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Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion]

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Chealsey Hawkwood - Sole
Il Sole
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MessageSujet: Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] EmptySam 28 Juin - 6:07

Le soleil se levait, heurtant l’épaule du jeune homme vrillé dans ses draps et à peine visible. Levant péniblement le nez, il ouvrait des yeux exténués hurlant pour quelques minutes supplémentaires. Il n’y avait pas à dire, Chealsey n’était pas du matin et il ne lui semblait pas avoir eu un seul instant de sa vie ou ce le fût. Le blond rentrait sa tête une dernière fois dans les draps, marmonnant sans rien dire comme l’aurait fait un enfant réveillé par ses parents un matin d’école. C’était une bonne chose que le soleil eut toujours suffit pour sortir l’anglais de sa torpeur. Après tout, voilà longtemps que plus personne ne venait le réveiller.  Malgré son esprit brouillé par de nombreux éléments, il semblait suffisamment clair pour son corps que la nuit était égale au sommeil et que le jour ne l’était pas. Sans grande grâce, Chealsey posa un pied au sol, puis l’autre avant de poser son coude sur son genou droit et de frotter ses yeux à l’aide de son pouce et de son majeur. Oui, effectivement, le blond se devait de toujours être parfait mais c’est bien car il ne contrôlait pas ce qu’il faisait en dormant qu’il tolérait ces petits écarts le matin. Car bien qu’il resta au moins deux heures avant l’ouverture de la boutique, c’était là un temps qui ne pouvait pas se perdre. Le jeune homme bailla une dernière fois puis se décolla. L’heure était à l’esthétisme.

Arrivé dans sa salle de bain et après une douche glacée, il ramena un tabouret devant le miroir. L’heure était à la constatation des dégâts car dans sa quête de la perfection, ceux-ci étaient devenus bien plus évidents. Chealsey commença par attacher ses cheveux en retrait. Après tout, le visage serait la première chose que les personnes regarderaient. Le jeune homme était l’un des rares commerçants à se maquiller légèrement lorsque c’était nécessaire mais c’était une chose que la soirée mondaine à laquelle il avait assisté, lui avait apprise. Bien qu’à ce moment-là il ne porta pas la tenue la plus ordinaire, certains accessoires se révélèrent utiles. Le fond de teint par exemple dissimulait particulièrement bien les cernes qu’il pouvait avoir de temps à autres comme ce matin précisément. Il faisait rarement des rêves et en conséquence, ses cauchemars l’étaient tout autant pour autant, cette nuit ne s’était pas privée de ce plaisir. Le blond n’avait jamais appris à nager car cela rentrait dans la catégorie des choses qui n’étaient pas primordiales quand il était enfant. Et aujourd’hui, voilà qu’il habitait sur une île. Bien sûr, il semblait insensé d’aller quémander auprès d’une personne quelconque le partage de ce savoir. Il y avait une question d’apparence mais aussi de fierté dans cette histoire. Sa punition pour cet entêtement était huit heures à se noyer dans un cauchemar qui n’en finissait pas. Huit heures à se débattre dans les eaux froides. Huit heures à se précipiter vers sa propre mort. Huit heures à tenter de nier qu’une fois la mort venue, si le corps était retrouvé, il serait difficilement identifié et rencontré par coïncidence. Car une chose était certaine, personne n’irait le chercher.

Avant d’appliquer le maquillage, Chealsey étala l’eau savonneuse sur sa mâchoire et commença à passer la lame aiguisée doucement avec une précaution intense. On n’était pas parfait avec une coupure de rasoir sur la joue. Le jeune homme n’avait pas vraiment de barbe du matin ou quoi que ce soit de ce genre. C’était simplement un rituel d’au cas-où. Après un brossage. Les derniers préparatifs faits et les cheveux coiffés de sorte qu’il y ait tout de même un petit aspect naturel que la plupart des clients semblaient apprécier. Puis descendu, il grignotait un reste de pain de l’avant-veille, et préparait du café qu’il fallait être certain d’avoir fini avant de commencer un brossage dentaire, précis et intégral.  Toujours avec le même soin, l’anglais changeait à présent sa tenue « d’après-douche » pour un habit bien plus soigné qui pourrait difficilement être porté par un autre luthier. La dernière touche était tout de même importante et désormais pour le blond il semblait tout à fait impensable de travailler sans, des gants. Après tout, serrer des mains à longueur de journée était naturel. Alors quand un client familier en venait à lui demander la raison pour laquelle il ne les quittait pas durant ses heures de travails, l’excuse généralement employée était celle de la tradition de famille. Après tout, citer l’haptophobie nuirait clairement encore une fois clairement à l’apparence irréprochable recherchée. Les éléments relatifs au thé préparés, il était temps pour Chelasey d’ouvrir boutique.

La journée ne fût pas particulièrement plus chargée qu’une autre. Des visages se succédant, des échanges généralement assez brefs et deux invitations à une célébration qui devait avoir lieu près du port ce soir même. Autant dire qu’avec sa nuit mouvementée, la dernière chose dont il avait besoin était de se rapprocher à moins de vingt mètres d’une fausse remplie d’eau s’étendant à plusieurs centaines de milliers de kilomètres. En tous cas, s’y rendre auprès de clients paraissait bien approprié. Il n’aimait pas être seul mais se retrouver auprès de ces personnes était bien pire encore malgré tout, il y avait peu d’autre choses à faire. La fin de la journée arriva et avec cela, la boutique commença à se vider progressivement et alors que les rayons du soleil diminuaient dans le magasin, non seulement sa boutique mais aussi la quasi-totalité du quartier commercial étaient déserts. Les autres commerçants avaient pour la plupart fermé boutique pour se joindre aux festivités, certainement conscients qu’il serait inutile de veiller sur un chiffre d’affaire nulle ce soir. Appuyé sur le comptoir, les images du cauchemar revinrent à l’esprit de Chealsey qui fût prit d’un subite frisson. Le jeune homme tenta de faire claquer le bout de ses doigts en rythme sur le bois de la surface mais ses gants firent obstacle. Tremblant légèrement il tira sur chacun des doigts de sa main droite jusqu’à avoir enlevé le gant. Puis, il put enfin faire retomber ses doigts sur le bois. Ce mouvement répétitif et en rythme de calmait et il le fallait absolument après tout, il était encore en boutique. Il était hors de question qu’un client le voit comme ça. Lorsque l’anglais se demanda s’il ne serait pas temps de fermer boutique pour limiter  les dégâts, la fameuse clochette bougea. Bien évidemment, il fallait que cela arrive. Le blond se ressaisit immédiatement et remit son gant au cas où il devrait serrer une main. Le luthier prit son sourire le plus parfait. L’heure n’était pas à la rigolade. Après ce client, il fermerait la boutique pour ce soir.

« Bonsoir ! En quoi puis-je vous aider ? »
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Elysion Momento - Mondo
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MessageSujet: Re: Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] EmptySam 12 Juil - 18:10

Rien, toujours rien… C’est d’un ennui de plus en plus intenable. Pas de nouvelle recrue, pas de nouvelle tête à embêter… Cette vie est vraiment ennuyante quand même ! Enfin pas tout le temps mais là c’est vraiment énervant comme c’est pareil chaque jour…  Elysion n’aime pas ne rien faire, et encore moins fixer le paysage par une fenêtre et se dire que la vie est peu palpitante. Bref ce n’est pas le genre de la maison quand même.

La vie semble un peu taquine quand même, après tout c’est calme pour le moment, pas de guerre pas de nouvelle recrue, faisant une moue quelque peu bien voyante pour une chef, il est un gamin qui s’ennuie comme pas possible, si seulement il y a quelque chose à faire aujourd’hui… Penchant la tête de droite à gauche le chef Momento fait tourner son siège comme un gamin encore une fois. Admirant ce magnifique plafond qui semble lui-même s’ennuyer, bref tout se fait bien chier ici. Fouillant dans sa pile de papier qui imite la tour de pise, le vieux regarde si y a vraiment rien à faire, mais hélas même le papier à envie de le contredire, comme quoi l’ennuie sera le seul vrai ennemie puissant d’Elysion quand même.

« Bon bah, si je n’ai rien à faire, autant allé chercher sois même quoi faire, fufufu  ~ »

Se levant de son siège, l’albinos avance tranquillement pour quitter ce lieu ennuyant pour lui, enfin un bureau n’a jamais était fun pour lui. Regardant tout le long du couloir si y a pas une petite victime, mais non c’est clairement désert, tout le monde à du boulot sauf le chef ? La prochaine fois il se lèvera plus tôt pour faire des farces. Sautillant dans tout le long du couloir, après tout on profite qu’il y est personne, quoi que même si y a des gens… il le ferait.

Sortie enfin à l’air libre, le vieux regarde un peu partout, puis monte dans sa chère voiture pour se rendre dans une ville qu’il a en horreur, mais si on veut s’occuper, autant faire chier tout le monde comme on peut. Regardant un peu partout, le paysage ne change pas vraiment, mais bon faut bien occuper ses yeux le temps du voyage tout de même. Quoi qu’il trouve le moyen de s’occuper en regarder les dernières carte de son tarot, fixant la carte de l’impératrice… double de sa fille, il se demande si un jour celle-ci sera prise, après tout cela sera encore plus intéressant pour lui de voir les effets que cela fait. Mais bon pour le moment on n’a personne d’apte à tenir cette carte, donc pour le moment on oublie ce plan, et on regarde le paysage qui semble ne pas changer d’un petit chouilla.

Le voilà maintenant dans cette ville maudite pour lui, non mais comment on peu aimer cette ville ? Lui-même ne le sait pas, et ne veut même pas savoir, comme ça fille, il s’en fiche totalement. Avançant dans la rue, évitant de rentrer en contact avec trop de gens, car malgré son déguisement, il n’aime pas cette populace. Remettant son vieux bonnet noir et cette écharpe malgré la chaleur, l’apparence d’un vieux Sdf paumé on dirait, c’est le but tout de même. Regardant tout le monde du coin de l’œil, cherchant un membre ennemie, après tout une victime de plus ou de moins, c’est amusant ? Mais alors qu’il se perd dans les rues, l’homme arrive devant un lieu qu’il ne pense pas recroiser, un luthier ? Ce n’est pas tout les jours qu’il croise ce genre de lieu perdu. Rentrant par petite curiosité quand même, l’homme est un amoureux de la musique, alors autant regardé. Des instruments à corde un peu partout, c’est quand même agréable à regarder, bien qu’Elysion n’a plus pris de cour de violon depuis belle lurette ! De plus il vient de penser à quelque chose qui pourrait être pratique.

Tournant la tête vers le petit jeunot, son apparence de Sdf peut lui faire peur ? Peut être bien mais peu importe, un petit sourire en coin apparait, cachant celui-ci avec son écharpe, l’albinos fait semblant de tousser avant d’approcher doucement le commerçant.

« Cela fait bien longtemps que je n’ai vu de magasin pareil, cela fait longtemps quel existe ? »

Dit-il d’un ton presque amicale, c’est presque flippant de la part de Elysion tout de même. Regardant un peu partout dans cette boutique, un autre sourire ce dessine, autant mettre cela en avant pour lui.

« Vous vendez des cordes de harpe ? »

Après tout sa petite fille en avant, elle qui adore cette instrument quand même, il est dommage qu’il n’a pas de corde de rechange quand même, bien qu’au moins cela la forcerais à sortir… Surtout pas en fait, elle ne doit pas sortir trop, surtout pas….

« Vous semblez bien installer, vous vous n’ennuyez pas trop ~ »

Faisons comme si nous étions un citoyen normal quand même, un sourire aux lèvre amicale, si seulement cet homme sait qu’il a en face de lui le pire ennemi de tout Regalo.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] EmptyMar 15 Juil - 19:42

Le jeune homme n’était clairement pas satisfait de sa posture. Le dos pas tout à fait droit, les paumes prenant discrètement appuis sur le comptoir. Ce n’était vraisemblablement pas la posture qui lui permettait de maintenir un livre en équilibre sur sa tête. Non pas qu’il l’ait tellement fait mais sa posture était bien l’une des rares choses qui avaient pues rendre sa mère fière. Cependant pour garder un avantage stratégique, il fallait savoir faire des sacrifices. Sans cet appuis, ses mains étaient en liberté et donc prêtes à frémir comme possible. Plutôt que d’avoir l’air d’un drogué, mieux fallait encore paraître un peu plus fatigué en fin de journée. L’avantages de la profession d’artisan était que prétendre avoir mal au dos était et restait toujours une excuse acceptable et convenable pour ceux ne partageant pas cette profession. Hors, le client potentiel qui venait de franchir le seuil de la boutique n’avait pas grand chose d’un luthier concurrent qui se serait caché durant tout ce temps et dont le blond n’aurait jusqu’à ce jour pas eu idée.

Par ailleurs de ce client parlons-en car s’il y avait une autre solution pour arrêter la pression de ses muscles afin de supprimer les tremblements, c’était là bien de se changer les idées au possible. Hors si Chealsey avait bien un talent caché, c’était celui de déduire des choses non tout le temps vrai depuis l’apparence comme le comportement de ceux qu’il venait à rencontrer. Par ailleurs, cet individu n’était à première vue pas des plus communs ou du moins ne rentrait pas tout à fait dans les critères dans lesquels s’inscrivaient les habitués que ce soit ceux venant pour le thé ou pour le but premier de la boutique. Ca, des clients peu communs, le blond commençait à en avoir eu légèrement trop à son goût bien mais après tout, il n’avait pas vraiment le luxe de choisir ses clients comme bon nombre de commençants. Le client était roi dans les faits, c’était là tout ce qui comptait. Après, ce qu’il se passait dans l’esprit du luthier était une toute autre chose comme ça l’était à son habitude.

D’abords l’anglais crut à un vieillard prenant en compte un élément aussi simple que ses cheveux blancs. Il plaçait déjà le potentiel client dans une catégorie d’âge dépassant la soixantaine. Lorsque celui-ci se tourna dans sa direction, son idée première fût brutalement mise à mal. Clairement il n’avait pas soixante ans. A partir d’une certaine tranche d’âge il n’était pas toujours facile de donner un âge précis. Après tout, lorsque le corps poussait encore, il restait assez simple de statuer. Mais lorsque ce même corps se trouvait entre sa période de finition, se stagnation puis de dégradation, c’était une autre affaire car cela ne prenait pas une vingtaine d’année mais pas loin du reste de la vie. Le plus évident était de donner une marge de vingt ans pour ne pas se tromper. Si les cheveux penchaient pour la cinquantaine, le reste rajeunissait l’affaire. Après tout, il était tout fait envisageable de voir blanchir ses cheveux plus tôt lorsque l’on menait une vie particulièrement rude ou stressante. Mais il y avait dans le visage de cet homme une explication bien plus évidente. Un oeil rouge. C’était là une chose que l’anglais n’avait jamais vu mais dont il avait entendu parler. A la question de ce personnage pas tout à fait ordinaire, Chealsey dut s’accorder un calcul.

Il se souvenait bien du moment où il accepta la proposition de se voir offrir une certaine somme pur quitter le pays. C’était là une décision qu’il ne regrettait pas, l’action même de quitter cette gigantesque île pour une autre l’avait particulièrement marqué. En partant de cet événement, trois mois avaient étés nécessaires pour aménager la boutique afin qu’elle devienne ce qu’elle était à présent. En définitive, cela devait bien faire un an que cet endroit avait ouvert ses portes. Certes, le temps passait bien plus vite lorsque vous n’étiez pas harcelé par une partie de votre famille voulant vous envoyer dans un institut pour personnes souffrant de troubles mentaux. Il n’en avait d’ailleurs pas entendu parler depuis. Le dernier versement avait été au quatrième mois, les comptes étaient bons.

« Bientôt une année qu’elle a ouvert ses portes. Vous pratiquez d’un instrument ? »


Il était toujours bon de prétendre attendre un événement avec impatiente même si depuis un certain temps, Chealsey avait les anniversaire en horreur comme bon nombre de choses y étant liées. L’évocation de l’harpe surprit le luthier qui eut quelques difficultés à imaginer ce personnage manier un tel instrument. Non pas qu’il fallut un gabarit particulier mais dans la mesure où cet instrument était souvent associé à la pureté et la légèreté, il était bien rare qu’un homme sache en effleurer les cordes. Néanmoins, cela ne le regardait pas. Le blond fléchit les genoux pour ouvrir le troisième tiroir à droite de son comptoir. Il n’était pas certain de disposer d’un jeu de cordes dans la boutique. Après tout, ce n’était pas une demande très fréquente. Il parvint cependant à mettre la main sur une boite particulièrement large. Après tout, il avait bel et bien organisé sa boutique de sorte qu’il n’ait pas à effectuer trop de transitions entre le magasin et l’arrière boutique. Après tout, quelle catastrophe cela pourrait être si un esprit aventureux se mettait en tête de le suivre. Les jeux de cordes d’harpes prenaient beaucoup de place . Après tout, les cordes sur cet instrument étaient très longues et particulièrement nombreuses. Le commerçant se releva et posa la boîte sur le comptoir avant de l’ouvrir pour montrer la marchandise. Il en profitait par ailleurs pour ne pas trop croiser le regard de son interlocuteur. Il ne voulait certainement pas avoir l’air de fixer.

« C’est un jeu espagnol. Les cordes sont particulièrement longues vous pourrez donc certainement les ajuster pour votre harpe. Dans le cas où elles seraient tout de même trop courtes, vous disposez toujours de la possibilité de les ramener. Je pourrais alors vous les commander dans un format précis. Souhaitez vous le jeu entier ou seul certaines cordes vous intéressent ? »


Chealsey parlait un peu trop vite voir un peu trop tout simplement. Le stress était encore présent et lorsqu’il n’était pas dans une situation adéquate, la socialisation pouvait très vite se retourner contre lui. Il ne pouvait malgré tout pas précipiter l’échange comme il l’aurait souhaité . Après tout, la mauvaise humeur ne justifiait pas un tel comportement, surtout dans le cas ou celui-ci pouvait faire perdre des clients. Il avait gagné en fréquentation depuis qu’il proposait du thé mais les vrais clients, ceux qui l’intéressaient, ceux étant là pour les instruments et non cette mixture d’herbes et d’eau répugnante, mieux valait ne pas les perdre. Trop vite à son goût, le jeune homme croisait à nouveau le regard de son interlocuteur. Après tout, c’était une chose particulièrement difficile à éviter dans la mesure où le blond ne parvenait tout simplement pas à s’adresser à une personne sans la regarder dans les yeux. Après tout, c’était là la base de la politesse. Une fois encore il ne pouvait que continuer de sourire et subir. Cet homme n’y était pourtant pour rien. Il n’était qu’un simple client comme il en recevait tous les jours. Simplement, il n’était pas là au bon moment. Ce que l’anglais craignait était en train de se produire, un dialogue s’installait. C’était encore pour l’heure une discussion liée à la boutique donc sans grande conséquences mais si cela allait plus loin.

« Disons que l’on trouve toujours de quoi s’occuper. Vous n’assistez pas aux festivités du port ? »


Et voilà que cet idiot recommençait. Il n’avait pas l’air particulièrement paniqué mais c’était du pareil au même. Après tout, quel abrutit autre que lui irait propager un dialogue alors qu’il aurait pu le stopper net et suivre ainsi son objectif de base avec un peu plus de réflexion. Se changer les idées ainsi n’était peut-être pas la meilleure de idées. Voilà que maintenant L’anglais semblait espérer que surprit d’apprendre l’événement au port, ce client irait s’y joindre. Problèmes, lorsque tout regalo en avait entendu parler, quelle exception pourrait faire que ce n’eut pas été le cas pour cet homme. S’il avait décidé de ne pas y assister, ce ne serait certainement pas une suggestion du nouveau commerçant étranger qui allait raviver la flamme.
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Elysion Momento - Mondo
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MessageSujet: Re: Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] EmptyLun 25 Aoû - 14:49

Une fin de soirée calme ? C’est rare pour le chef momento ! Surtout quand plus, il se trouve dans une ville qui déteste le plus quand même. Enfin, on peut dire que l’homme est tombé sur une boutique pas mal intéressant ! L’hôte de ce lieu semble assez jeune, c’est une jeune boutique alors. Elysion est toujours aussi curieux de voir ça. Bon, y a aussi une bonne raison, après tout c’est pour sa fifille d’amour comme on dit ! Bien que après sa demande l’homme soit choqué de ce qu’il lui demande quand même,  Un petit sourire mesquin quand même, car il ne sait sourire que comme ça ce fou !

Mais, par chance le jeune homme possède ce que demande le Momento ! Il va pas pleurer car il n’avait pas ça dans sa boutique, faut pas abuser non plus, ce n’est pas le genre de la maison quand même. Approchant pour regarde curieux de voir cette boite de jeu de corde, après tout il faut que tout soit de qualité pour son petit sucre ! Bien qu’il n’y connaisse pas grand-chose quand même, eh oui le grand Elysion n’est pas non plus un pro là-dedans.

Aux festivités du port ? Les fêtes de Regalo ne sont pas du tout ce qui occupe l’homme, non mais il n’a pas que ça à faire. Surtout qu’il veut plus voir cette ville cramé que faire la fête, cela serait tellement beau quand même… Bah oui quoi ! Ca ne pourrait pas cramer comme ça d’un coup ? Pouf plus de ville ? Bah non, c’est tenace ce truc. Pouffant un peu dans son coin quand même en mettant sa manche devant sa bouche quand même.

« Fufufu, on va dire que c’est compliqué, je ne suis pas vraiment d’ici ! »

Un petit sourire en coin, si tu savais petit que tu te trouve devant le grand chez Momento, tu aurais les même cheveux blanc tient. Enfin, il ne va pas non plus hurler sur tous les toits son statut, qui hurlerait ça ? Coucou je suis le chef des Momento et je veux tous vous tuer ! Non ce n’est pas trop le truc à faire quand même, enfin bon après on peut tenter une mission suicide ? Ouais, non !

« Et je vous rassure, je ne joue pas de la Harpe, c’est pour ma fille, qui est très talentueuse. Moi j’étais violon, mais cela fait fort longtemps que je n’ai pas jouer de ça… Le temps passe trop vite ! »

Un petit sourire toujours, à croire qu’il est bloqué sur cette fonction. Bien que c’est tant mieux quand même, car de mauvaise humeur l’albinos est toujours  très dangereux énervé. Penchant un peu la tête en fixant l’homme, puis regardant l’heure qui défile, comptant le temps du trajet pour rentrer, il sera tard… Cachons se petit soupir qui va être signe d’ennuie.

« J’ai raté mon heure du thé ! Alala, cela n’est pas sérieux ! Combien vous dois-je jeune blond ~ »

Fouillant dans sa poche pour trouver de quoi payer cet homme, un petit cadeau comme ça pour sa petite prisonnière, n’est-ce pas un papa trop gentil ? Un papa poule d’exception ! Oui bon, faut pas pousser non plus quand même, car aucun papa n’enferme sa fille dans sa chambre, dans une tour, très peu se tape un délire pareil… Enfin bref, l’homme fouille dans sa poche, et fait tomber une boite très importante pour lui, sur le coup il ne remarqua pas, surtout qu’elle c’est ouverte… Oh, c’est malencontreux ce qui vient d’arriver, affiche une mine un peu énervé sur le coup. Perdre une carte n’est pas non plus la meilleur des choses qui peut lui arriver, soupirant un peu. L’homme se baisse pour les ramasser, Elysion Momento perds des carte de l’arcane, une première ? C’est un humain, les erreurs arrive, il n’est pas non plus parfait comme il l’entend !

« C’est bien le moment… »

Oui c’est clair que ce n’est pas l’endroit de perdre des cartes comme ça, et surtout dans un lieu qu’il pense ne jamais revenir aussi… Au moins ça fera une bonne raison de revenir ? Sans plus !
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] EmptyMar 26 Aoû - 22:37

Le jeune homme ne comprit pas vraiment l’émoi provoqué par son évocation des festivités. Encore, il était tout à fait compréhensible qu’il n’eut pas envie de s’y joindre mais de là à en faire un sujet à raillerie, le blond restait perplexe. Il y avait quelque chose de drôle dans celle-ci ? Peut-être une nostalgie ou une chose y ressemblant. Quoi qu’il en était, le luthier se retrouvait incapable de dire si ce personnage en avait entendu parler ou si au contraire, c’était là la première fois. Il y avait quelque chose d’inexplicablement vicieux dans ce rire. Il était plutôt commun de rire et un rire nostalgique était au contraire censé pousser à la demande de précision mais ce n’était pas ça. Derrière cette manche, l’impression était ou autre comme celle d’un individu disposant d’un secret mais mourant au même instant de le dévoiler en aiguisant la curiosité de son interlocuteur. Ou encore, l’expression d’une personne venant de jouer une mauvaise farce. Dans ce cas, si celle-ci était liée aux festivités et que celui-ci se trouvait suffisamment loin pour ne pas en souffrir, les conséquences devaient êtres toutes particulières. Déjà, ce client était devenu un terroriste dans les yeux du jeune homme toujours plus perplexe. Mais il redescendait sur terre. Il n’était pas nouveau qu’il ait l’imagination fertile et il en avait plus que conscience. Un terroriste dans sa boutique à Regalo. Mais comment avait-il pu en venir jusqu’ici ? Il était rapide à monter sur ses grands chevaux mais au moins il y avait toujours une logique dans ses raisonnements. Là… C’était particulièrement tiré par les cheveux. Et s’il en restait à voir ce client comme ce qu’il était ? Ce rire avait beau avoir été sénile voir un peu dérangé, nécessitait-il une telle analyse ? Un client albinos tout à fait ordinaire dans une soirée tout à fait ordinaire. Voilà, rien de plus. Car Regalo était une ville portuaire paumée sur une île inintéressante peuplée de locaux parfois dérangés. Il n’avait pas besoin de s’exciter d’avantage il l’était déjà bien assez.

Suivait enfin l’explication rationnelle. On oubliait directement la partie sur ce qui pouvait être compliqué, ce n’était décidément pas une bonne chose pour les élucubrations assez aléatoire et fantaisiste du jeune Chealsey. Il fallait être précis, concret et ne pas faire d’écart. Bon, c’était mission impossible mais au moins, la seconde information causerait moins de remue ménage que la seconde car elle était plus fermée. Mais tout de même, on ne pouvait pas arrêter un bonne vieille habitude. La géographie complète de l’île restait un mystère pour l’anglais qui n’avait jusqu’ici pas prit la peine de s’y attarder. Il situait bien évidemment Regalo mais aussi Tradimento qu’il connaissait pour son port dans lequel il recevait quelques fois des livraisons. Pour ce qui était du reste, c’était flou… Quelles chances y avait-il qu’il vienne de Tradimento ? Mieux valait ne pas se ranger dans les stéréotypes. Ce n’était pas car il n’avait pas l’air d’avoir toute sa tête ou encore à cause de la façon dont il était vêtu qu’il venait nécessairement de cette ville. D’un autre côté, la question de la harpe relevait un certain standing. Il était effectivement aisé de ranger les instruments de musique en différentes catégories. Les cordes en général tels que les violons ou guitares étaient généralement des instruments populaires assez répandus alors que des instruments massif tels que les pianos ou les harpes demandaient non pas un meilleur entretien mais une meilleure qualité d’exposition. Le logis devait être chauffé et peu sujet à l’humidité. Il fallait aussi en avoir la place ce qui n’était pas vraiment le cas du blond. Si sa fille jouait de la harpe et que ce père donc venait en acheter des accessoires, une classe aisée était à prévoir. Cependant, le style vestimentaire n’en donnait pas vraiment l’impression et lui jouait d’un instrument populaire ? Certes, il était aussi transmis dans des bonnes familles mais cette autre thèse lui laissait penser au cas de la famille décomposer. Peut-être un père mis à la porte et tâchant de faire des cadeaux à sa fille sous l’oeil sévère de son ancienne épouse ? Non.. Il ne rirait probablement pas autant.

« Je vois. Ceci-dit, il n’est jamais trop tard pour reprendre. »


Il y avait une opposition étrange entre ces deux personnages. Il y avait tellement de sourires, tellement de bons mots mais un manque d’honnêteté un peu dérangeant. Mais bon, le sourire commercial, ça, le jeune homme savait faire. L’avantage en était qu’il pouvait coller à toutes les humeurs bien que lorsque l’ambiance devenait tendu, il pouvait paraître soit complètement incohérent soit légèrement stupide. Un nouvel élément vint s’ajouter au profil. L’heure du thé ? Qu’est-ce que… Le luthier espérait avoir définitivement chassé les anglais comme leurs traditions mais elles parvenaient toujours à lui revenir en pleine figure. La vérité était qu’à son grand regret, la culture n’était pas une chose qui restait sur place mais bien un élément sujet à l’importation et à l’exportation comme toute marchandise. Lui-même était ici devenu une importation britannique bien que ce ne fût pas pour son plus grand bonheur. Encore une fois il fallait subir, se montrer aimable et cacher ses crocs pour qu’on ne vienne pas les chercher car il y avait bel et bien des personnes suffisamment tordues pour chercher les ennuis auprès de personnes les fuyant. Le pire était que c’était loin d’être quelque chose de rare. L’anglais laissait à nouveau tomber ses déductions rocambolesque sur le personnage, il n’irait pas bien loin. Les vêtements ne collaient plus. Il avait les moyens d’investir dans ce genre de matériels et avait « l’heure du thé » bien minuté. Mais que faisait-il dans cette tenue ? Le blond renouvelait soudain la thèse du terroriste… NON. Il la chassait immédiatement, il était permis d’émettre des hypothèses mais celle-là était bonne pour la poubelle.

« Je vous aurais bien proposé un thé mais je n’ai malheureusement rien préparé étant donné le peu de clients en cette fin d’après-midi. Je serais cependant ravi de vous en servir un une autre fois. Cela fera vingt-cinq livres je vous prie. »


C’était là l’un des problèmes qui allait avec le fait de vivre sur une île. Tout était plus chère car demandait d’être acheminé depuis le continent pour la plupart. C’était quelque chose qui valait aussi pour les denrées alimentaires. En réponses, même les services devenaient peu accessibles car devant permettre d’acheter ces fameux produits tout droit venus du continent. Être appelé par un critère physique pouvait être rabaissant mais cela entrait dans la liste des fiertés qui ne pouvait pas être permises au travail. Au contraire, si c’était quelque chose de plus grave comme un client demandant qu’il se mette à genou pour acheter un article, il pouvait là gentiment le rediriger vers la sortie. Chealsey vit le client plonger sa main dans sa poche, certainement pour chercher de quoi régler. Un petit bruit ne passa pas inaperçu aux yeux du jeune homme qui réagit presque instantanément. Il avait fait tomber quelque chose ? Ce n’était pas son genre. Il regarda à ses pieds pour constater que le sol était aussi propre qu’au moment où il s’y était installé. Si le bruit ne venait pas de lui et qu’il n’y avait pas eu d’apparition d’un vent magique pour faire tomber quelque chose ailleurs, il ne restait pas énormément de solution. Le client semblait toujours concentré sur ses poches. Le luthier fît donc le tour du comptoir pour découvrir des cartes à jouer répandues sur le sol. Qui se baladait avec des jeux comme ceux-là dans ses poches ? Etait-il un diseur de bonne aventure. Lorsque le client sembla remarquer la chute et commença à se baisser pour ramasser, la réaction du blond fût à peu près immédiate. Il n’y avait pas grand chose d’autre à faire, il aurait été étrange de le regarder ramasser ses cartes à ne rien faire. Par ailleurs, si cela lui permettait de bouger, c’était une bonne chose. Après tout, une main occupée n’était pas encline à trembler.

« Attendez, je vais vous aider. »


Le jeune homme se baissait sur les cartes, visualisant la meilleure manière d’en ramasser un maximum sans en abimer. Il remarquait au même moment l’étrangeté du jeu. C’était un tarot composé uniquement d’atouts. A vue de nez, le blond ne pouvait pas statuer sur le fait qu’il étaient tous présents. Sa main se posa sur l’une d’entre elles sans particulièrement prêter attention lorsque tout disparu.

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La boutique comme le client il ne restait rien comme si tout avait été recouvert d’un voile blanc. Un instant, Chealsey eut l’impression qu’il était devenu aveugle en une fraction de secondes. Il tenta de saisir le comptoir à l’endroit où il aurait dû se situer sans résultat. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il avait pu se passer. Le client l’avait-il assommé lorsqu’il s’était baissé ? Etait-il dans les pommes ou mort tout simplement ? Alors était-ce là la vie après la mort ou au moins un endroit où son esprit irait se terrer en attendant que son corps ait finit de dépérir ? Il avait quelques difficultés à l’accepter d’autant plus qu’il n’aimait pas cet endroit. Ce blanc, ce vide irréel était bien trop semblable à celui qu’un rêve aurait encouru. Hors le luthier n’aimait décidément plus rêver si un jour il l’avait apprécié. Il recula d’un pas, puis fût éblouit par une lumière intense, l’impact rétinien l’assura d’une chose. Il n’était pas aveugle. Il sentait que derrière cette lumière il y avait quelque chose ou quelqu’un bien qu’il n’osa pas aller chercher plus loin, son avant bras plaqué devant ses yeux. Une voie s’éleva depuis la lumière, s’imposant dans ce vide terrifiant.

« Je suis la carte du soleil à l’envers et je souhaiterais nouer avec toi un contrat. »


Le jeune homme tenta de baisser le coude pour voir de qui il pouvait s’agir. C’était là en tous cas la première fois qu’il entendait cette voie qui semblait se vouloir calme et rassurante malgré l’envers de la situation. Le soleil si sa mémoire était bonne était une carte de tarot. Etaient-ce les cartes que portait ce client qui renfermaient une telle chose. Le luthier baissa soudainement son bras, affrontant la lumière éblouissante lui faisant plisser les yeux. Il ne savait pas de quoi il s’agissait mais les contrats, ce n’était pas une chose que le jeune homme appréciait. La personne qui proposerait un contrat le verrait toujours en sa faveur alors en accepter un revenait déjà à s’affirmer comme perdant dans cette affaire. Seulement, malgré l’aspect impressionnant de la chose, Chealsey avait déjà renoncé à bien trop de choses et cette journée était suffisamment ennuyeuse comme cela. Oui, cette chose pouvait probablement le tuer s’il refusait mais il n’était clairement pas d’humeur et dans sa fureur de l’instant, une chose passait par son esprit. Ce n’est pas un client, pas même une personne ? Très bien, on laisse tomber le masque et si je meurs, tant pis, il ne fallait pas me chauffer. Le blond prit un ton cynique. Quitte à jouer avec le feu, autant ne pas le faire à moitié ?

« Un contrat ? Vraiment ? Désolé mais je n’ai rien à céder ! Allez voir partout ailleurs, vous aurez plus de chance.»


Il ne fallait pas aller jusqu’à dire que l’anglais n’avait rien pour lui mais le principe était un peu le même. Il était clair à ce sujet, ce qu’il lui restait était particulièrement limité et pouvait tenir en une liste de course. Sa boutique, et une partie de lui au titre qu’une large part de son passé comme de son arbre généalogique ne lui appartenaient même plus. Il les avaient vendus à d’autres comme cette forme demandant un contrat. Le comble dans l’histoire était qu’à cette époque il ne désirait qu’une seule chose, partir loin. A présent, il ne voulait rien. Il n’avait pas tout ce dont il avait rêvé mais il n’avait quasiment aucune ambition. Trop d’argent serait problématique, il ne serait plus certain d’avoir une raison de se lever le matin. Il ne saurait pas quoi faire du pouvoir et sans parler des quêtes en amour qui étaient le cadet de ses soucis. Son âme aurait put être à vendre, il n’y accordait pas beaucoup de valeur mais il ne voulait rien en échange. La voie s’éleva à nouveau en réponse à sa réflexion.  

« Je t’ai choisi, non pas car tu es le premier mais car je sais tout de toi et je peux t’offrir la seule chose que tu désires. »


Il n’y avait dans cette voie aucun ton, aucun indice révélant une quelconque émotion. Chealsey pouvait le dire sans une moindre hésitation. Bien qu’elle put parler, cette chose n’avait rien d’humain. Une chose qui se cachait derrière cette lumière ou l’émettait. Si brillante qu’il ne pouvait la distinguer. Elle ne pouvait que lui rappeler cette discussion qu’il avait eut un jour au port de Tradimento avec Sumire. Encore une fois, il ne pouvait pas voir derrière ce soleil et il en était frustré car bien qu’habituellement il l’aurait ignoré, c’était là bien la dernière chose qu’il pouvait faire. Lorsque le jeune homme repensa à ce qu’il pouvait désirer, l’image du cauchemar de la nuit dernière lui revint, lui donnant un long frisson. Il y avait bien une chose qu’il aurait pu désirer mais qu’il serait impossible de lui donner en contre partie. Il voulait échapper à cette noyade, il voulait remonter à la surface, ne pas disparaître dans les eaux noires. Si cette chose disait vrai, était-ce là ce qu’elle lui proposait ? En avait-elle les moyens. Parmi le peu de choses dont le luthier disposait il était incapable de dire ce qu’il serait prêt à céder. Probablement tout. Son regard devint perplexe sans jamais distinguer d’avantage que cette lueur. Face à son silence, la voie reprit sans attendre.

« Je ne peux pas te sauver de cette noyade, mais je peux t’aider en te donnant une chose à laquelle t’accrocher. La seule contrepartie sera ce contrat. Si tu veux répètes après moi… »


Le jeune homme ferma les yeux. Comme toujours, il était très certainement perdant dans ce contrat mais c’était là une chose plus folle encore que le premier qu’il avait passé et il ne pouvait se résoudre qu’à l’accepter de nouveau. Cette fois, le choix semblait réellement lui être accordé et cela avait un aspect rassurant. Combien de fois dans sa vie avait-on le choix de faire quelque chose. Il savait bien qu’il fallait plus qu’un tour de magie pour le sortir de ces eaux mais s’il pouvait rester à la surface, le temps de peut-être trouver un moyen, ce serait plus qu’il n’aurait jamais pu avoir. Il prît une grande inspiration, il n’y avait plus à réfléchir, il n’aurait droit à aucun regret. Il prononça les mots indiqués dans un soupir semblable à un murmure.

----------
« Trapassami della tua Luce. »


Lorsqu’il rouvrit les yeux, son regard était dirigé vers l'endroit où se situait précédemment le tas de cartes. sur le sol devant son comptoir. Dans un sursaut, il retira brusquement sa main comme si celle-ci venait d’être brulée. Son regard se fixa un instant. Ce n’était qu’un rêve ? Une illusion, il avait perdu connaissance ? Ici rien ne semblait avoir changé. Le client était toujours présent. Il n’avait absolument aucun moyen d’expliquer ce qu’il s’était produit. Etait-il réellement en train de devenir fou ? Ca ne pouvait être que cela n’est-ce pas ? Il releva son visage désorienté vers celui du client, ses mains encore tremblantes. Pour quel cinglé devait-il le prendre.
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MessageSujet: Re: Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion] EmptySam 6 Sep - 4:08

Une chance insolente ? Oui c’est sur le vieux en possède une parfois, c’est comme si le destin adore jouer en sa faveur. Bien qu’il aime le contrôler avec sa fille aussi. Pourtant le temps n’aime pas Elysion, se baisser pour ramasser ses cartes, ça fait maaaaal ! Bien qu’en fait ce soit juste de la comédie, il a juste la flemme. Bien que ce paquet commence enfin par s’épurer un peu, tant mieux… Quand il aura tout, il détruira Regalo… Un sourire tout petit se dessine sur son visage à l’idée de terminé enfin cette quête… Quand Regalo sera mort, le monde sera à lui… Mais pour le moment, c’est juste chez un Luthier qu’il se trouve à regarder la tête blonde ramasser des cartes à jouer.

Pourtant d’un coup net, au moment où il ne tient qu’une seule carte, le jeune homme blond ne bouge plus du tout. Comme un coup sec ? Il reboot le système ou bien quoi ? Le vieux s’accroupit et passe sa main devant ses yeux… Sa marque à lui commence à lui faire mal au dos… Oh…ooooh ? Un petit sourire se dessine sur son visage, est-ce possible ? Oui c’est possible ! OUI ! OUI !

Un grand sourire large se dessine sur la face du chef Tradimento, le soleil à l’envers ! Le soleil vient parmi eux ! Il l’a trouvé, il a trouvé son partenaire ! Bien que, pour le moment ce n’était pas prévus de ramener un membre. Un sourire qui reste, le vieux se lève et ferme la boutique devant les voisins sûrement perplexe, peu importe du regard, le jeune vieux décide maintenant. Revenant devant l’homme avec entre deux un thé fait main, car il a fouillé pour en avoir. Assis sur le comptoir, un sourire sur les lèvres, balançant ses jambes comme un gosse, c’est sûr que c’est excitant là !

Puis le revoilà parmi les vivants, il a tenue ! IL A TENU ! Haaaaaan ! le soleil fait son entrer en ce jour ! C’est magnifique super ! YAHOU ! Un sourire moins menaçant se dessine sur la tête d’Elysion. Il a ramassé les autres cartes, après tout faut pas que ça traine c’est petites bêtes là ! Il semble perdu, le pauvre petit soleil, après tout, il ne doit pas connaitre ça… Un petit rire se fait entendre, Elysion retient toi un peu !

« Welcome to the home~ Fufufu ! »

Ce fameux bruit très peu rassurant connu du chef Tradimento, le chef semble tellement ravis, c’est pire qu’un jour de macaron gratuit là. Un regard qui est devenu presque plus pesant que ce dernier… Il est devenu un pion, un pion qu’il faut garder, mais que fait cette carte… ? Pour le moment, il faut vérifier que le pion ne tombe pas dans les bras de la mort.

« Tu vas t’évanouir dans peu de temps, alors bonne nuit ~ »

Un petit sourire mignon, un petit coucou, il va devoir le porter sur son dos ? Non, il va faire appel à une voiture, mais combien de temps va durer son sommeil à celui-là ? Le dernier a duré un bon moment… Un soupir ce fait entendre… Mais peu importe, le soleil est dans la place !

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Le voyage est long mais enfin fini, le voilà devant sa petite nouvelle pièce à jouet, le vieux c’est changer entre deux, car il faut être présentable devant cette petite carte. Un vêtement plus noble, un macaron en bouche, il sourit en fixant sa proie, tu passe pour un pervers là…. Il ne bouge pas, et lit un bouquin le temps d’attendre quand même, après tout, autant être le premier qu’il voit à son réveil, sinon le pauvre quoi !
[HRP : Je me suis permise de faire bouger le Rp chez Moi XD Etant donner que les cartes font évanouir leur possesseur après le pacte passé =3]
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Coucou, tu veux voir ma carte ? [pv: Elysion]

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