quelconque aide afin qu’elle arrête de pleure, pour qu’elle arrête de dormir et qu’elle ne se laisse pas aller. Chealsey n’était pas idiot et savait bien qu’il avait servit de bouc émissaire pendant tout ce temps à sa mère incapable de faire face à la frustration de sa propre erreur. Il savait aussi que tout avait dérapé quand elle n’avait plus eut personne à se mettre sous la dent. De son expérience, peu importe la personne derrière ce masque, il ne pouvait se résoudre à la laisser. Certes, ce n’était pas un grand combattant mais lui aussi avait vécu et s’était avéré incroyablement doué pour porter la faute. Pour autant, le jeune homme ne s’attendit pas à une réaction aussi extrême.

Le blond fît une légère grimace en passant sa main sur son torse, l’air de vouloir chasser la douleur. Il fallait dire qu’il l’avait tout de même sentit. Qu’importe sa taille, Maël avait plus de force qu’il ne le laissait paraître mais après tout, tout comme le luthier, il avait la fierté de tout faire pour combler ses lacunes. Quand il reprit sa marche, le jeune homme ne put s’empêcher d’esquisser un sourire dans son dos. Il n’allait pas lui rendre son coups, ce n’était tout simplement pas son genre. Sourire qui ne dura pas car il avait perçu le timbre de voix. Ce n’était là pas l’expression la plus courante du monde mais l’anglais savait reconnaître des larmes. Le luthier ne supportait pas les pleurs. Il commençait à le suivre non sans légèrement râler pour la forme. Ceci-dit, il fallait bien avouer que la fierté était bel et bien d’ordre privé. Après tout, il n’était attendu d’eux qu’il se comportent comme des employés et non des êtres humains. Néanmoins, il était évident que par nature ils étaient des personnes et donc se passer de cette essence qui les motivaient était impossible. Il devaient simplement mettre un maximum de côté. Arrivé devant le manoir, le jeune homme identifia les lieux. Il n’était venu qu’une fois jusqu’à maintenant au jour où il avait passé le contrat avec sa carte. Il était d’avantage de la branche outre-cité.

Chealsey regarda le brun s’échauffer contre le garde, prenant la moindres petite pique qui lui était lancée. Apparemment, quand il était excité, le personnage devenait bien plus vulgaire alors que même la pensée du blond était censurée à ce niveau là. Il lui accordait bien le crédit de se faire respecter malgré le fait qu’il usait de la violence autant verbale que physique pour arriver à ses fins. Le jeune homme avait presque oublié le goût prononcé de Maël pour les menaces mais il le remettait au goût du jour bien assez tôt. Tout de même, quand il disparut dans le château il y eut un profond sentiment de gêne. Peut-être car il était un peu vexant de se voir jeter dehors d’un endroit dans lequel on l’aurait d’abord invité à se rendre. La meilleure dans l’histoire était l’argument qui semblait faire fortune sous-entendant que le blond n’était pas une arcane majeure ce qui, soit dit en passant, était faux. Il tenait bien à se débarrasser du luthier qui commençait à peine à envisager la possibilité d’être allé ‘’un petit peu’’ trop loin. Il y eut un instant sans bruit entre le garde et Chealsey qui ne savaient pas vraiment où trouver leurs mots. Aussi après s’être légèrement éclaircie la voie, l’anglais combla le vide avant de faire suivre le pas.

« Je vous prie de bien vouloir l’excuser »

Oui, le jeune homme parvenait effectivement à se sentir gêné à la place de son collègue qui ne semblait pas avoir ce problème. Il n’allait pas lui faire un reproche quelconque à ce sujet, après tout, c’était là peut-être ses habitudes et il était absolument incapable de faire le moindre reproche tant qu’il était dans un Etat pouvant l’amener à pleurer. Principe de base qu’il avait appris avec sa mère bien que même quand celle-ci ne pleurait pas, il fallait tout de même faire preuve de retenue pour le simple principe d’autorité parentale. Par ailleurs, en vue de la façon dont il idéalisait celle-ci, il y avait peu de chance qu’il s’y soit plu. L’anglais avança dans l’entrée et eut la chance de trouver un endroit où déposer l’arme assez vite. La femme en charge lui proposa de garder la lame en vue de son manque d’utilité dans l’état actuel, chose que le blond refusa poliment avant de se voir autorisé de quitter les lieux. Suffisamment vite, il retrouva son domicile, un sac contenant la cape à la main. Il alluma une ou deux lumières ne s’attarda pas dans l’atelier puis finit suffisamment vite dans la pièce à vivre. Ici, il resta un instant sans bouger. Tout à coups, dans le silence, il lâcha le sac qui tomba au sol, le jeune homme se précipitant vers la salle de bain où il s’agenouilla devant les toilettes, tremblant et s’accrochant là où il avait la possibilité de le faire. Puis, une partie de son choc évacué dans la cuvette, il se retourna, ne prenant pas même la peine de se lever, s’adossant au mur à terre. Il repensait à cette femme et alors qu’il serrait les dents, il ne pouvait plus retenir les quelques larmes qu’il lui devait.
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On ne choisit pas son costume mais bien sa secte [pv : Maël]

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