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Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle]

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Chealsey Hawkwood - Sole
Il Sole
Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyDim 22 Juin - 22:01

Il est loin d’être atypique pour plusieurs cultures de se rencontrer brusquement. A vrai dire, ce serait même un phénomène naturel et chaque personne visitant un pays étranger n’aura de cesse de remarquer ces petits détails qui font que « ce n’est pas chez nous ». Aussi cette habitude qu’avait prise Chealsey de proposé du thé à ses clients et autres personnes passant par sa boutique n’était que le résultat de ce qu’il avait vu pendant toute sa jeunesse. Son père faisait ainsi et bien sûr, cette demande de pure courtoisie n’était presque jamais acceptée. Peu de temps, une conscience qu’il serait plus mal élevé encore que d’accepter l’invitation, autant de facteur qui faisaient que ce geste était devenu aussi mécanique et peu contraignant qu’une poignée de main. Seulement, s’il en était ainsi à Londres, cette manie avait ici très vite souffert de ce choc des cultures. Effectivement, ce fût une chose que le jeune homme peina à réaliser avant qu’il ne soit trop tard. La culture Italienne était bien différente de la culture londonienne et ce point-là était essentiel.

En Italie, ou du moins à Regalo, les personnes acceptaient ces invitations de courtoisie. Dès lors, il était impossible pour l’anglais de revenir sur ses mots. Au commencement, ce ne fût que quelques tasses et bientôt une réelle partie du budget finit par être déboursée dans le thé. Les personnes venaient boire du thé fréquemment. Après tout, on ne pouvait pas dire de ce thé qu’il était mauvais car bien au contraire, la mère de Chealsey ayant été très friante de ce genre de boissons dès son jeune âge, il était paru évident que ne pouvant pas débourser d’argent dans des domestiques, ne serait-ce que le jeune homme serait capable dans préparer correctement. Cette situation n’alla pas sans évoluer et bientôt, prit une tournure tout à fait inattendue. Le blond avait commencé à émerger dans Regalo, non pas pour son atelier et son artisanat mais bien pour son thé. Cette habitude de pure politesse s’était transformée en véritable objet de marketing. Allez savoir comment l’enseigne « luthier Hawkwood » S’était transformé en dernier lieu convivial à la mode. Malgré cela, ce ne fût pas quelque chose de mauvais pour la boutique. Elle commençait à gagner en notoriété tout comme son gérant.

Les personnes venant découvrir le thé en venaient par conséquent à découvrir la boutique en elle-même et déjà malgré les dépenses liées au thé, le chiffre d’affaire augmentait progressivement alors qu’il stagnait depuis plusieurs mois. Ce n’était peut-être qu’un effet de mode mais Chealsey décida de saisir cette occasion qui semblait tomber du ciel. Ne pouvant se permettre de continuer à nourrir autant de personnes gratuitement, il fît un peu de place dans la boutique et installa deux tables près de la vitrine avec quelques sièges. Les thés étaient désormais payants. N’ignorant pour autant pas l’image de proximité que lui avaient conférées ses démarches de politesses, il garda en mémoire d’offrir le thé de temps à autres à de nouveaux arrivants comme à des habitués et de garder des prix bas par la même occasion.

Voilà deux semaines que ce système avait commencé et la démarche générale semblait particulièrement bien marcher. Ce n’était que le début de la journée et mis à part les habitués du matin, les autres s’étaient mis en tête de respecter une pseudo tradition anglaise du « tea time » et donc de venir d’avantage en milieu d’après-midi. Parmi ces habituées du matin, deux jeunes filles devant être en dessous de la vingtaine s’étant  mis en tête qu’il était plus amusant de venir prendre le thé au comptoir avec le propriétaire. Dans ce cas précis pour un marchand aussi bon que Chealsey, il n’y avait pas des centaines de solutions, jouer le jeu et continuer sur sa lancée avec un sourire aux lèvres.

« Chealsey, tu devrais rajouter des gâteaux sur ton menu, tu gagnerais des clients. » « Je ne voudrais pas décevoir vos palais. Je suis bien mauvais cuisiner. » « De toute façon, ce n’est pas si grave, tu n’as besoin d’aucune autre cliente si tu nous as nous n’est-ce pas ? » « Il est vrai je suis comblé de pouvoir chaque matin être entouré de si belles charmantes jeunes femmes. » Les deux concernées se mirent à glousser. « Chealsey ! Charmeur ! »

Exagéré ? Complètement ridicule et farfelu ? Il fallait croire que l’accent anglais aidait dans bien des domaines. Conserver sa clientèle de la sorte ne posait aucun problème au gérant, ce n’était au final rien de plus que du dialogue même s’il ne pouvait s’empêcher de ses méfier de ces deux groupies clientes qui continuaient de progresser sur le comptoir.
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Kyrielle - La Luna
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyLun 30 Juin - 22:57

Aujourd'hui, la demoiselle devait se rendre dans un endroit où elle n'aurait jamais songé mettre les pieds. D'ailleurs, elle n'était même pas vraiment au courant qu'il y avait ce genre de boutique à Régalo. Disons qu'elle n'était jamais passée devant, ou alors n'avait vraiment pas fait attention. Sur le principe, cela ne la concerne même pas. En même temps, quand on ne joue pas d'un instrument et qu'on a jamais vraiment projeté de s'y mettre, pas de raison d'y mettre les pieds. Sauf si c'est pour faire un cadeau, mais là n'est pas la question. Elle devait s'y rendre c'est tout. Pourquoi ? Oh disons qu'un petit service à rendre. Ou. Oui, on peut le dire, son patron qu'elle connaissait maintenant plutôt bien après son séjour en Angleterre avec ce dernier, semblait prendre un malin plaisir à la faire venir pour un rien dans son laboratoire, même si c'était juste pour l'envoyer chercher un bêtise. Refuser ? Non seulement c'est son chef, mais le bras droit de l'Arcana. Oui rien que ça. Mais en prime cet homme connaissait son secret et aimait bien la faire marcher en jouant avec ce dernier, même si depuis la jeune fille ne devait plus vraiment craindre qu'il la dénonce... Enfin je crois ? Même le meilleur dans tout ça c'était peut-être que la demoiselle ne semblait même pas prendre tout ça comme une corvée. Enfin un peu, elle se serait bien passé de faire un allé retour en ville là tout de suite mais bon... Si ça pouvait lui faire plaisir. Sur le principe la demoiselle trouvait le moyen de se dire qu'elle était contente de lui faire plaisir. Même si cela signifiait juste aller chercher une archet de violoncelle. Le dernier commençait a être un peu usé, il semblerait qu'il soit venu la dernière fois pour savoir quel modèle lui conviendrait le mieux etc. Avant de passer commande. Ainsi, elle jouait les livreuse tout simplement. Jamais elle ne l'aurait imaginer en train de jouer d'un instrument, Kyrielle se surprenait même à songer vouloir le voir y jouer. Mais va lui demander ça... Se contentant de de ça pour l'instant, la brune regarda l'adresse indiqué sur un petit bout de papier, levant alors la tête pour chercher un panneau pour se repérer. Tournant encore deux fois avant de se retrouver face à la fameuse boutique.

S'arrêtant un bref instant devant, la jeune fille regarda distraitement la vitrine. Sans d'avantage s'attarder, de toute façon elle n'y connaissait absolument rien, l'Anglaise entra sans trop se poser de question. Tout aurait pût se passer simplement, c'est à dire rentrer. Dire pourquoi on était venu. Attendre qu'on rapporte ce qui est demandé et repartir vite fait bien fait avec l'achat sous le bras. Mais non. En fait, on a dire que la première chose qui l'a fit tiquer, ce fût l'accent Anglais présent dans cette salle. Si seulement elle avait été un peu plus attentive l'Anglaise aurait pût remarquer le nom sur l'enseigne dehors... Il lui suffit désormais de relever la tête pour se rendre compte que la voix Anglophone appartient à quelqu'un qu'elle connaît. C'est maintenant la troisième fois qu'ils se croisent. Décidément, en même temps Regalo n'est pas une ville particulièrement grande faut pas s'étonner.  Mais bon, il faut le faire pour croiser autant de fois une personne qu'on n'apprécie pas particulièrement. S'avançant jusqu'au comptoir, sa tête se tourna alors vers le blond qui était eh bien. Visiblement très bien entouré hein. S'accoudant, d'une oreille distraite elle pouvait entendre ce qui se disait et... En fait elle avait l'impression que c'était une scène ridicule qu'on jouait devant elle. Surtout que du peu qu'elle avait vu Chealsey ne semblait pas du genre à prendre plaisir à ce genre de drague un peu idiote et superficiel... Après faire semblant d'y prendre plaisir, cela semblait être dans ses cordes, du moins ça ne l'étonnerait pas.  Attendant quelques secondes, à le regarder du coin de l’œil, la jeune fille finit par se racler la gorge avant de dire à la personne quelle connaissait bien. Essayant de paraître la plus neutre possible, ne voulant pas faire d'accrochage une nouvelle fois avec lui ici. Elle n'était pas venue pour ça...

- Hm. Bonjour, je suis venue chercher une commande pour Jolly de l'Arcana Famiglia.

Raah. Pourquoi sa voix déraillait toujours lorsqu'elle parlait de lui ? Se reprenant comme elle pût, son regard ne pût s'empêcher de se poser sur les filles à ses côtés. Ça fait quand même celui qui prend du bon temps pendant ses heures de travail... On pouvait largement douter que les deux filles soient là pour les instruments ou même pour quelque chose ayant un simple rapport avec la musique. Le charme du bel Anglais blond certainement... Attendant qu'il daigne bouger ou non. Elle ajouta tout de même en Anglais.

- Eh bien... Maintenant le mystère de ta profession est résolu.

Ce n'était même pas dit sur un ton de défi ou autre, juste une constatation. En fait, les deux jeunes gens semblaient en apprendre à chaque fois un peu plus l'un sur l'autre. Sans pour autant trop savoir... Ne sachant même pas que les deux avaient certainement un bon nombres de points commun cachés derrière cette relation assez tendue. Reste à savoir comment cela allait se passer... Il était clair qu'elle n'était pas à son avantage, il est sur ton territoire...

Mais pour une fois. Contrairement aux précédentes rencontre, la jeune fille n'était pas aussi lourdement armée, ne donnant alors pas l'impression qu'elle partait en guerre quelque part. Non. Elle était en mode civil même on peut dire. Juste son éternel pistolet chargé caché sous sa jupe. Sortir sans ce dernier, ce serait comme sortir nue en fait pour elle. Peut-être que cette fois il ne se moquerait pas de son boulot.. ? Bof. Allez savoir, elle était un peu prête à tout avec lui pour être franche...

[Voilà comme promis je l'ai ait avant cette histoire de Japan Expo è_é /sbaf/]
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyMar 1 Juil - 2:51

Avec le temps et les clients, Chealsey aurait presque pu dire qu’il avait développé une passion pour le commerce et le marketing. Après tout, il commençait tout juste à en comprendre les ficelles et la boutique de Regalo était bien sur la première (et pour l’instant) la seule qu’il ait ouverte. Voyez par exemple les deux filles agglutinées sur le comptoir. Bien qu’elles ne consommaient pas énormément, elles trouvaient leur propre utilité. Dans un premier temps, si on les étudiait  de plus près, on pouvait observer que pour une bonne partie du sexe opposé, elles n’étaient pas dénuées d’intérêt. Après tout, quelques rondeurs bien placées suffisaient souvent bien que leurs visages furent plutôt banals. Malgré qu’il manquait un cerveau petit quelque chose dans le crâne, c’était bien suffisant pour épater la galerie auprès de types ne pouvant que regarder car mariés ou désespérés. Dans un second temps et c’est une chose que l’anglais avait pu remarquer dès leur première venue, elles n’étaient pas du genre à garder leurs langues dans leurs poches et ce quitte à dire des énormités culturelles. Autrement dit, il était quasiment impossible qu’elles ne soient aussi causantes qu’avec le luthier. En vue leur fréquence de venue, qu’elles se multiplient à l’avenir n’aurait rien de surprenant. Certains auraient pu s’offusquer de cette approche du commerce et pourtant. Elle n’avait rien de monstrueux ou encore d’inhabituel. Il était à vrai dire du devoir de tout commerçant pour voir son commerce prospérer d’user de tous les outils qui étaient à sa disposition et il se trouvait qu’un client était bel et bien un outil et que les remords n’étaient pas une chose qui étouffait souvent le blond.

Cependant, connaître ses outils de marketing comme ses points forts n’était jamais suffisant et il fallait aussi savoir identifier les risques pour la prospérité de la boutique. Cela pouvait être un magasin avec la même spécialité ouvrant à la porte d’â côté, un individu suspect rodant devant la boutique ou encore une fille dénommée Kyrielle qui venait de faire son apparition. Ainsi bien dans la fraction de seconde où le jeune homme tourna la tête pour confirmer son identification vocale, dissimuler l’incompréhension et le choc en sourire bienveillant ne fût pas une mince affaire mais le décor l’encourageait car cet endroit était principalement CELUI où il ne fallait pas s’éloigner du personnage et ce peu importe les clients. D’une certaine façon, le jeune homme fût rassuré de voir que son problème ne venait pas en son propre nom. Après tout, avoir la musique en commun ne lui aurait décidemment pas plus alors que leurs origines étaient déjà bien suffisantes. Le luthier saisit en se penchant légèrement la longue et précieuse boîte de bois renfermant l’objet de la commande. Tout avait déjà été réglé. Le client aurait par ailleurs pu partir avec mais il avait fallu changer le crin qui ne convenait pas pour un autre qui n’était pas en stock. L’opération était simple mais il avait fallu commander et donc attendre. Pour son plus grand bonheur, l’anglais ne put s’empêcher de remarquer une chose. Ce que faisait Kyrielle ici n’était pas bien différent des travaux que devraient accomplir des domestiques dans une grande demeure. Alors oui, c’était drôle et s’empêcher de faire une remarque dessus était difficile. Il fallait que ce soit de l’implicite mais aussi que la concernée puisse comprendre sinon le plaisir n’était pas là. Le blond posa délicatement la boite vernie sur le comptoir alors que les deux filles réduites au silence par cette clientèle bien qu’elles continuèrent de chuchoter s’écartèrent pour laisser un accès. Oh, habituellement Chealsey aurait fait le tour pour donner en main propre l’objet mais c’était bien évidemment une situation exceptionnelle.

« Vous direz à monsieur que c’était un plaisir que de faire affaire ensemble. »


Accompagnée d’un sourire, cette remarque semblait tout à fait ordinaire et commerciale sauf dans le cas où l’on connaissait le langage que ces deux-là commençaient déjà à partager. Certes, il y allait peut-être un peu fort alors que la précédente déclaration n’avait en rien sonné comme une agression mais il fallait croire que ça relevait du reflexe et de la protection du territoire. Elle était chez lui et jusque-là elle n’avait pas manqué une occasion de le faire tourner en bourrique et de sous-entendre des choses et d’autres toutes aussi peu plaisantes les unes que les autres. Si elle comprenait qu’elle pouvait maintenant disposer, ce serait pour le mieux. Mais il fallait croire qu’elle en avait décidé autrement et que Chealsey n’avait pas fini de s’en sentir agressé. Lorsqu’elle passa en anglais, il comprit qu’il fallait faire vite. Chaque seconde qu’elle passait ici serait défavorable à son commerce. La première manœuvre pour parer cette attaque était de ne pas la suivre sur ce terrain qu’était l’anglais. Il devait absolument montrer qu’il n’avait rien à cacher pour avoir la confiance de ses clients. Si elle voulait faire couler sa boutique, ce ne serait pas aujourd’hui. Les comptes de ce que l’un savait sur l’autre étaient remis à zéro, c’était une situation de crise. Elle lui échappa plus tôt que prévu alors qu’une des deux godiches s’exclama, fière de sa déduction farfelue.

« Mais c’est de l’anglais ?! C’est de l’anglais non ? Vous êtes frères et sœurs ? Vous vous ressemblez pas vraiment.»

Oui, stupide, irrationnel, vexant, il y avait beaucoup à dire sur cette pensée. Le problème le plus important pour gérer cette situation était donc bien qu’il n’y avait pas que deux acteurs mais quatre dont deux seraient prêtes à sortir toutes les âneries qui leur passeraient par la tête. Cela faisait donc trois têtes impossibles à contrôler pour une situation impossible à gérer et qui serait vouée à empirer. Tout de même, Chealsey commençait à réaliser le niveau inespéré auquel s’élevaient ces deux filles pour aller jusqu’à croire que sous prétexte que deux anglais se connaissant vivent dans la même ville, ils sont frères et sœurs. Par ailleurs, si le jeune homme avait effectivement un jour eut une petite sœur, elle serait bien mieux élevée, ça ne faisait aucun doute à ses yeux. Le blond tenta de rattraper du mieux qu’il pouvait.

« Pas tout à fait en fait nous ne nous sommes que récemment rencontrés. »


Il n’eut pas le temps de rajouter quelque chose que la stupidité fît un bond en avant. Dans ce cas précis, ce bond n’avait rien de petit… Bien au contraire. Le marketing se retournait brutalement contre le promoteur. C’était décidé, plus jamais de thé gratuit pour ces deux-là. Elles l’avaient assassiné en huit secondes.

« Deux anglais qui se retrouvent ici ! Ca fait chaud au cœur et je dis qu’il faut fêter ça. Restez et prenez un thé, n’êtes-vous pas émue de retrouver un de vos compatriotes ? »



C’était vraiment du lourd et pour les coups, Chealsey ne serait pas le seul à en souffrir bien que chaque mot vint lui marteler la poitrine. Si la vérité venait de la bouche des enfants, alors nécessairement, la connerie venait de celle des adultes. Le jeune homme fixa Kyrielle, attendant sa réaction et espérant une chose simple, qu’elle ne voulait pas l’emmerder à ce point.
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyMer 9 Juil - 21:11

Elle était juste là pour un allé retour. Prendre une commande, les marques de politesses, et voilà le tour est joué. Oh oui certainement. Enfin, du moins en partant du principe qu'elle ne fasse pas de mauvaises -ou drôles- de rencontres en cours de route hein. Disons qu'elle avait quoi comme chance de croiser ce genre d'individu à Regalo ? Oh, assez peu oui oui.. Enfin. Si on oublie le fait qu'il y a un seul et unique Anglophone qu'elle connaît tient justement la boutique qui lui sert de destination. Pas de chance hein ? C'est sûr, il n'y a pas trente-six milles Luthier dans une si petite ville, il est donc forcée qu'il tienne la seule et l'unique. Comme par hasard hein... Elle ne le remarqua qu'une fois à l'intérieur. De toute façon il était trop tard pour elle de faire marche arrière. Elle avait promis à Jolly de venir prendre sa commande elle le ferait c'est tout... De toute façon, la demoiselle ne se voyait pas du tout revenir les mains vide et balancer une excuse pourris pour justifier ce fait. De un il serait pas des plus ravis et pourrait certainement lui faire une vengeance débile quelconque. Et de deux... Eh bien... Non en fait, le simple fait qu'il puisse ne pas être content était quelque chose de suffisant pour elle pour ne pas vouloir revenir sans rien. Tant pis. De toute façon elle était rentrée autant faire avec. Parlant simplement poliment sans trop en faire. De toute façon cela ne le ferait guère selon elle. Kyrielle attendit donc qu'il lui donne sa fameuse commande. Le voyant disparaître de son champ de vision un bref instant, il lui tandis l'objet de sa commande non sans lui sortir une phrase des plus bateaux à transmettre à « Monsieur. ». A cet instant la jeune fille eut comme un tilt, un moment de vide total. Le regardant juste. Comme si seuls eux étaient capable de comprendre ce que l'un et l'autre pensait. Il y avait de jolies phrases, mais au fond, c'était une invitation à vite partir et surtout une tentative de s'ignorer le plus possible. Mais visiblement, on en avait après eux aujourd'hui... A croire que rien ne se passe comme prévu avec Chealsey.

Alors qu'elle s'apprêtait à partir sans rien ajouter. Pour une fois que cela allait s'arrêter là, que ni l'un ni l'autre ne cherchait à titiller d'avantage la personne en face pour le pousser à répliquer ou prouver qu'on a raison pour x raisons. Eh non ! Les deux pimbêches de tout à l'heure vous voyez ? Ce genre de femme que Kyrielle a du mal à encadrer, ne pensant bien souvent pas comme elles, cela fait souvent de accrochage. Ou plutôt, disons qu'elle évitait de traîner trop souvent avec elle, ne cherchant même pas à les connaître d'avantages, peut-être à tort parfois. Mais aujourd'hui était une nouvelle preuve pour elle de pourquoi elle ne restait pas avec... Qu'est-ce que ça manque de cellule grise franchement. C'est possible d'attirer les hommes juste en ayant un beau cul et étant niaise à souhait.. ? Ah... Oui. En effet, cela peut en attirer beaucoup je n'ai rien dis, c'est certainement moins prise de tête pour eux... De quoi je parle ? Mais voyons, y avait que elles pour souligner qu'ils étaient tous deux Anglais. Non sans blague, elle ne l'avait pas remarqué... Et suggérer qu'ils étaient frères et sœur. Arrachant une mine dépité à notre demoiselle, son regard se tourna vers justement, son fameux « frère »... Sa tête était très certainement tout aussi amusante en fait... Avant même qu'elle ne songe à souligner leurs opposition total d'un point de vue physique, la bonne femme ce fit la remarque toute seule. Eh ben... C'est long à la détente... Silencieuse, elle eut droit à Chealsey qui tenta de mettre la situation au clair. Enfin.. Mouais. Il disait juste qu'ils n'étaient pas frère et sœur et c'est tout en fait. Rien de plus. Pas besoin de s'étaler sur le sujet remarque. Soufflant, se disant que la bêtise était passé, elle ne pût faire un pas que voilà l'autre qui fait des siennes. Ajoutant qu'ils étaient Anglais. Donc. Logique de fille pas intelligente, des amis, des fans de thé, qu'ils doivent en boire souvent ensemble. Non mais. Stop les filles ! Ouvrant la bouche après un instant de bug, elle tenta d'en placer une. Revenant à l'Italien.

- … Il y a méprise. Je do-

Et non. Même pas moyen de terminer sa phrase en fait. Puisqu'elle fût rapidement tirée par le bras par une des filles. Rattrapant presque de justesse son articles du jour. Oh ! Un peu de délicatesse c'est fragile et même pas à elle en prime... Plantée de force devant le blond, ce dernier se retrouva d'office avec une tasse de thé entre les mains, la sienne ne tarderait certainement pas à arriver. La deuxième s'accrocha au bras du beau blond qui devait certainement lui plaire un peu hein, avant de s'empresser de demander d'une voix enjouée. Digne d'une enfant...

- Vous venez du même coin ? Je suis certaine que vous vous connaissez depuis longtemps. C'est si beau de voir une telle solidarité entre deux personnes du même pays. Cela doit être moins dur pour vous d'être en Italie non ?

Son regard se tourna vers le jeune homme. Oh oui le pauvre... Il était tellement ravis de savoir qu'il y a une autre Anglaise en ville, pour cela qu'ils se parlent souvent de leurs terre d'origine ensemble ! Hein... Pas moyen d'en placer une, horrible. Impossible de se faire comprendre. Elles bougent trop, elles parlent trop. Et pour le coup, je pense qu'elle ne pouvait être que du même avis du blond. Ce qui n'était pas une mince à faire. N'arrivant même pas à contredire ou même à s’éclipser, sans cesse interrompue, ou alors retenue par le bras... Les voilà avec deux pots de colles génial. Elle ne pût s'empêcher de souffler en Anglais.

- Clientes intéressantes que voilà. On dirait qu'il y a de l'ambiance ici. J'espère qu'elles t'achètent quelque chose en partant.

Posant son regard sombre sur Chealsey, notre pauvre Anglaise dépitée faisait en ce moment part eh bien.. Du fait qu'elles étaient vraiment exaspérantes à poser tant de questions... Aucune gêne... Et on ose dire à elle qu'elle n'est pas bien éduquée ? De son point de vu il y a bien pire... D'ailleurs sa dernière phrase était réellement pensée.. Ce serait une blague qu'elles ne soient que de passages vraiment. Et le pire c'est qu'elle ne serait pas surprise que ce soit le cas.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyLun 14 Juil - 0:16

Calculer une situation, ses issues, ses possibilités ainsi que ses conséquences n’était pas une chose donnée à tous. Il y avait de nombreux facteurs à prendre en compte. Autant de simples détails rendant toujours la tache moins accessible au grand publique. Malgré tout, il y avait toujours moyen de prévoir certaines situations. C’était à cela que l’on reconnaissait les talentueux diplomates comme les grands escrocs. Deux catégories sociales particulièrement peu respectée de la majorité dans laquelle ne s’inscrivait pas tout à fait Chealsey. A sa façon et sans bien le reconnaître il admirait ces personnes sachant contrôler certains aspects de leur vie. Après tout, tout ce qu’il aurait manqué au jeune homme pour disposer d’une vie plus agréable aurait été ce peu de contrôle. Ayant mis du temps à découvrir de cet élément, il le prenait aujourd’hui très au sérieux. Aussi, il ne pouvait que faire un parallèle liant sa situation à celle de ces escrocs et de ces diplomates. La stratégie pourrait avec un peu de chance être appliquée dans cette situation sans trop faire de misères car il était possible de contrôler une foule avec la bonne méthode. Ce n’était là qu’un effet agrandit de l’usage de l’escroc. L’escroc s’assurait auprès de son publique de plusieurs façon, dans un premier temps, ils fixait l’attention de sa ou ses victimes sur un leurre. Un bouc émissaire sacrifié aux regards pour laisser le reste se produire. Par la suite, il ne fallait pas laisser l’opportunité au publique de réfléchir et inonder son esprit de ses propres idées. Une pensée suffisamment simple pour que tous puissent la comprendre mais aussi suffisamment complexe pour que les gens s’y intéressent. Dans le cas du politicien, l’effet de masse faisait de reste. Quelques complices étaient préférables mais le blond ne pouvait pas s’offrir ce luxe dans une situation pareille. Ce n’était certainement pas Kyrielle qui le soutiendrait sur cette route bien que sa prétention d’être gênée fût plutôt réaliste. Malgré tout, il n’avait pas une foule en face de lui ni une personne seule et il devait s’attendre à faire face à une certaine résistance face à se bourrage de crâne d’au moins une personne toute désignée. Les deux autres n’étant pas si différent des moutons cachés dans le publique lors d’un grand discours acclamant pour produire plus de bruits que leurs voisins sans bien écouter.

Lorsque l’un des deux moutons vint s’accrocher à son bras il sentit le début de l’opération. Il avait veillé à garder une certaine distance entre ces deux filles afin qu’elles non pas qu’elles ne se fassent pas de fausse idées certes. La manoeuvre basique était bien qu’elles souhaitent hanter cette boutique se raccrochant désespérément à un rêve vain. Bien évidemment, c’était la plus insistante des deux qui accrochait son bras. Elle avait plus d’une fois tenté de joindre leurs mains sur le comptoir. Chose que l’anglais était parvenu à esquiver plus d’une fois. A cet instant elle franchissait toutes les limites. Alors non seulement attendait-on de lui qu’il boive une substance qu’il n’avait jamais aimé mais en plus franchissait-on toutes les limites tactiles qui étaient imposées d’office par le blond. A nouveau, une supposition exaspérante et sans queue ni tête d’un des deux moutons puis enfin Kyrielle empirant potentiellement la situation en reparlant anglais. Il n’y eut pas une seconde de trop à compté du moment où Chealsey eut la tasse entre les mains. Plus rien mis à part l’action ne comptait plus.

Première étape : (Marquer un temps pour déclencher l’attention.) La tasse échappait étrangement, tout à fait par hasard, un très malheureux hasard des mains du luthier qui en rattrapait ce qu’il pouvait laissant un quart du récipient se renverser sur la surface en bois. La cliente qui jusque-là s’agrippait à son bras s’écarta d’un bonds pour laisser pleine maîtrise de son corps au luthier qui posa délicatement la tasse sur le comptoir, sa main droite gouttant doucement du thé qui venait de se renverser ne dépassant bien évidemment pas. La cliente à sa droite commença à paniquer imaginant le thé bouillant traverser les gants fin et abimant ainsi les précieux doigts du luthier.

«  Ca va ? Vous ne vous êtes pas brulé ?! »


Deuxième étape: (Fixer l’attention sur un personnage précis.) Le commerçant sourit et commença à tirer le bout de chacun des doigts jusqu’à avoir extrait l’une de ses mains trop délicates pour un pur artisan, celles d’un violoniste. Puis, doucement, il vint récolter avec la seconde phalange de son indexe une goutte de thé sur le bords de la dite tasse s’apprêtant à aller rejoindre le fonds de la soucoupe. Enfin, il vint porter ce doigt délicatement au bout de ses lèvres dans un geste ne manquant pas de sensualité avant de regarder la cliente à sa gauche avec un sourire pouvant difficilement être considéré comme commerçant. La concernée rougit instantanément devant la situation ce qui fit sourire le jeune homme de plus belle.

Troisième étape: (insuffler un discours ni trop simple, ni trop complexe.) Après un temps de pause, le blond détourna le regard en conservant son sourire, passa sa main sous le comptoir pour attraper un torchon. Puis commença à essuyer adressant son regard et ses yeux non seulement à sa voisine de gauche mais aussi aux deux autres spectatrices.

« Ce n’est rien. Il est cependant dommage de gâcher un thé de cette façon. On ne peut rien vous cacher. Il est vrai que pour ma part, je suis arrivé à Regalo il y a moins d’un ans et rencontrer une personne comme Kyrielle, partageant mes origines s’est trouvé être très rassurant lorsque je peux contempler la façon dont elle s’est accoutumée à cet île, je ne peux m’empêcher de lui vouer une grande admiration. »


Le jeune homme posa une tasse de thé en face de Kyrielle fixant ses yeux et ne les quittant pas un instant. Puis, rangeant le torchon et enlevant son deuxième gant pour rétablir la symétrie, il rajouta avec humour.

« Après tout, je ne suis encore qu’un touriste. »


Suffisamment vite, la cliente située à la gauche de Chealsey se rapprocha de son amie l’air gênée. Dans la manoeuvre, cette dernière et quatrième étape n’était pas utilisée en politique ou dans une arnaque. Elle était le point le plus important dans la maîtrise d’une situation. L’ajout d’un élément exceptionnel et inédit à la situation. Dans ce cas ci, le blond ne voulait pas conserver les foules, loin de là. Au contraire, l’idée était d’en garder le moins possible. Etant donné que se débarrasser de Kyrielle en conservant les deux fausses clientes semblait compromis, il devait conserver l’anglaise et faire fuir les deux autres. Plutôt que d’avoir trois imprévisibles, c’était là la meilleure chose à faire. La gamine, il la ferait partir plus tard, il devait séparer le groupe pour commencer.
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyLun 28 Juil - 18:53

Sérieusement, comment ne pas rire face à tout ça ? La demoiselle pouvait en fait se surprendre, non pas qu'elle soit une grande menteuse professionnelle, ni forcément une excellente comédienne, elle semblait en revanche d'avantage douée pour ne rien laisser paraître sur son visage. Par exemple, nier comme si de rien était, ou simplement affirmer. Voir même encore mieux et plus simple, rester silencieuse. C'est en tout cas l'option qu'elle décida de prendre dans cette situation, de toute façon que pouvait-elle dire ? Elle n'était pas une pimbêche bavarde qui aime raconter sa vie, au contraire, ainsi, laisser passer, avec un peu de chance ce ne serait pas long. Du moins, cela dépendrait certainement du comportement de Chealsey. C'est presque difficile de savoir comment il se positionnerait, étant donné que leurs rapports ne sont pas des plus sympathiques. Cependant, elle eut vraiment du mal à comprendre son comportement. Sans compter ce qu'elle avait pensé de tout ça en arrivant dans la boutique hein. Depuis quand le blond jouait les dragueur ? Cela ne collait pas du tout selon elle. Surtout quand on sait le dit jeune homme lui avait fait toute une scène parce qu'elle avait osé le toucher. Le toucher pourquoi ? Pour le tirer et accessoirement tenter d'éviter qu'il ne se prenne une belle. Ok, tout est normal. Soit il a un grave dédoublement de personnalité, soit cet homme est un grand partisan de jouer la comédie au quotidien. Et étrangement, cela ne l'étonnerait guère que ce soit la deuxième option. C'était trop faux pour être vrai... Mais il fallait l'avouer, si notre jeune fille n'avait pas eut droit à un comportement des plus absurde elle aurait peut-être pût croire qu'il était du genre dragueur ou autre. Mais là c'était tout simplement impossible.

Non mais et puis, vous avez vu cette attitude qu'il avait ! Limite vulgaire, enfin... Limite car bon, sans être une dévergondée ou autre, elle n'était pas non plus une jeune fille pure et innocente qu'il fallait prendre pour une idiote hein. Ce serait un peu le comble vu son vécu... D'ailleurs elle ne pût que baisser la tête pour tenter de concentrer son regard sur quelque chose. Essayer d'oublier ça, de faire abstraction. C'est très bien comme ça... éviter d'éclater de rire au risque de faire des histoires inutiles dans cette boutique. Elle aurait dût partir il y a de ça longtemps, pas besoin d'en rajouter en annonçant à la clientèle qu'il ne faisait que mentir tout le temps, ce serait plutôt mal vu. Non sans vouloir le défendre, Kyrielle ne se voyait pas de raison particulière de lui détruire sa réputation à lui et son commerce. Elle n'est pas de ce genre... Pour le coup, elle se trouverait presque trop bonne trop conne m'enfin... Observant en silence, elle dût une nouvelle fois éviter le regard azur du blond lorsqu'il se posait sur elle. Sauf que contrairement aux deux autres ce n'était toujours pas de la gêne, mais éviter d'agir comme il ne le fallait pas. C'est dans ce genre de moment qu'on peut remarquer qu'elle n'est pas forcément la meilleure menteuse sur terre. Mais là, c'était un peu trop gros pour être crédible à ses yeux. Même qu'un peu. Lui en admiration devant elle parce qu'elle s'intègre ? Il se faisait passer pour le pauvre petit Anglais qui débarque et qui a du mal à s'habituer ? Pourquoi faire ? Les gêner et les pousser à partir ? Ça semblait plus ou moins marcher, puisqu'au moins la pot de colle semblait l'avoir un peu décrochée... Finalement. Elle se décida à... Dire quelque chose ? Oui. De toute façon, son regard qui était planté finalement sur sa tasse de thé démontrait clairement qu'elle ne comptait pas y toucher. De temps à autre pour faire plaisir ou autre pourquoi pas, mais rien à faire, ce n'est pas bon selon elle. Ce qui est le comble pour une Anglaise. Allez savoir, peut-être que Chealsey allait lui faire souligner ce détail hein. Repoussant légèrement la tasse, elle tenta de se reprendre et de sourire. Ne pouvant rien faire de mieux qu'un sourire polie.

- Hm. Tu me rappels que je devais te montrer comment faire un gâteau la dernière fois. Tu disais que ça te rappelais l'Angleterre. Tu n'as pas oublié hein ? Tu devais fermer un peu plus tôt.

Oh bon sang. Il est temps que ça s'arrête. La brune avait envie de se donner des baffes. Mais elle étouffait. Elle voulait absolument les faire sortir, avoir de l'air. Les femmes de ce genre ne la mettait pas du tout à l'aise, pour le coup elle préférerait avoir affaire qu'à lui, au moins elle savait à quoi s'en tenir... C'est pourquoi avec ce sourire digne d'une femme commerçante elle les invita plus ou moins à sortir, à faire comprendre qu'elles étaient peut-être de trop ? Oui c'est ça. Elles sont de trop de toute façon. Tant pis pour lui s'il voulait les garder, cependant au vu du recul progressif qu'elles prenaient, Kyrielle en doutait. Au moins elles partaient sans être vexées ? On va dire ça puisqu'elle leur affirma avant de partir que peut-être il leur ferait ce dit gâteau s'il y arrivait. La blague. Pour sa part elle ne savait pas cuisiner et n'était pas du genre gourmande alors... Tout va bien.. ? Elle finit par souffler. Bon sang, le bol d'air frais que cela lui faisait de ne plus les avoir à côté en train de trop parler, et d'envahir l'espace. Faire une chasse à l'homme est beaucoup moins fatiguant en fait. Elle tourna la tête vers le blond.

- Désolée pour toi si tu voulais les garder mais... Elles sont trop bavardes et collantes.

Oui bon. Elle ne pût s'empêcher de formuler des excuses, il était à noter qu'elle n'était pas dans son territoire ici... Mais bel et bien le sien. Regardant dehors, on pouvait encore apercevoir les deux jeunes femmes qui regardaient dans leur direction, elles n'avaient rien de mieux à faire ? Visiblement non. Puisqu'elles firent un signe avec un grand sourire au blondinet. En tout cas une chose est sûr. Que cela soit vrai ou faux, il savait draguer...
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyMar 29 Juil - 19:26

Il y avait deux éléments tous particuliers qui avaient eus l’effets d‘attirer l’attention du jeune homme. Ce n’était pas nécessairement très dur mais lorsque ces deux choses se reportaient à Kyrielle, c’était autant de détails utiles pour faire tomber une adversaire aux dernières nouvelles plus qu’indésirable. Le premier de ces deux éléments était la façon dont elle détournait les yeux. Il était difficile de dire si cette réaction améliorait la condition. Pour être franc, on avait que très peu évité le regard du blond dans sa vie. Il n’y avait à son souvenir jamais eu d’hésitations réelle dans le regard. Ne parlons pas même de Londres où regarder dans les yeux se faisait quasiment exclusivement dans le but de faire mal. Bien sur, on enlevait du panier la clientèle féminine détournant parfois le regard, imaginant que l’anglais aurait des pensées tout autres et bien moins propres. Ce qui soit dit en passant, n’était pas tout à fait faux mais bien évidemment pas dans le sens où ces demoiselles l’imagineraient. Il en fallait beaucoup pour être le genre prédisposé de Chealsey et ces dames n’étaient souvent que très peu voir moins. Alors il fallait savoir les caresser dans le sens du poil pour ne pas qu’elles s’en doutent. Mieux valait-il encore ne pas perdre sa clientèle quotidienne dans sa quasi totalité. Néanmoins, ce n’était pas cet air gêné qu’abordait la gamine. C’était autre chose de plus atypique et qui pourtant lui rappelait quelque chose. Il fouilla dans sa mémoire, cherchant à ne pas dépasser l’année précédente jusqu’à ce qu’il mette le doigt sur quelque chose. Son sourire s’étendit sur sa mâchoire, un peu moins commercial alors qu’il continuait de regarder la brune. Son plaisir s’exprimait là. Ah ça, s’amuser il n’en avait pas souvent le loisir même si d’une certaine façon les occasions ne devaient pas manquer. Il prenait tout trop au sérieux pour se relâcher et rire des choses du quotidien. Pour dire, le luthier associait ce regard à quelques mois déjà, un enfant auquel il procurait des leçons. Alors qu’il s’était absenté un instant, à son retour, celui-ci évitait à tous prix son regard. Lorsqu’il finit par lui demander des explications, le gamin donna une raison vague tout en continuant d’esquiver son regard. La vérité était que pendant ce laps de temps, il avait laissé tomber son archet à terre et culpabilisait. C’était certainement amplifié par le fait que Chealsey ait alors prit son attitude de professeur exigent mais à observer les gens, le jeune homme avait peu de doutes à ce sujet. Alors la question était: Es-ce-que la petite Kyrielle avait fait une bêtise ou ne savait-elle tout simplement pas mentir. Après de plus en plus nombreux instants en sa présence c’était là enfin une information de qualité valant d’être potentiellement un jour exploité. Après tout, avec la force que le destin y mettait, il tiendrait du miracle que leurs routes ne se croisent plus.

Le second élément, moins important pour la petite liste qu’il était en train d’élaborer dans son esprit concernait son attitude vis-à-vis de sa tasse de thé. Avait-elle peur qu’il soit empoisonné ? Si tel était le cas, le jeune homme aurait au moins prit soins de ne pas la lui servir aux heures d’ouvertures. Dans tous les cas, ce n’était pas le genre de la maison. Il n’appréciait pas la violence quelle qu’elle soit et ce peu importe combien elle était justifiée. Ce pouvait tout aussi bien être une provocation. Après tout il n’y avait aucun doute que ne serait-ce que la moitié des intentions de cette gamine étaient honteusement impure. ce n’était pas un préjugé. Une chose que l’on pouvait lire dans ses yeux, ses intentions, ses coïncidences. Personne ne s’était jamais autant attaché à secouer l’arbre des malheurs du luthier tout en continuant de faire comme si elle voulait y attraper des pommes. Si ça marchait ? Un peu… Même si le blond ne buvait jamais ce thé, il savait très bien qu’il était à même de le préparer et que le résultat était particulièrement bon. Son argument ? Sa mère l’avait dit. Bon, ça pouvait paraître un peu léger et immature mais il avait bien fallut deux ans pour que le résultat lui plaise enfin. Dans des critères de sélection c’était donc déjà énorme. Ce que Kyrielle remettait en question c’était donc deux ans d’allers retours sur les places de marché pour trouver les meilleurs arômes. Donc oui c’était vexant. Cependant, c’était là une victoire qu’il se refusait d’accorder à la gamine. Après tout, avec la révélation précédente, c’était encore son jour.

Le luthier n’avait pas vraiment d’idées fixes sur ce que Kyrielle allait pouvoir dire. Il avait balisé le terrain donc mis à part jouer le jeu, il ne restait que très peu d’options. Ce qui n’empêcha pas le blond d’être outré du culot qu’avait en définitive cette gamine. Il attendit jusqu’au dernier mot. Non pas pour bien comprendre ou encore espérer un changement dans la situation ou encore un retour sur ce qu’elle avait commencé à dire. C’était là simplement une manoeuvre visant à mémoriser. Ca il ne l’oublierait pas, c’était gravé dans sa mémoire. Toujours un peu plus lorsqu’ils se rencontraient, elle franchissait une limite et c’était là une nouvelle qui venait se sauter. S’il avait été seul, voilà ce que Chealsey aurait fait: il aurait ris. Ris de son malheur, de la vacherie de la vie et de bien des choses en sommes. Un magnifique fou rire aux airs de délires face à une situation si déplaisante de la vie quotidienne. Ah ça, cette petite, elle savait l’irriter. Qu’elle insinue que la recherche de souvenirs relatif à sa vie en Angleterre puisse faire plaisir au blond passe encore mais pourquoi autant de détails quand on ne les lui demandaient pas ? Pourquoi ne pas parler de tout simplement aborder le bon vieux temps ou une idiotie du genre ? C’était à croire qu’elle ne savait vraiment pas mentir et que désormais, ce défaut qui devait être un avantage se tournait contre Chealsey. Il reprit un sourire plus commercial soit moins prononcé sur sa mâchoire. Le blond doutait qu’elle ait fait des recherches sur lui. La justesse de la visée était telle que cela n’avait aucun sens. La longue histoire de haine entre les gâteaux et le luthier n’était effectivement pas prête de s’éteindre. Le plus embarrassant était qu’elle le mettait dans une situation délicate d’autant plus qu’il usait comme excuse pour ne pas disposer de gâteaux à son menu le fait de ne pas savoir cuisiner. Chose qui était à proprement dit particulièrement infondée. Il savait certainement mieux cuisiner que la plupart d’entre elles. Malgré tout, l’excuse était crédible et le jeu interdisait de nier les mots de son adversaire. Aussi il se contenta de soutenir à contre coeur.

« Non, bien sur que non. Je suis vraiment navré mesdemoiselles. Peut-être une autre fois. »

Le jeune homme en gentleman prit la peine de raccompagner les deux clientes à la porte comme il le faisait généralement avec ses derniers clients. Il n’était pas certain de gagner au change. Si la gamine avait quitté les lieux, la situation aurait certainement été plus facile. Elles étaient peut-être moins intéressante et les choses qui sortaient de leurs esprits peu affutés… Tels quels mais au moins elles étaient faciles à gérer tant que ce n’étaient que toutes les deux. Le blond effectua un dernier salut avant de retourner le panneau indiquant que le commerce était fermé. Ca lui faisait légèrement mal au coeur de fermer la boutique plus tôt. Il était dans ses habitudes de prévenir quelques jours plus tôt pour une fermeture exceptionnelle. Son train de vie était particulièrement stable et organisé pour ne pas le laisser se faire écraser par son caractère peu rangé. Un nouvelle obstacle que créait la gamine. Qui était-elle au juste pour décider qu’il devait fermer sa boutique de la sorte. Ne pouvait-elle pas avoir un empêchement ? Une chose urgente à faire ? Apparemment pas, ce n’était pas dans ses cordes. Non pas qu’il avait l’intention de lui donner une institution complète sur l’art du paraître et de mentir. Après tout, il rêvait du jour où elle se ferait prendre dans un noeud car c’est nécessairement ce qui arriverait un jour si elle continuait de mentir de la sorte. A peine eut-il fermé la porte vitrée qu’une phrase provenant tout droit de la clientes qui retenait la gamine résonna dans la boutique.

« C’est vrai qu’il est beau, gentil et je parles même pas de son accent. Dommage qu’il ait si peu de personnalité. »

Il semblait qu’il n’était pas évident pour tous qu’une porte ne signifiait pas un isolement sonore total. Après tout, surtout quand le silence s’était installé dans la boutique, le grabuge extérieur était particulièrement audible. Le luthier n’osait pas imaginer que Kyrielle avait pu entendre cette dernièrement réplique. Finalement, ce n’était pas tant ces deux glus qui étaient insupportable éreintante et plus qu’occasionnellement vexante. C’était tout simplement les femmes en général. Qu’avaient-elles toutes à se liguer de la sorte. Peut-être était-ce instinctif ou encore une perte biologique pouvait provoquer en elles l’incapacité à tourner leurs langues sept fois (vois plus, chose qui ne serait pas de trop) dans leur bouche. Car oui mesdames, tout ne se dit pas malgré votre tendance naturelle au gossip. Faisant un dernier salut et retournant en direction du comptoir, le luthier fit mine d’ignorer ce qu’il avait entendu. Être vexé deux fois dans une même journée était chose embêtant qui n’arrivait que rarement. Malheureusement pour lui, avec Kyrielle dans sa boutique, il ne s’attendait pas à ce que le compte s’arrête là. Voilà qu’elle recommençait, elle prétendait encore une fois à sa quête de fruits tout en continuant à secouer l’arbre des malheurs. C’était insupportable mais il ne pouvait que remarquer que les deux clientes étaient toujours devant la vitrine. Autrement dit, si la gamine partait maintenant, ce serait une chose particulièrement suspecte et qui rentrerait en contradiction directe avec l’histoire contée. C’était à nouveau quelque chose que Chealsey n’aimait pas. Car même à rester ici, cela ne correspondrait pas aux attentes des deux voyeuses. Sans s’arrêter, il commença à se diriger vers la porte menant à l’atelier. Puis alors qu’il posait sa main sur la poignée, il marqua un arrêt et tourna son regard vers la brune.

« Tu prendras un café ? Autre chose ? Histoire de faire passer le temps. »


Car oui, c’était sa faute, maintenant elle devait assumer. L’anglais avait fait suffisamment de sacrifices à son goût. Après tout, ce qu’il s’apprêtait à faire, revenait à partager un espace qui lui était habituellement exclusivement réservé. Il ne voulait pas jouer sa collégienne effarouchée mais le principe à une autre échelle était quasiment le même. Car il fallait le dire, en comparaison du magasin, l’arrière boutique était un véritable spectacle. Invitant Kyrielle à le suivre, Chealsey franchit la porte, passant d’abord par l’atelier. L’endroit était encore plutôt organisé en lui même car intimement lié à la boutique. Après tout, c’était encore une espace de travail auquel il devait en conséquence poser des restrictions. Eventuellement, l’excès de miroir aurait pu donner à n’importe qui d’autre la sensation de s’être trop vu pour les vingt ans à venir mais c’était là le meilleur environnement de travail pour le luthier. Puis, fermant la première porte, il ouvrit la deuxième donnant sur ce qui semblait être une cuisine mêlée à un salon. C’était là un apparent début d’apocalypse. Il n’y avait pas d’odeurs particulières. Après tout, le jeune homme n’aimait pas se sentir oppressé et il avait conservé un nez assez délicat. Tout ces objets étaient digne d’une accumulation sans queue ni tête et sans une once d’organisation. Ce n’était certainement pas le meilleur endroit pour la gamine mais avec un esprit mal intentionné comme le siens, il était hors de question qu’il la laisse seule dans l’atelier bien qu’il y avait songé. Le luthier se dirigea vers la cuisinière et mit de l’eau à bouillir.
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyVen 15 Aoû - 16:20

Bon, maintenant qu'elles sont partis qu'est-ce qu'elle fait ? Faire de même ? Ce serait débile franchement. Dire qu'on est ici pour passer du temps avec le blond pour finalement suivre le mouvement et sortir. C'est un peu l'hopital qui se fout de la charité. Et puis, peut-être que Chealsey désirait les revoir les demoiselles allez savoir. Ce brave blond fait bien ce qu'il veut. Il n'empêche que du coup elle se retrouvait coincé ici avec lui. La belle affaire. En espérant que ça ne se termine pas en dispute comme la dernière fois... J'sais pas, mais Kyrielle n'avait jamais trouvé amusant de se faire des ennemis, il y a sufisement de personne sur Terre qui veulent sa mort. Enfin pas tant que ça, mais étant donné l'importance de cette dernière, c'était largement suffisant quand même ne cherchez pas. Mais en fait il avait quoi cet Anglais contre elle ? Quoique la jeune fille puisse faire ou dire, elle avait la désagréable sensation qu'il était là à la regarder d'un œil critique, tournant tout ce qu'elle pouvait faire ou dire contre elle, de façon à prendre mal la chose ou autre. C'était partit de quoi tout ça ? Ah oui. Parce qu'elle lui avait touché le bras pour lui éviter de finir troués par les balles. Hm hm. Que dire ? Magnifique ? Elle ne faisait que son travail. Il devait la prendre pour quelqu'un qu'elle n'est pas du tout, et peut-être d'ailleurs que la jeune fille faisait du coup totalement fausse route sur le jeune homme. Souvent, on se permet de juger les gens sur leurs attitudes, parfois c'est même la première impression qui vous fait avoir un avi sur la personne. Mais il y a toujours le fait qu'on ne connait pas les antécédants. Peut-être y a-t-il une bonne raison ? Oh et puis, pourquoi serait-elle la seule à se poser ce genre de questions ? Elle maintenait qu'elle n'avait rien fait oh... Elle le trouvait compliqué voilà.

Restant immobile là où elle était. Regardant l'Anglophone qui devait être désespéré par le fait que les dames misent à la porte restaient à stagner devant la boutique. Comme si c'était amusant de regarder les gens pendants leurs activités. Elles vont faire quoi ? Allez savoir avec ce genre de femme. De toute façon, Kyrielle avait parfois du mal à comprendre la façon de pensée de la bonne femme moyenne. Cet instant était presque gênant en fait, surtout au vu des paroles qu'elle pouvait percevoir des deux jeunes gens dehors. Bel homme mais qui manque de personnalité ? Moui. En fait, la demoiselle aurait peut-être pût penser cela si elle n'avait connu que la facette que Chealsey voulait lui donner, mais elle avait face à elle quelqu'un d'assez buté dans son genre. Qui exprimait face à elle son mécontantement ou autre comme il le souhaitait. Ouais en fait non, il avait son caractère selon elle. Un peu particulier, certainement ne connaissait-elle pas toute l'ampleur de ce qu'il pensait, mais elle n'avait plus l'impression d'avoir un mur en face d'elle. Contrairement à la fois où elle l'avait trouvé si ingrat. C'est assez étrange à expliquer mais voilà... ? Cependant la jeune fille n'en dit rien, restant à sa place, silencieuse. C'est la blond qui rompit le silence alors qu'il se dirigeait vers la porte qui menait à l'arrière boutique. S'arrêtant pour lui proposer quelque chose à boire. Restant quelques secondes silencieuses à se frotter les yeux, elle finit par lâcher.

- Si tu as du jus de fruits je veux bien... Merci.

Un peu de vitamine ne lui ferait pas de mal la pauvre. Ces nuits de sommeilles n'étaient pas aussi longue qu'elle le souhaitait parfois, et carburer à la vitamines était parfois un bon moyen pour tenter de tenir le coup. Même si la journée n'avait pas été particulièrement fatiguante en fait aujourd'hui. Allez savoir accumulation peut-être. Se demandant si elle devait rester ici ou non, être dans son territoire ne la mettait pas dans la meilleure des positions, pour ne pas dire qu'elle se sentait clairement de trop. Je sais pas, vous inviteriez quelqu'un que vous n'aimez pas chez vous ? Non. Donc on peut supposer que c'est pareil pour cet homme hein. Mais puisqu'il l'invita à le suivre, elle le fit. Au moins, cela paraissait bien plus logique aux yeux des deux clientes qui allaient finir par se lasser de jouer à ce petit jeu de stalkeuse. Prenant avec elle la commande pour Jolly, histoire de ne pas la laisser trainer comme ça au milieu de la boutique, elle lui emboita le pas. Passant alors dans l'aterlier bien remplis mais particulièrement propre. Preuve qu'il faisait son travail avec sérieux, bien qu'elle n'en ait jamais douté. Elle passa silenceuse, donnant l'impression qu'elle ne devait même pas toucher ou même effleurer la moindre chose à son passage. Elle est transparante. Oui c'est cela. La chose qu'elle sait techniquement faire de mieux au quotidien.

Finalement. Changement de décors. Les voilà dans une cuisine qui faisait aussi office de salon, enfin.. Voilà vous m'avez compris. Et le dépaysement fût total, contrastant alors avec l'ordre qui régnait dans la pièce d'avant. C'était presque étrange. Le malaise fût plus fort pour elle. Bien que n'étant que dans le salon, elle avait l'impression d'empiétrer sur l'espace personnel de quelqu'un. La belle affaire. Planté dans l'endroit qu'elle estimait le moins gênant, son regard passa alors brièvement la salle, sans pour autant s'attarder. C'est un coup à passer pour une grosse curieuse. Il ne devait pas être dans le programme ni d'elle ni de Chealsey de lui faire visiter sa maison... Mais ce silence était pesant. C'est pourquoi elle finit par dire. Tout en le regardant faire.

- Tu sais cuisiner ?

Intérieurment, elle venait de se donner une tape sur le front, tout en se demandant pourquoi elle posait une telle question, ce que ça lui apportait et surtout en quoi ça la regardait. Mais allez savoir, elle devait juger que parler de tout et n'importe quoi pouvait détendre l'atmosphère, et puis ça restait en thème avec ce qui avait été dit plus tôt. Même si le fait qu'elle ne savait absolument pas cuisiner pouvait se retourner contre elle, peut-être se moquerait-il... Ses doigts se mirent à légèrement jouer sur la petite malette qu'elle portait avec elle. Signe de d'anxiété. En même temps quand on ne sait même pas où se mettre hein. C'est là qu'on voit les différentes phases de Kyrielle. Celle qui est sûre d'elle, avec ses armes et qui sait ce qu'elle doit faire. Et celle qui ne sait même pas où est sa place, la silencieuse, la renfermée.
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyJeu 4 Sep - 1:15

Pour Chealsey, il y avait toujours une bonne raison pour tout et pour n’importe quoi bien que cette théorie put amplement être discutée. Chez une personne ordinaire, il y avait des facteurs déclenchant le mépris et le rejet bien spécifiques. Ce pouvaient-être des causes racistes, idéologiques ou en accords avec une certaine éducation. Tout comme la jeune fille appréciant la compagnie d’un jeune homme jusqu’à ce qu’elle voit celui-ci cracher par terre. Cependant, pour cette majorité de personnes, le nombre de facteurs alimentant ce genre de ressentiment étaient plutôt limités permettant ainsi la création d’un entourage et d’un rôle social. Dans ce cas-ci, le blond avait ses propres critères comme tous. Cependant, ses critères étaient bien plus nombreux. Pour ne pas empirer la situation, ses réactions étaient quant à elles quelque peu excessives. Effectivement, ce jeune luthier de vingt-deux ans avait le don de vous détester un peu trop, un bien trop rapidement. Le moindre pas droit de travers devenait un de ces facteurs. Ce n’était pas là un développement misanthrope de sa personnalité qui faisait effet mais tout de suite, le fait de ne pas apprécier une personne devenait pour lui une excuse pour ne plus la rencontrer ou garder une certaine distance avec celle-ci. Kyrielle n’échappait pas vraiment à la règle. Sa seule erreur avait été de croiser la route de l’anglais et c’est une chose que lui-même savait très bien. Il ne la détestait pas vraiment mais faisait en sorte que cela change sous couvert de délires paranoïaques tels que la possibilité qu’elle voudrait couler sa boutique. C’était simplement une chose qu’il essayais d’oublier. Après tout, tout était plus simple quand on a avait pour entourage qu’un ramassis d’ennemis. Croire était compliqué et risqué. Les relations étaient naturellement vouées l’échec. Donc oui, c’était bien là une solution de facilité. Une solution qui, selon notre blond ne méritait aucune critique particulière tant les exemples d’efficacité de la chose se précipitaient sous le feux des projecteurs. Le rapport qu’avait le jeune homme vis-à-vis de son environnement était lui aussi tout particulier. Le travail en aval de la boutique était tant effectué pour les autres que les pièces en amont ne suivaient absolument pas. De plus, cet espace lui étant exclusivement réservé et donc vide de remarques extérieures, il n’y avait aucun moyen pour lui de réaliser l’empileur du désordre. C’était devenu en quelques sortes une manière de marquer son territoire. Si il y avait cet espace si clair, net, où tous pouvaient trouver leurs affaires, il en fallait bien un dont seul Chealsey aurait pu être le maître.

Il fallait à présent se concentrer. Bien évidemment, il aurait été trop beau que cette invité imprévue prenne exactement la même chose que le jeune homme. C’aurait été trop simple, trop… Il n’y avait pas vraiment de mot ou d’angoisses. Il n’y avait pas eu un instant où Kyrielle avait été à même de lui faciliter la vie. Une avalanche de catastrophes et de déraillements en tous genres. Le luthier tâchait de trouver tout le mal qu’il pouvait dans ce jus de fruit mais elle l’avait exposé à bien pire et en réponse, il ne s’en préoccupait pas autant qu’il ne l’aurait souhaité. C’était là la seule idée qui l’agaçait. L’anglais, se lava énergiquement les mains puis ouvrit le petit placard grillagé. Il avait bien quelques oranges. Une cliente avait apporté un panier de fruit afin de le remercier d’une réparation à domicile. Il n’était pas particulièrement friand de ce genre de fruits mais ceux-ci en comparaison des autres se pressaient aisément en vue du peu de matériaux dont il disposait. Le blond sortit d’un tiroir un couteau ainsi qu’une fourchette. D’un autre placard, il extirpa un verre qu’il posa sur le plan de travail, commençant la manipulation. Il allait sans dire qu’il aurait à son habitude demandé si elle souhaitait ou non conserver la pulpe mais il était encore difficile de la considérer comme une invité. Bien qu’il lui ait demandé d’entrer de son propre chef, elle disposait encore du statut privilégié d’élément indésirable qu’il fallait contenir pour une durée approximative se rapprochant d’une bonne demi-heure. Usant de toute la précaution qui lui était due, c’est dans un silence de plomb que Chealsey put presser les trois oranges alors que l’eau atteignait enfin l’ébullition, le verre rempli, et le café ne nécessitant plus que la pression, le blond se dirigea vers son « invitée » au statut si particulier pour lui tendre le verre. Elle n’avait pas bougé, ce qui à ses yeux était plutôt une bonne chose. Si elle se sentait mal à l’aise ou encore pas à sa place, c’était là la meilleure réaction possible. Le pire serait qu’elle se sente chez elle et soit capable de se représenter à sa porte pour un jus d’orange.

Il aurait certainement été mieux pour eux de rester ainsi sans rien se dire à attendre que le temps passe mais les paroles de la gamine tombèrent comme un cheveux sur la soupe vers le jeune homme qui finissait de préparer son café. Il n’y avait pas vraiment de masque à avoir avec elle dans l’état actuel des choses en prenant en compte que dans cette partie de son domicile, Chealsey n’avait jamais eu à être artificiel, il semblait donc surréaliste à présent de faire le contraire. Dans un moment de silence, il acheva la manipulation toujours dos à la jeune fille. Avant de verser une partie du contenu dans une tasse bien remplie. Puis il se retourna, s’adossant au plan de travail et croisant partiellement les bras. Il fixa Kyrielle, un instant et finit par hausser un sourcil. Quel genre de question était-ce. Le jus d’orange ne lui avait pas suffit maintenant elle voulait qu’il lui prépare le goûter ? Ce n’était pas vraiment cela. D’avantage comme si elle souhaitait parler de la pluie et du beau temps. Comme si elle s’adressait à une vielle connaissance qu’elle aurait perdu de vue depuis si longtemps qu’elle ne saurait plus quoi lui dire. C’était frustrant et particulièrement agaçant. Il fallait dire que 90% de ses actions étaient interprétées de la sorte par le luthier. Alors à présent, que pouvait-il répondre à cela. Oui, on pouvait dire qu’il savait cuisiner. Le dernier repas ou plat un tantinet complexe qu’il avait préparé remontait à loin mais s’il parvenait à se souvenir de la manière dont on faisait du thé, il n’y avait pas de raison qu’il ne sache plus cuisiner. Tous étaient des mets appréciés de sa mère bien évidemment. Les occasions ne s’étaient donc pas précipitées lorsqu’une grande partie d’entre elles étaient des pâtisseries. Décidément, lui et le sucré ne faisaient pas bon ménage. Il n’avait pas particulièrement envie de discuter cuisine avec cette gamine. Comptait-elle vraiment lui donner des cours ? Génial, une nouvelle façon de préparer une nouvelle chose qu’il n’aimerait pas plus que les autres. Pourquoi un gâteau, sérieusement ? Pourquoi avait-il l’impression que parfois le monde entier voulait préparer un gâteau ?

« Le nécessaire. »


Il baissa finalement son sourcil sans la quitter des yeux pour autant. Au diable les raisons, pourquoi cette conversation si ennuyeuse et sans le moindre intérêt. En plus d’être souvent à la limite de l’insupportable, avait-elle physiquement besoin de se montrer ennuyeuse ? Il n’y avait décidément rien de bon à communiquer sous son vrai jour, l’attitude ne changeait pas. Ce qu’il y avait de pire que les personnes qui racontaient leur vie monotone et ennuyeuse, c’était ceux qui venaient se mêler de votre vie monotone et ennuyeuse. Le jeune homme rapprocha la tasse de ses lèvres imposant un nouveau silence. Il ne l’aimait pas, il en valait certainement autant pour elle pourtant, ils continuaient de ce voir. Soit, l’un posait problème soit il venait d’ailleurs. Il reboisa sa tasse, passant une de ses jambes par dessus l’autre adoptant une position moins stable mais plus divertissante. Malgré cela, Chealsey n’était pas un monstre, il conservait même dans cet espace quelques manières. Pire que le fait de ne pas s’apprécier mutuellement, se détester serait plus encombrant. Il ne cherchait pas d’amis et pas d’avantage d’ennemis. Il n’allait donc pas proclamer une loi du silence dans le cas où elle voudrait s’exprimer mais il ne comptait pas s’en tenir à des courtoisies banales et sans intérêt. Car aujourd’hui et depuis une semaine, le ciel était clair et que déjà six clients lui avaient aujourd’hui fait la remarque.

« Tu as de vrai question en réserves ? Dans le cas contraire, le silence est tout aussi bien. Pour ma part, j’en aurais bien une. Regalo était de ce que je sais une ville suffisamment grande pour que nous ne nous y soyons jamais croisés. Pourtant, c’est la troisième fois. Le hasard en fait-il vraiment autant ? »


Il ne cherchait pas intégralement à lui arracher des aveux même dans le cas où ceux-ci auraient grandement facilité les choses. S’ils pouvaient en venir à un point où ils ne seraient plus obligés de se voir, ce serait une bonne chose n’est-ce pas ? Enfin. Une pose s’effectua dans l’esprit du jeune homme. Il jouait ici son intérêt comme il le faisait tout le temps. Pourtant cela justifiait-il tout. Mis à part être ce qu’elle était elle n’avait apparemment rien fait de mal et il s’adressait à elle de cette façon. Il était en droit de ne pas l’apprécier mais il valait mieux que cela. En tout cas, il l’espérait. Sinon, en quoi pouvait-il être différent de ceux l’ayant regardé de façon si méprisante. Chealsey posa sa tasse de café sur le plan de travail puis vint poser sa main sur le haut de son crâne. Ce n’était définitivement pas là une chose qu’il aurait dû ou voulu faire. Il n’avait pas d’excuse convenable. Il soupira.

« Je suis navré, je n’aurais pas dû te parler de la sorte. Je suis légèrement à cran. »

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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyMer 10 Sep - 21:24

Il y a des fois où on se dit, qu'on devrait se taire. Non mais vraiment hein. N'allez pas me faire croire que ce n'est jamais arrivé parce que je ne vous croirait pas...  Et bien Kyrielle se l'était dit. On espère alors souvent que cela passe ni vu ni connu hein. On va dire qu'elle avait un peu le temps de réfléchir qui plus est. Ce pauvre Chealsey se retrouvait à devoir lui préparer un jus de fruit. Mais en fait la demoiselle aurait presque cru qu'il n'aurait même pas tenté de lui en faire un, voir même qu'il se serait contenté de lui balancer les oranges à la figure pour lui dire de la manger ou de se le préparer soit même. Bon, sachant qu'il ne l'appréciait guère cela ne l'aurait pas surprise hein, elle était bien chiante avec ses goûts. Mais ce n'était tout de même pas sa faute si elle n'aime pas vraiment le café... Elle avait du mal, et puis, un jus plein de vitamine ne pouvait pas faire de mal à une demoiselle un peu trop active hein. Étant donné son activité physique, je pense que la demoiselle n'est pas prête de se rouiller dans un coin... Mais elle eut droit à son jus. Bon. C'est un bon point non ? Mouais, on va dire que si derrière le jeune blond ne s'était pas contenté d'une réponse aussi courte que froide, cela aurait pût presque bien aller. Sans pour autant se sentir chez un pote et s'installer, disons qu'elle ne se dirait pas que le temps serait bien long à attendre ici. Plantée au même endroit, s'étant alors uniquement contentée de prendre le verre qu'on lui avait donné pour boire en silence son contenu. Le contenu de ce verre, en voilà un truc bien... C'était frais, c'était bon. La brune se serait volontiers plongés dedans pour fuir de là en fait, mais c'est hélas impossible, et il trouverait le moyen de rechigner si elle partait maintenant parce que les bonnes femmes diraient alors qu'ils ont dit n'importe quoi et blablabla...  Elle soupira discrètement, se contentant alors de boire... Cela aurait pût s'arrêter sur cette réponse courte et froide à son goût ? Elle aurait bien aimé en fait... Pourquoi en remettre une couche ? Je ne sais pas, en tout cas elle eut alors l'impression de se manger une claque.

Bouche bée, incapable de répondre ou même de réagir, il faut l'avouer, autant la demoiselle ne vivait pas dans un monde de bisounours ou autre, autant elle ne pensait pas se prendre ça dans la face. Certainement parce qu'elle estimait qu'elle ne méritait pas ça.. ? Avait-elle réellement fait quelque chose de mal pour mériter un tel mépris au point de vouloir voir cette dernière se taire au risque d'avoir qui sait, l'envie irrépressible de la frapper à chaque mot qu'elle pourrait dire. Bon, c'est un peu abusé et cet homme en face d'elle était certainement moins résistant qu'elle physiquement, du moins je crois.. ? Mais tout de même. Refermant la bouche sans que le moindre son ne s'en échappe, Kyrielle ne savait même pas si elle devait répondre ou non. Après tout c'est inutile non ? Elle ne ferait que dire que ce n'est que le fruit du hasard qu'il le veuille ou non, Kyrielle n'est pas du tout en train de lui courir après pour le coller juste pour le plaisir de l'agacer. Disons qu'elle avait d'autres passe-temps dans la vie. En fait, on va dire qu'elle n'avait même pas envie de répondre. Autant elle s'était trouvé bête à tenter de parler un peu, autant maintenant elle préférait se taire. Cela aurait pût s'arrêter comme ça, si le blond n'avait pas été celui qui avait décidé de reprendre les paroles. Pour dire quoi ? L'enfoncer encore plus ? Oh, elle aurait presque l'habitude venant de lui, c'est ce qu'elle vous dirait mais non au contraire. Pourquoi il s'excuse.. ? Ok, il avait un soucis ce gars quand même. Affichant toujours le même regard, elle resta muette face à cette tentative d'excuse. Ok, quoi dire ? Il est vrai qu'il est jamais agréable d'être forcé de passé du temps avec quelqu'un qu'on apprécie guère mais tout de même... Elle finit par dire. En réponse à la phrase dite plus tôt. Au moins, on va dire qu'il eut le mérite de la faire répondre.

- Le hasard est ironique. Je ne suis pas devin au point de deviner quelle profession tu fais sans le voir ou qu'on me le dise. Elle hésita un instant, n'osant même pas s'appuyer contre un mur ou même quelque chose. Elle ajouta sur le même ton. Si c'est le silence que tu veux je le ferais, tu es chez toi.

Eh oui, peut-être la prenait-il pour une demoiselle pas vraiment digne de ce nom, faut dire, elle n'est pas le rêve féminin qu'on pourrait se faire, son métier n'aide pas vraiment. Mais son éducation, sa façon d'être, elle n'est clairement pas la demoiselle en détresse. A vrai dire, elle se détesterait si elle était ainsi... Certaines femmes en font un peu trop, Kyrielle peut-être pas assez, allez savoir. Elle ne comptait pas changer. Mais elle n'en restait pas moins une fille à la base un minimum polie -en général du moins- et ne s'imposait pas, là elle estimait qu'elle n'avait pas à le faire. Posant le verre désormais vide sur la surface la plus proche pour éviter le plus de mouvements possible. Non clairement, elle se sentait pas à son aise, on aurait presque pût dire oppressé, mais ce serait un bien gros terme je pense. Kyrielle ajouta.

- Tu peux même vaquer à tes occupations en fait. Je ne bougerais pas de là, elles finiront bien par partir.

Tournant la tête vers la fenêtre comme pour regarder le ciel. Elle songea un instant à passer par là pour partir, mais si jamais elle se faisait voir, cela ferait encore bien des choses ennuyantes à devoir justifier encore... Ah, ce serait assez embêtant d'ailleurs qu'on la renvoie ici pour une autre course, comment refuser ? Il était évidement qu'elle ne se voyait même pas remettre les pieds dans cet endroit. Pourtant, de quoi est partit cette querelle ? De quelque chose de ridicule sans doute, pourquoi ce pauvre Chealsey réagissait ainsi avec elle ? A cause du fait qu'elle n'appréciait guère la comédie qu'il pouvait jouer comme on l'avait vu plus tôt dans la boutique ? Oui, certainement. On va dire que la demoiselle préfère accepter les gens tels qu'ils sont, plutôt qu'une façade. Glissant sa main sous sa jupe, elle ne sortit pas son arme non, mais autre chose. Une photo pliée. Quelque chose de personnel hein, une personne devenue bien soudainement importante pour elle. Le Papà de la Famiglia lui avait donné... Cet homme souriait sur cette photo, chose rare... Le blond était-il comme ce brun ? A toujours cacher ses sentiments derrière un masque, certes, différent mais un masque tout de même. N'est-ce pas fatiguant à la longue... Effleurant l'image de son pouce elle la remit rapidement à sa place, avant de s'agenouiller pour se reposer les jambes qui commençaient à se faire lourde à la porter. Elle aurait pût demander une place sur un canapé ou une chose, mais pour une fois, elle donnait l'impression d'être devenue timide. Elle aurait pût garder le silence ainsi... Et tenter de clore tous sujets de conversation, se montrer fermée à ça. Et pourtant, elle ne pût s'empêcher de lâcher sur un ton un peu plus sérieux.

- Pourquoi tu n'aimes pas les Anglais ?

Aie. Pourquoi une telle question ? C'est tendre le bâton pour se faire battre, et pourtant, ce n'est selon elle pas une question inutile loin de là, puisque c'est la source de leur problème... Pouvait-elle être considérée comme une Anglaise ? Elle n'en a que l'origine et l'accent.
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Chealsey Hawkwood - Sole
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyJeu 11 Sep - 1:17

Le luthier laissait retomber le bras qui s’était vu levé en direction de sa tête le long de son corps. Il avait beau montrer des remords, était-ce vraiment la peine d’avoir une réaction aussi extrême. Il n’était pas non plus temps de partir dans des états d’âme morbides. Encore plus lorsqu’il était en compagnie. A présent, il se demandait pourquoi elle ne l’avait pas remis à sa place lorsqu’il avait été aussi déplaisant. N’était-ce pas sa spécialité ? De lui courir après pour lui dire à quel point il lui tapait sur les nerfs ? La perche était belle. Il fallait croire que le coups avait été particulièrement brutal. Il se demanda un instant si la séance pouvait s’arrêter là. Malgré ses excuses, il n’y avait malgré tout pas de raisons pour que celle-ci reprenne le dialogue. Non pas qu’il aurait alimenté la conversation. A quoi cela servait-il après de parler de ce beau temps lorsque ça l’agaçait et dans un moment où son interlocutrice ne supportait apparemment pas son manège social. Elle avait compris à leur première rencontre. Elle l’avait vu si vite ? Il fallait dire que la situation était particulière et que le jeune homme n’avait en conséquence pas toutes les cartes en mains pour conserver son titre. Pourtant, pour que la situation redevienne correcte, n’aurait-il pas suffit que même conscient qu’elle savait qu’il y avait quelque chose derrière il continue sa supercherie ? Certainement comme tous les autres qui passaient malencontreusement au travers, il n’aurait eu qu’à prétendre qu’il ne s’était rien passé et avec le temps il se serait effacé pour laisser son image. Après tout, croire à son imagination n’était pas chose nouvelle. Il n’aurait été que ce marchand inintéressant mais pas bien méchant dont à un moment elle aurait cru qu’il avait caché quelque chose. Dans le pire des cas, il se seraient revus et toujours sous cette question, elle aurait abordé ce jour à la recherche d’une raison. D’ici là, il aurait déjà trouvé une excuse convenable comportant les parties de lui les plus acceptables. Il s’était mis dans cette situation à sa façon. On ne pouvait pas vraiment dire qu’il avait cherché à fuir ce qu’il avait engendré. A croire qu’il aurait même empiré la situation. Tout cela car elle serait anglaise…? Comment le savoir. Il n’avait pas le recul suffisant pour réfléchir au pourquoi du comment. De plus, finalement, Kyrielle ne semblait pas décidée à laisser passer le temps dans un silence de plomb. Elle lui répondait ? Il fallait dire qu’aux yeux de Chealsey ce n’était plus vraiment la peine, il s’était calmé et le reste allait avec. Il se fichait bien de ce qu’il avait pu dire.

Si Chealsey savait ce qu’il voulait? Précisément pas et c’était bien là une des source des divers problèmes qui l’empêchaient de définitivement se mouvoir dans ce monde. Il ne se posait jamais la question, elle paraissait toujours déplacée. Ou d’avantage, il avait l’impression qu’il n’avait pas le droit d’engager de telles réflexions. Comme si il n’avait pas été fabriqué pour cela. Il pouvait lui manquer une pièce ou tout simplement peut-être l’avait-il perdu en cours de route. Il lui semblait parfois même improbable de voir ceux qui l’entouraient comme indépendant. Pourtant, c’était là ce qui était constamment sous-entendu. La liberté, c’est comme cela qu’ils l’appelaient. La limite de cette liberté comme son commencement, le jeune homme ne les différenciaient pas alors toujours pour ne jamais être dans l’erreur, il en faisait le moins possible. Si chaque individu avait sa propre liberté, pour ne pas empiéter sur celle des autres, peut-être ballait-il mieux ne pas s’en approcher tout simplement. La distance que prenait le blond avec les autres n’était pas simplement le fruit de sa propre peur de l’autre mais aussi sa crainte de ce qu’il pourrait faire de travers. Si simple, si enfantin et pourtant, lorsqu’il n’y avait personne pour impliquer un sens de la chose différemment, l’évolution d’un mode de pensée ne pouvait généralement que s’effectuer dans le mauvais sens. Il avait eu sa solution pour être dans le vrai. Il l’avait conservé très longtemps et encore aujourd’hui il faisait en sorte de se plier à ce que l’on attendait de lui. A ce jour, l’unique problème à sa façon de faire était qu’il n’y avait plus personne pour lui dire qui être ou encore qui devenir. Il y avait dans un premier temps eu sa mère, puis le reste de cette famille et désormais, il devait trouver autre chose et c’était quelque chose qu’il faisait fous les jours. Lorsqu’il ne savait pas qui être, il se contentait dans ce qu’avait attendu sa mère de lui. Après tout, qu’y avait-il de mieux qu’un objectif aussi improbable que la perfection pour occuper ses journées. Rien de plus qu’une ambition impossible. Mais il lui arrivait de s’échapper de cette première règle qui se tenait au sommet de l’échelle lorsque celle-ci ne fonctionnait plus. A savoir s’il pouvait vraiment devenir cette façade, c’était une question bien puérile lorsque son esprit comme son corps avaient déjà bien muris. Pour être dans le vrai, il devait faire ce que l’on attendait de lui. Pour ne pas contrarier, il devait agir comme les autres le voulaient. Pour ne pas être haï, il devait se mettre entre parenthèse. Il ne savait peut-être pas ce qu’il voulait mais se faire détester était une chose qu’il avait du mal à entreprendre et qu’il fuyait autant qu’il lui était possible.

En apparence, ce que Kyrielle lui demandait sans le vouloir était une chose suffisamment nouvelle au point que le jeune homme hésita un instant sur le bon usage qu’il en serait fait. Que fallait-il pour la contenter ? Précisément l’inverse exacte de ce que lui demandait sa mère. Elle voulait de l’honnêteté ? Pourtant jusqu’à présent leurs rencontres en avaient été assez proche et leurs relations n’en avaient pas étés plus courtoises. La pire devait définitivement être la première fois. Le moins pire n’était pas si mal et si sa personnalité tout comme ce qu’il se cachait derrière ce masque était aussi détestable qu’il le supposait, elle ferait vite de s’en rendre compte. Elle verrait que le masque n’était pas si mal alors que celui-ci n’avait pas le même usage que ceux des personnalités cherchant à obtenir quelque chose. C’était l’inverse. Donc c’était bon… Il devait simplement faire son possible pour être d’avantage … Lui ? Au moins pour l’instant. Il en serait certainement malade plus tard. C’était certainement là tout ce que méprisait sa mère. La première partie n’était pas trop ardue, il fallait analyser les propos de Kyrielle et en sortir ce qu’il pouvait en être interprété. Le luthier ferma les yeux un instant comme pour un redémarrage complet. Dans un premier temps, il n’y avait pas d’hasard ironique, il y avait seulement sa malchance perpétuelle qui lui collait à la peau depuis toujours. Mais dans ce cas là, cela reviendrait certainement à dire que cette gamine serait une punition, quelque chose de bon à détester. Il mettait cela de côté. Ce n’était rien d’autre que son cynisme. Ah quoi que… C’était une partie de lui…? Dans un second temps, venait-elle de sous entendre qu’elle était devin ? Chealsey n’avait pas particulièrement de croyance ésotérique ou de croyances tout simplement. Là ce n’était pas tant son cynisme mais son habitude de chipoter pour tout. On pouvait aussi laisser cela de côté, cela viendrait compliquer les choses. Comme si celles-ci ne se marchaient pas déjà magistralement dessus. Dans un troisième temps, elle détournait ses paroles. Il n’avait pas explicitement dit qu’il ne voulait plus l’entendre ou encore que lui même ne devait pas parler mais qu’elle devait se montrer intéressante. Bon… Encore une fois, c’était là sa faculté à détester les autres. Cette petit bête là avait du mordant. -sors- Voilà quel était le résultat lorsqu’il essayait de convenir. En quoi être honnête et vrai pouvait être bien lorsque vous aviez sa personnalité ? Elle devait avoir un côté masochiste… Tient d’ailleurs, des occupations il en avait réellement ? Il regardait en direction de l’atelier. En ce qui consacrait son travail il ne s’autorisait aucun écart donc nécessairement, il n’avait rien à faire en particulier lorsqu’elle avait fermé la seule chose qu’il avait à faire pour l’heure, tenir la boutique et s’occuper des clients. Ah oui, elle avait mis les clients à la porte et l’avait forcé à quitter la boutique. On pouvait dire qu’elle avait fait d’une pierre deux coups. Voilà, encore une fois, cela retombait sur Kyrielle. Soyons honnête, toutes ses choses n’étaient vraiment pas compatibles avec ses précédente excuses. Par ailleurs être honnête ne voulait pas nécessairement dire être désagréable. Enfin, il l’espérait. Il verrait bien jusqu’où il pourrait tenir sans sortir une nouvelle énormité. Autant dire que ses propos haineux ne semblaient pas plaire.

« Je suis toujours à jour dans mes commandes et je ne suis pas ce genre de personne. »


Ce n’était pas très précis mais il avait le sentiment de se comprendre. Elle lui avait peut-être fortementlégèrement forcé la main mais il était tout de même celui qui lui avait proposé d’entrer. Il reconnaissait ses actions tout comme ses erreurs. Cela lui semblait naturel et en aucun cas les autres ne devaient payer le prix pour cela. Par ailleurs, malgré le fait qu’il se soit détaché à ce moment de ses habitudes mais il n’en conservait pas moins son éducation. C’était une partie de lui qui ne lui semblait dans bien des cas absolument pas surfaite dans la plupart des situations car s’il voyait à présent quelques convenances comme plus hypocrites encore qu’il ne l’était, il y en avait d’autre qui lorsque utilisé hors de cet apparat fonctionnaient d’avantage comme une marque de respect. Le jeune homme détourna le regard de son invitée un instant, l’air pensif sans fixer d’endroits précis. Pourtant, un mouvement près de la porte l’interpela dans le coin de son oeil. Il tourna brusquement la tête. Cette action eut la faculté d’arracher au jeune homme un air surprit et empli d’incompréhension. Il était vrai qu’il ne cherchait généralement pas à comprendre les autres. C’était là le problèmes des alter-égaux, d’autres soi. Des individus auxquels ont croyait s’identifier jusqu’à ce qu’il fasse quelque chose de ce genre. Une action nous rappelant que tous ne sont pas motivés par les mêmes choses. Il aurait peut-être était mieux de la laisser sur le sol puisqu’elle n’avait pas prit soin de même suggérer vouloir s’asseoir ailleurs. Cependant, ce n’était pas tant par courtoisie ou encore car encombrait le passage vers l’atelier. Il n’avait simplement pas envie de la laisser par terre. C’était une motivation bien égoïste qui se trouvait derrière. Il serra le poing. A ce moment là, il aurait aimé, il aurait voulu lui tendre la main pour l’aider à se lever. Mais il en était incapable. Il y avait trop de choses qui se mettaient entre lui et cette action. Son problème concernant le contact avec les autres certes mais ce n’était pas le plus important. Il se déplaça vers l’espace servant de salon, y jetant un coup d’oeil. Le flan droit du canapé était assez encombré mais le flan gauche était tout à fait correcte. Il dégageait tout de même une chaise de sa charge qu’il posa à côté par terre pour la rapprocher du canapé. Cette autre chose dont il avait peur et qui l’empêchait de tendre cette main à Kyrielle n’était ni plus ni moins que sa fragilité. Il se savait incapable de soutenir qui que ce soit. Après tout, lorsque vous même vous aviez du mal à tenir debout. Quel droit aviez-vous de soutenir quelqu’un d’autre. Vous ne pouviez pas et la seule chose que cette pensée pouvait vous apporter n’était ni plus ni moins qu’un sentiment d’impuissance.

Alors que le blond s’apprêta à briser ce nouveau silence pour proposer quelque chose de plus convenable à son invitée que le sol. Il s’arrêta brusquement dans l’élan que prenait son corps dans la fin de cette disposition. Cette question… Comment pouvait-elle être aussi ciblée ? Laissait-il autant de fuite ? Il est vrai qu’il était particulièrement cynique mais pouvait-on vraiment en déduire pour autant qu’il n’aimait pas les anglais. Ce n’était peut-être là qu’une suggestion de sa part et il n’aurait qu’à la détourner pour… Mais ce n’était pas vraiment honnête… Tout comme prétendre à cette rancoeur comme normale à ses yeux comme l’on pourrait être raciste. Le problème dans cette supposition était là que lui aussi était anglais, chose rendant cette possibilité plutôt difficile. S’il devait être vrai, il devait commencer par réfléchir. Pour lui, il relevait de la certitude qu’il ne supportait pas les anglais. C’était fondé d’une certaine manière mais il n’y avait aucun moyen de souligner un propos aussi vaste car qu’il l’eut voulu ou non, c’était une solution de facilité que de limiter toute une population à une haine alors que celle-ci était composée d’une multitude de personnalité. Une disparité qu’il n’avait pas réellement eu l’occasion de rencontrer. Il y avait bien une raison. Il l’avait là sous le nez cependant il n’aimait pas cette raison. Certainement car elle était trop proche de sa vérité et qu’il ne lui plaisait pas à l’entendre.

« Ce n’est pas tant que je n’aime pas les anglais. Il est plus simple de situer où se trouve son malheur. Je les associe simplement à… certaines rancoeur. Ne voudrais-tu pas t’asseoir ?»


Il désigna de la main le canapé et le siège. Si elle venait, il prendrait la place inoccupée. S’il elle décidait de rester à sa place, il n’irait pas la chercher, il occuperait simplement le siège. C’était ce qu’il y avait de plus proche de la réalité. Lorsque l’on ne voulait pas le dire, le formuler n’était pas évident. Tel était la différence avec le reste. Jamais on ne lui aurait posé une question comme celle-ci. Elle n’aurait trouvé sa place dans aucune conversation et plus que tout, personne ne s’y serrait intéressé. Peut-être était-ce là que la concernée était elle même anglaise ? Il n’aurait pas été jusqu’à dire que ses craintes pouvaient être les mêmes que les siennes mais quelque chose ressortait. Le genre de question qu’il croyait que lui seul aurait pu se poser. « Est-ce car je suis qui je suis que nous sommes destinés à agir de la sorte ? » Aurait-il encore fallut que cela lui pose un réel problème qu’ils ne s’entendent pas. Etait-ce le cas ? Dans cette histoire, Chealsey était intéressé par quelque chose de nouveau. Après tout, la règle de la question n’avait aucune raison de ne s’adresser qu’à la brune. Il prît un instant pour méditer et trouver le meilleur moyen de formuler sa question.

« Pourquoi ne pas t’être contenté de ce que j’ai donné ? Je peux comprendre que tu n’apprécie pas ce qui s’éloigne de la franchise mais à quoi bon s’en préoccuper lorsqu’il n’y a rien à tirer de ce qu’il pourrait en rester ? »


Encore une fois, le rendu était peu claire mais pouvait-il vraiment dire quelque chose ressemblant à: Je n’ai pas cherché à abuser de toi ou de ta bonne volonté et encore moins à t’embobiner pour te plaire. Je me suis juste montré comme n’importe qui aurait aimé me voir. Alors pourquoi ne pas l’avoir prit comme tel. Si je suis tel que je suis c’est bien car celui que tu aimerais voir ne vaut pas le coups d’être vu et que moi même j’aimerais m’en débarrasser.
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyLun 22 Sep - 20:00

Kyrielle avait posée une question plutôt simple, bien qu'un peu étrange on pourrait dire. Pourquoi dire qu'il n'aimait pas les Anglais ? Je ne sais pas. Elle ne savait pas. Une intuition, une déduction, une observation faite après quelques temps à le regarder agir avec les autres et avec elle. Il y avait certes cette histoire de masque qu'il portait avec tout le monde mais qui était rapidement tombé en sa présence mais voilà. Alors qu'elle se trouvait chez lui, chez quelqu'un qui ne la désirait probablement pas en ce lieux, voilà qu'elle mettait les pieds dans le plat. La demoiselle est certes quelqu'un d'assez discret en général, voir même du genre à ne pas trop poser de question aux gens, n'étant elle-même pas friande des questions un peu trop personnel. Généralement elle passait un assez mauvais quart d'heure quand cela lui arrivait. Mais on va dire que vu la situation, elle ne pouvait pas être pire.. ? Moui, être assise par terre chez quelqu'un, faut avouer que c'est assez bizarre en fait. Mais elle ne s'en plaignait pas. Il aurait très bien pût lui balancer l'orange à la figure comme dit précédemment... Non pas que se prendre une orange lui ferait peur mais... Voilà, se faire cracher à la figure -enfin.. avec une orange mais vous m'avez compris- n'est jamais agréable. Elle n'était pas du genre patriote envers ses origines, pas du tout, elle les acceptait seulement. Mais elle n'arrivait absolument pas à comprendre en quoi c'était un problème, elle, la pauvre demoiselle qui s'est retrouvée en dehors de ses terre natales dès l'âge de dix ans et quelques pour se retrouver dans le climat chaud Italien. Justifiant alors sa bonne maîtrise de la langue locale, voir même son adaptation aux coutumes. Ce qui ne devait pas être le cas du blond au vu de son langages bien moins fluides que le sien. Attention, je ne dis pas qu'il ne savait pas parler, ne me frappez pas...

Regardant Chealsey, attendant une réaction. Soit qu'il l'envoie balader parce que cela ne la regarde aucunement ou alors qu'il estime qu'elle n'est pas le genre de personne qui devrait savoir. On va dire qu'à force elle s'attendait à tout, mais finalement, le brune se demanda si ce n'était pas une espèce de fierté pour elle d'avoir réussit à mettre un peu le vrai Chealsey à jour ? Moui, enfin, cela ne lui apportait rien de concret à sa vie. Mais elle n'aimait pas ceux qui mentent en permanence. Dire qu'on ne ment jamais est un mensonge en soit, mais mentir tout le temps et se voiler la face est tout sauf une bonne idée... Rien que pour soit même. Après chacun sa vision des choses, voilà la sienne. Bougeant dans la pièce, la demoiselle le suivit du regard, en silence. Inutile d'en rajouter, s'il ne voulait pas ouvrir la bouche cela signifierait qu'il ne voulait pas d'avantage échanger avec elle. Qu'il se contenterait de la mettre à la porte plus tard et voilà, fin de la journée. Mais finalement, il finit par ouvrir à nouveau la bouche. La tentions semblait s'être calmée entre les deux, ce qui était presque étrange vu qu'ils passaient leurs temps à s'envoyer de bêtes piques à chaque fois qu'il se voyait. Dire que cela partait toujours d'un rien, l'humain est un peu bête quand il s'y met... Il n'avait rien contre les anglais mais les associaient à son malheurs ? Et pourquoi donc ? C'était-il passé quelque chose en Angleterre qui aurait marqué ce jeune homme le rendant ainsi ? La jeune fille était plutôt bien placée pour savoir qu'on pouvait être grandement affecté moralement voir dans son caractère à cause de certains événements... Elle-même associait souvent les hommes à lui. Ce vieux dégouttant qui de temps à autre lui collait un frisson rien qu'en y repensant... Disons qu'elle était juste capable de prendre sur elle et de passer outre. Mais il suffit qu'une certaine limite soit dépassé pour la voir réagir de façon excessive. Soudainement, Kyrielle réalisa. Comme si l'information remontait jusqu'à son cerveau... Chealsey l'avait invité à s’asseoir, mais elle ne réagit pas de suite, semblant comme surprise de quelque chose ? Oui. Elle venait de réaliser qu'il était peut-être comme elle ? Associer quelque chose, ou quelqu'un à un moment désagréable de sa vie, au point de réagir de façon parfois trop vive... Il en était de même lorsqu'elle l'avait empoigné ? Même pour lui sauver la vie ? Qui sait ce qu'elle ferait dans la même situation. Un homme, inconnu qui l'empoigne fermement, lui donnant l'impression d'avoir une emprise physique sur elle... Hm... Silencieuse et sérieuse. Elle déplia ses jambes, faisant au passage craquer ses articulations. Les étirant, elle lâcha simplement.

- Merci..

Avant de prendre place sur la chaise. Il est plus commode de se mettre là que par terre, moins gênant aussi, et puis on l'avait invité. Mais elle ne se voyait pas se mettre sur le canapé en fait... Autant lui laisser. Gardant contre elle la commande qu'elle était venue chercher, elle attendit... En fait elle aurait de quoi répondre, mais allez savoir, elle gardait le silence... A sa grande surprise c'est lui qui rompit une nouvelle fois le silence pour lui demander pourquoi avoir voulu de son honnêteté au lieux de se contenter du masque qu'il semblait aimer porter. Pour être franche. Cette question la laissa songeuse, elle ne pensait pas pouvoir avoir ce genre de discussion calme avec lui, mais comme quoi, suffit que chacun se calme pour que tout roule parfois. Enfin, c'est peut-être un bien grand mot de dire que tout roule mais voilà. Finalement, jouant légèrement avec le pli de sa jupe du bout des doigts, elle leva son regard vers le plafond, comme réfléchissant à comment dire sa phrase correctement.

- Je trouve... Qu'il est mieux de se faire un opinion plus juste de la personne... Quitte à ce que ce soit négatif. Elle remit ses cheveux derrières les oreilles en reposant son regard sur lui. De plus je ne pense pas qu'il y a forcément que du mal à tirer, c'est ce que tu penses donc de toi ?

Eh... Kyrielle tu n'es pas psychologue pour partir dans ce genre de déduction et les sortir comme ça. Mais elle n'avait pas tort non.. ? C'est certainement qu'il devait se voir ainsi, sinon il serait certainement persuadé que c'est les autres qui ne sont pas capable de l'accepter comme il est. Mais visiblement, d'après ce qu'il venait de dire, la demoiselle ne pensait pas que ce soit le cas. Nerveuse, elle se mit à jouer avec la mallette très légèrement, elle hésitait, ne savait si elle avait vraiment le droit de poser ce genre de question très personnel mais cela lui brûlait la langue. Peut-être parce que soudainement elle se sentait un peu semblable à lui ? D'une façon toute autre certes, pour des raisons certainement différentes aussi, mais tout de même...

- Tu... Il s'est passé quoi pour que tu associes les Anglais à tes malheurs... ? Elle baissa soudainement le regard. Ah. Pardon, j'aurais pas dût demander mais... Je. Enfin, le caractère peut beaucoup se forger sur le vécu... C'est pourquoi... Je pense qu'il ne faut pas forcément juger quelqu'un sans le connaître.

Ridicule. Je crois que c'est le premier mot qui lui vint à l'esprit lorsqu'elle repensa à ce qu'elle venait de dire. C'est pas parce qu'ils avaient commencé à parler tranquillement sans se chercher des noises qu'il allait se confier, et raconter ses état-d'âme. Elle était vraiment débile... Du moins c'est ce qu'elle se disait. Mais elle tentait de faire passer un message, et je pense que quoiqu'il puisse lui répondre. Même s'il l'envoie balader avec autant de gentillesse dont il avait fait preuve jusqu'à maintenant, la Lune ne penserait plus la même chose de lui. Elle ne le détestait pas, mais disons... Qu'elle aurait un regard bien plus neutre à son égard... Quitte à ce que ce soit à sens unique. Mais elle se sentait capable de prendre un peu plus sur sa petite personne. Même s'il faut avouer que ce serait fort qu'ils se recroisent encore si cela se termine comme la dernière fois, cela voudrait certainement dire que le destin est contre eux ce n'est pas possible autrement.
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyDim 12 Oct - 5:18

Le jeune homme regarda Kyrielle prendre place sur la chaise comme il le lui avait proposé. On pouvait tenter de tirer un profil de ce choix mais ce n’était rien de bien exploitable. Certainement n’était-elle pas très à l’aise et s’asseoir dans une chose aussi personnelle qu’un canapé pouvait être perçu comme un trop dans le début d’une conversation comme la leur. Oui, qui aurait put s’attarder sur un détail aussi insignifiant et paraissant de loin tiré par les cheveux. Et pourtant, il y avait cette chaise en bois, simple, non confortable mais dont on savait tout rien qu’à la voir. En face, cet assemblage de tissus dont une partie était occupée. Il fallait être franc, il n’y avait qu’un ami de longue date pour s’asseoir dans votre canapé et ce n’était définitivement pas le cas de cette jeune fille ou de qui que ce soit. Pour une fois, le blond n’allait pas rouspéter car elle avait prit la place potentielle qu’il s’était assigné. Au moins s’était elle levée et l’avait-elle remercié, ce qui, ça allait sans dire devenait de plus en plus rare de nos jours. Il prenait donc place dans le canapé sans pour autant s’étendre à son aise. Après tout il n’était pas seul et il était difficile de s’écraser dans un coussin aussi facilement quand le siège adverse imposait une certaine rigueur. Il se tenait droit comme il s’avait le faire, sur le bord du canapé, son dos bien loin du dossier. Aussi pouvait-il remarquer quelque chose, un détail qu’il n’avait jamais pu explorer étant donné que jamais plus d’une personne s’était assise dans cette pièce. Le canapé était assez bas, il l’était même légèrement trop puisque de cet instant, la brune paraissait plus grande que lui. Il n’aimait pas avoir à lever les yeux pour regarder quelqu’un mais il avait mal évalué la situation et ce serait très certainement une bien belle erreur de commencer à percevoir le choix de son interlocutrice comme un moyen de le regarder de haut.

Oh, bien sur il n’y avait pas que cela, sa réaction face à ce qu’il lui avait dit était simple, peu extrême. Pouvait-il en déduire qu’elle était satisfaisante ? Certainement. Dans le cas contraire, il y aurait eu d’avantage d’interrogations. Cela l’arrangeait à sa façon. Il avait cette habitude d’entendre les autres parler et conter les périples de leur vie quotidienne. Mais il n’en allait jamais de même pour lui. Bien sur, il y avait cette volonté de se réfugier derrière cette terrifiante image de banalité et de perfection mais ce n’était pas tout. Il n’avait tout simplement rien à dire, rien à partager, rien d’intéressant qui ne saurait faire de lui une bête de foire. A partir de ce moment là, qu’allait-elle faire, revenir sur ses mots, demander le retrait du sujet, arrêter de creuser ? Peut-être bien car après tout, pourquoi savoir ? Ce n’était pas plus mal, cela de mettait à l’abris. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait connaître mais il n’y avait aucun doute sur le fait qu’à partir du moment où elle s’en rendrait compte, son retrait ne saurait se faire attendre. Il reprit donc. Ce n’était pas là un mensonge mais le plus vite il serait retourné à ses habitudes et à son train de vie le mieux ce serait. Elle ne le savait certainement pas mais la brune représentait bel et bien un danger aux yeux du jeune homme. Non pas dans le sens où elle serait un monstre dont il voudrait se protéger. Simplement, elle le poussait à sortir de son rôle, à s’engager sur une voie qu’il fuyait comme la peste. A force d’agir tous les jours comme il le faisait, il n’avait pas d’autre but que de devenir la personne qu’il s’était inventé afin que tout soit plus simple. Comment était-il sensé se perdre lorsque quelqu’un le demandait en chaire et en os. Il y avait une règle dans l’existence de toute chose. Un objet peut exister, avoir une existence propre mais lorsque personne ne le voit ou ne s’en préoccupe, peut-on vraiment dire qu’il existe ? Moins brutal sera le choc lorsqu’il disparaitra, car il le fera sans aucun doute.

Cette fois-ci, seulement, la réaction escomptée n’était pas la bonne. Elle était tout autre et ne favorisait pas sa situation. Chealsey voulait changer, il le voulait désespérément alors qu’elle était cette manie étrange inventée par cette gamine de vouloir l’empêcher de faire un pas en avant lorsqu’il tentait d’aller pour être une personne meilleure ? Il y avait certes quelque chose de vrai dans ce qu’elle disait. Lui même avait connaissance du fait que savoir ce que les autres avaient dans la tête était un bon moyen de les appréhender pour mieux s’en protéger. C’était un bon moyen d’éviter les mauvaises surprise et une chose que le jeune homme tentait de mettre à profit. Il ne fallait pas croire qu’il jugeait les autres simplement par plaisir ou par ennui, c’était un trait commun à tous les êtres humains et quelque chose qui restait à des degrés différents, ainsi allait la vie. il n’y avait pas de raison particulière pour la contrer quand la règle s’appliquait à tout à chacun. Néanmoins, et c’était là que Kyrielle faisait erreur. Le monde était fait d’imperfection et le garçon qu’elle avait face à elle en était la preuve vivante. Que demander de mieux que l’échec incarné. Il avait réussit absolument tout dans sa vie dans le mauvais sens du terme. La médiocrité à l’état pu existait et il était idéaliste mai surtout naïf d’imaginer que cela ne pouvait être le cas. Ainsi, elle pouvait donc se permettre de ne pas tirer un trait sur la bonté naturelle encrée en chaque être vivant. C’était enviable à sa façon mais aussi méprisable. Voilà, elle disposait de cet exemple rocambolesque. De savoir qu’elle pouvait encore s’imaginer une personne mue par autre chose que sa médiocrité et son imperfection. C’était révoltant mais qu’y pouvait-elle.

« Je penses simplement que pour une personne, tenter de paraître meilleure qu’elle ne l’est ne peut pas être un mal. »

Le mot était juste et il esquivait une partie de la réponse et jouant sur le mal entendu. Il ne voulait pas tellement cela mais il y avait des choses qu’il valait mieux garder pour lui. Il n’y avait aucun intérêt à partager des données aussi personnelles dans ce genre de situation. Elle exigeais de lui de l’honnêteté, il fait encore une fois et comme toujours de son mieux mais cela ne l’engageait en rien à tout dévoiler. Le regard du luthier fît une pose à la nouvelle prise de parole de son interlocutrice. Ils n’avaient certainement jamais autant discuté dans le sens où ce ne serait pas que des méchancetés ou des courtoisies, ce qui très certainement était moins paradoxal qu’on ne pouvait le supposer. Aussi logique que deux personnes n’aimant pas leurs rencontres mais ne pouvant se vouer à un combat à mort pour définir celui ou celle qui serait en droit de rester. Ce qui était demandé là, était bien plus intime que tout. Une chose qui n’était jamais sortit de l’île qu’il avait quitté ou même de la ville qu’il avait laissé derrière lui. Kyrielle ne formait plus seulement un frein à son changement par cette approche, elle le retirait cette fois carrément en arrière. Il n’avait pour rien au monde envie de revivre cela et encore moins de l’attirer jusqu’ici avec lui. Si cela venait à se produire, il verrait difficilement autre chose à faire que de partir. Il y avait autre chose dans cette histoire. le fait qu’elle revienne quelque peu sur ses mots était bien ou du moins, meilleur dans la situation actuelle. Cette expérience dont elle parlait ou du moins ce « vécu », elle faisait un parallèle avec quelqu’un ? Avec elle ? Elle avait donc un vécu dont elle estimait qu’il était responsable de bon nombre de ses malheurs. A quel point pensait-elle pouvoir lui ressembler ? Le déni flamboyant dans lequel se trouvait l’anglais le menait dans une direction claire et assez typique. Il était seul dans son cas, sans aucun comparaison possible ou plutôt seul contre le reste du monde. Au contraire, la question était de savoir si elle l’incitait à se renseigner à son sujet.

« J’ai… J’ai fait des erreurs et la charge de celles-ci s’avèrent simplement avoir le mérite d’être partagées. Mais si comme tu le présumes, il faut connaître une personne pour établir un bon jugement, peut-être faudrait-il commencer par se présenter. »

Croyez le ou non, c’était un effort démesuré qu’accomplissait là Chealsey. Il n’y aurait sans l’ombre d’un doute pas trois fois dans sa vie où il réagirait de cette façon mais cela avait un prix. Le vrai Chealsey, celui qui n’avait pas encore disparu ne pouvait certainement pas passer dans la lumière sans y avoir préalablement vu quelqu’un. Elle pouvait mentir, se ficher de lui, il devrait établir si elle mentait ou non ce que de ce qu’il paraissait avoir vu ne serait pas trop difficile à définir. Il ne pouvait simplement pas se mettre à nu en premier. C’était certes immature mais à sa façon, il était plus timide que l’on aurait pu lui accorder.
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyMar 21 Oct - 19:31

Quand on est chez quelqu'un qu'on aime pas on... En fait non. Qu'est-ce qu'on fiche chez quelqu'un qu'on apprécie pas du tout en fait ? Rien du tout. On a absolument rien à foutre là tout simplement. Mais Kyrielle était bel et bien chez cet anglophone qui ne semblait pas l'apprécier pour une raison qui lui échappait. Du moins elle ne voyait rien d'assez logique pour que son esprit puisse comprendre seul. Ce n'est pas comme si elle lui avait fait quelque chose de mal non? Du moins pas quelle sache, c'était donc légitime de se demander en quoi son statut d'anglaise pouvait justifier toute cette rancœur ? C'est logique et légitime oui, après rien ne peut affirmer qu'on allait lui répondre ou non, au contraire, si on aime pas quelqu'un, avoir le moins de rapport possible avec ce dernier est un désire parfaitement normal. Au même titre qu'on ne veut pas que cette personne nous connaisse de trop et inversement. C'est donc un peu en s'attendant à se faire envoyer sur les roses, que la demoiselle maintenant assise sur sa chaise attendait... Faut dire qu'en prime notre pauvre jeune femme se permettait de faire des remarques un peu à la con,  depuis quand elle était bien placé pour faire des leçons de moral hein ? Depuis jamais. Kyrielle était loin d'être un exemple de vie, mais elle n'avait pût s'empêcher de vouloir laisser une bonne parole comme quelqu'un voulant l'aider ? Moui. Un truc du genre, disons que ce n'était pas sa pensé première en disant cela, mais si le jeune se sentait aidé tant mieux pour lui hein. Comme ça je vois les choses de façon belle et positive ? Mais pas du tout, ce n'est pas comme si c'était deux cas sociaux dans la même pièce hein ! -bon je t'avouerais que c'est surtout lui le pire des deux, tu m'en veux pas hein ? Ahah.-. Donc voilà, tu conseils en plus un... non-ami, le mot ennemis est bien trop fort à son goût, à ne pas toujours se cacher derrière un masque. Certaines situations l'oblige, mais Kyrielle n'arrivait même pas à comprendre comment on peut être quelqu'un d'autre que soit même au quotidien. Cela doit être fatiguant, mais en prime cela signifie que les éventuelles relations ne sont basées que sur le mensonge non ? C'est presque triste...

D'ailleurs étrangement, la conversation était devenue particulièrement calme entre eux. Pour ne pas dire qu'on pourrait croire que c'est deux jeunes gens qui apprennent à se connaître, comme si tous ce qui avait pût se passer entre eux n'était jamais arrivés. Non non, ils ne se sont jamais envoyer littéralement chier, de quoi vous parlez ? Ahah. Mais voilà, il semblait au contraire penser que vouloir paraître meilleur que ce qu'on est en réalité n'est pas un mal. Cela fit lever un instant les yeux de la brune vers le plafond. Mentir et paraître mieux que ce qu'on est ? Moui, cela ne retire pas qu'au fond on reste moins bon que ça. Ce serait bien triste si tout le monde était parfait... De plus, cela revient au fait qu'on ne fait que bâtir sur le mensonge, qu'après tout, il y a bien des gens capable de s’accommoder au caractère qu'on a, aussi mauvais soit-il. La Lune en était un très bon exemple, puisqu'elle s'était carrément entiché d'un type qui avait la réputation plus que mauvaise, pour ne pas dire qu'il était carrément le genre de type que les gens évitaient de côtoyer le plus possible. On le trouve bien souvent tout simplement méchant, et faut avouer que parfois ce dernier ne le cache pas vraiment, il assume parfaitement ce qu'il est. Mais voilà, Kyrielle trouve du bon en lui, tout le monde peut trouver quelqu'un à qui s'accorder. Il est bien connu qu'on ne peut être aimé de tous, il y a juste des gens attirant naturellement les autres et inversement. C'est d'ailleurs pourquoi elle finit par tout de même répondre à ça, assise bien droite sur sa chaise.

- Je vois... Pas moi qui te ferais changer d'avis là dessus, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée de tout bâtir sur le mensonge quand même. Même les pires personnes se font sincèrement apprécier parfois...


On va dire qu'elle faisait référence à ce que j'ai dis plus haut, mais il ne pouvait pas le deviner. Et franchement, Kyrielle ne se voyait pas du tout lui raconter se fait un peu personnel de sa vie. Ok, l'instant était visiblement à enterrer la hache de guerre pour faire ce qu'ils auraient dût faire depuis le début, c'est à dire mieux se connaître, c'est toujours mieux pour s'apprécier ou dans le cas contraire se détester. Il faut avouer que c'était plutôt intriguant cette histoire d'ailleurs. Ne pas aimer les anglais est une chose, mais il faut bien une raison. Et Chealsey avait des choses à se reprocher ? Haussant les sourcils, si c'était un ami, la demoiselle aurait pût faire une effort pour se montrer réellement affectée, ou alors pour soutenir, mais la relation qu'ils avaient jusqu'à maintenant n'aide pas vraiment à penser ainsi. Mais oui, elle voulait réellement en savoir un peu plus. Mais accepterait-il de parler d'avantage ? C'était moins sûr, mais il fallait essayer. Après tout il venait plus ou moins de l'inviter à se présenter, du moins, à pouvoir se faire une bonne opinion l'un de l'autre sans se baser sur la première impression erronée. Mais alors qu'elle comptait ouvrir la bouche pour parler, la brune réalisa que finalement, elle n'avait rien vraiment inventé ou dit de faux à notre homme. Elle n'est pas menteuse par nature on va dire, seulement par besoin. Éviter les détails gênant est d'avantage son truc. Kyrielle souffla alors.

- Se présenter.. ? Ben, il se trouve que je ne t'ai pas mentis sur rien lors de nos précédentes présentations, mais je vais récapituler. Je suis bien Kyrielle et je travaille pour l'Arcana depuis une année. La seule chose que je vais ajouter est que j'ai quitté l'Angleterre il y a dix ans.

C'est très résumé non. Mais que dire de plus ? Il devait bien se ficher qu'elle était orpheline de naissance, quand aux histoires de mafia cela ne devait pas l'intéresser le pauvre. Sur le comment elle était venu ici.. ? Un détail. Du moins, la demoiselle n'étant pas du genre excentrique ne voyait pas trop quoi raconter et ne pas raconter en fait. Cependant elle ajouta rapidement tout de même, s'appuyant sur ses genoux puisqu'elle n'avait pas de dossier ou autre, plantant son regard sombre dans celui du jeune blond.

- J'crois pas avoir oublié des trucs en fait, sauf si y a un détail qui te dérange. Voilà, comme ça elle était fixée.. ? Moui. Et toi Chealsey Hawkwood le Luthier ? Un mensonge à avouer, ou à ajouter.. ? … Qu'as-tu à te reprocher ?

Non ce n'était pas de la moquerie, mais disons qu'elle énonçait ainsi ce qu'elle savait de lui et donc il pouvait savoir si elle ne savait que des bêtises sur lui. La question était est-ce qu'il allait être aussi honnête qu'elle ? Y a pas vraiment de moyen de le savoir. Au même titre qu'il lui était impossible de savoir s'il allait réellement dire ce qu'était cette fameuse erreur. Elle verrait bien.
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptySam 1 Nov - 18:40

Dans cette conversation, il y avait diverses choses qui remontaient à la surface. Dans ce manque de naturel, une profonde réflexion sur soit même était impossible. La seule possibilité était un jugement sur l’autre. Seule réaction cohérente envers la fierté humaine. Qui y avait-il de mieux pour vous juger que vous-même ? Réponse, les autres.

Il fallait bien l’admettre, c’était un plaisir de tous les jours que de se comparer à son prochain à la rocher des détails que vous verriez tellement mieux que lui. Bien souvent pour avoir le meilleur résultat, un regard critique n’était pas suffisant car il manquait toujours ce détail que vous n’ auriez pas vu et qui gênerais un autre. Ainsi, dans les paroles de Kyrielle, Chealsey aurait pu trouver une ouverture à sa prise de conscience constante individuelle le menant indéniablement droit dans le mur. Néanmoins, cette fierté humaine précédemment abordée voulait que toute personne s’attaquant directement à l’essence d’une autre avait nécessairement tort. Il n’y avait pas de raisons particulières à celle-là. Cela tombait simplement en fait dont on disait « il ou elle ne sait pas de quoi elle parle ». C’était d’autant plus vrai dans ce genre de relations ou la seule chose ayant réellement de la valeur que l’un ou l’autre pouvait connaître se limitait au nom. Après, seulement après il était possible de développer les raisons de l’injustes de la proposition. Il fallait dire qu’ainsi on échappait à tous risque de retomber sur sa critique personnelle. Parfois, les critiques pouvaient transgresser la règle et atteindre la conscience de la personne vider mais… N’oublions pas qu’il s’agissait là de Chealsey. Probablement l’introverti le plus borné du quartier. Il avait sa vision, ne pouvait pas s’imaginer la voir autrement et encore moins voir quelqu’un s’en prendre à celle-ci sans raison valable. (allez les trouver). Démonter points par points la critique adverse. C’était tout ce qui importait. Il aurait fallut une réalité incontestable pour fuir cette réalité mais allez trouver une chose qui ne puisse être critiquée.

En reformulant son propos, le jeune homme semblait vouloir faire passer ce qui n’avait pas trouver son chemin dans un premier temps. Il semblait essentielle selon lui qui le fait qu’une personne doivent se faire meilleure qu’elle ne l’était était une bonne chose. Après tout, si ce n’était pas le cas, ce ne serait pas moins des trois quarts de sa vie qui partiraient en poussière avec des souvenirs et quelques espoirs. Alors dans un soucis de survie, l’hypothèse inverse était profondément inenvisageable. Il aurait été tenté de le répéter en le reformulant une dernière fois mais la dernière expression aurait certainement été la meilleure qu’il eut pu former et encore une fois, la brune contrait sa vision. Elle envoyait dans un sens différent ce qu’il exprimait pour le rendre néfaste ce qui ne pouvait mener qu’à une unique conclusion pour le luthier. Elle n’avait pas compris. Elle n’avait peut-être tout simplement pas les clés en main. Il était possible qu’elle n’ait pas engagé une réflexion suffisante pour comprendre cette action dans son intégralité. C’était la seule solution possible à son opposition. La preuve était qu’elle n’était pas logique dans son explication. Dans un premier temps, elle voyait le mensonge comme quelque chose de nécessairement mauvais alors que ce n’était pas le cas. Bien sur, il y avait ces mensonges voués à duper et à profiter des autres mais il y avait aussi ceux destinés à ménager pour rendre une situation meilleure qu’elle ne le serait réellement. Non seulement était-ce issu d’une bonne intention mais dans ce cas précis, il n’avait aucune conséquence sur l’avenir. Dans la mesure où le jeune homme prévoirais de se livrer tel qu’il était un jour où l’autre pourquoi pas mais ce n’était certainement pas le cas. D’ailleurs, c’était une chose que tous faisaient tous les jours armés de leurs convenances et ce jusqu’à dire qu’on irait dire d’une personne qui n’en ferait pas usage qu’elle serait mal élevée. Dans un second temps, les pires personnes pouvaient effectivement être appréciées. Ce n’était pas faux et à nouveau, le problème était mal abordé.

Le risque dans le fait de se montrer vrai n’était pas tant de ne pas se faire apprécier. D’une certaine façon, le jeune homme n’était pas même certain de vouloir se faire apprécier sa seule ambition n’étant pas loin de faire partie du décors au même titre qu’un pot de fleur. Il y avait quelque chose de bien pire que toutes les haines du monde et c’était bien le fait d’être sujet à l’inverse. Dans la voie de Kyrielle sonnait étrangement le vécu et le blond ne pût s’empêcher de la peindre pour un instant. Dans le cas où elle appréciait une de ces pire personnes, elle s’exposait à quelque chose de très grave. Ces « pires personnes » n’étaient pas sélectionné au hasard dans une liste. Il n’étaient pas non plus occasionnels. C’était une chose qui étaient encrée en leur nature même ainsi qu’une expérience quotidienne. On en arrivait donc au problème de se montrer vrai quitte à être apprécié. Quelqu’un comme Chealsey même habillé des meilleures intentions et vouant une affection sincère à une personne, ne pourrait jamais rendre celle-ci heureuse. Ce pourrait être sous l’influence des autres s’opposant à cette affection où le plus simplement par la personnalité même. Le déni, le refus, le mensonge… Autant de choses qu’une personne normalement constitué ne peut accepter éternellement. Autant de choses qui mèneront indéniablement aux pires événements. Kyrielle ne pouvait pas être objective à ce sujet mais elle s’en rendrait compte bien assez tôt. L’anglais n’émit aucun commentaire directe à ce sujet. Il était fixé sur la vision et n’était clairement pas suffisamment proche de la brune pour lui dire que si elle disposait d’une telle fréquentation, elle devrait prendre ses jambes à son cou.

Calme et le regard légèrement perdu, le blond assista à la présentation comme il l’avait fait pour la critique. Sans un mot et n’exprimant que peu de choses car tentant de se montrer critique sans trop y inclure ses états d’âme. Lorsqu’elle eut finit, il ne put s’empêcher de paraître déçu. C’était une chose importante qui s’était jouée là. Il y avait eu l’espace d’un instant cette opportunité. Partager était pour lui loin d’être une habitude. Il avait besoin de quelqu’un pour l’y pousser ou encore lui montrer comment faire. Il avait été naïf d’avoir supposé pendant quelques secondes qu’après tout cette brune sortie de nulle part pourrait faire une différence qu’elle qu’elle fût. Elle arrivait, plaçant ses grandes idées sur l’art d’être soit même et de se dévoiler pour être apprécié avant de se contredire en directe. Elle n’avait peut-être pas mentit mais cela revenait au même. Pensait-elle berner aussi facilement un maître menteur ? C’était à la fois agaçant et humiliant. Elle ne disait pas tout simplement car elle ne voulait pas. Ce n’était clairement pas ce qui était demandé, elle esquivait le sujet et mettait ainsi un frein à cette pseudo confession. Le jeune homme repartait sur sa première position. Décidément, il ne pouvait pas la voir en peinture. Il avait fait de son mieux. il lui avait même donné une chance et elle l’avait jetée aux orties. Dans cette histoire le pire était certainement qu’elle avait exigé de lui une chose qu’elle était incapable de faire. Il n’y avait précisément ainsi aucune raison pour qu’il continue sur cette route. Lorsqu’elle reprit pour insinuer des mensonges de la part du jeune homme, son état d’esprit s’en vue empirer. Elle n’était pas en mesure de lui poser des questions lorsqu’elle était si peu honnête à son égard. La réciprocité devait être présente. Autrement, il n’y avait rien à dire. Chealsey soutenu le regard de son interlocutrice et tomba sur un ton monotone et sans aucun expression. Il avait certes était déçu mais ce n’avait été que l’effet d’un instant. Après tout, les gens étaient comme cela.

« Je m’appelle bien Chealsey Hawkwood, je suis effectivement luthier, j’ai vingt-deux ans, je suis né à Londres, résides actuellement à Regalo. Je joue du violon, ma mère s’appelle Annah, mon père Henry, je suis fils unique et je suis un client régulier de l’épicerie Volutri.»

Il suivait le jeu, ne faisait plus ce qu’elle voulait. Il avait passé l’envie de lui faire plaisir de quelque façon que ce soit. D’une certaine façon en dire plus que nécessaire n’était qu’un moyen de rendre plus ridicule la situation qu’elle ne l’était déjà. Il souhaitait insister à ce sujet et faire comprendre l’implicite. Il avait l’impression de l’avoir suffisamment côtoyé pendant une vie à n’avoir que peu discuté avec elle. C’était cela, il y avait décidément des personnes que l’on ne pouvait pas apprécier. Le blond n’avait pas à se le reprocher. Après tout, comme il est dit couramment, ce n’est qu’une question d’alchimie et le courant ne passait pas. Il avait oublié un détail ? C’était bien possible. Il n’avait pas particulièrement envie de lui dire ce qu’il avait à se reprocher. Bien sur car elle n’avait pas besoin de le savoir mais aussi car il n’était pas tout à fait certain de le savoir. Il ne se trouvait tout simplement pas à la hauteur. A savoir si c’était quelque chose qu’il était légitime de se reprocher, c’était là une autre question. Le luthier se leva de son siège en prenant appuis sur ses genoux puis avança doucement vers la porte qu’il ouvrit sans un bruit, lançant l’accès vers l’atelier ainsi que la sortie.

« Le temps passé est rationnel. Laisse-moi te raccompagner. »

Il n’intentait pas par là aller plus loin que la porte mais c’était déjà un début. On pouvait très bien imaginer mettre un gâteau à cuir dans ces longues minutes passées ensemble et il fallait dire que le départ de la brune ne serait pas un point négatif. Le courant aurait pu passer, les deux métaux s’étaient presque rencontrés mais il semblait qu’un courant les maintienne éloignés comme deux aimants ne pouvant que se repousser orientés tels qu’ils l’étaient. Mais il n’étaient pas tout à fait des étrangers. Il y avait quelque chose de plus complexe en retrait.
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MessageSujet: Re: Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] Marketing et offres promotionnelles [pv:Kyrielle] EmptyDim 16 Nov - 21:23

C'était clair et net tout compte fait, peut-être... N'obtiendrait jamais-t-elle rien de lui. Non pas qu'en fait Kyrielle attendait quelque chose particulier de ce blond. Pas du tout en fait. On va dire que la jeune fille s'en sortait plutôt bien dans la vie et pouvait s'estimer du genre heureuse. Le plus important pour elle était que la situation ne change pas, qu'Arcana reste ainsi, et qu'elle ne disparaisse pas de la surface de la planète et ainsi de suite quoi. L'être humain est égoïste, ainsi, tant qu'elle avait ce qu'il suffisait à son bonheur, le reste importait peu. Cet homme n'entrait pas dans sa petite case des amis, et en fait, il pourrait être une connaissance, mais y avait quelque chose qui l'empêchait de pouvoir s'attacher à lui. Même pas qu'un peu. La brune aurait pût dans ce cas-là avoir de la haine pour lui, ou même un mépris bien qu'assez moindre, mais même pas. On va dire qu'elle avait réussit à passer au travers de tout ça. Elle avait cru pendant un bref instant le faire parler, mais en fait la façon dont il réagit au final laissait sous entendre qu'il était agacé par quelque chose. Elle ? Certainement que oui. De toute façon on ne peut pas forcer quelqu'un à nous apprécier et inversement, c'est bien des chose qui ne se maîtrisent pas. Mais dans ce cas cela revenait à une question. Actuellement y avait-il quelqu'un qui l'appréciait pour ce qu'il était, mais également lui qui appréciait quelqu'un pour les même raison ? C'est presque triste. Parfois, en le regardant, elle avait l'impression de penser la même chose de lui que de Jolly. Bien que pour ce dernier c'est bien plus simple et démontré en fait. Mais qu'il s'agit là d'une personne pouvant certainement cacher des facettes bien meilleures de sa personnalité ? Ah. Mais il n'était pas un cas de généralité, peut-être était-elle totalement dans le faux... Se frottant légèrement la nuque songeuse, passant pour cela pour un étirement. Finalement, la brune laissa tomber. Elle ne chercherait pas à se rapprocher de lui et inversement, autant que cela s'arrête là. Elle n'était même pas certaine de le revoir. Quoique, on va dire que jusqu'à maintenant ils s'étaient revus plusieurs fois sans le vouloir, cela ne serait peut-être pas la dernière, au même titre qu'elle serait peut-être amenée à venir le voir à sa boutique à nouveau pour diverses raisons ? Enfin, pour Jolly surtout, elle n'avait aucune raison de venir dans ce genre de boutique en fait...

Bien assise sur sa chaise, elle enregistrait le peu d'information qu'elle pouvait réunir sur lui, bien que pour beaucoup elle le savait déjà plus ou moins... Bien qu'elle se demanda pourquoi il lui avait ainsi donné le nom de ses parents. Dérivant vers la paranoïa, la pauvre demoiselle se demanda alors s'il ne l'avait pas fait exprès ? Soulignant qu'elle n'en avait pas eut, la pauvre, ne possédant pas de nom de famille il était aisée de deviner qu'elle avait été abandonné à la naissance. Bien qu'elle aurait pût se récolter un nom Italien si l'adoption était un peu plus officielle. Mais là, je crois que c'est chercher les choses trop loin. Faudrait pas faire comme ce brave Chealsey et voir le mal partout ! Ahah, me frappe pas c'est vrai qu'il est comme ça ton blond ! Ahem... Secouant la tête, Kyrielle ne semblait pas décidé à tenter une nouvelle approche ou un nouveau sujet de conversation. De toute façon il ne semblait plus des plus motivé non plus. Comme s'ils avaient fait un tour sur eux même, pour finalement revenir au point de départ de leur première rencontre. La seule différence était qu'ils avaient maintenant un peu plus d'informations l'un sur l'autre. La belle affaire. Et dire qu'au final elle avait perdu une partie de la journée ici à cause de pimbêches un peu trop collante et bavardes. Enfin bon, elle ne ressortait pas d'ici énervée, et ne s'était pas mangée une orange dans la figure entre deux, alors tout allait bien. Fallait juste à autre chose. C'est pourquoi Kyrielle attrapa alors la petite mallette qui était jusqu'à maintenant posée à côté d'elle par terre pour se lever. Remettre correctement sa jupe en place d'un geste de la main et de s'approcher de Chealsey. Hochant simplement la tête. Oui, elle était bien calme d'un coup. Mais en fait voilà. Disons qu'elle avait encore plus le sentiment de ne pas être à sa place ici, cela irait mieux une fois dehors certainement... Quel homme étrange vraiment. Silencieuse, la brune traversa la porte de l'entrée de la boutique. De là elle regarda discrètement pour vérifier que ces pauvres filles ne soient plus là à observer bêtement. Observer quoi ? J'sais pas en fait, c'est un peu bête ces trucs là donc bon... Se tournant vers Chealsey, la demoiselle alors se mit à lui dire. De façon un peu plus posée qu'à l'intérieur. Elle ne se sentait plus comme une intruse qu'on pointait du doigt pour lui dire qu'elle n'avait rien à faire ici, que sa place était dehors. Elle y était au moins maintenant.

- Bonne soirée Chealsey. Je tâcherais de ne plus t'importuner dans ta petite vie choisie va. Lui tournant finalement le dos. Un simple signe de main. Bye le luthier.

Il est évident que l'éviter ne forcerait aucun des deux à avoir des marques de respects faux à l'encontre de l’autre. Enfin, Kyrielle s'en fichait, elle passait bel et bien à travers ça. Mais cet étrange garçon était quelqu'un de très étrange à ses yeux. Il était certes polie, il était même le genre de personne qu'elle ne craignait absolument pas physiquement. Mais elle avait parfois cette sensation qu'il lui sautait à la gorge à travers des thermes pourtant banales et dit en plus sur un ton correct. Comme pour indiquait qu'elle ne pouvait pas le comprendre et n'avait au final pas franchement de raison de le faire ? Moui. Drôle de type elle maintenant. Ce que Kyrielle ne savait pas, et lui non plus d'ailleurs, c'est qu'ils n'avaient pas finit d'avoir affaire à l'un et à l'autre. Les pauvres.
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